Atelier Doré

Vous vous souvenez peut-être avoir vu la charmante Mia Rigden l’été dernier lorsqu’elle nous a montré trois délicieuses recettes essentielles. Eh bien, elle a commencé l’année 2019 en beauté en sortant son Well Journal, qui est merveilleusement bien conçu. Notre amour pour tous types de journaux ici n’est pas un secret donc nous avons voulu lui poser quelques questions sur l’histoire qu’il y a derrière le sien…

Qu’est-ce qui t’a poussée à créer The Well Journal ?
Je demande à tous mes clients de noter leurs choix alimentaires et je suis toujours stupéfaite devant les profonds bénéfices (meilleure énergie, entretenir une meilleure relation avec l’alimentation, perte de poids, peau éclatante, plus grande confiance en soi… Je pourrais continuer) qui apparaissent lorsque l’on est conscient de ses choix alimentaires. Ceci dit, j’avais du mal à trouver un moyen pour que mes clients puissent enregistrer leurs repas d’une manière qui semble holistique et ne soit pas centrée sur les comptage de calories, ou qui n’entraîne pas de sentiments de culpabilité. Ma pratique est centrée sur l’amour de la nourriture, le but n’est pas de la rendre honteuse, et je voulais créer quelque chose qui soit positif, qui donne du pouvoir et qui aide les gens à faire le lien entre ce qu’ils mangent et la manière dont ils vivent. Il n’y a pas de pénurie d’applis pour tracker l’alimentation mais il y a quelque chose dans le duo papier/crayon qui aide à faire le lien. Ne vous méprenez pas, j’adore la technologie mais parfois, la bonne vieille méthode est plus efficace.

Sur quoi insistais-tu en créant The Well Journal, quels composants étaient les plus importants pour toi ?
Il était important pour moi que The Well Journal soit un exercice positif et motivant, le design fait donc vraiment partie intégrante du concept. J’ai travaillé avec mon amie Ashley Steen de Willa Creative à Venice pour créer quelque chose qui semble sophistiqué et de qualité supérieure ; quelque chose que l’on veut avoir sur sa table de nuit et que l’on aime regarder. Nous avons choisi des polices et des couleurs qui semblent plus tournées vers la mode que vers le monde du bien-être – nous recherchions le chic. L’équipe de Willa Creative travaille beaucoup avec des fondatrices et a constitué un portfolio de marques et de produits qu’ils souhaiteraient personnellement utiliser – ils ont vraiment parfaitement réussi ce croisement entre le design, la fonction et le bien-être, et ils ont fait en sorte que ce soit amusant de travailler sur ce projet !

En plus d’enregistrer simplement son alimentation – qu’est-ce que The Well Journal encourage à enregistrer, afin d’y penser et d’en être conscient ?
The Well Journal démarre par une partie pour se fixer des buts, suivie par des pages pour les entrées quotidiennes qui vont au-delà de la nourriture pour inclure la manière dont vous vous sentez, comment vous avez dormi, si vous avez fait du sport, de la méditation, avez pris vos vitamines, combien de fois vous vous êtes resservis des légumes et ce pour quoi vous êtes reconnaissants. L’alimentation va tellement au-delà de ce que nous mangeons et je voulais être sûre que les entrées du journal reflètent d’autres domaines de nos vies au-delà de la nourriture.

Pourquoi est-ce que le fait de tenir un journal est un élément important du bien-être global de chacun ?
C’est vraiment un exercice de prise de conscience. On ne peut pas changer les choses dont nous ne sommes pas conscients. J’espère que les gens vont utiliser The Well Journal pour en apprendre davantage sur eux-mêmes et sur leurs habitudes. Par exemple, vous vous rendez peut-être compte que quand vous mangez des céréales le matin, vous avez faim une heure plus tard et que vous voulez du sucre tout l’après-midi, ou que vous avez commencé à boire six tasses de café par jour, ou bien que quand vous avez bien dormi, vous contrôlez mieux vos choix alimentaires. Ces informations sont vraiment utiles pour nous redonner le pouvoir de faire des changements positifs sans ressentir les sentiments de honte ou de culpabilité qui sont, je trouve, trop souvent associés à la nourriture.