new rich garance dore illustrations

The New Rich

9 years ago by

J’ai grandi à Ajaccio, petite ville du bord de mer en Corse. Elle est traversée par un cours, le Cours Napoléon, qui était l’endroit où, le samedi, on sortait pour voir et se faire voir.

On se baladait très lentement, on prenait un café, saluait les connaissances. On sortait aussi sa nouvelle voiture, son nouveau mec, son nouveau sac, son nouveau chien, histoire d’être bien sûre que tout le monde l’avait vu.

C’était comme un Instagram grandeur nature, quoi.

Les « like » se lisaient en direct, sur la tête des gens. Ont-ils tourné la tête et soufflé quelque chose à l’oreille de leur voisin ? Mission accomplie.

La seule différence avec Instagram, en fait, c’est que c’était vachement compliqué de rendre les gens jaloux avec autre chose que des biens matériels.

Heureusement, dans les années 80, le bronzage est arrivé, et, pour peu qu’on ait bien soin de rentrer orange Valentino l’hiver (« Wow tellement bien Val D’Isère et toi, tu as fais quoi? ») comme été (“Wow, tellement le top bien Mykonos! ») on pouvait être sûr d’attiser quelques conversations.

Mais bon, en général, pour parader, l’idéal c’était quand même un bien matériel bien visible.

Du coup, à Ajaccio, on a une expression : « Il conduit une Porsche mais mange des patates à la maison. » « Tout dehors, rien dedans”. Tout ça, c’est bien superficiel, quoi. Et la vie intérieure alors ?

Et en même temps, j’ai une grande tendresse pour tout ça.
D’abord parce que c’était fun de s’habiller pour aller en ville avec nos copines et d’avoir la chance de peut-être apercevoir les garçons qui faisaient battre nos cœurs.
Et en plus, j’ai toujours trouvé ça hyper chic cette culture des pays du Sud, celle de sortir et de socialiser et de se montrer sous son meilleur jour.
Je pourrais passer des heures à regarder les gens passer en Italie… Les prendre en photo…

C’est pour ça qu’après un moment trouble à me débattre avec le concept d’Instagram, j’ai fini par m’en amuser et prendre le médium comme un jeu. Et puis, en y regardant de plus près, je me suis rendu compte que c’était en train de changer complètement notre manière de mesurer notre richesse.

Toujours aussi superficiel, mais bien plus intéressant.

Parce que la dimension fantastique des médias sociaux, c’est qu’on peut y partager nos expériences. Vachement moins matérialiste que le Cours Napoléon de mon adolescence, on peut y exprimer son talent en cuisine, y raconter ses voyages, son appartement, sa dernière expérience de kite surf.

Ça tourne toujours autour du regard de l’autre, mais ça change tout.

D’ailleurs, apparemment, ça commence déjà à se voir dans notre manière de consommer. On n’achète plus les choses pour ce qu’elles sont, mais pour ce qu’on peut faire avec.

Tiens, par exemple, la technologie elle-même a lancé le truc. Vous vous souvenez des années Gossip Girl où on était tous en train de comparer nos téléphones portables pour voir qui avait le plus cool ? Où les choses étaient censées exprimer notre personnalité ? (Moi j’avais un Nokia Sport, vu comment je suis une fille tout terrain – et ma meilleure copine avait un téléphone tout rose, c’était une meuf girlie).

Si on vous avait dit à l’époque qu’un jour, on serait tous ravis d’avoir exactement le même téléphone, vous ne l’auriez certainement pas cru.
Mais aujourd’hui, on exprime notre personnalité avec ce qu’il y a à l’intérieur du téléphone. Les photos, les conversations, les échanges.

Hystérie du selfie (et montée alarmante de la chirurgie esthétique) mise à part, ça me semble être une progression super intéressante, et je me demande ce que ça va signifier pour la mode.

Le concept de propriété est en train de progressivement s’effacer. Vous vous souvenez de votre copain qui se vantait de son mur de CD ? On en a tous eu un.
Ça, c’est fini. Les choses n’ont plus besoin de nous appartenir. La musique, on se contente de l’écouter. Les voitures, on les loue. On se dématérialise, quoi. ;)

L’important, c’est la destination. L’expérience.

Je connais déjà plein de filles qui utilisent des sites comme Vestiaire Collective pour acheter et revendre leurs fringues et être toujours bien sapées sans vraiment jamais s’attacher aux choses.
Si j’étais un peu plus organisée (et si le service était aussi rapide et facile que Seamless ou Net-à-Porter par exemple), c’est définitivement comme ça que je choisirais de m’habiller.

Ça prolonge un petit peu mon post de la semaine dernière sur la simplicité : j’aurais mes fringues de base, et puis j’ajouterais à ça des choses que j’aime beaucoup mais que je n’ai pas forcément envie de posséder.
La it-fringue de la saison. Un sac, un bijou, une robe pour un soir.
Finis les placards qui débordent !!!

Une vie plus légère, où les choses ne nous alourdissent pas, et où l’on se concentre sur le plaisir et l’expérience qu’elles nous procurent. Une nouvelle façon d’être riche, qui me plaît beaucoup. Experiences over possessions.

J’aime beaucoup l’idée.

Est-ce que vous avez senti ces dernières années que votre manière de consommer a changé ?

130 comments

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  • J’ai connu ça avec la place Plumereau, une place très réputée de la ville de Tours où j’ai démarré mes études universitaires. Par contre n’ayant pas confiance en moi à cette époque, je détestais passer sur cette place, par contre j’adorais m’y installer pour faire ce que tout le monde faisait : regarder ou devrais je dire « mater »…

  • Anita, ton commentaire m’a fait sourire… Moi aussi j’en ai passé des heures à mater place Plum’! ;) Et après, hop, je filais aux 3 O’! :)

  • Je vois qu’il a de la tourangelle qui vient ici (moi aussi ^^). Place plum’ c’est toujours et ça sera toujours comme ça, on vient prendre un verre, mater et critiquer, voir et être vu. Toutes les villes doivent avoir leur place plum mais pas aussi jolie ;)

  • Jean Valjean 10 décembre 2014, 1:44

    C’est vrai qu’à Tours les gens sont parfois assez snobs aussi! ;)

  • Le moteur de l’humanité c’est « le désir du désir de l’autre » (Hegel). On y revient toujours !

  • florence 9 décembre 2014, 9:36

    Bien vu!

  • If you start with the idea that we don’t own anything ..start with our life ..than everything is there for a moment and it’s up to us to enjoy and maximize the moment…after all clothes phone computer ..are here to « help » us…..all this is like a chair a table money it’s energy can help or destroy us…my philosophy is don’t be a slave of material….
    xoxo
    Yael Guetta

    http://www.ftwwl.com

  • I would disagree that we’re dematerializing as all of these social media channels are being used as marketing avenues. And things are always so fast paced because of the media that before you know it that new Mackage bag we got last week is a trend and past next week. However, like anyone there’s the minimalists who buy quality or quantity.
    I will agree that websites such as Pinterest lesson our material possession as equally as it promotes it as allows us to posses an item without actually physically possessing it. To think of it I haven’t bought a magazine in forever solely because that overwhelming feeling of « want » is so much easier quenched when using Pinterest because I somewhat do get to « keep » what I see by repinning. :)

    http://www.TheYouthSociety.com

  • I would agree with Shayla. It doesn’t appear that social media is promoting a consumer-less culture. In fact, I think it is marketing to a culture of consumerism, but not just material things – about experiences. I also think it is really easy, especially on Instagram, to find your niche, where your feed is surrounded by like minded individuals. So, if you tend to be interested in more minimalism, those you follow would likely represent that. You don’t want to see things that stress you out when you are casually perusing social media. If anything, the culture is no longer a specific spot, but now everywhere and anywhere.

  • J’aime beaucoup ton illustration aujourd’hui – il y a des épaules, des seins, des cuisses! :)

  • Je lutte contre l’accumulation de choses – j’essaye de désirer les choses le plus longtemps possible – avant de me les offrir – pour justement ne pas simplement les »consommer ». Et effectivement si ça ne sert plus – pour une raison ou une autre – il faut que ça circule ( et dans le mille: je suis une bonne cliente de VC ou des dépôts-ventes).

  • Oh Florence, je viens de trouver mon double: voilà les mots clefs: Lutter contre l’accumulation des choses et il faut que ça circule. Exactement ça!

  • oui, et j’espère bien que cette « nouvelle économie » va finir par faire changer le capitalisme à outrance… L’économie du partage, c’est l’avenir, de tte façon. Une économie fabriquée par les gens (les premiers concernés, quoi) et non telle qu’on nous la dicte. Et ceux qui prétendent nous la dicter, il va bien falloir qu’ils s’adaptent parce que je suis convaincue qu’un jour, on co-voiturera tous, on échangera tous nos maisons au lieu d’aller à l’hotel, on achètera tous de préférence nos fringues de seconde-main, bref, on re-cyclera presque tout (enfin, j’espère, sinon, de tte façon on va droit dans le mur, avec la « croissance » à tout-va et le capitalisme à outrance….)

  • Un nouveau concept, dans cette idée, s’est ouvert à Paris. Cela s’appelle L’Habibliothèque, on y loue des vêtements, moyennant un abonnement et 5€ et comme ça on peut expérimenter plusieurs vêtements de jeunes créateurs avant de se décider à acheter la pièce, ou non !

    ça livre dans toute la France et ça a déjà été pas mal relayé dans les médias.

  • SO well articulated!! You express so much of what I’ve been vaguely thinking but can’t put into words.. And what an uplifting way to look at Instagram!!!

  • I’ve been visiting your blog for a while, and I just had to say that I adore you, Garance! Your posts, your images, your authenticity–all are pure pleasure. I’m so grateful you decided to put yourself out there all those years ago… Thank you for being such an inspiration!

  • En mi opinión, es el arte el primero en el que nos dimos cuenta de esa tendencia.
    Estamos en el tiempo del espectador.
    La obra de arte la completa la experiencia como espectador.
    Disfrutar es mejor que poseer. Pero poseer es también una maravillosa experiencia.

    http://instagram.com/joaquinberao

  • I don’t really know how social media is changing our habits (I come to this blog more than I go to my Facebook page and I rarely post anything on any social platform; not that I’m against them obviously I do enjoy this blog immensely and social in general do bring some value to our lives). In any case, long before social media, experiences have always trump materials things for me. Even all the way back as 10 years ago the fastest way to stop me from getting that cute skirt at the store was to remind myself that I was saving for that trip to Italy or wherever. The great things about experiences is that they give you joy when you are experiencing them, but also long after, and I don’t mean posting them on social media and having your friends like them after your trip, but when you get that good feeling inside when you close your eyes 5-10 years later and remember some crazy memory from something you did and it’s usually the most random and stupidest things that become the most magical with time.

  • Tout ce que tu dis dans ce post me parle beaucoup et rejoins une reflexion que j’ai en ce moment. Une fois à table avec la famille, un de mes frères parle de la somme (exorbitante) qu’il avait dépensé pour des places pour un super match de foot. Un autre membre de la famille lui dit que c’est pas possible de dépenser autant pour quelque chose qui ne dure pas, que c’est le prix d’un sac de marque que tu peux mettre tous les jours, etc
    Mais finalement, qu’est ce qui en vaut la peine ? Vaut il mieux investir d

  • n’est ce pas Michel Serre qui parle d’internet comme d’un immense livre dont tout le monde serait l’auteur comme au moyen âge où l’auteur était anonyme, ou comme l’Iliade et l’Odyssée derrière qui ne se cacheraient pas un seule homme aveugle mais bien des dizaines d’auteurs ?
    personnellement je consomme de moins en moins pour moi … mais alimente et teste mes désirs au contact de quelques blogs dont le tien.

  • Just yesterday I told a friend how I enjoy material things much more this Xmas by talking to the makers, feeling items at markets, taking pictures of them, admiring them & the experience versus just owning absolutely everything just to have it. Like you, I want to own less but experience more and I can do that through the beauty of social media & interacting with others who have similar tastes. It is about owning an aesthetic sense & appreciating the intelligence behind it that is satisfying, perhaps?

  • Très bel article Garance, le luxe d’expérience futur de nos désirs les plus intimes… Ce n’est pas pour rien que Louis Vuitton a lancé depuis longtemps ses cityguides :)

    http://www.therocamadour.fr

  • I like the idea of a lighter life as well! That way we can travel and experience things without anything weighing us down.

    http://www.FashionSnag.com

  • Our world is more open than ever before because of the internet. Your blog is like walking down Napoleon Avenue times a million. Instagram is like that too! We all want to be seen. We all need approval. That is all ok. But, a good thing is the sharing. The sharing of lives. As far as the have´s and have nots- I mean if it´s an issue for people to look at all the stuff that they don´t have or want ever-so-much to own- I feel- it will always be like that. And this is ok- too! Someone will always have more of something- whether it´s looks, height, talents, and money. And there will always be people who have less- weight, height, hair, talent for sports, or money….. or whatever. But, I love to see all the differences and how we all are the same- in a way. Because, we all are often reminded that happiness cannot be purchased, inherited or taken for granted. REal Happiness does´t come from stuff! But, I am happy looking at all the beautiful stuff, people, places, etc. Thanks for your thoughts on this topic -and as a visual person, I am thrilled that society still values the arts and has actually become more visual and more accessible to people of all walks of life -through the net. Love your blog!!!!

  • en créole réunionais on dit « lu roule en gros loto, mais lu mange sardine » , (soit il roule en grosse voiture mais il mange des sardines en boite) c’est dingue ces expressions que l’on retrouve partout à quelques nuances près….

  • mademoiselle mauve 9 décembre 2014, 10:42 / Répondre

    ahah, dans les Alpes on dit pareil (« il roule en Mercedes, mais il mange des pommes de terre », ça doit être un truc bien français des 80s en fait)

    j’aime bien ta réflexion, très philosophe et toute douce

  • « …et je me demande ce que ça va signifier pour la mode. » I think the term ‘experiential fashion: could apply.

  • I love it Garance and feel the same way!!! Tired of the overflowing closets and STUFF TOO MUCH MEANINGLESS STUFF!! Been trying to rid of things …..it has been a slow process!!

  • so well written! I grew up in Beverly Hills and Paris but not having a lot of money when I was in LA (with my mom) and having more when I was in Paris (avec mon papa) . C marant a Beverly Hills j’avais des potes qui ce balader en Benz mais ils habiter dans un apart…a Paris ils avait des betes de hotel particulier et ils etait pas flash du tous! #cestlavie

    http://hashtagliz.com

  • Intéressant. Gilles Lipovetsky et Jean Serroy parlent de ces concepts dans l’Esthétisation du monde (2013), une excellente lecture.

  • Je n’ai d’yeux que pour l’illustration : magnifique !

  • C’est si agréable cette façon d’avoir à réfléchir sur des choses si légères et graves à la fois…
    Je pense que notre rapport à la consommation est en réalité toujours intense, mais qu’au lieu d’être propriétaire, on cumule les possessions
    Pour moi, j’ai parfois l’impression que c’est pour combler du vide … parce qu’en fait on ne construit plus tellement de choses de sa vie; plus de style mais une accumulation de choses « stylées », plus de maison mais des centaines de paires de chaussures, bref plus il y a de sensations d’un côté, plus on se sentirait bien
    A voir …

  • I don’t know if I feel the same way as you do (not like you’re expecting me to). I’ve just noticed the more I cut back on social media, the happier I feel in life. I’m tired of seeing the experiences people fabricate on Instagram. At the moment, the only experiences/images I really enjoy seeing on Instagram are pets. :

  • Amen.

  • Je ne vois pas du tout en quoi tous les « médias sociaux » réduiraient notre consommation! Et encore moins ce que je lis dans certains coms, qu’ils transformeraient le capitalisme outrancier en bonheur économique sur terre. C’est évidemment tout le contraire qui se passe! Les média sociaux sont à la fois les enfants de notre économie dominante et ses meilleurs chiens de garde! Ils poussent à la consommation évidemment, ce ne sont pas les bloggeuses françaises ou autres (je ne parle pas de toi) qui font 50 papiers par semaine sur leur nouvelle envie de « non achat » qui vont nous rouler comme ça! J’ai quelques exemples en tête ultra-lourd tellement c’est répétitif, ça marche comme ça: un papier sur le mode « je suis noyée sous mes fringues », un suivant sur « ma nouvelle tenue ». Non, non, non, c’est pénible cette nouvelle mode.

    Notre seul luxe, c’est le temps. Or les médias sociaux sont dévoreurs de temps. C’est un vortex, un trou sans fond. C’était pas pareil à l’époque du cours Napoléon, on avait le temps de se promener pour frimer, et du temps après ou avant pour faire tout autre chose que surfer sur les instagram de gens qu’on ne connaît même pas.

  • Dans le mille – on a affaire a un marketing moderne qui emballe dans des « expériences » le même produit qu’ une réclame des années 50 vendait sans se cacher de le faire . La plupart des feeds Instagram de blogueuses sont de très léchés plubli – reportages dans des endroits de rêve sponsorises par les marques . La créativité, l authenticité et la recherche de l expérience , la vraie se font malheureusement très rares .

  • I disconnected from Facebook a few months ago. I am not on Pinterest or Instagram although I understand they are more fun than Facebook. For a while after disconnecting from Facebook I felt out of touch with friends, but then I realized I wasn’t actually in touch with friends on Facebook: I just looked at the photos they posted and « liked » them. That’s not being in touch. Your blog is one of my few internet moments, along with wonderful perfume blogs like Bois de Jasmin and Grain de Musc. Otherwise I am trying for real life and real reading – actual books and newspapers and magazine. (Although Vogue and other magazines are very disappointing lately; I really only like Shelter Mags and prefer the internet for fashion. Vogue seems for an even older generation? Skimmed last issue in five minutes and tossed it!)
    Enjoying my daughter’s dancing right under my nose because she is growing so fast instead of having my face in my iPhone while she performs. Besides, smartphones and tablets are terrible for posture and give me a pain in the neck. I don’t want to be hunched over when I am 70. What’s strange for me is that now that I am in a smallish city and a stay-at-home-mom I have more disposable income and better clothes. When I was young and constantly on the street and going out in the city (it was SATC days and I really thought I was Carrie Bradshaw, ha), I didn’t have as much money for clothes. But I had youth, I suppose! When I was young and passed all the nice shop window downtown I just glanced, but those shops weren’t for me, too expensive. Now I stop and consider but I pass nice shop windows much less frequently.

  • Hi Carla, I just wanted to say the last two sentences of your post really struck me. The two sentences have, I don’t know how to say it, not a sad, but contemplative beauty to them that are so thought provoking in their description of contrasts within our lives. And, I agree Vogue is a bummer in terms of its predictability and leaning toward frigidity. Also, yes on the annoying health issues from social media! As someone who quit Instagram and Facebook, only to get sucked back into because I’m trying to create a blog, I am beginning to get sick and tired of my silly self induced headaches as well as a more pronounced line between my brows haha. Anyway, thank you for your honest and lovely your post!

  • I think there is beginning to be some resistance to « sameness ». People seem to be wanting more of an « experience » as you suggest and want to express themselves more as an individual. This is part of the buying less but wisely movement. The internet and social media is wonderful because it allows people without resources to have a voice and be involved in culture in a way they were excluded before. A great example is the way that older fashionable women have received attention when in years past they were literally invisible. Another great example you cited are consignment stores and sites like Vestaire Collective (a favorite of mine) because I can choose pieces that bend to my style, I do not conform to trends as I might have to when I shop elsewhere. It is also good for the planet as a bonus. I have to say though after following and researching many popular fashion blogs I have to say that yours and maybe one or two others offer a unique and authentic perspective. The sameness of the looks and outfits is just incredibly boring after awhile. So please keep on with this kind of thought provoking content, beautiful photos, thoughtfully considered selections and shared insights.
    Accidental Icon
    http://www.accidentalicon.com

  • Très intéressant cet article, car il soulève toute sortes de questions… la fin du capitalisme et de la propriété, oui ! Par contre, on ne devrait pas mélanger tous les biens matériels. Parader en porsche ou se promener en Chanel, c’est bling-bling ou « show off » comme on dit ici (au Québec). Mais la disparition des CD est plus triste, comme celle des livres : ce sont des objets d’art que l’on collectionne pour soi plus que pour les montrer à la terre entière. C’est la fin de l’importance accordée à l’oeuvre d’art entière conçu par les artistes que l’on veut soutenir. D’un autre côté, je reste mitigée avec Instagram. C’est autant un outil de communication que d’autopromotion. À force de vouloir autant partager des images de ses expériences, on risque de sombrer dans le pur narcissisme. Le plus de likes et de followers, le plus on s’enlise dans le Me, Myself and I …

  • Je suis assez d’accord avec toi. Mais par contre moi j’ai toujours voulu avoir un iPhone et pas un autre mais ça doit être la différence de génération.
    Les livres, les disques, les dvd je vois pas trop l’intérêt de les posséder. Juste certains qui sont vraiment beaux ou avec lesquels on a une histoire…
    Pour les fringues je ne les revends pas. Mais une à deux fois par an je donne à des connaissances que ça intéresse et qui peut faire circuler aussi ou à des associations. C’est pas des it-pièces mais de jolis vêtements dont je me suis lassée. De toute façon cet argent était déjà dépensé alors autant que quelqu’un en profite. Et moi je retourne l’acheter, un pull, une veste, une robe… Selon mon envie !
    Par contre les chaussures c’est trop perso. Je les achète et je les garde. Je suis nulle j’arrive même pas trop à les jeter quand elles sont abîmées

  • oh garance! you’re not only beautiful, but very intelligent as well. bisous.

  • I love this post. In Scotland we say, « all fur coat and nae knickers » (translation: all fur coat and no underpants!); it’s obviously a global trait, the desire to strut one’s peacock feathers.

    I am fascinated by this movement to not owning things. The collection ofrecords, books, DVDs all used to indicate one’s personality. I love this shift towards something beyond.

    Thank you for sharing your thoughts.

  • Dear Garance,

    this post leaves a lot of room for thought.

    First, I’m not so enthusiastic as you are about the direction in which we are moving.

    We all have the same telephone, and according to me, everything is the same inside the telephone too! You

    say pictures and conversations are different… they are? If I could peek into other guys telephones (and

    looking at Instagram is a bit like doing this in the end), I’m sure I would find very similar pictures: selfies,

    images with friends or boyfriends, the breakfast/lunch just eaten… and what about conversations? They

    became so fast by now that a personal « style » cannot exist, and we all write in the same way in texts too.

    I’m not for extra-full closets, but is it really better to fuel consumerism? Girls use websites such as Vestiaire

    Collective and they don’t grow fond of her dresses… well, you think this is less material, I think it is more! It’s

    obvious that they don’t grow fond of things, they don’t have the time. The world is running fast, and fashion

    too, so the most important thing is to own the most trendy item, the « must-have » of the year, and leave it for

    the new one of the following year. Perhaps you are optimistic and I’m not, but I believe that in this way it is

    almost impossible to create a personal style, a wardrobe (even not so huge) with basic and timeless clothes,

    because we are always prompted to the « new ». It seems that we all have the same tastes, in particular when

    we deal with important stylists: it would never dawn on nobody that a « must-have of the year » is not in line

    with her tastes. Like the recent case of Alexander Wang for H&M: all fashion bloggers posted outfits from the

    collection, whether it would reflect their style or not, just because in those days everybody was talking about

    this collection.

    I’m Italian and I can understand reasonably well the exhibition you are talking about at the beginning of your

    article, but even in this case I see that the « life online » is always counting more than the real life. Moreover,

    unfortunately I don’t believe, as you say, that objects are bought for their practical use, but I believe that we

    are still tied to what objects symbolize. We are always prompted to buy the last smartphone, tablet, or

    technology, even if in the end we’ll use it for the 20% of its intended applications. Some time I wonder: is the

    smartphone really necessary for everyone? Do we all have the need to check the e-mails 24 hours a day

    and to be connected to the Internet?

    Simplicity for me is not represented by this new trend. Simplicity would be to resume the relationships with

    others in a more real and authentic way. To show less online and more face-to-face, and not in order to raise

    envy but to exchange views, to admire the genuine differences that others can offer us.

    Obviously this is only my opinion, and even if it not like yours this time my comment does not want to be a

    critic at all, just a different point of view to take into consideration.

    Baci,

    Anna

  • TOTALLY agree with you.

  • I like Anna’s take. I don’t like the disposable trend in clothes – whether new or second hand. I only have one clothes rail but every item is carefully considered and loved. And every season I look forward to wearing my clothes from the year before that I loved. I add things in a considered way, and they tend – in one way or another – to replace something that has worn out. I actually get annoyed when they get worn out because I like all my purchases to last forever!

    I enjoy facebook, but just as a superficial add-on to real relationships. I don’t do instagram and find it vacuous and self-congratulatory in the extreme that people post what they are wearing/cooking/how they are decorating their houses/spending their spare time.

    I like pinterest and use it a lot, but solely as a sort of online mood board. It allows me to group things together that I like and consider them in future. I edit it all the time and for me, it is a private pleasure. I have no interest in following others or being followed.

    I am on twitter but rarely use it and block people from following me. I only use it to debate the odd topical issue. Quite frequently I am disturbed by how absolutely nasty people can be and it puts me off for a further few months.

    I suppose what I’m saying is that I use social media for essentially private purposes – if that’s not a non-sequitur ha!

    I use it as a means to help me live my life – not as a minute-by-minute record of my existence. That is a route to the loss of one’s soul.

  • caro de l'0rangerie 9 décembre 2014, 12:40 / Répondre

    Et ceux qui n’avaient pas la clim mais qui roulaient fenêtres fermées en plein mois d’août pour remonter le Cours afin de « se la péter », c’était pas cool ça?
    De la vraie pure frime, encore plus frime que de s’afficher avec le dernier it bag. On devrait lancer un concours pour savoir quels sont les comportement les plus frimes qui poussent à faire des trucs absurdes et rigolos.Mille baisers d’une Corse expat à Genève

  • J’aime beaucoup ce post Garance mais je ne suis pas du tout d’accord…Les médias sociaux ne font qu’accroitre notre « besoin » de consommer, pour consommer de plus en plus mal! On achète et on jette, et ainsi de suite,… le plaisir de posséder un nouveau bel objet s’évanouit aussi vite qu’il n’est arrivé au profit d’un autre nouveau bel objet, la cadence s’est accélérée. Notre satisfaction s’emousse rapidement, je crois que la consommation actuelle a encore moins de sens qu’auparavant. En plus de cela, les médias sociaux engendre énormément d’envie et de frustration chez les personnes qui sont économiquement « sur le bord de la route », ceux qui arrivent à peine à joindre les deux bouts. Rêver ne suffit plus, on veut ce que l’autre possède. La frustration est toujours source de colère, de tristesse etc…c’est inévitable. C’est paradoxal, car je trouve que les réseaux sociaux semblent unir et réunir mais dans le fond ils créent plutôt des fossés. Mais malgré nos petites divergences je trouve ça super intéressant que tu évoques ce type de sujet sur ton blog :)

  • Je suis totalement d’accord avec ce message de Ghislaine.
    Bon quelques personnes changent leur manière de consommer, moins mais mieux, mais elles sont minoritaires.

  • « You want a story? Fuck a story. No one wants stories nowadays. People want experiences. » -James Franco (master of the selfie.) Absolutely spot on, Garance! And probably the single biggest cultural split in terms of the 20th-21st c. Not sure if it’s any less superficial however, now that we’re all living not for the experience, but to capture it as evidence.

  • I’m not sure we’ve reached that collective « the destination is the experience » zen. On the contrary, I think we’ve simply replaced a hankering for material goods with a desire for thumbs-ups, likes, shares, retweets, etc. The currency has changed, but the idea is the same — see me, stroke my ego, validate me. For example: If the destination was the experience, would we suffer from « post-post doubt » the way we do if no one « likes » a Facebook post within two minutes? Or would we check Instagram every ten seconds to see how many likes we got if it was truly all about the destination? We still want those pats on the back, that assurance from others. In a big way. Maybe the stakes are even higher now — and maybe we care even more — as you’re not simply judging someone’s shirt or purse, but their actual life.

    We are simplifying, yes. And that’s an admirable goal, and one of my own. But I still think in many ways we’re cleaning our material worlds while cluttering up our online worlds — between social media, various streaming sites, all those kindle books & mags to read… I’ve heard people lamenting not knowing what to read anymore and feeling behind everyone else.

  • Oh là, ça part pas un peu dans tous les sens !! Je ne suis pas tellement d’accord avec toi sur le fait que les réseaux sociaux tendent à montrer la substance de notre moi ! D’ailleurs la substance de notre moi tout le monde s’en fout un peu, non ? À part notre vrai entourage (et encore), sinon il faut être sacrément narcissique pour le penser ! Ça reste exactement le mécanisme que ce que tu décris lorsque les gens se retrouvaient sur la place du « village » pour exhiber les nouveaux trucs. Les systèmes de débrouilles que tu décris, ont toujours existé et ne feront que se renforcés (crise oblige) mais ne nous leurrons pas, les réseaux sociaux (blog & co) sont du pain béni pour les annonceurs puisqu’ils y trouvent une cible captive par excellence. L’autre truc qui me choque, c’est de dire que par ex, maintenant il est inutile de consommer de la culture (!) (livre, cd, film), cela signifie que l’on signe l’arrêt de mort des artistes. Comment, à ton avis, sont-ils rémunérés, sinon par la vente de leurs oeuvres ? Je sais de quoi je parle, puisque ma fille est musicienne. Dans ce post, il y a un tas de sujets très complexes à traiter. Je comprends certains de tes points de vues mais pas tous… :-)
    http://www.mode9.fr

  • I think « nouveau riche » when translated into English (and in the spirit of both languages) is « Newly Rich » versus « new rich » which is just a direct translation and grammatically incorrect. Also I thought nouveau riche, is not translated and kept as is?…perhaps I’m wrong…?

  • I love this post. It’s everything I’ve been thinking about recently. Not being weighed down by stuff. And also not necessarily being weighed down by who you used to be. Letting go of things that aren’t right for you any more.

  • Simplicity is a lifestyle choice with or without technology, fashion or the fast pace of city living. The real question has become do you believe in and love technology more than you believe in and love humanity?

  • Je suis à la fois d’accord et pas d’accord avec ce qui est dit ici. OK pour le côté uniformisation de la consommation et expression non plus par l’objet mais ce qu’on en fait, même si à mon avis ce n’est pas un effet minimaliste mais plutôt mimétique dans la consommation, ainsi qu’un accroissement du « besoin ». En effet, si nous voulons tous un smartphone, ce n’est pas parce qu’il a un beau design épuré et qu’il regroupe plein de fonctions en un seul objet, mais bien parce que tout le monde en a un et qu’on est convaincu d’en avoir besoin. Et c’est ce que produisent les réseaux sociaux également : on poste des photos de nos nouveaux achats, mis en scène, ce qui nous rapporte des like et nous encourage à continuer à consommer. Et ça encourage également les autres à le faire, il n’y a qu’à voir le nombre de gens qui demandent sur telle ou telle photo d’où provient tel ou tel objet. Aujourd’hui, Instagram, les blogs, PInterest nous mettent une pression incroyable qui, je pense, n’était pas aussi forte du temps où on paradait avec son nouveau sac à main. On se doit d’avoir un intérieur parfait, un corps parfait, de voyager, d’être créatifs, d’organiser de beaux repas, de manger de la belle nourriture (mais aussi des burgers tout en restant mince), de montrer qu’on est healthy (à coup de photo en tenue de sport et de smoothies-green-detox), et de montrer joliment tout ça. Plus de place pour la « médiocrité », fini les gâteaux d’anniversaires pour nos gamins avec des smarties dessus mangé dans des assiettes en carton avec des clowns dessinés dessus, maintenant il faut presque faire une fête digne d’une réception gouvernementale, avec un thème, de la déco, un beau buffet… Alors notre pouvoir de consommation est constamment sollicité par ces belles images que l’on voit, on désire nous aussi montrer notre vie parfaite et acheter ces belles assiettes/chaussures/n’importe quoi d’autre qui inondent nos fils Insta/Pinterest. Je trouve au contraire que le désir est amplifié, multiplié par tous ces signaux que l’on reçoit, et qu’on participe tous à ce phénomène.

  • Ghislaine 9 décembre 2014, 2:45

    C’est exactement ce que je voulais dire! … mais vous vous exprimez beaucoup mieux que moi ;)

  • I can´t express how much I love your post, I live in Guatemala and people here is like Napoleon Avenue, it´s all about what you have or own, when i started my blog I never touhgt I was going to meet a lot of people who lives under that philosophy, but I did. Every day I try to live the most natural and spontaneous life as possible, even if that don´t mean to get the highest number of followers on Instagram or Facebook… I love the new concept « Experiences instead of possessions »… Hugs and kisses from Guatemala…

    Diana

  • My parents always told me- experiences over material things. No one every will be able to take them away from you. I’ve always thought that was one of the best advice I got.
    Ana
    http://www.champagnegirlsabouttown.co.uk

  • « Today we express our personalities by what’s inside our phones. » « The concept of ownership is slowly disappearing. » I’ve had to learn in my adult life to really take feedback and be open to other people’s ideas and feelings, and I have a lot of respect for you Garance, but I find the first statement to be a sentiment that contradicts the idea that ownership is disappearing. Also, « what is inside our phones » may be less a physical attachment, though it has QUICKLY become an emotional ATTACHMENT, a social attachment, and my intuition tells me that the psychological ramifications are yet to be seen.

    Music is also not a great example of our lack of need for owning things. I believe it reflects a detachment from the musicians and artists who create the music. I am married to a touring musician, a successful one who has built a life around his art, and most musicians and performers work exceptionally hard to make music that is often given away for free, AND it takes creativity and savvy to earn proper money from royalties in whatever form. I get that the point is that we don’t need to own cds any more, or physical objects, and that digital versions are now the norm.

    I am an exception to the rule when it comes to technology, I am the first to admit it. I think the biggest issue, as I’ve written here before, is that it takes people out of the moment. Instagram, facebook, all of it… I would argue that often what we photograph or experience is for ourselves, but what about the other times? « Oh, this will say a lot about me when I post it, » or, « I can’t wait to post this. » Out of the moment. Out of the now. Not IN our experiences, but a bystander curating a life. It takes us away from the inner experience, because in essence it is external.

  • En lisant ton article, je pensais tres fort a L art de la simplicite, de dominique loreau…tu es prete pour ce livre, un peu extreme certes, mais qui fait reflechir.

  • bavarian_blue 9 décembre 2014, 3:27 / Répondre

    There are so many different ways and interests using social media. You can communicate faster than ever with friends all around the world, you can promote your products and services, you can impress bowing acquaintances, you can follow public characters feeling more connected to them (onesided) and you can find some inspiration in other peoples kind of view. The question is, whatever you show to others in real or virtual: does it receive value only when it’s recognized (how many likes)? Ability to enjoy and appreciate material things as well as experiences without looking for feedback, don’t make you richer but most sovereign, ‘off-line’ in primary meaning.

  • Garance, I like this concept very much and am trying to live it also.

    Jane

  • Such an inspiring post it is! I guess opinions can differ but I like your idea about experience!
    Inspiration Point by Paula Fleur

  • Ne rien vouloir posséder, être tout léger, tout simple, c’est aussi une forme de se dé-responsabiliser. Je trouve ça détestable et grave.

  • The issue is that « showing off » your lifestyle instead of possessions via social media still in almost all cases requires, or at least entails, great wealth. Most people who became celebrities for their cooking blog, or makeup Instagram account, or whatever, had enough money to work on something non-lucrative for a very long time. That is simply not a possibility for the massive majority of citizens. Time *is* money. If you’re a single mother of two working a low paying but demanding full-time job I seriously doubt you have the time or motivation to weave « vintage » wicker baskets for your Instagram fans. Moreover, people who are Instagram celebrities are often so precisely because they are wealthy. You can be an Instagram-worthy athlete because you can afford all the $500 Lululemon get ups such superficial representation requires. I would like to see someone become an Instagram exercise celebrity by wearing grey Target sweatpants, the oversize gym t-shirt they got in middle school, and a worn in old pair of Sketchers. I fall into the lower middle-class income bracket as a graduate student and buying a $200 Lululemon outfit would require not eating for a day! Even if you’re a crafts genius and are able to make an Eames chair from a t-shirt and sock you found at Goodwill, in order to be an apartment celebrity you still need to have an apartment whose fundamental interior is sufficiently nice. And again, that kind of luxury is limited to a very small portion of the population.

    The mean individual income in the United States is around $27 000 a year. That means 50% of the population makes less than that. If you make $50 000/year you’re in the top 20%. If you make $90 000, you’re in the top 5%. I imagine that most people posting magazine-worthy cooking pictures aren’t hanging out in the $27K category, as they don’t have the disposable income to buy the requisite camera, decorative tableware, and truffles. I think we should keep in mind what « wealth » actually means here. It is not making $150 000 per year. It is already making $75 000. And if you have kids, $75 000 will not buy you 7 different Lululemon outfits. Unless you live in rural Oklahoma and your rent is $100/month.

    Let’s keep in mind what we mean by wealth here.

  • Fantastic – thanks for re- setting the context here you re absolutely correct

  • Neha Vedpathak 9 décembre 2014, 3:41 / Répondre

    Garance – I like the way you are thinking about this issue of Instagram, ownership and other people’s perception. One aspect of sharing pictures is showing off but another is sharing the joy which will hopefully carry forward. And if we can do all this while still looking great then I think we are heading in the right direction.

  • Garance, tu as non seulement l’art de capter des choses profondes avec ton appareil photo mais tu as aussi une vision très éclairée de ton environnement et de la vie en général. Tu restitues par l’écriture, ce que nous sommes nombreux à penser de façon plus confuse.

    Christine

  • Bonjour Garance!

    je suis entièrement d’accord avec toi, et cet article du Huufington Post m’a interpelé il y a quelques semaines!
    http://www.huffingtonpost.fr/cyril-zimmermann/revolution-economie-partage_b_6131638.html

    Nouvelle méthodes de consommer, partager de notre Uber, tout cela favoriser par internet et les réseaux sociaux!
    JE trouve ca passionant d’assister à tout ces changements! Tu le dis si bien « On n’achète plus les choses pour ce qu’elles sont, mais pour ce qu’on peut faire avec. »

  • Coucou Garance,
    Je commence à changer ma fonction de consommer depuis plusieurs mois (pas années encore…) finis les achats sans réflexions et je revend mes vêtements qui déborde de mon placard, je ne fais pas que passer par des sites comme vinted (sympa!!) je passe par des amies et puis des amies d’amies….ect.. Et avec cet argent que je met de côté je pense m’offrir des vacances ou faire plaisir à mes proches. Pas forcément réinjecter dans la consommation matérielle..
    Pareil cette année à Noël j’ai fais une liste de « souhaits de Noël » avec des choses qui vont VRAIMENT me servir comme une brassière de sport (très très utile) ou un manteau… Cette liste contient aussi des choses non matériel : un bon repas en famille, revoir des cousins pas vu depuis plusieurs mois, aller voir un film au cinéma en famille….
    J’aime cette idée de moins consommé même si parfois c’est difficile car le monde est entouré de marketing poussant à la consommation….il faut donc résister ! Mais pour l’instant je tiens. Et c’est parfois moins dur que de tenir des promesses folles de suivre des cours de sports TOUS les jours (ahahahah……mes trois fois par semaine c’est déjà bien non ?)
    Tes articles sont toujours très très bien écrit et tellement juste !!!
    Hâte de voir et lire ton livre ! :)

  • J’adhère complètement ! Mais ça a toujours été un peu mon caractère ; j’aime le changement, je me lasse assez vite, donc pas la peine d' »investir ». Vélib, autolib (à paris), ç’est une révolution géniale, entre autres exemples.

  • N’étant sur aucun réseau social et ravie de ce que j’ai (mes vieux meubles hérités, mes bijoux hérités, ma famille et mes chiens ^^), je ne suis pas trop concernée ….
    En revanche, quand je vois mes nièces de 18/25 ans, accrocs aux smartphones et réseaux, le but de leur journée, de leur vie, ce qui fera leur bonheur éphémère, est de posséder ce qu’il y a de nouveau et ‘à la mode’, et en montrer toujours plus. Le tout sera jeté et oublié au bout de 2 mois, mais le seul but de l’achat est l’exposition aux autres via le net.
    Donc là, c’est vrai que les réseaux participent à la surconsommation (fringues, cosméto….) et à l’égocentrisme exacerbé, je trouve.

  • En fait, oui, ma manière de consommer à beaucoup changé. Je pense que c’est lié au blog en quelque sorte car en ayant cet accès à la mode, le contacts avec les créateurs, etc., je mets bcp plus de temps à admirer leur travail, à trouver les moyens de le montrer à travers ma vision sans pour autant vouloir consommer… Je mets plus de temps pour vivre les instants, les echanges, les expériences et ça, c’est génial, non?

    http://www.styleinspiratrice.com

  • Ma manière de consommer s’est trouvée chamboulée par l’e-commerce notamment, après je constate qu’il y a des choses immuables, telles que les regards appuyés ou les chuchotements en guise de validation d’un look réussi, l’équivalent Bastiais du cours restant le Boulevard Paoli! ;)
    Bises de l’île de beauté!

    ???

    Jeanne

    http://fashionmusingsdiary.com

  • On peut se délester lorsqu’on à l’expérience de pouvoir avoir accès à tout. Définitivement une tendance de riche. Tant mieux pour nous mais il me semble que c’est une surface, la surface minimaliste mais à l’intérieur tout est plein.

  • Read this brilliant post on my phone last night, and absolutely loved it! I love that the ‘slow movement’ has come at such a great time in my life when I actually have slowed down (two young kids and so forth, and I’m all for the utilitarian ‘move’ too – sneakers and such).

    As such, I am all for ‘simplifying’, although I need a lot of work on that in several areas!

    On seeing other people’s ‘lives’ on Instagram/Facebook/Social media (or even on Napolean Avenue), it is always important to remember to | »stop comparing everyone’s highlight reels with your life ».

    xx

    Brigadeiro’s Blog
    @brigadeirochoc

  • I do not want to criticize others for their choices because who am i to do so.

    I do feel like social media is a promotion tool. We announce things about ourselves. Mark Z in his interview says he built facebook, not because its cool, but to be a basic communication facility like email. I highly doubt that is how we use it.

    Fashion bloggers no longer have strong personal style. They just so everything that is popular and trendy. Or what profits them. I have long given up the idea of blogs being personal. They are like magazines. I try to stay away from the ones who are essentially marketing tools for brands. And instagram accounts that tag themselves minimalist, but all they do is show well arranged things on white backgrounds. I guess its good for the economy, puts away recessions when people are buying like they are. But on a day to day basis, puts a lot of pressure on people.

    I cant imagine being a teen in todays world. Its hard enough being on by default. Now, you got to be popular on instagram too ? oh well !

  • I honestly don’t see any difference between your Napoleon Ave and Instagram –it’s all about satisfying your ego, fulfilling your need to be recognized and validated. Yes, you can share images of many different kinds of things on Instagram like you said, but that doesn’t mean that we’ve overcome our material lust. Rather, I think, it’s quite the opposite. You think you’re just sharing your « experience », but you’re really marketing goods for corporations. Have you ever thought about why some social media « celebrities » become famous? Have you heard of the « snob effect »? For that reason, I don’t think the concept of ownership is disappearing at all. Why else would you post photos on instagram? Isn’t it because you want to show the world what you can have in your life?

    And let’s not say that music doesn’t belong to anyone –belongs to the artists.

  • I enjoyed reading comments as much as the article itself. I find it very difficult to capture on the photos what’s dear to me. Food disappears before I snap picture of it , we meet with good friend and talk so much that it does not cross our mind to take picture of ourselves before everyone is gone. I felt that a lot of pictures on the blogs I use to like are a bit  » staged  » and stopped following them . But there are a lot of very positive images of people’s life’s documented in IG that we can learn from. A guess it’s what we make out of it in the end just like generally in life.

  • It’s sure that we’ve got another way to consume, but anyway there is an ‘Experience Industry that makes it’s business with our travel tickets, restaurants, hotel etc.
    There are though some products that are our timeless mates, that come with us until they are very old, good leather bags handmade in a small place by someone who loves his work, not in a big factory in China. And when they are old we love them even more.
    They are the pieces we make in TheSacBarcelona.

    Hugs from Barcelona
    Paloma
    http://www.etsy.com/shop/TheSacBarcelona

  • I think the goal of showing off your experiences on social media is much the same as the goal of showing off objects, though: to show your taste (I’m into local, handmade crafts!), your ‘coolness’ (look at all the awesome experiences I’ve had!), your social cache (look at all my friends!), or your wealth (look at this expensive vacation/experience I can afford!).

  • Bonsoir,

    Effectivement « no disrespect to Garance Dore » :) mais je rejoins l analyse mitigée de certains commentateurs : comment faire l impasse obviouly « marketing  » des médiaux sociaux ? Ils véhiculent tous notre propension à nous auto-congratuler en permance, a zapper en permanence d images en images et à désirer ce que l on a pas en nous montrant la « tendance » et donc à etre prescripteurs de ce que l on « devrait » prétendument « absolument avoir » voire « etre ». Force est de constater le syndrome maintes fois manifeste sur ce blog Mpàp des « C’est trop beau ! Je le veux ». Ne parlons pas du côté  » t es has been si t es pas connecté sur Facebook, Instagram » et j en passe. Réserve pour Pinterest qui revêt une dimension culturelle et le plaisir de se faire des Boards, pour une fois centres sur nos vrais coups de cœur esthétiques (mais pas que, c est ce qui est génial avec cette interface). La dématérialisation a certes du bon (sinon on ne serait pas la a commenter TES pensées :) mais pose l épineuse question de la propriété intellectuelle (et ce qu il advient de toutes nos déambulations qui alimentent le Big Data et se transforment en données marchandes pour un spam plus cible ;) dont personne n est plus dupe (enfin presque, il y a encore pas mal d innocents/inconscients :) ). Après, c est un fait que notre société evolue toujours plus dans ce sens (cloud par exemple). Je ne suis pas sure que nous soyons tous capables de faire la part des choses et encore de nous détacher de la matérialité ! En revanche, on cherche clairement a nous faire adhérer a l idée qu acheter du « virtuel » « c est « normal ! » et même qu acheter du virtuel ben tiens on « possède magiquement moins de choses encombrantes, les vilaines ! » (Le catalogue iTunes au hasard); Que les sites « emprunter plutôt qu acheter  » c est mieux pour le placard, notre porte monnaie et tiens donc, la planète tant qu on y est! Il y a quand même une grande supercherie puisqu on continue à nous faire acheter de l éphémère…L idée est juste mieux marketee. Et le temps passe à admirer et convoiter au lieu de vivre le temps présent ? Rien que le suivi de l actualité (prétendument gratuite) pourtant n’essaie nous prend du temps et fait aussi de nous des cibles marketing…on ne sort pas du cycle infernal. Perso, on a décidé de passer moins de temps sur nos tablettes juste pour se voir et se parler, se ménager du temps (ah les tablettes, une autre addiction et plateforme pour favoriser la consommation). Nous ne reste donc plus que la responsabilité individuelle pour limiter notre sur-exposition et notre sens critique. Si je continue à te lire c est pour ta sincérité, le fait que ton blog ne soit pas submergé par l aspect commercial (j ai bien conscience de la necessite d annonceurs) et évidemment que c est resté (autant que faire se peut ;) encore toi (une pensée pour l équipe qui a encore manifestement encore du mal à se faire sa place…). Tu as su communiquer de manière profonde et totalement loufoque parfois ton amour de la « Fashion Sphère », tout en restant pro et proximale. Congrats ! Cela evolue bien mais ne perd pas le Nord, please ! Tu restes unique dans ce monde la (qui t a aussi transformé/fait évoluer : ouah, tu gères une entreprise !), tu en es devenue un Membre reconnu et influent alors clairement maintenant tu as une responsabilité plus grande…

  • Oui, je suis de plus en plus en recherche de vetement donc je comprends l’origine: Patagonia, Everlane et ce pull de Zady en merino. Le choix est limitee mais marre de la qualite de merde avec une experience assortie. Je veux achete moins et mieux parce que la norme se degrade en mass market: Les fibres naturelles son rares en vetement. Le pire, c’est la chaussure….

  • I can’t relate. What I see is a world of increasing superficiality. Superficial personas in superficial media and increasingly superficial relationships. It’s not a decrease of materialism because the ego is still taking precedence over more substantial aspects of character. Rather, it’s an increase in superficiality and transient consumerism.

  • Angela Munro 10 décembre 2014, 12:16 / Répondre

    Garance I dont understand your minimalist logic…..

    « I just bought five Uniqlo sweaters. Cashmere, v-neck, neutral colors. »

    and then

    « I’d have my basic items, and then I’ll add in a few things I really like, but I don’t necessarily want to own things. My it-items of the season. A bag, a piece of jewelry, a dress for going out. I’m done with overflowing closets!!! »

  • Je crois que toutes les villes ont leurs quartiers ou rues ‘m’as tu vu’, c’est un comportement humain, nous nous y prêtons tous et en même temps il faut savoir se fixer des limites …celles du raisonnable
    <a href=" http://www.laparentheseenchantee.fr/2014/12/un-autre-darwin.html

  • Bonjour Garance, sujet sérieux derrière le ton léger du comm’ de mode. C’est complètement dans l’air du temps et décrit par l’économiste si brillant, Jeremy Rifkin, « La nouvelle société du coût marginal zéro…  »
    comme quoi, il y a bien quelque chose dans l’air du temps…

  • Simplicity. Think Marie Antoinette and her Sevres milk pails.
    Three new coats, five cashmere sweaters !

  • It’s a great philosophy. I noticed about 5 years ago that I like trying on dresses much more then buying or owning them. I thought I was all alone.

  • I’m with Anna. I’d also like to point out that sharing can be wonderful (Uber etc.) as long as all the parties involved are treated fairly. I don’t believe the current models of music sharing are fair to the artists. Music, as other intangible things, is becoming more more disposable and undervalued.

  • J’aime bien les vide-greniers et les vide-dressing IRL parce que j’aime l’idée de me projeter dans ce que quelqu’un a choisi, de me projeter dans son corps. C’est plus marrant que dans un magasin, de trouver ce qui vous relie à la fille, inconnue.

  • En tant qu’habituée de la rue Fesh et du Cours Napoléon, tous mes étés depuis mes 3 ans à l’arpenter, et en pleine réflexion sur la simplicité et l’esthétisme, je te répondrais que tu devrais t’intéresser au Wabi Sabi, la philosophie japonnaise en la matière et qui est la source de vers quoi tu sembles tendre. Rien ne sert de posséder moins, si tu n’appliques pas cette forme de vie au reste de ton environnement et ce que tu vas en retirer. Posséder moins pour ranger moins? pour sortir plus? pour aller dans la nature? pour dépenser plus en expérience? pour quoi en fait? la sobriété heureuse pour quoi? pour une conscience aussi de ce que tu manges, de ce que tu jettes? pour recycler? Etre moins narcissique de son image pour quoi? pour créer autre chose? pour ne plus copier? pour arrêter le marathon effréné des diktats? pour s’intéresser à autre chose? si tu consommes moins juste pour te faire un vestiaire capsule, bienvenue dans une nouvelle tendance où quand les riches copient les pauvres? mais avec le price tag en plus…alors oui pour une sobriété heureuse, d’abord savoir de quoi on a besoin pour être heureux et tendre ensuite son environnement autour. par exemple, tu peux te dire: moi dans la vie ce qui me rend heureux c’est d’avoir du temps de qualité pour ma passion, pour mes amis, pour faire à manger. je veux être un maximum en autonomie alimentaire (je fais mon potager, je mets des panneaux solaires, etc.) et en accord avec la société actuelle ( je réutilise, je fais gaffe au cycle de vie du produit, j’achète seconde main) alors je prends un travail à mi-temps pour assurer mes besoins fondamentaux et le reste je compose pour être au plus près de ce qui me fait kiffer. En somme le paradoxe tu le vois venir, le vestiaire capsule qui déchaine les passions est vide de sens s’il ne s’illustre pas d’un changement de comportement plus large. sinon ce sera toujours une tendance de + au royaume des fashionistas.

  • Tu as raison ! Aujourd’hui on achète une expérience et plus un produit ou un service. Et ceci grâce à des marques comme Apple ou Facebook.

  • This is such an interesting post, i actually never thought about this evolution but it’s completely true. it’s funny because in my last christmas’ new year’s resolutions i wrote « less stuff, more adventures » and i felt so hippy and so cool, now i realize i’m just following the current trend, shit. was i maybe predicting the tendency? i’m gonna definitely think i did and feel cool again.

  • Bof. pour moi je n’ai pas l’impression que les nouveaux riches d’aujourd’hui écrèment leur garde-robe… Les nouveaux riches 2.0 sont les Kardashian+Kanye west : le show off des habits à marque et son accumulation (car à part ça et sa sex tape elle est pas très intéressante non?). Et l’approbation de la plèbe passe évidemment par les réseaux sociaux. Tu te rappelles de ton post justement sur la nouvelle Kim Kardashian? Son adoubement par les papes/papesses de la mode – ceux qui un an à peine la rejeter – car désormais elle s’habille avec goût et de belles marques (moyennant un bon styliste).

    Les reseaux sociax ont compris l’importance maintenant d’une porte parole POPULAIRE : au nombre de followers sur instagram. Donc finalement on est de plus en plus sur l’accumulation. Je suis convaincue (mais ce n’est que mon point de vue) que les récentes collaborations prestigieuses avec les soeurs Kardashian (Kendall et Kim) viennent de leur popularité mondiale sur instagram. Et elles ne sont pas du tout un modèle de minimalisme ou basic sur les possessions. Au contraire ! Ainsi va la société.

  • Consommer des expériences n’est pas consommer moins, mais consommer autrement, voire plus : non content de vendre tous les objets inimaginables, on nous vend aussi de l’expérience ! De quelles expériences parle-t-on ? Evidemment pas celles que la vie nous apporte, par ses épreuves ou ses joies, et qui nous fait réfléchir, mûrir… Il s’agit d’expériences conçues, mises en scènes, vendues à prix d’or, pour « vivre » des moments garantis exclusifs, intenses, inoubliables, lisses, sans imprévu, sans souffrance… et finalement n’apportant rien de substantiel à nos vies. Yves Michaud a consacré un livre à ce nouveau luxe des expériences censé offrir une vie « authentique » (oui ça s’achète).

  • beautifully written…xo

  • on peut se délester de tout quand on sait que l’on peut tout obtenir .

  • Comme je l’ai dit plus haut, il y avait beaucoup de points de ton article avec lesquels je n’étais pas du tout d’accord, mais j’ai appris plein de choses en lisant les commentaires. Et je me dis que ce qui fait un bon article, c’est aussi la discussion passionnante qu’il génère. Donc merci!

  • Emmanuelle C. 10 décembre 2014, 8:36 / Répondre

    Bonjour Garance,

    je te lisais deja en vivant aux USA ( je n’ai malheureusement pas pu te rencontrer lors de ta derniere venue a SLC), je te lis toujours de retour en France. Apres un Master en mode (Lyon 2), je me questionne toujours sur mon rapport ambigu avec celle-ci. Grace a cet article et les reponses de tes lecteurs eclaires, j’ai de nouvelles pistes de recherche et vais donc foncer a la bibliotheque.
    Je pense tres sincerement que ton dialogue ouvert et ta recherche personnelle de sens font la force de ce blog. Je te remercie, ainsi que ton equipe et tes lecteurs pour vos temoignages, vos reflexions et vos references.

    Bonne continuation et au plaisir de continuer cet echange.

    Emmanuelle

  • I felt a bit uncomfortable reading this post and was delighted reading some of the comments. Garance, I have to say I disagree with you on this one: the world is as shallow as ever except that now, we have so many more ways of showing off! My personal consumption has always been about experiences (services, holidays, trips in remote countries, etc.) but I stay away from social networks and when I share, I share with close friends.
    And, Karine, thanks for reminding what wealth is about.

  • Je suis dans le même esprit, j’ai vendu beaucoup d’habits depuis que j’ai déménagé, mes cartons m’ont rendu compte à quel point je possédais des affaires pour juste moi ! Vraiment dingue. J’ai vendu beaucoup d’habits et d’objets et je me suis mise dans l’optique que si j’utilisais pas quelques choses dans l’année qui suit je vends ou donne ! Il y a bien sûre encore des choses que je n’ose pas, comme le manteau pour aller au ski alors que je n’y vais absolument jamais, mais qui sait ?…
    Le plus impressionnant c’est de voir un joli pull, de le vouloir mais de se dire que l’on a déjà de très jolis pull dans le placard et encore trop ! Que l’on en a pas besoin, il y a se détachement qui se crée et on remarque le nombre d’habits existants… alors que si on porterait nos vêtements jusqu’au bout il y a de quoi tenir quelques années. Dingue !

  • C’est exactement ce que j’écrivais dans mon article:
    http://modadiandrea.blogspot.com/2014/11/textile-business.html

  • Oh Garance, maybe 1st time I don’t agree with U :)
    It’s interesting point of view what you wrote about showing experience and not wealth.
    BUT…is it really true experience? Maybe there are some people online whose life is so glamorous they don’t need to put a filter on it. And as you wrote – yes, it is showing experience but for me it’s still showing off. I don’t like this trend of sharing your life with 58372683 billion people, obsession with taking selfies and photos of the experience instead of actually feeling and living it. Don’t get me wrong I love photography and some accounts really are inspiring (f.ex. yours) but many aspects of life lose their authenticity and this « je ne sais quoi » when it all ends up in internet. I think some of us value their experiences through other people’s eyes (strangers!!). Isn’t that sad?
    p.s. I saw one day home many fashion people, celebs etc put their fitness pics online. Frankly, I don’ get it! Why on earth would I even think to take pictures of me at the gym? It wouldn’t even cross my mind :)

  • Hello Garance, Bien d’accord avec toi sur les nouveaux modes de consommation. Je suis blogueuse mais absolument pas « attachée » à mes fringues; tout est interchangeable; j’achète, j’échange, je revends…. J’adorerai avoir un dressing en leasing pour la semaine, j’ai horreur des placards qui débordent et l’accumulation me donne des bouffées d’angoisse! ;-) tout ça c’est bien fini!! (Sooo 2000)

  • Ajaccio… My husband proposed to me there, so I have a soft spot for that pretty town. And for Corsica, of course :)
    But coming back to the concept of simplicity / social media / showing off – nope, I am sorry, but simple life and a wide use of social media (Instagram, FB, Twitter) – as Italians say « non mi quadrano ». As simple (pun intended) as that :)

  • C’est bizarre les filles, moi j’étais à Monaco dans les années 80 et ce n’était pas aussi m’as-tu vu que ce que je lis ici. Mais bon comme je l’ai toujours dit: quand on voit 10 Rolls par jour on finit par trouver ça normal. Nous notre truc pour se faire remarquer c’était d’emmener notre Lévrier Afghan. C’était le plus beau chien de la terre alors succès garanti…
    Pour ce qui est du minimalisme actuel et du fait que tout le monde revend tout, eh bien il y a un downside: plus rien n’a de valeur. L’autre jour je regardais eBay, même une montre Cartier n’a plus de valeur, il y en a tellement à vendre…Les choses sont devenues difficiles à revendre, du coup je suis obligée de tout garder et de ne rien acheter. Je n’a pas acheté un seul vêtement de toute l’année. Qui dit mieux côté minimalisme?

  • C’est très intéressant comme article. Je suis à la fois en accord et en désaccord avec toi, mais il y a plusieurs éléments très intéressants. J’étudie en littérature et je ferai mon mémoire de maîtrise sur la représentation de soi, le pourquoi et le comment de la chose. J’ai d’ailleurs écrit un essai sur le sujet de l’autoportrait et de l’autofiction… et j’ai même parlé de ton blog en conclusion !
    Je pense que les questions que tu amènes sont très intéressantes, d’une part parce que tu t’inscris directement dans cette nouvelle ère technologique par ton blog, tes récits personnels, tes photographies et tes (quelques rares) photos de toi. Malgré le fait que tu ne t’exposes pas tellement en photo, tu t’expose par l’écrit. Et c’est là que, pour moi, ton blog puise toute son importance.
    En lisant certains commentaires, j’ai aperçu les termes « narcissismes » et « égocentrisme », termes souvent dévalorisés et connotés de manière très négative. Il est important de penser à ces mots avant de les employer. L’homme moderne est narcissique. Nous le sommes tous. Même ceux qui se disent contre ce narcissisme global qui plane surtout en occident. À moins de vivre dans la simplicité la plus innocente, coupée des technologies, des communications et de la consommation, nous vivons tous pour l’autre et à travers les yeux des autres.
    Le problème, à mon avis, réside non pas dans notre manière de nous regarder, mais plutôt, justement, dans notre manière de consommer et d’être avertis. Il faut apprendre à maîtriser ce qui nous entoure, plutôt que de se laisser maîtriser. Et cette culture du « je porte une fois puis je jette » me déplait beaucoup, puisque je pense personnellement que cela révèle notre ignorance de consommateur occidental, surtout lorsque l’on pense que nous payons souvent très cher pour des objets de consommation sans réelle valeur et que nous passons à côté de pièces merveilleuses, tout ça dans le but d’obtenir « le dernier truc à la mode » et de se montrer avec, non pas dans un désir de s’exprimer, mais uniquement et simplement de se faire remarquer.
    Parce que s’il y a une chose de très dérangeant dans cette façon de s’exposer aux autres, c’est la manière dont nous lançons des nouvelles célébrités pour un oui ou pour un non, seulement parce qu’elles ont la chance d’avoir de l’argent – ou de se crever pour acheter des trucs qui coûtent une fortune. Pire encore, dans notre désir de voir et d’être vus, nous donnons de l’importance à des individus qui n’ont d’autre talent que d’avoir su profiter de notre ignorance et de nos vices.
    Bref. C’est un sujet passionnant, un sujet d’actualité et qui demande beaucoup de réflexion et de temps.
    Merci beaucoup !

  • I am not sure if it’s a trend, but more of that we are getting more mature and knowing what we like and value more.

    I am certainly a different person that I was 10 years ago. From my experiences I honed in on what I like more and value more. Ten years ago I would choose a shopping spree as a present over an experience like going to spain and just enjoying being there and getting to know the culture. Now I value the experience more than possessing the latest shoes or clothes.

  • Great Article and read the Fast Company One as well. That is one of the many reason we started http://www.favoire.com — we allow your purchases to mean something.

  • I think this « experiences before possessions » attitude comes with maturity. The « problem » is that there are always a crop of young people growing up and trying to find their identity in the world. They buy things and do things to figure out who they are. Some people figure out that a sense of « wealth » and « abundance » can come from the inside – but most of consumer culture (style blogs, magazines, advertising) can only survive by identifying a void that can only be filled with products and experiences. Yes I think experience seeking can come from shallow motivations and be done shallowly as well! Consumer culture and advertisers aren’t going to respect or promote the wisdom that comes with age. They will just co-opt it.

  • don’t agree at all, one way or the other, it’s just for show…
    things or experiences, the end game is generally the same!

  • I couldn’t agree more! Your post is very on pointe, it seems our identity is being formed again by our experiences, not material things. Albeit as I simultaneously type this on my Mac, flicking through Instagram on my iPhone and watching tv!! Ahhhh…. and can I just say how AMAZING and beautiful your new website design is? I love it. Keep it coming.

  • Hello,
    Ton post a un écho tout particulier pour moi. Je suis actuellement en phase de création d’un service qui reprend exactement ce concept : consommer différemment avec la création de communautés d’échanges, de prêts entre particuliers.
    Je pense que nous sommes vraiment à un tournant de nos comportements d’achats, en tout cas je le souhaite, et, outre rendre nos vies, nos placards, nos maisons plus légères, ces pratiques me semblent également plus équitables socialement car accessible au plus grand nombre…
    Merci pour tes réflexions et continue, j’adore!!

  • Dear Garance,

    first of all, I admire your work a lot and I have been an avid follower of your blog for quite some time now. However, I couldn’t help but wonder, how your declared « less is more attitude » and crying out for simplicity coincides with growing space on blog dedicated to shopping (e.g. « my shopping cart » section, your own « shop », direct references to products at the end of the « beauty minute »…).? I have always enjoyed so much your point of view, your ability to create fantasy and contribute to cherishing feminity through our little pleasures, however, lately it seems to me that your blog has got some materialistic spin, which I don’t appreciate that much.

  • Une réponse un peu tardive à ce post et qui ne concerne que la première partie, ce sera un peu une « private joke » …
    « SAFARI NORDSUD CEYLAN TEL EST LE MOUVEMENT (…) COCO CUMU U SE »

  • I totally agree. Experiences and adventures are where it’s at these days. People spend so long stuck on social media, you’ve got to break away from it and EXPERIENCE something amazing yourself in the real world. Great post.

  • Such a fantastic concept! At times I’ve wondered if social media is just an overflow of over-sharing, but you are right in that it is a way to share our experiences and create a gallery of those experiences for ourselves too. I love that I can scroll through my Instagram feed and remember the fun/special moments commemorated there and that I can check out those of my friends too.

  • I love Pinterest because I have a pretend home (even a cottage in the country, lol!), a pretend wardrobe, and even a make believe ability to travel all around the world to beautiful places! Oh, not to forget my board dedicated to food that I will never cook but is fun to look at!

    It has also made me realize how much I would like women to return to a more feminine way of dressing. Not only is it prettier to look at, it is so much more forgiving. Pants are so hard to find the right fit, after all, and I think they have contributed to the exercise crazed/eating disorder culture we now live in.

    I guess because I’m Irish the simple life is fine with me, I just like getting up in the morning and sharing creation in my own little way. I’m no philosopher, I just live the life that suits me, but I do believe in the growing trend of basing the political and economic system on human behavior and fufillment rather than abstract numerical data. John Macmurray and Erich Fromme have written eloquently on this, and Pope Leo XIII wrote an encyclical on it.

  • Jessica Hodgman 11 décembre 2014, 8:41 / Répondre

    Garance, this is beautiful & hopeful. I love the thought that we might be « dematerializing! »

  • Reading the comments was as good as reading this post. I think the exact opposite of you, I think the society is falling into a spiral of standardization, we all want the same things, the same perfect life, with the same shoes and bags, the same house with all-white interiors… That, and the fact that it makes us urge for things that don’t belong to our world: social media makes us desire clothes/objects that we can’t afford (like your gift lists, for example). Looking at most blogs/instagram profiles/pinterest, it seems like everyone dresses the same designers, as if it was so normal seeing people around carrying a $3000 Chanel handbag. I find myself thinking about clothes that I’ve never seen anyone around me wearing, and I still feel bad I can’t afford it. We end up suffering because we compare ourselves with people we wouldn’t probably know that much about if it wasn’t for social media. And their main goal is to sell us things we don’t need! I read the other day that Michael Kors was starting to sell items through instagram, the social media that was supposed to share experiences, not commerce. It is all about making money – for the designers and for the model/blogger who wears their designs. Think about all the uncountable collections designers have to do each year to bring us something new for us to want, since some designs become so fast viral in social media, that soon people don’t care about it anymore and they ask for more new things… and I believe the genius Jean Paul Gaultier retired from ready-to-wear exactly because of this fast pace fashion is going through nowadays, the pressure for more production – more new designs is so big, he couldn’t see himself working this way. That because years ago designers had just one collection for each season, they had more time to get inspired. And now think about all the stores we love so much like Zara and their dishonest way of treating the ones who produce the clothes and the environment, so they can bring every Zara store in the world the exact same clothes for a reasonable price. Unfortunately, people are consuming now more than they ever did and it is partially social media’s fault (also the fault of the irresponsible consumers we can all be).

  • +100000000000!!!!!

  • Garance, you are a pleasure to read!!!
    Thanks a lot for the clarity of your thoughts, they help me to put into words my own ones :)
    Hugs, from Argentina
    Lupe

  • I also feel not quite the same – I feel the pressure to have the perfectly curated Instagram life has replaced the pressure to buy – but wanted to pick up on what you said about Vestiaire Collective. I’ve been selling my designer clothes for a long time online by various methods and although VC seems great – and is from a buyer’s perspective as you know it’s been checked by them before sending on to you – as a seller you often have to wait up to a week for your item to be accepted and uploaded – or if a mistake is made you might wait a week for a response. I’ve had a lot of pricing mistakes, where I agreed to sell for one price, then my item was listed at a lower price without my permission! There are so many items listed on there that people do seem to use it like Pinterest – liking and favouriting your items but not actually buying them. There are things on there that have been for sale for years! When you set the price it goes into « negotiation » where they try to get you to put it sometimes a great deal lower. What you don’t know at first is that if you agree, within days you start getting even lower offers, which means that even if your item sells, once you take of the 30 – 35% commission that VC takes, you’re not going to see much for all your trouble. In all, it is certainly not seamless – but if it was, I would use it all the time. It seems to be a very annoying and time consuming way of selling. I’ve had to admit defeat with it and realise that just shoving stuff up on ebay is much easier and gets better results, although this too has its major downsides!

  • J’aime beaucoup ce post =D
    Pour toutes celles qui sont attirées par ce concept de « simplicité », je vous conseille les livres de Dominique Loreau et notamment celui de « L’art de la simplicité », un régal ! =D
    XXXX
    Stella

  • Yes it’s easier to think like this after you have possessed everything. I think there is a point to reach with materialism which then makes you shift to experiencing rather than having.

  • I do agree with all of the concepts you have presented
    on your post. They’re really convincing and will certainly work.
    Nonetheless, the posts are very brief for newbies. May you please extend them a little from subsequent time?

    Thanks for the post.

  • Lisa Walker 15 août 2016, 1:05 / Répondre

    I really enjoyed this post! I also think it’s too easy to condemn something like fashion and consider it petty. And condemn those that love fashion and are immersed in it. The great thing about fashion is that it comes from everywhere, and tells the most interesting story (at least to me) about people and places and ‘the moment’. That is one of the reasons I love this blog so much. It’s all so interesting and it is so damn fun!

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