12 years ago by
Voici, comme promis (même si bien des mois plus tard), l’interview carrière de Kate Foley, qui est acheteuse pour Opening Ceremony. The OC (c’est comme ça qu’on dit), vous en avez certainement déjà entendu parler. C’est LA boutique new-yorkaise.
Ce que je trouve génial dans ces boutiques, c’est qu’elles ont un esprit unique.
Que ce soit le décor, les vêtements qui y sont représentés ou tout simplement l’esprit, on sent que ça bouillonne de créativité et surtout que ça ne cherche pas à suivre des routes toutes tracées. Des collaborations géniales (dont une fameuse avec Chloé Sevigny), un nouvel bouquin, un pop-up store à Londres… Ça n’arrête pas.
Bon, alors, comment on devient acheteuse chez Opening Ceremony, hein ?
Quel est ton titre officiel ?
Acheteuse.
Quelles études as-tu suivies ? Où as-tu étudié ?
Quand j’étais encore au lycée, j’ai fait un stage chez un styliste qui m’a donné un bon conseil : si ce métier me passionnait alors la meilleure chose à faire, c’était de devenir l’assistante d’un styliste plutôt que de préparer un diplôme.
Mais je suis quand même allée au Camberwell College of Arts, à Londres, pour y faire une formation initiale. Je me suis spécialisée dans le design de mode mais je n’y suis restée qu’un semestre. Durant ma première année, on m’a proposé un job à plein-temps, assister la styliste Charlotte Stockdale, et j’étais un peu perdue. Qu’est-ce qui était le mieux pour moi, rester à l’école ou accepter l’offre ? Je n’en savais rien. J’ai fini par trancher : ça avait plus de sens pour moi de quitter l’école.
Comment as-tu réussi à ouvrir les portes du monde de la mode ?
Quand j’étais à l’école, pendant les vacances et dès que j’avais du temps, j’ai fait un maximum de stages chez des stylistes. Juste pour donner un coup de main partout où je pouvais et apprendre. Ça m’a véritablement aidée.
Raconte-moi ton parcours, depuis l’école jusqu’à Opening Ceremony.
Quand j’ai quitté l’école, j’ai été l’assistante de Charlotte et j’ai travaillé pour elle pendant deux ans. Ensuite, j’ai travaillé pour une autre styliste – Mary Fellowes -, en ne montant que des projets freelance pendant un an, avant qu’elle ne soit nommée fashion director du Vogue Turquie. Je l’ai assistée là-bas et je suis partie juste après le lancement du magazine.
Comment as-tu découvert que tu voulais être acheteuse ?
Ça a vraiment été une décision spontanée. J’en étais arrivée à un point où je faisais du stylisme depuis un certain temps déjà et j’avais toujours pensé que c’était ce que je voulais faire. Alors que cela m’intéressait toujours et que c’était un milieu dont je ne voulais pas m’éloigner, je crois que j’ai senti qu’il était temps pour moi d’essayer quelque chose d’autre, de nouveau, et de découvrir ce qui pouvait me correspondre.
Comment es-tu arrivée chez Opening Ceremony ?
Acheter, je trouvais ça intéressant, j’ai donc décidé de postuler à deux endroits ; je voulais vraiment venir aux Etats-Unis, pour être à New York. J’ai postulé chez Opening Ceremony. A cette époque, ils n’avaient qu’un seul acheteur, il s’occupait de tout, c’était de la folie ! Ils cherchaient quelqu’un donc ça s’est fait, tout simplement. J’ai été extrêmement chanceuse. J’étais au bon endroit, au bon moment.
En tant qu’acheteuse, en quoi consiste ton travail ?
Les gens se font souvent une fausse idée sur mon travail : un job glamour où tu assistes aux défilés, tu vas choisir des vêtements et hop, c’est trop cool ! Mais c’est un infime pourcentage de ce qu’on fait. La plupart de notre temps, on le consacre à vérifier les ventes et à passer des commandes. On doit maîtriser Excel parfaitement. Il y a beaucoup d’administratif, beaucoup d’emails. Tu reçois et envoies jusqu’à 400 mails par jour. C’est vraiment un travail difficile.
Quel a été le plus gros obstacle que tu as dû surmonter quand tu as commencé ?
Je crois que ça a été d’appréhender le côté « business » de ce travail. Il y avait tant d’aspects que je ne comprenais pas, mais j’étais persuadée que j’aurais dû être en mesure de les comprendre car tout le monde semblait y parvenir. J’ai toujours été de ceux qui aiment que les choses soient bien faites. Et si je pense que je ne peux pas y arriver, je préfère dire non. C’est la façon dont je fonctionne, je vais juste continuer à avancer et attendre que ça passe.
Bien sûr, j’ai fait des erreurs, et ça m’a pris pas mal de temps pour appréhender de nombreuses choses mais je pense que c’est la meilleure façon d’y parvenir. Pour apprendre, tu dois faire des erreurs et comme je me suis jetée directement dans le grand bain, j’ai dû apprendre vite !
Selon toi, en quoi le style britannique diffère-t-il de celui de New York ?
Les gens disent que les Londoniens sont bien plus libres et bien plus fun. Peut-être est-ce parce que je travaille pour Opening Ceremony et que ce sont des mots qui nous correspondent bien, je dirais que ce n’est pas si différent.
Ton style personnel a-t-il changé depuis que tu travailles chez Opening Ceremony ?
A Londres, je n’étais pas très à l’aise avec les couleurs, je portais bien plus de noir. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai déménagé ici, mais je prends désormais plus de risques. Maintenant, je suis beaucoup plus audacieuse et fun. Je ne porte quasiment plus de noir.
As-tu un dress code au bureau ?
Non, surtout pas ! Parfois, j’y vais très bien habillée, mais la plupart du temps, je porte des pantalons très colorés et des sneakers de chez Nike, avec un t-shirt. C’est cool parce que tu peux absolument tout te permettre.
Quelle taille fait ton équipe ?
A New York, on a trois acheteurs. Plus nos stagiaires.
Une journée-type, pour toi, ça donne quoi ?
Cela dépend de la période de l’année. Si on est en plein dans la market week [quand les acheteurs voient les collections et passent leurs commandes pour la saison prochaine], on enchaîne les rendez-vous, puis on s’arrange pour faire un saut au bureau, le temps de passer quelques commandes, et on y retourne ! Quand c’est plus calme, entre deux market weeks, on s’occupe des stocks, on passe des petites commandes et on gère les réapprovisionnements, on échange avec les designers, et on reste à l’affût de ce qui se passe…
Quel est ton rôle pendant la fashion week ?
A New York, on va aux défilés de toutes les marques avec lesquelles on collabore. On essaie aussi d’aller voir ceux des marques émergentes ou bien de celles qui nous intéressent.
Quand on est à Paris, c’est un enchaînement ininterrompu de rendez-vous pendant dix jours, à courir partout comme des fous, en sneakers, avec un look limite débraillé ! A Paris, je me sens terriblement chanceuse quand je peux voir un ou deux défilés. On n’a pas assez de temps pour tout voir, y compris le nombre incommensurable de showrooms qu’on doit visiter.
Où trouves-tu l’inspiration, pour tes achats ?
Je m’inspire de la vie, de la rue, de cette fille cool qui porte une tenue qui n’est pas haut de gamme, pas griffée. Je vais également puiser dans la diversité des cultures, c’est tellement intéressant pour moi de pouvoir aller dans différents pays. Pour nos achats, on ne se focalise pas sur les tendances du moment. Je pense que ce n’est pas l’esprit d’Opening Ceremony. J’ai le sentiment qu’on procède de façon très intuitive, très spontanée. Ça peut paraître un peu désorganisé, mais c’est un désordre joyeux et excitant ! Je crois que ce serait dommage de perdre cet esprit-là.
La fille Opening Ceremony, qui est-elle ?
La fille Opening Ceremony est une fille ouverte à tout.
Où trouves-tu de nouveaux designers ?
On se rend à un nombre ahurissant de rendez-vous et il y a beaucoup de choses à voir ; j’essaie d’en voir le maximum. Quand on est à Paris, je m’arrange pour avoir le temps de passer dans les différents showrooms. On reçoit un nombre d’invitations dingue ! C’est incroyable ! Mais c’est aussi très difficile de prendre le temps de tout découvrir. Dans un monde idéal, j’adorerais m’asseoir et tout regarder. On essaie vraiment de faire de notre mieux !
D’après toi, est-ce que le e-commerce influence ta façon d’acheter ?
C’est bien évidemment un facteur majeur dans notre secteur. Chez nous, très peu de collections sont achetées exclusivement pour notre e-shop. Tout ce qui est disponible en ligne, c’est ce qu’on achète pour nos boutiques. Mais il faut qu’on se tienne au courant des tendances en matière de frais d’expédition, et des différentes marges qui sont appliquées aux produits.
De quelles boutiques gères-tu les achats ?
Notre équipe achète pour nos boutiques américaines et pour celle de Londres pour l’instant [leur boutique éphémère londonienne a ouvert le 19 juillet dernier]. Pour le Japon, on a une équipe différente mais on travaille en étroite collaboration avec eux. On essaye généralement de garder une unité, d’acheter le même genre de produits. On souhaite que nos clients puissent aller à la boutique de New York, regarder les rayons, repartir à LA et constater que rien ne manque.
Peux-tu citer quelques-uns de vos best-sellers ?
La collection Opening Ceremony est régulièrement une réussite. C’est tellement facile à porter, et fun.
Il y a aussi une marque, Marques’Almeida, qui est l’un de mes grands coups de coeur. On l’a découverte dans les showrooms de Londres, puis de Paris, et on était bloqués en mode : « Oh My God ! » On mourrait d’envie de les avoir. On était l’une des deux premières boutiques au monde où l’on pouvait trouver cette collection, et on l’aimait tellement qu’on espérait que tout le monde serait de notre avis ! Mais on n’était pas assurés de réussir. On a pris un risque.
Je me souviens d’être entrée dans la boutique, de n’y voir que quelques pièces de cette collection et d’avoir pensé qu’elle était peut-être présentée ailleurs dans la boutique, parce qu’il y en avait vraiment peu. J’en ai ensuite parlé à une des managers et elle m’a dit : « En fait, nous sommes en rupture ! »
Quelle est la partie la plus agréable de ton job ?
J’adore parler aux designers, discuter avec eux, travailler avec eux, essayer de leur apporter mon aide. Tout spécialement les jeunes, c’est une telle récompense quand ça se passe bien pour eux. Quand ils nous abordent, ils sont, dans un sens, si purs et innocents. Et à chaque fois, on leur assure qu’on est là pour les aider, pour travailler avec eux, qu’on leur souhaite de faire de très belles ventes. J’ai la conviction que c’est cela, aider les gens à créer leur propre marque. En tout cas, c’est comme ça que ça se passe au quotidien et c’est très gratifiant.
Y a-t-il une marque en particulier qui a bénéficié de ton aide ?
Marques’Alemeida fait partie des marques que j’ai soutenues. Ils ont vraiment travaillé en collaboration avec nous, notamment sur les prix.
Quelle est la partie la plus difficile de ton job ?
Garder un oeil sur tout. C’est vraiment une tâche difficile parce qu’on a 450 designers !
Que fais-tu pour te détendre ?
J’essaye de ne rien faire qui ait un rapport avec le travail ou la mode. J’adore m’échapper de la ville dès que je peux, ce que j’arrive à faire à peu près chaque week-end. Ça fait une telle différence, d’être à la campagne et de pouvoir déconnecter.
As-tu eu un mentor ? Quel a été le meilleur conseil qu’il t’ait donné ?
Carol [Song], incontestablement. Elle m’a appris tant de choses et c’est un bonheur d’être son élève – elle prend la peine de tout expliquer. Elle est très, très patiente.
C’est également très intéressant de travailler avec Humberto et Carol. C’est passionnant de voir cette dynamique de travail et d’observer la façon dont ils abordent les choses.
Et en ce qui concerne le conseil à retenir, en règle général, c’est : « Suis ton instinct. »
Te souviens-tu de ton premier jour de travail ? Ça ressemblait à quoi ?
Je me souviens qu’il neigeait et qu’arrivant de Londres, j’ai pensé : « OK, personne ne va aller travailler aujourd’hui » – parce qu’à Londres, quand il neige, personne ne va au bureau. Mais à New York, si ! Ça m’a ouvert les yeux et je me suis dit : « Oh merde, la vie est différente ici. »
Différente à quel point ?
Une chose que j’adore à New York, c’est, je crois, que les gens sont plus positifs, plus réceptifs et intéressés par ce que tu fais. C’est dur à définir, et je pense que c’est un truc typiquement américain, mais je crois que les gens sont plus facilement prêts à te laisser ta chance ici. Et pour moi, c’est extrêmement important.
Quelles sont les qualités ou les qualifications que tu recherches chez un nouvel acheteur ?
C’est drôle, parce que je vais énoncer une compétence que je n’avais pas quand j’ai commencé : on recherche quelqu’un qui a une parfaite maîtrise d’Excel. J’ai remarqué à plusieurs reprises que n’importe quel stagiaire ou membre de l’équipe qui avait une expérience du monde des affaires, possédait ça. C’est simplement une histoire de connaissances. C’est important d’avoir quelqu’un d’organisé sur qui compter. Quelqu’un qui soit également ouvert et curieux. Si vous êtes enthousiaste, si vous êtes passionné, vous saurez faire le reste du job, c’est simple !
Quel est le salaire moyen quand on débute ?
Attendez-vous à commencer avec un salaire de base, et à travailler très dur pour le gagner !
Un conseil à donner à quelqu’un qui voudrait devenir acheteur ?
Si vous êtes jeune, faites un maximum de stages. Tirez le meilleur parti de tout le temps libre dont vous disposez. J’ai le sentiment que c’est ce que j’ai fait et que ça m’a vraiment aidée. Même le fait de travailler dans une boutique peut aider – la moitié de nos commerciaux ont des connaissances que je ne possède encore pas tout à fait. Toutes ces choses, ça aide, vraiment.
Jetez un coup d’oeil sur nos autres interviews :
Career: Bethany Lyons, Yoga Instructor
Career: Chioma Nnadi, Fashion Writer, Vogue
Career : Wes Del Val, Publisher, powerHouse Books
Career Girl: Caroline Issa, Publisher & Fashion Director, Tank
Career Girl: Erin McKenna, Owner, BabyCakes Bakery
Career Girl: Mathilde Thomas, Founder, Caudalie
Career Girl: Preia Narendra, Press Director, 3.1 Phillip Lim
ah ah, quand on n’est pas ds le milieu de la mode, on fait tout pour y participer (blog par exemple) dans son temps libre, et quand on est dedans, on fait qqchose qui a tout sauf à voir avec la mode! classique… et logique! Tout le monde cherche à s’évader de son job à un moment ou un autre, en somme.
Great interview because she draws attention to the very admin and excel-based aspect of fashion buying. Many people think it’s a glamorous job, but it reaaally isn’t! I got some experience as an assistant buyer in London before starting my company, and spent my days on excel and emailing factories. It was great to learn a few things, but it quickly became repetitive.
Elisa – Wandering Minds fashion
http://www.ourwanderingminds.com
I love the interview. People seem so honoust wih you. They tell you it’s not all glamour and glitter, but what it’s really about! Very interesting :-) Espescially liked the part where she said that you have to make the best of your free time, ’cause that’s so true! And the fact that she quit school, it obviously doesn’t mean your not a hard worker when you quit school.
Jennifer
The White Studio
Evidemment, son parcours fait rêver … ceci dit, le métier d’acheteur n’est pas facile , beaucoup de stress , de pression et j’imagine que ces aspects là sont probablement exacerbés aux Etats Unis …
Son conseil est le meilleur du monde!!! même si c’est pas pour devenir acheteur.
Quoi qu’on fasse ça nous servira un jour, même si on se dit que ce devait être une erreur de parcourt.
Et je sais de quoi elle parle moi c’est: couturier, aide de la petite enfance, aide soignant, designer, chef d’entreprise pour la suite on verra.
I LOVE YOUR IMAGES, THEY ARE SO BEAUTIFUL AND CALM ME DOWN IN A WAY:)
**CHECK OUT MY NEW BLOG**
http://www.facebook.com/diamondsandspikes
http://diamondsandspikes.com/
c’est très intéressant mais on ne sait toujours pas comment atterrir en stage chez une styliste ( je suppose qu’elle parle d’une styliste photo/ edito mode) même pour être assistante…
C’est tout là le sujet… Pour ma part, j’ai retourné ciel et terre et impossible de savoir… à moins d’être connectée…
Merci Garance ; )xxx
I like her style!!! nice interview
http://thestelstyle.com/
Like her long blond hair and her honesty about the job « It’s a lot of admin, a lot of emails ».
But it sounds as she has lot of fun in her job.
Claudia
http://www.cforstyle.blogspot.com
j’ai moi aussi apprécié l’honnêteté de cette phrase qui montre le revers de tous ces jobs qui peuvent paraître super glamour de prime abord et des fois faire oublier tout le travail de petite fourmi qui se cache derrière!
un peu comme ton travail, garance : tu nous fais ttes rêver mais je n’ose pas imaginer tt le travail pour aboutir à cette petite partie de l’iceberg émergée que l’ont peu lire ts les jours sur ton blog!
Super interview et super photo!
Beau rapport ! C’est drôle parce que ça vient juste de me réconforter après une crise de panique sur ce que j’aimerais faire plus tard.
http://www.younglington.wordpress.com
she is actually amazing
http://www.yes-plz.blogspot.co.uk
One of my favorite featured on this blog! She is inspiring and so realistic!
J’aime l’honnetete de cette interview. Pour un job qui semble glamour en surface, il faut beaucoup, beaucoup de travail. C’est comme tout, lorsqu’on est passionne, on accepte « the package. »
Encore une interview très intéressante, merci Garance !
http://www.pose-mag.fr/2012/08/n13-en-ligne-special-anniversaire/
Très interessant cette « itw career », je ne connaissais pas bien ce metier, et effectivement je m’en faisais une fausse idée, genre les defilés, les journée dans les showroom à dire « ça, ça, non pas ça, ça peut-être, etc » et bien non, il y a toujours un aspect chiant dans tout les boulots, là si j’ai compris c’est « excel »!
moi aussi j’espere faire ma place dans la mode, surtout vintage, merci pour ces conseils.
http://www.classy-dressing.com/wp
i love your career posts– they always make me want to switch careers. it makes sense that a buyer would have to know the business side really well. i’ve always wondered about how all this comes together in terms of legal stuff. is there is a law firm that does most of the fashion law stuff out there in ny? we only seem glimpsese of it (like the YSL/Louboutin fight over the red soles). i’d love to see a post about fashion law.
Top cet interview et en ce moment j’en ai bien besoin !J’adorerais faire pareil!
http://www.clemenceandme.com
Merci…
This is an excellent article! I agree that buying isn’t everything that people imagine it to be. Buying designer accessories is only a small part of my job, but it is definitely my favorite!
Je ne devrais pas être en train de lire ce blog et, encore mois, de commenter… Mais je ne résiste pas au plaisir de partager mon admiration pour Kate, son parcours et cette rubrique!
Pour nous Français qui sommes obsédés par les diplômes, c’est en plus un encouragement à ne pas être limités par les schémas réducteurs!
Et, pour moi, en tant que créatrice,.. C’est passionnant et encourageant!
Bref, merci Garance (une fois de plus)!
Everyday..i never know what you will show on your blog..it’s great..like xmas all year round.
I also loved her honesty about the job…yes..it’s lots of hard work….but if one loves their job…it’s easy and exciting.
LOVE this! Considering that being a buyer for a store like the OC is basically my dream job, this post was incredibly exciting for me to read. Sounds like she has solid advice for young’uns just starting out too, but what about those of us who are a little bit more, ahem, mature? And are looking for a shift in careers? I always worry that either I will be interning alongside 16 year-olds or I simply won’t even be considered.
http://nomadic-d.blogspot.com/
Great interview! I love that she literally worked her way up, no formal education and still made it. It says a lot about passion and drive.
xoxo
http://www.thewrittenrunway.com
I think OC has great pieces….i just don’t like how they r displayed especially the first floor…..too dark and shoved together….I go there for T Alexander Wang that floor is bright and very easy to shop..
This girl has fabulous tatoos!
And on a side note, my issue of W arrived yesterday and you were in it for the Net-A-Porter ad! WOO HOO! It was exciting to see in in print rather than online!
C’est très intéressant ces interviews, j’aimerai beaucoup avoir l’interview carrière de Lara Melchior :)
I particularly liked this career interview because it gave me the feeling that if you try hard you can get wherever you want. I am trying to find my way and, I have to admit, I feel lost most of the time. I have an MA in graphic design but it’s just not what I want to do and what Kate career shows is that the degree is not everything. I find it inspiring, so thank you for the story.
Very nice interview, fashion buying is very interesting and yes people tend to forget there is a lot of administrative tasks… The OC team is very nice to work with!
http://www.lebazhaar.com
I looved it ? !!
Une interview captivante. Un métier à cent à l’heure, de la pression et du sérieux…
Bref, évidemment, les paillettes restent à la surface de l’eau. Elle est comme les petits canards que nous sommes tous : avec nos petites pattes, nous moulinons pour avancer, malgré les apparences ! En l’occurrence, elle ne soit pas avoir beaucoup de temps pour elle dans la semaine.
Merci pour cette joli lecture,
Nathalie
I think she’s great girl, smart and very lucky like she says :)
xoxo
http://www.thegaragestarlets.com/
C’est super ce témoignage pour les jeunes qui rêvent de ce métier. Avoir une passion et y croire, ne pas avoir peu d’aller de l’avant et un petit brin de chance (qu’il reste à savoir provoquer) et hop !!! Je retourne à mon travail moi… mais c’est toujours agréable de faire une pause par ici !
Love the questions that you asked. I think that everyone wants to buyer but the same mantra keeps coming up with getting any job is: « You have to work hard for it! » I definitely want to get into the fashion industry and I think that interning would be a great start like she did because for me it’s one of those jobs I would do for free, since most internships are unpaid. Thanks for doing this interview gives me some inpirations and ideas!
great candid interview.
Lovely interview and all though you’ve got to do many more than just visit shows en pick out clothes it seriously sounds like a dream job!
http://www.creativityandchocolate.blogspot.com
C’est intéressant le topic carrière, mais je me languis d’un article présentant des femmes qui travaillent dans des milieux beaucoup moins glamour, voire masculin comme dans la Finance ou dans le monde scientifique, où assumer sa féminité nous coûte parfois notre crédibilité qu’on doit ensuite se racheter.
j’aime beaucoup son tatouage sur le bras ! très élégant et discret, qu’est ce que c’est exactement ?
j’aime aussi beaucoup ce type d’article, et comme Iris, je pense que ça pourrait être très interessant de lire des articles sur des femmes d’autres milieux, comme par exemple le milieu des ingénieurs, univers ou il faut du caractère pour se faire respecter en tant que femme ! Ou il n’est pas toujours facile d’assumer sa féminité face à un parterre d’hommes, face à des ouvriers, etc …
En tant qu’étudiante dans une école d’ingénieur, c’est quelque chose qui m’interesserait beaucoup !
J’aime énormément ces portraits! En effet, pour être en train de faire moi même mes premiers pas dans la mode, tout est concours de circonstances au départ, c’est très excitant :)
Merci merci merci pour ces petites perles d’inspiration!
Très belle soirée,
– Lionel
http://thetrendytrooper.blogspot.fr/
Really interesting interview!
http://www.rngfashion.com
Ce serait combien un salaire de base?
Merci pour cette interview! J’ai adoré la lire
Bisous bisous
http://lauralexo.blogspot.com
she is amazing and gives some wonderful advice. i was totally naive when i took my first job in the industry and thought that it would fill my life with glamour and shows and clothes but i ended up with numbers and spreadsheets and an unrelenting attachment to excel! it’s so nice to hear someone be so frank about the business side of fashion!
abigail
http://www.farandwildjewelry.blogspot.com
Another brilliant Q & A – thanks for bringing these stories to us, I am a couple years out of college and doing something i love but to do it forever…? Not sure. It’s not enough to even say it’s a relief to see people who also hesitated, or were inexperienced at something, become experts, happy with their position. HALLELUJAH! is usually what i think after reading the career posts.
Can’t wait for the youtube version of one ;)
A very interesting interview! These « career » posts are my favourite!
Love, Ana
what an interesting interview of a very talented woman! it is always great to see another who has excelled to such a excellent degree. opening ceremony is such a multifaceted company that is growing tremendously.
xx, http://wordbyjessie.com/
What does « basic salary » even mean? $25k a year? I wish she was a little more specific.
I love, love, love that she talked about the work of the buyer; nobody ever thinks about the ‘Excel’ part, a lot of the time buying jobs are made to look like it’s all shopping, all the time. You have to be able to ‘balance the checkbook’ if you are going to be successful. Great interview!
Interesting and down to earth interview. Funny I remember in high school all the popular girls wanted to go to F.I.T. to become buyers. I bet none of them are. Anything that your are passionate about takes a lot of hard work. But if you love it, it is generally worth it.
Great interview. I always enjoy this section of your blog. It’s just the right mix of fun, fashion and practical advice. Would love to see an Career feature on Alexandra Popa of Bordelle. Great, fierce lingerie and an interesting start-up story to boot. Thanks again for posting this piece….
I love your career-posts, they’re so inspiring!
Ce sujet m’a particulièrement touché! (même si tous les posts sont absoluments géniaux!) Merci pour cette interview, une réelle inspiration qui m’a motivée à bloc… la partie sur Excel m’a fait sourire… je me suis offerte une formation pour le maitriser plus rapidement, et je me dis que j’ai bien fait !
Merci encore Garance :)
Acheteur(euse) = reporting = chiffres = excel = multiplier par = diviser par = x = inconnu = marge brute = TVA = TVA inversée = grosses migraines
J’aime beaucoup ta série career car elle permet de comprendre ce que ce sont certains métiers de la mode. De voir tout le temps écrit « buyer » ou « acheteur » c’est bien beau mais ça n’aide pas plus que ça. Je me doutais bien que le métier du buyer avait un lien avec acheter ahaha mais je n’en connaissais pas les coulisses. Grâce à cette interview tu as éclairé ma lanterne et je t’en remercie. J’attends avec impatience les autres interview career :).
Shug’A’Very d’Incognito
http://www.thinkincognito.blogspot.com
Je me permet ce premier commentaire pour te dire un grand MERCI. En tant que junior dans le métier je connais les contraintes dont parle Kate. Peu de personnes savent réellement en quoi consiste la fonction d’acheteur, ton interview la reflète parfaitement! Ceci étant, cela reste un métier de passion et la fierté de voir sa collection en magasin suffit souvent pour oublier la tonne d’administratif ainsi que les heures de stress et de doute passées à tout mettre au point.
Merci Garance, de nous faire partager ces belles rencontres, c’est très motivant!
Merci pour le poste. It’s great to hear from the the Buyer’s perspective. I am an Indie Designer and have been trying to get OC to look at my line. Would love an introduction with Kate.
LOVE this interview- i am just starting my buying career and every point kate makes about emails and re-orders and excel is spot-on! so refreshing to see someone so grounded and honest! xoxo
http://highendrearend.wordpress.com/
Thanks, Garance. I LOVE the career posts. As with your entire blog, its just so inspiring to see the great things people do. I remember YEARS ago I got turned on to a British magazine called Red because they used to do something similar with what people did for a living. Oh, how I used to love that magazine.
Vraiment un interview très enrichissant qui me donne pleins d’ouvertures pour ma carrière future…
Théa Unknown
http://theaisunknown.blogspot.fr/
Milles mercis Garance , car cet article est juste ce dont j’avais besoin pour avancer , en ce moment je ne poste plus trop sur ton blog (je sais pas si tu as remarqué) et bien c’est p-c-q je n’ai plus d’ordi , je viens juste de commencer ma vie étudiante et l’ordi ne faisais pas parti des priorités , mais bon le 29 octobre c’est mon anniversaire du coût j’espère en avoir un , enfin bref il se trouve que je suis passionnée par la mode comme je l’ai dit des millions de fois sur ton blog mais va savoir pourquoi j’ai choisi de faire un DUT carrières juridiques (oui le droit c’est chiant et les gens manque en général d’originalité dans leur choix vestimentaire) mais là cet article m’a rebousté , lundi je vais commencer à chercher un stage , arrêter de mettre mes rêves de côtées pour faire plaisir à la famille , car c’est plus rassurant de dire je veux devenir clerc de notaire plutôt que styliste mais c’est certainement pas mes parents qui vivent le frustration l’ennuie , le manque dépanouïssement , je crois que dans la vie il faut se lancer et ce ne sont pas tes posts et ton parcours qui disent le contraire :)
Sinon tu étais magnifique au Grand Journal , et je rêve de réussir à faire les tresses que tu avais <3
Merci Garance Doré (j'ai les larmes aux yeux <3)
Hello,
I love your page so much….:)
I NEED to interview a buyer for my fashion merchandising class (I am an aspiring fashion buyer) and I was wondering if you have a contact number of her or anyone you know that is a buyer? please shoot me an email. Thank you so much.
Myaye Soe :)
You know Garance I think this is one of my favorite career path. I like Kate Foley for a variety of things but first of all I think she has that mysterious look in her face, her eyes that make a woman very alluring. thank you!
I find it interesting that she has no background in buying and got a buying job!? The owner must have thought her a lot!
I’m 17 and I’m figuring out future plans :). I’m glad that there is a article here on buyers! This is perfect because I want to become a buyer and Opening Ceremony is my favorite store! So fun. Thanks!
I love the white dress
http://www.ebuy24hours.tumblr.com