Atelier Doré

Depuis quand cuisines-tu et où as-tu appris à cuisiner ?
Ça fait 12 ans que je cuisine professionnellement, mais sinon, c’est à l’adolescence que j’ai découvert le plaisir de cuisiner. Ma mère était très douée, donc c’est quelque chose qui a toujours fait partie de mon environnement. La mère de ma meilleure amie cuisinait très bien aussi. Je mangeais souvent chez elle, elle faisait une sauce pour les pâtes à se damner, c’est vraiment ce qui m’a donné envie de recréer la recette chez moi. La cuisine, c’était ludique, j’avais envie d’apprendre, mais pas forcément d’en faire mon métier.

En quelques mots, ton approche de l’alimentation ?
Je ne suis pas compliquée, je n’aime pas les chichis. Je fais le nécessaire et ce qui apporte une vraie différence. Donc, oui, sans chichis.

Le côté le plus sympa/gratifiant ?
Nourrir les gens, c’est vraiment agréable et gratifiant. C’est pour ça que j’ai choisi ce métier. C’est une super façon de continuer à laisser libre cours à sa créativité, je n’oublie pas d’explorer tout l’aspect émotionnel de la nourriture, quand je nourris les autres ou que je cuisine pour moi. Et puis c’est super de manger des trucs délicieux tout le temps ! Et c’est exactement comme ça que je veux manger. Franchement, c’est ça, le plus sympa, de pouvoir manger ce que je veux.

A quoi ressemblerait ton dernier repas ? Dis-nous tout.
Il y aurait certainement de la pizza, si je trouvais la part idéale. Ou alors de très bons fruits de mer avec du citron, de l’ail et du beurre. J’adore ça ! J’ai pris des palourdes grillées l’autre jour, au Portugal, et j’en ai pleuré tellement c’était bon. Donc si ce devait être mon dernier repas, ce serait mon choix. Tout le monde va au Portugal en ce moment et je comprends pourquoi ! On y mange trop bien et les gens sont super… l’endroit de rêve !

Ingrédients:

1 gros fenouil, coupé en deux
1 botte de petites carottes (avec leurs fanes si possible)
1 bouquet d’oignons blancs, coupés en deux
5 cuillères à soupe d’huile d’olive
Sel et poivre du moulin
2 cuillères à soupe de citron, et plus si besoin
1 grosse poignée de coriandre (feuilles et tiges)
90 grammes de feta, coupée en cubes d’1 cm (si elle s’émiette, c’est très bien)
30 g de pistaches toastées et hachées (pour toaster les pistaches, voir p. 50 de mon livre)

NOTE : les fanes de carottes sont comme une version un peu plus corsée du persil. La prochaine fois que vous en voyez, gardez-les et utilisez-les pour vos pestos, salsa verde ou comme verdure (dans cette salade par exemple).

A L’AVANCE : Cette salade, à l’exception de la feta et des pistaches, peut être réalisée cinq heures à l’avance, inutile de la réchauffer. Ajoutez simplement feta et pistache au moment de servir.