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The Strength of Lita Lewis

4 years ago by

Photos Kate Berry

Lita Lewis alterne entre de nombreux rôles, professionnels et personnels. Le dénominateur commun ? C’est une femme sur qui on peut compter pour être là, faire “ce qu’il faut” et avoir une vie consciente.

Élevée à Sydney et maintenant installée à Los Angeles, elle est la belle-mère des quatre garçons de son partenaire, le cascadeur professionnel Guy Fernandez. Elle a gagné de nombreux followers dans le monde entier en tant qu’entraîneuse sportive privée, coach de vie et guide de retraites sous le pseudo Follow the Lita. Elle a élaboré, à partir de son expérience personnelle – les hauts et les bas – , une méthodologie intuitive qui mêle l’amour-propre, les affirmations et un entraînement intense pour toujours mettre l’accent sur le développement mental, physique et émotionnel.

Qu’est-ce qui caractérise le plus ta vie en ce moment ?
Ma vie est définie par l’équilibre. A vrai dire, ce n’est pas seulement une caractéristique. C’est un but, un combat. Il y a quelques années, l’équilibre était quelque chose de très différent à mes yeux, par rapport à ce que c’est aujourd’hui.

Je suis actuellement dans une période de transition, d’un point de vue personnel et professionnel, et je n’ai pas encore fini de définir mon équilibre. Je suis encore en train d’essayer de comprendre qui je suis et la meilleure solution pour m’en sortir.

Tu es entraîneuse sportive privée, coach de vie, guide de retraites, belle-mère et en couple avec un cascadeur professionnel (Guy Fernandez Jr.). Comment fais-tu pour réussir à tout faire ?
Avant de devenir la belle-mère de quatre garçons, l’équilibre consistait à jongler entre le travail, ma vie sociale et le fait de prendre soin de moi. Aujourd’hui, c’est comme si quelqu’un m’envoyait une dizaine de balles et qu’il fallait que je les garde en l’air. Je jongle entre le fait d’avoir une carrière, être une bonne partenaire, apprendre comment être la meilleure belle-mère possible pour nos garçons, trouver le temps de passer du temps avec mon partenaire et trouver du temps pour moi.

Le “comment” consiste à choisir de toujours d’être là et de faire de mon mieux. J’ai appris que je n’avais pas besoin d’être parfaite. En revanche, il faut que je sois là et que je consacre mes efforts à toutes ces parts de ma vie, en permanence, tous les jours. Est-ce qu’il y a des jours où je n’en peux plus ? Oui, bien sûr, mais ma famille et une carrière florissante sont trop importantes à mes yeux pour rester comme ça trop longtemps.

Comment fais-tu pour rester toujours à fond ?
Pour être capable de “tenir le rythme”, de “rester à fond” d’une manière efficace et gérable, j’accepte le fait que beaucoup de choses ne dépendent pas de moi. J’apprends à suivre le mouvement et à m’adapter quand c’est nécessaire. Je crois que c’est cette prise de conscience qui m’a permis d’abandonner ce besoin d’avoir toujours 10 coups d’avance et au contraire, de prendre les choses comme elles viennent.

Et qu’en est-il du fait de prendre soin de toi ? Comment fais-tu pour trouver un équilibre entre tes relations avec les autres et le fait de prendre soin de toi ?
J’ai un partenaire qui m’aime et me soutient. Il me comprend parce que j’ai toujours exprimé clairement ce que je ressentais et ce dont j’avais besoin. Mes relations à la maison – avec Guy et ses enfants – sont primordiales pour moi. J’ai appris qu’il était indispensable de passer du temps avec ses enfants. Ça implique de me rendre disponible quand les enfants veulent parler, de les aider avec leurs devoirs ou leurs projets scolaires, jouer au basket ou au ballon, aller à leurs matchs, accompagner Guy aux réunions parents-profs, leur caresser le front le soir parce que ça les aide à s’endormir ! J’ai appris que je suis une source d’information et de conseil pour les enfants, tout particulièrement pour le plus âgé, un pré-adolescent. Ça me rend tellement heureuse de savoir qu’il se sent suffisamment à l’aise pour me demander conseil. L’équilibre est dans la gestion du temps. Trouver le temps d’être disponible quand ils ont besoin et pour soutenir leur père.

Et oui, puisque je place Guy et les enfants en priorité, je n’ai parfois pas l’énergie de prendre soin de moi comme je le mériterais. Pour moi, prendre soin de moi implique en général de faire du sport, j’adore bouger à l’extérieur mais quand je suis surbookée, je n’ai parfois plus l’énergie de faire du sport. En ce moment, je savoure les choses simples comme être tranquille, seule, chez moi ou dans le parc du coinoù je peux trouver un grand chêne sur lequel m’appuyer pour lire un livre.

Chez moi, nous avons instauré ce que nous appelons “le moment de Mme Lita”, et quand Mme Lita a besoin de méditer ou de sortir déjeuner, personne ne me juge. Je peux remercier Guy qui me soutient sur ce point et fait comprendre aux garçons que j’ai parfois besoin d’être seule.

Comment fais-tu pour gérer la peur et travailler avec, pour pouvoir t’appuyer dessus et ne pas en faire ton ennemie ?
Je ne sais pas si j’adhère entièrement à la peur. Quand je pense à ce qu’est la peur, je ne peux pas accepter pleinement sa définition. J’ai parfois peur, je me sens anxieuse, j’ai des doutes. Mais avoir peur des choses, de gens, de situations – je ne me trouve pas pour autant dans un état de peur. J’ai été élevée dans l’idée de rejeter la peur depuis que je suis petite, on m’a appris que la peur n’existe que si on croit qu’elle existe. C’est peut-être grâce à ça que j’ai choisi, à chaque fois, de ne pas admettre la peur. Surtout, j’ai choisi, consciemment, de ne pas fonder mes décisions sur la peur. Je crois que je peux dire que je gère la peur en la rejetant, mais si un jour ma peur me rattrapait, je sais que je ne pourrais pas l’ignorer et que ce serait mieux de l’affronter directement. Après tout, je sais qu’ignorer sa peur n’est pas une bonne solution – elle vous hantera jusqu’à l’affrontement.

Par qui, ou par quoi es-tu soutenue ?
J’ai un groupe d’amis proches sur lesquels je peux m’appuyer pour trouver du soutien. En plus de Guy, j’ai des amis qui sont là – même quand je ne leur demande pas ! Mes plus proches amies sont intervenues pour me seconder, m’aider, me conseiller et me soutenir, dans les moments où j’en avais le plus besoin. Et il me suffit d’un coup de téléphone sur Facetime pour contacter ma mère – qui ne vit pas ici. C’est elle qui me soutient constamment, toujours, depuis le plus longtemps. C’est une bénédiction de savoir que je l’ai et qu’elle soutient la vie que je me suis choisie.

Comment fais-tu pour tout faire… si tu y arrives ?
Je ne dirais pas que j’y arrive en permanence. Avec tout ce qui se passe dans ma vie, je crois que c’est impossible ! Mais je fais vraiment de mon mieux pour garder la tête hors de l’eau. Mon but est de trouver et de maintenir un équilibre qui permette d’atteindre le bonheur, pas seulement pour moi mais pour tout le monde chez moi. Je sais que je ne peux pas attendre des enfants d’être quelque chose que je ne suis pas. Je les veux formidables, il faut donc que je sois formidable. Je veux qu’ils admettent et expriment leurs sentiments, je dois donc faire la même chose. Je veux qu’ils ressentent de la compassion, je dois donc montrer de la compassion et être douce. En d’autres termes, j’essaie de guider par l’exemple.

Tu parles beaucoup du fait de “faire le travail”, de l’intention, de responsabilité. Que veux-tu dire par “le travail” ?
“Faire le travail”, c’est reconnaître qu’on pourrait faire mieux, assumer la responsabilité de pourquoi on ne fait pas mieux et chercher, activement, à faire mieux. Je répète en permanence à ceux qui se plaignent de leur situation qu’ils doivent arrêter de blâmer les autres pour ce qu’ils ne sont pas ou ce qu’ils sont. On ne peut pas changer ce qu’on n’admet pas. Il faut admettre sa paresse, sa tendance à procrastiner, sa mauvaise éthique de travail et changer d’état d’esprit.

Comment faire pour que les femmes puissent choisir de prendre soin d’elles en priorité ?
Je suis le parfait exemple d’une femme qui essaie de jongler entre plein de choses et qui cherche malgré tout à être au sommet ! Je voudrais encourager les femmes à choisir de prendre soin d’elles en priorité, pas de manière narcissique ou pour des raisons purement égoïstes mais parce qu’en tant que femmes, nous faisons tant de choses que nous n’avons pas besoin de nous sentir coupables quand nous choisissons de prendre soin de nous en priorité. Je pense que ce sont de simples techniques de survie, sans elles, nous ne pourrions pas fonctionner pour préserver notre survie. Les femmes doivent choisir de prendre soin d’elles en priorité parce que sans ça, le monde qu’elles tentent de préserver va s’effondrer.

Comment faire pour nous aimer plus ?
Pour s’aimer, il faut reconnaître que vos priorités personnelles doivent rester vos priorités.

Comment faire pour mener une vie intentionnelle ?
Une vie intentionnelle est une vie consciente. Avoir pleinement conscience de ses décisions, de ses comportements, des gens dont on choisit de s’entourer, des environnements où on se trouve, et des personnes avec qui on noue des relations. Et si nous avions plus conscience de toutes ces décisions, nous pourrions nous assurer que tous ces choix conscients construisent des relations plus saines, plus heureuses, plus encourageantes.

Parle-nous de tes retraites. A qui sont-elles destinées et qu’est-ce qui encourage les gens à s’inscrire ? Quel est ton but avec les gens qui y viennent ?
J’adore tout particulièrement guider mes retraites. J’organise tous les ans My Freedom Retreat (MFR) et durant ces dernières années, nous sommes partis au Mexique, en Indonésie, en Jamaïque, et cette année, nous partons à l’aventure au Costa Rica. Les retraites MFR sont destinées aux personnes de tous genres, de toutes races et de toutes religions qui cherchent à vivre une expérience unique avec des personnes qui partagent le même état d’esprit. C’est une expérience de bien-être qui promeut le mouvement du corps, l’ouverture d’esprit et un coeur accueillant. Mon but à travers cette aventure est d’encourager tous mes invités à développer de nouvelles amitiés, à accepter de nouveaux challenges et à redécouvrir leurs propres super-pouvoirs. MFR, c’est ma passion, un mélange entre mon amour des voyages, du sport, de la méditation, des nouvelles amitiés, le tout dans une expérience de 4 jours et 5 nuits. Et chaque invité s’en souviendra comme le début d’une nouvelle étape.

Tu m’as dit que, malgré toutes les difficultés, tu n’arrêtes jamais de poursuivre l’idée qu’il est possible de “tout avoir”. Qu’est-ce que ça veut dire pour toi, “tout avoir” ?
Rien ne devrait jamais nous empêcher de chercher à obtenir ce que nous voulons. Je ne peux personnellement pas imaginer une vie où je n’essaierais pas. J’essaie toujours de m’améliorer, de trouver de nouvelles manières de sortir de ma zone de confort et d’essayer, sans fin, de devenir une meilleure version de moi-même au quotidien. Actuellement, “tout avoir” implique de trouver un équilibre sain entre mon travail, ma famille et du temps pour prendre soin de moi. C’est quelque chose qui a bien sûr changé avec le temps parce que le fait d’avoir une famille m’a forcée à changer ma façon d’agir ou d’établir mes priorités. Je ne suis plus seule, je prends des décisions et je fais des choix en prenant en compte le fait que je fais partie d’un groupe. Parce que la recherche de “tout avoir” a changé, ma vision a changé aussi.

Perds-tu parfois la foi ? Si oui, qu’est-ce que ça fait ? Et que faire dans ce cas-là ?
D’après moi, c’est naturel de parfois perdre la foi. Je ressens le fait de perdre la foi comme une défaite – ça nous empêche de voir la solution évidente pour nous sortir d’une situation qui ne nous convient pas. J’ai perdu foi en moi, en ma capacité à penser et à agir clairement. J’ai remis en cause Dieu et ce qu’il voulait pour moi et je me suis détestée, principalement parce que je me sentais si faible. Dans le passé, je me suis autorisée à toucher le fond avant d’être capable de refaire surface. Pour moi, perdre la foi est étroitement lié à la dépression. Il a fallu que j’apprenne que j’avais le choix entre me reprendre en main ou laisser tomber mon talent, mes rêves et mes buts à cause de la dépression. Je crois que la seule manière de s’en sortir est de rassembler mes forces et mon courage.

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