quiet-garance-dore

8 years ago by

Vous en connaissez, vous, des gens cool qui ne se prennent pas la tête ? Des gens qui arrivent à prendre les événements avec du recul, qui savent ne pas tout prendre perso, qui n’intellectualisent pas chaque minute de leur vie ?

Des gens qui savent faire la différence entre un vrai problème et un problème qui sera oublié dans trois mois, voire dans deux jours, dans une heure ?

Je connais, peut-être, une ou deux personnes comme ça. Elles sont incroyables à observer, elles dégagent une espèce de chaleur, une douceur indescriptible.

Et je n’ai qu’une envie, me réchauffer à leur soleil.

Parce que moi, je ne suis pas du tout comme ça.

Moi, je suis née inquiète.

Inquiète pour les autres, en premier. Comme beaucoup d’enfants, qui se sentent responsables du bien-être des gens qui les entourent. Je me posais sans cesse des millions de questions. Est-ce que tout le monde autour de moi allait bien ? Qui étais-je ? Etais-je assez jolie ? Polie ? Intelligente ? Sage ? Pourquoi est-ce que je vivais ici ? Pourquoi on ne pouvait pas adopter tous les enfants malheureux ? Pourquoi mes parents vieillissaient ? Est-ce qu’ils allaient mourir ?

Je me souviens, un jour, m’apercevoir que les cheveux de mon père se faisaient rares, à l’arrière du crâne. J’en ai pleuré, j’en ai été inconsolable. Pendant des jours.

Ma constante inquiétude s’est raffinée avec les années, est devenue plus sophistiquée. Qu’allais-je devenir ? Avais-je fait les bons choix ? La vie que je vivais était-elle la mienne ? Est-ce que mon mec était heureux ? Que pouvais-je faire de plus ? Etais-je une bonne amie, une bonne étudiante, une bonne fille ? Avais-je bien éteint le gaz avant de fermer la porte ?

Je vous rassure, comme beaucoup de gens angoissés, j’aimais aussi beaucoup m’amuser, rire, vivre, aimer. J’étais plutôt bien. Mais on pouvait souvent me retrouver plongée dans des océans d’inquiétude, perdue dans mes pensées, incapable d’agir, incapable de savoir que faire, où aller, quelle décision prendre pour satisfaire mon entourage, la société, l’image que j’avais de moi-même.

Rarement je pensais à mes envies, mes besoins, vrais et profonds. Je n’aurais jamais su où les trouver. Jamais je n’interrogeais mon intuition.

C’est parce que pour moi, ce genre de fonctionnement était parfaitement normal ; autour de moi, tout le monde était comme ça. Mon amoureux, qui était musicien (eheh), se torturait pour savoir si sa musique était à la hauteur de ses ambitions. Mes parents étaient constamment inquiets de tout. Mes amies avaient toutes des angoisses qui se rapprochaient des miennes. On en parlait, on en riait, on se rassurait. Mais à un moment, ça n’a plus suffi.

Je me suis retrouvée terrassée par des crises d’angoisses, et c’est là que j’ai commencé mon long et tortueux chemin vers plus de tranquillité. Petit à petit, avec des hauts et des bas, je me suis libérée, par des étapes telles que…

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La thérapie d’abord, bien sûr. Elle m’a aidée à verbaliser mes angoisses et à les extérioriser. Confiées à mon thérapeute, mes inquiétudes avaient soudain l’air beaucoup moins menaçantes. Parler ne réglait pas grand chose, mais en quelque sorte, ça me défoulait. Je faisais tout sortir, sans honte, et une fois en pleine lumière, mes démons n’étaient plus aussi intimidants. Et parfois même, au cours d’une séance, je pouvais entrevoir ce qui m’a pris encore quelques années à comprendre : mes angoisses n’étaient pas nécessairement directement liées à mes problèmes – souvent, elles étaient une création de mon esprit. Le problème en question, vu sous un autre angle grâce à mon thérapeute, me semblait soudain beaucoup plus simple, gérable. Parfois même il disparaissait !

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La construction de ma vie et de ma propre identité. J’adore mes parents, j’adore mes amis, mais je ne suis pas eux. Vivre la réalité et les idéaux des autres est une source d’angoisse profonde pour moi, ce que j’ai mis un temps fou à réaliser.
Alors, plus je construis ma vie et mon identité, plus le monde autour correspond à mes idéaux, moins il m’angoisse. Ça demande du courage (surtout si l’on est un angoissé, ahah, le cercle vicieux !) de se détacher des idéaux qui ne sont pas les nôtres – mais petit à petit on y arrive, on sait faire les choix qui sont bons pour nous, pas dictés par une amie, un parent, un magazine… Et naturellement, quand on se sent à sa place dans le monde, ou du moins dans la bonne voie, nos angoisses s’apaisent.

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J’avais commencé le yoga pour me faire les abdos, et… je n’ai toujours pas d’abdos, mais ça a peut-être été l’un des apprentissages les plus utiles que j’ai fait à ce jour. C’est dingue, non ? Ce n’est pas tant le yoga, mais la méditation qui y est liée qui a changé ma vie. Comme je l’avais pressenti avec mon analyse, là j’ai enfin pu comprendre que je n’étais pas l’esclave de mes pensées, mais que j’en étais la créatrice et que je pouvais m’en détacher à tout moment – et que c’était aussi simple qu’un exercice, qu’une petite discipline de l’esprit. Pas besoin de méditer tous les jours pour comprendre ça, et ça change absolument tout.

Grâce à ces trois outils, j’ai réussi à faire un chemin de dingue. Je ne suis pas encore un petit bouddha, mais j’avoue que c’est un peu mon but. J’aime avoir l’esprit calme. J’aime pouvoir le remplir de ce que je désire ; donner mon énergie à des idées créatives plutôt qu’à des boucles de stress inutiles et épuisantes.

Et c’est en ce moment que j’apprends ça. J’approche un nouveau stade, celui de l’expérience et du lâcher prise. Comprendre qu’on ne peut pas tout contrôler, voire qu’on ne contrôle rien d’autre que l’énergie que l’on met dans ce monde, dans nos projets, dans nos amours.

Ce moment, celui de l’expérience, c’est celui où je me rends enfin compte que je ne peux pas être responsable du bonheur des autres. Que je ne peux pas contrôler mes succès et mes échecs, juste donner le meilleur de moi-même et me détacher, complètement, du résultat.

Je ne peux pas contrôler ce que les gens pensent de moi, même en étant parfaite, au-dessus de tout reproche, idéale. Ce que je ne serai jamais, pas plus qu’un autre.

La seule chose que je peux vraiment faire, c’est d’être bien avec moi-même et honnête avec les autres. Faire la paix avec moi-même et mes défauts et offrir la même chose à ceux qui m’entourent. Leur foutre la paix. Les aimer comme ils sont. Nous laisser être.

Quelque part, au fond, être un peu plus égoïste, quoi. En avoir légèrement rien à foutre.

J’aurais adoré apprendre cette première leçon en premier, franchement.

J’aurais adoré naître comme ça, comprendre tout ça dès le début. Ça m’aurait fait gagner des années à me battre contre des montagnes, à vouloir être comprise, aimée, à suivre les schémas établis.

J’aurais aimé savoir plus tôt que le calme, l’amour, la joie, tout ça vient de l’intérieur, jamais du miroir que nous tendent les autres.

Ce n’est pas faute d’avoir lu à ce sujet, mais vraiment il y a une chose que rien ne remplace : le temps et l’expérience. On a beau faire, on n’apprend pas la vie dans les livres.

J’aurais aimé, mais j’ai quand même envie de dire merci à mes angoisses. Elles me tordaient tellement de douleur quand je m’éloignais de moi que grâce à elles, je réussis, petit à petit, à trouver mon chemin.

Oui, voilà. J’accepte même mes angoisses, aujourd’hui. J’ai encore beaucoup à apprendre… Mais je ne suis pas si loin du petit bouddha, avec mes posts de développement personnel, vous ne trouvez pas ? Vous avez un tempérament angoissé, vous ?

Translated by Andrea Perdue

112 comments

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  • Je suis aussi faite dans le même moule ! Un exemple tout bête et récent qui me vient en tête : ma mère n’arrive pas à joindre mon grand frère, elle commence à envoyer des messages inquiets sur notre groupe whatsapp – je commence à m’inquiéter donc – et je me retrouve dans le délire « c’est bon il a été kidnappé j’ai plus de frère »…pendant 3 jours ! pff c’est fatiguant des fois ! J’espère que je pourrais aussi un jour trouver cette zen attitude qui me fait cruellement défaut !

    Bisous Garance, je suis solidaire ;)

    Mido. @ http://www.bowsome.com/

  • sometimes i’m anxious. but i think i can manage to will myself to get detached sometimes just for the sake of my sanity! :)

    http://littleaesthete.com/

  • Juli Frankel 1 juin 2016, 9:30 / Répondre

    Yes! I think it just says that you are a thoughtful, unselfish person…

    Wrestling it down is a lifelong vocation and you are so cool to be managing this before you tie the knot! Beautiful.

  • I think what help me the most is to understand that i can’t control everything..and second everything that happened is for a reason that maybe i don’t understand immediately..but it will be the best for me in future….
    like that i feel free and happy and confidence in life…you can try!!
    From The World With Love

    Yael Guetta
    http://www.ftwwl.com

  • Je me sens tellement proche de ton chemin depuis toutes ces années… La douceur de la quarantaine où nous savons (mieux…) mettre nos pensées à distance, savoir que la colère passagère n’est pas nous, et découvrir que nous pouvons agir, dans l’autre sens, en s’exerçant à accueillir et transformer nos pensées. Pour être enfin libre d’être qui nous sommes vraiment !
    Merci pour tous ces merveilleux moments passés depuis bientôt 10 ans à tes côtés :)

  • oui, un tempérament angoissé, mais comme toi de moins en moins; je commence à lâcher certaines choses, et mes relations avec ma mère sont plus sereines. J’essaie de lâcher aussi pour mes ados, mais mon fils de 14 ans est un angoissé, un sensible comme il y en a peu, du coup cela m’oblige à être forte, relativiser et lâcher un peu, pour lui, pour moi. J’aime les gens qui se posent des questions, écoutent et changent; je remarque beaucoup de gens perclus de certitudes autour de moi, je m’en éloigne.
    Merci pour ce post développement personnel, c’est inspirant et rassurant de lire le parcours d’autres qui cheminent vers un mieux, un meilleur soi; -sinon, je ne médite pas encore, je marche…

  • Thank you for writing this. It sounded so much like my own thoughts and experiences. I am the same way and have experienced deep anxiety since a very early age. And I’ve found the same things helped and continue to help: therapy, yoga, and letting go of privileging other people’s opinions and expectations over me over developing my own. I loved when you wrote « I’m finally realizing that I cannot be responsible for the happiness of others. I can’t control my successes and failures, but I can give the best of myself and then detach completely from the result. I can’t control what people think of me, even if I’m perfect, above all reproach, ideal. Which I’ll never be, not any more than anyone else. » This is a lesson I continue to learn all the time, and it continues to get a bit easier. My husband is one of those people you started off describing in the beginning of this piece and he never really understands why I can’t just completely let it go, but time has helped me to understand how I am and be gentle and forgiving and loving with myself, which I find helps a lot. Thanks again.

  • Garance I am totally the same! I worry about everything! Every morning when I leave the house I torture myself over whether I locked the front door… I have a lot of worries inherited from my family and making them happy, and it is just so toxic. You know what I realised? They aren’t worrying the same way about me! I figured you have the live in a way that makes you happy, but is also considerate of others. But you have to put yourself first and do what’s right for you, because that’s what everyone else does. No point spending precious time worrying about things that will mean nothing in a couple of days!

    It also helps having a partner who always asks ‘why are you worrying about that (insert stupid thing here)’. Makes you step back and question what’s actually worth worrying about. And anyway, no matter what, if something is really bad, you get through it eventually. And if you’re worrying about whether you’re achieving everything you want (like me!) then worrying won’t make an inch of difference – redirecting that energy into actually doing something to achieve those goals will, though!

    Worrying a lot means you’re really thoughtful and sensitive though – something it took me a long time to learn is actually very nice in a person! So.. don’t worry (right?)!

  • Garance, moi aussi je suis née inquiète, et trèeeeees inquiète.
    Ce qui me calme et m’apaise, c’est d’avoir trouvé un équilibre dans ma relation avec mon compagnon devenu mari. En fait, lui c’est tout le contraire. Ne pas se prendre la tête pour rien. Il est espagnol. C’est un trait assez caractéristique des espagnols.
    Donc mon thérapie à moi, c’est ca :-)

  • Garance, I literally see myself in everything you have written (the thing about the worries you had as a child- I was exactly the same way and to this day my family jokes about my anxiety over others well being. But it’s serious, and something that can really affect our adult lives. I have found that meditation and yoga really are the two things that changed my life and me for the better (and more chilled out version), and I have tried it all. Just a million thanks for this post, and sending you love on your journey. xo

  • Sunny Side 1 juin 2016, 9:59 / Répondre

    Oui tu n’es pas ce que ton mental te raconte. S’identifier à tout son baratin et ses croyances te fait décoller la pastille car ce n’est pas ta réalité. Long chemin pour faire confiance à son intuition, ne pas dépendre du regard des autres, et ne pas sentir coupable de la tuile qui tombe du toit du voisin ! T’es sacrément empathique et le petit bouddha qui veille en toi s’inquiète pour les autres. Do your best and don’t feel responsible for them, trust them they are able to bear what life brings to them. N’oublie pas le lotus pousse dans la boue(nos angoisses) c’est ce que je me dis !Kissses

  • caroline 1 juin 2016, 10:02 / Répondre

    je me reconnais dans certains aspects. moi aussi je me suis posée un tas de questions sur tout et n’importe quoi. moi aussi je tentais d’être parfaite et de satisfaire tout le monde. et puis avec l’expérience, je me rends compte qu’on ne peut pas plaire à tout le monde et que c’est tout aussi bien. je suis aussi passée par la thérapie. et le yoga et la méditation font également partie de mon chemin vers plus de paix intérieure. maintenant il ne me reste plus qu’à savoir exactement ce que je veux. peut être le plus difficile lorsqu’on a refoulé ses envies et désirs pendant longtemps. mais je suis sûre d’y arriver et le temps que cela prend n’est pas perdu: on apprend tellement en route…

  • Katerina 1 juin 2016, 10:04 / Répondre

    Wonderful and honest post, Full of wisdom. Inspiring. Thank you so much Garance!

  • Dear Garance, this described my 13yo daughter so fittingly. My attempts to bring prospective to how she approaches all are not working. She feels I simply do not understand her. She does not view her mind as a gateway to experiencing the world differently and that she can shape how she takes things in. The world is an constant inflow of emotions and fears, unfiltered and overwhelming. Therapy, yoga, and self-building are all great advice. Is there anything you would tell your parents as a younger self to better help you?

  • Well, I am definitely not Garance, but as someone who has dealt with anxiety since being a teenager, I really wanted to share with you a bit.

    One of the best ways I have now of coping that I wish I had growing up is to just focus on what is next. Not next as in tomorrow or next week, but like the next minute, the next ten seconds. What will make me feel better? A glass of water, going for a walk, taking a nap?

    Then I usually have enough space to re-evaluate the situation. I wish my parents had asked more open ended questions when I would tell them how I felt. Like, « what about your current situation would you like to change? » Or « how can I help you best in this moment? »

    Sadly, a lot of that anxiety is just having too many feelings as a teen and not knowing where to put them and what to do! But now at 30, the best things my parents did were making sure I got physical activity (sometimes to the point of saying, get in the car now, you need a swim!), reminding me that I am strong and I am strong enough to learn to choose which thoughts I listen to, and to let me know I was loved no matter what.

    Sending good thoughts to you and your daughter!

  • Wonderful post Letting go is the key to happiness!

  • Et oui, mais c’est vrai ce que tu dis. L’âge et l’éxpérience aident beaucoup. Le « jemenfoutisme » s’installle avec l’âge (moi, 49 ans cette année mais une mentalité, attitude et image assez « enfant »). J’ai passé une très mauvaise époque depuis Novembre dernier, moi qui était assez vive la vie et rien ne peut m’arriver… perte du travail après 28 ans de travail non-stop, maladie du père pénible pendant 8 mois (jus

  • « …when I was getting away from my truest self … » That is where I am now. It pollutes one’s mind and body and it compromises one’s health. And yes, it is painful and upsetting. Realising how you have mistreated yourself and knowing that change has to happen and you are the sole one that can make it happen. Thank you for writing since it will not be easy to try and find one’s true shape after a (life)time of adjustment. Looking forward to it though, getting acquainted with myself.

  • Thank you for this post!
    I can relate to this post in many ways, to the anxieties that i also have and to what you write about them and how you are overcoming them…. and to be even thankful for them, Very similar to my story and experiences.
    Thsnk you for sharing such intimate thoughts!
    That’s why I love reading your blog, so genuine and « relatable ».

  • Merci pour ce post qui retrace aussi (et exactement !) mon chemin. La thérapie, la quête de « mon sens » et le yoga. Ce que je trouve difficile c’est d’arriver à concilier tout ça, cette vision ultra-optimiste de soi et de ce qu’on veut faire de notre vie, et puis la réalité qui est parfois assez dure. J’ai parfois l’impression de vivre deux vies (et donc d’être un peu schyzo !!), une vie intime et hyper optimiste (moi dans ma bulle) et puis une vie réaliste assez fataliste et triste (les gens, le monde, la société). As-tu déjà eu ce sentiment ?

  • Wow … j’adore ma vie …et encore un écho !ya meme pas dix minute , j’ai eu un petit moment d’angoisse … J’ai conscience que C’est passager , histoire d’affiner ma perception !je les appelle les moments de contrastes ;) Et voilà que pour me changer les idées j’ouvre ton site ! A dire vrai C’est toujours toujours comme ça … C’est la vie qui parle à la vie et Il Y’a une infinité de possibilité pour réceptionner un message ! Tout compte fait , pour remettre de la fraîcheur dans mon esprit , je choisit de m’en foutre aussi et ça fait du bien ! Toujours !

  • Charikleia 1 juin 2016, 10:23 / Répondre

    This post is one of your very best Garance, thanks for sharing. I have also had my share of anxiety and truth be told, I am not over it yet. I also went to the hospital with panic attacks and stayed in bed for days as a result of mild depression. There is no simple solution, it will eventually fade away and within the process one gets stronger. However, a « mantra » that kept me going was « I shouldn’t worry over things I can control and over things I cannot control, one day I’ll die, I might as well be happy until then »

  • @luxberliner 1 juin 2016, 10:25 / Répondre

    en tant que grande angoissée (et perfectionniste, ce qui va souvent ensemble), ça me parle à mort !
    merci pour ce beau texte et beau chemin à toi, tu es sur le bon !

  • frederique chartrand 1 juin 2016, 10:35 / Répondre

    C’est très féminin ce désir de perfection… et c’est dommage. Les mecs sont beaucoup moins dans ce délire. Les petites filles sont élevées pour être gentille, parfaite, belle, calme alors que nous aussi on peut dire fuck you j’en ai rien à foutre.

  • Merci pour ce post Garance! J’ai l’impression de me reconnaitre trait pour trait dans ce que tu dis… J’aurais bien aimé aussi naître comme ça, détendue ;) au moins je suis rassurée, le recul sur la vie viendra peut être pour moi aussi!

  • Merci Garance pour ce post. Je vis depuis toujours (35ans) avec ce même sentiment d’angoisse et d’inquiétude. Il y a 2 mois on m’a diagnostiqué une polyarthrite rumathoïde (un truc pas drôle ) et les différents médecins que j’ai vu me parle tous du facteur stress comme élément déclencheur. Bref j’ai parfois l’impression de payer ces années de crise d’angoisse et de petit vélo dans ma tête. Alors ce chemin je vais l’emprunter vers plus de quiétude, pour mon homme, mon fils mais surtout surtout pour moi. Il aura fallu cette maladie pour que j’en prenne conscience mais il n’ai jamais trop tard. Merci Garance pour ce post il me fait me sentir plus forte!

  • Dans cette même veine, je viens de découvrir l’existence des 4 accords toltèques, censés mener à une vie plus sereine. Le nom est un peu barbare, mais il y a du vrai : 1/Que votre parole soit impeccable. Ne dire que ce qu’on pense. Ne pas dire du mal de soi ou des autres. 2/Quoiqu’il arrive, ne faites de rien une affaire personnelle. 3/Ne faites jamais de suppositions. 4/Faites toujours de votre mieux.
    Je commence demain.

  • J’adore les postes “développement personnel”, car au final on se rend compte qu’on a tous des failles. Pour ma part je suis plutôt d’un naturel calme et pas trop angoissée. Mais la vie n’a pas toujours été tendre et du coup il m’arrive d’avoir des moments où j’angoisse. De plus en plus en fait car avec la trentaine je me rends compte que les décisions que je prends sont plus « définitives ». Bref, pour ma part la thérapie et le sport m’on bcp aidée.

  • De moins en moins en fait mais je sais tellement de quoi tu parles. Mon mari est comme ça et mon fils aussi et là, il est dans une période très difficile de son adolescence. On lui donne les clefs (la psychothérapie, l’amour et les conseils), j’espère que ça suffira. Pour ma part j’ai fait ce travail sur moi plus jeune et je sais séparer aujourd’hui le grain de l’ivraie, je vis toujours ma vie au présent (sans trop de nostalgie ni de regrets – Et sans trop me projeter non plus), c’est ce qui me va le mieux. Comme tu le dis, essayons de faire de notre mieux afin d’avoir une image positive de soi pour le reste ce n’est qu’une blague (enfin si l’on a la chance d’être né du bon côté de la planète).

  • Cristina 1 juin 2016, 10:48 / Répondre

    Thank you, Garance. I’ve come to meditation fairly recently as well (a couple of years ago). It has helped me through painful times in my life where I have been overcome by worry. By approaching my thoughts in a calm state with mindful curiosity, rather than following them down the « rabbit hole » of worries and anxieties, I’ve been able to better recognize the impermanence of all things-including that which I worry over. Hugs oo :)

  • J’aurais pu ecrire cet article tant je m’y retrouve !
    « Qu’il est long et seme d’embuches le chemin qui mene a la Lumiere. »

  • Clotilde 1 juin 2016, 11:16 / Répondre

    Je ne sais pas si c’est une question d’apprentissage, de prise de conscience, je n’en suis pas certaine.
    Pour moi c’est embêtant, je suis beaucoup plus angoissée qu’avant. Lorsque j’étais jeune, je ne l’étais pas du tout, peut-être parce que ma mère l’était trop. Et puis ça m’est tombé dessus, au fur et à mesure, pourtant grosso modo, ça va bien, je n’ai pas de méga-problèmes. Mais mon fils a été très casse-cou et a eu aussi des tas de problèmes de santé assez graves, et je me dis que c’est peut-être à cause de ça que je suis devenue angoissée au fil du temps pour tout et n’importe quoi, ou peut-être que c’est par héritage…
    En tout cas mon fils justement me fait très vivement comprendre que je le saoule et que je devrais apprendre à moins réagir en cas de micro- ou moyen problème. Lui il est né cool j’ai l’impression, comme si c’était sa nature profonde. Mais travailler sur sa propre coolitude, ça marche moyen, ou alors une heure ou deux !

  • Pétunia 1 juin 2016, 11:27 / Répondre

    Je ne suis pas (trop) angoissée car j’ai la chance d’avoir une maman super zen. ça aide pour démarrer dans la vie. Je pense que c’est une très vieille âme (oui, bon, mes croyances sont étranges). Et ma fille, qui est pourtant toute jeune, pas encore ado, je sens qu’elle est aussi une vieille âme. ça me bouleverse car c’est ma fille. Mais c’est tellement réconfortant d’être entouré de telles personnes.

  • AKURAKHANA 1 juin 2016, 11:29 / Répondre

    Du plus profond de mon coeur et tout simplement : Garance, j’aime Garance Doré. Merci d’inspirer tes lectrices, merci de cette candeur si douce et paradoxalement si réaliste. Merci pour cette vibration si positive qui donne envie d’être un meilleur être humain.

  • Caroline 1 juin 2016, 11:32 / Répondre

    Se détacher d’idéaux qui ne sont pas les nôtres, comme ça me parle !…
    Mes parents (exceptionnels) ont une checklist pour moi qui ne me correspond pas vraiment et en sortir est tellement difficile… Pareil avec certains amis qui aiment bien les schémas pré-établis.
    Merci Garance pour ce post! J’essaye moi aussi de me transformer en petit bouddha, mais le chemin est encore long.

  • You do not know how much your words mean to me, right now in this very moment. I just want to thank you from the bottom of my anxious-but-slowly-becoming-calmer-heart: grazie Garance!

  • I’m dealing with my anxiety since I’m 18 (I’m 28 now) and I’ve had my fair share of panic attacks even though I’m doing so much better since I started therapy! This may sound really weird but I’m relieved to know that someone who is so successful in life and business and always comes across as really very happy -as you do Garance- deals with this kind of stuff too,it makes me feel a little more hopeful that it’s possible to deal with your worries and still be creative and live a good life!
    Thanks so much for sharing this piece! Seems like now I have to admire you even more than I already did ;)
    xoxo C.

  • « …but I can give the best of myself and then detach completely from the result. » YES perfect <3

  • on dirait que c’est moi que tu décris ! j’ai adoré lire ce post, je me sens moins seule tout d’un coup. Je suis une grande angoissée mais ça va légèrement mieux en faisant un gros travail sur moi. La meilleure solution c’est de lâcher prise, je crois. Accepter les choses telles qu’elles sont et apprécier ce que l’on a.

  • I think age helps a lot. I used to stress a lot. But experience teaches you about the worst that could happen, which often isn’t all that horrible just disagreeable, and you stop stressing.

  • Dear Garance,

    What a thoughtful article to discuss!

    I believe your worrying shows that you are a caring and loving person. I also think it was great to look for help since your anxiety was hurting you in some way. That is very intelligent.

    I also think that sometimes in life we have to let go… It could be a major event that makes us realize it or just experience or who knows…

    I have a friend who is calmness personified. I called her Buddha and she is like one. She is so full of love and care for others but also doesn’t take things personally and lives a life without too many worries. I think she is an old soul. She has never practiced any meditation or yoga. Sincerely, I think she doesn’t need it. It comes naturally from her. But, that is a very rare and special soul.

    For the rest of us, there is yoga, meditation and foremost, age and suffering. I believe these two components teach us what really matters in life. It can sound cliche, but that is how I see it.

    A year and a half ago, I lost the person I loved the most in this world, my mother. It has been and it is still so hard. Like an earthquake. But at the same time, among all these feelings of loss, sadness, pain, confusion, anger, there is also acceptance and growth. When you are exposed to so much suffering, I mean in a personal level, you can also learn to give priorities to things that really matters. Also, to understand, that we don’t control anything, that things happen. Of course, that doesn’t mean being passive, like you say, we do our best and then see what happens.

    Anyway, thank you for bringing this up and for being who you are. I really enjoy this type of posts. A big hug to you.

  • Oh, I almost forgot, this is a book I want to share with you, it is a great read:

    http://www.sharonsalzberg.com/real-happiness-the-power-of-meditation/

  • I tend to feel anxious when things are left open-ended. I’m still working on it.

  • I cannot add much more~ only: I am still in the process. although I understand the things you pointed out intellectually for a while now, I am still far from being able to put it into life practice

    let’s move on!

  • Isabel CJ 1 juin 2016, 1:45 / Répondre

    Thanks for sharing your wisdom. Namaste!

  • Margaret 1 juin 2016, 2:02 / Répondre

    Ditto the yoga! I’ve done a lot of different types of exercise over the years, but yoga was the first physical activity that forced me to slow down, stop the chatter in my head, and really listen to myself. It’s changed my life (and my body!).

    The other thing that has really helped has been working as a teacher. I teach high school and watching students play out all the situations I thought I understood when I lived through them as a teenager has been eye-opening. Everyday I get a new angle on the anxieties that have followed me from my own school years, and it has been very freeing.

  • MERCI

  • bavarian_blue 1 juin 2016, 2:31 / Répondre

    what I really know of myself is the fascination for people, who are selfconfident from childhood without reflecting about for seconds. As everyone they are not happy toujours, but they stay always close to their inner self. That’s the goal.

  • Merci merci ?Garance puur cette piece authentique!!! Je me reconnais beaucoup et j’entre aussi l’etat ou je peux etre moi meme de plus en plus saus avoir besoin d’avoir permission des autres;-). Le timing de cette article est vraiment parfait. Je te souhaite beaucoup d’amour et que te soit toi meme pour tres longtemps!!!

    xxx Djoeke

  • Yep, I guess I was born worried, too. Trying to learn to relax as well… Hard. :)

    https://sofaundermapletree.wordpress.com

  • Posts like this is why I come to your site. It’s really refreshing read your reflections, and I can always relate to what you write about. I guess now I realize why that is; I’m a worrier as well and maybe too conscientious, and like you, I’m slowly finding my balance and learning how to be true to myself. Which is all we can really be.

  • This is the first time I have ever posted a comment, but to echo the other responses to your article it was incredible to read that you too suffer with such worry. I have been plagued all of my life and I too worried so much about my parents. I have reached the age of 51 and had hoped that like other people I would calm down with age and experiences. In some ways I have, I worry less about silly things like how many times a week I make it to the gym, but still worry about where I am supposed to be in life etc etc. It really helped to read your article and realise that someone who I imagined had it all sussed out still worries. With love from London Town x

  • La beaute et l’education sont des excellentes antidotes contre l’angoisse. Lorsque le monde va mal et les gens se sentent bloques, il est important de se rappeler quand la realite est plus belle, plus sublime, plus etonnante qu’on ne puisse imaginer ou supposer! Merci pour votre courage morale et intellectuelle–elle est precieuse.

  • Recently, I heard somebody say, « worrying is praying for a bad outcome. » So, setting intentions must be praying for a good outcome, right? I suggest setting intentions.

  • « En avoir légèrement rien à foutre » c’est tout moi ça ;)

  • Garance You just summarized the story of my life much more eloquently than I ever could. I’m in my twenties and upset about my anxiety. Upset that instead of thriving and enjoying my twenties I’m constantly worrying.

    Thanks for sharing :) it’s nice to see that eventually everything works out.

  • Great text. But.. just you wait, when kids come (if you want to have one or two, jaja). Its the greatest love, but also the biggest worry.

  • It’s time to fight back. Time to stop the anxiety that is spreading,

    A great article, very inspiring.

  • Amen to meditation and mindfulness! I first started in the build-up to my wedding using an app called HeadSpace and have continued to find its effects rippling through every week. More calm, relaxed, focused. Thank you so much for posting this in hopes that others may take inspiration from it!

  • J’ai deux phrases que je me remémore souvent, quand je manque de recul : « Change your thoughts and you change your world. » de Norman Vincent Peale et « Ce ne sont pas les choses elles-mêmes qui nous troublent, mais l’opinion que nous nous en faisons. » d’Epictète. Voilà ma petite contribution ! Merci d’avoir partagé ton cheminement avec nous, il fait écho au mien. Nous ne sommes pas seules à combattre nos angoisses, finalement ! :)

  • Hermoso.
    I haved just record my self thinking the same things!! Increíble!
    And also i practise the pronunciation of french when I read .
    Blesses for you Garance. Thank you for share such beautiful conception of life. Share you and everyone my artist page http://www.entropiart.com / Fcbk: entropia artista ; and also Chi http://www.somoschi.com / Fcbk: Chi sustentable. Thanks! Peace and Love

  • Love it! Thanks for the words of your own wisdom. Getting there as well and have the same attitude – would love to know earlier :)

  • Garance, I feel as if I could have written that myself.A friend has passed on this wonderful Hawaiian technique called, wait for it, Ho’oponopono. Here is a link explaining it. http://www.positive-living-now.com/four-simple-phrases-that-change-everything/ Apparently it’s great for worriers!

  • It’s so interesting to read this because you come off as super chill and worry-free :D Thanks for sharing the tips and tricks that you do to overcome worries!

    __________________
    a Vietnamese cooking and lifestyle blog
    http://www.indiechine.com

  • Bonjour Garance,

    merci pour cet article, car les angoisses et les moments que tu décrits m’arrivent en ce moment. Je suis à la fin de ma licence d’histoire et je sais pas quel est le bon choix à faire, même si pour moi c’est prendre une année sabbatique. Je m’étais coupée les cheveux courts comme toi, et j’adorais ça mais mon mec n’aime pas, alors j’ai laissé poussé mais je déteste, je deteste me coiffer, j’aime n’avoir rien dans les cheveux et c’est tout l’inverse (barrettes, élastiques). Après avoir lu cet article je vais consacrer mes prochains jours à me retrouver moi-même. Merci de partager ta sagesse et ton expérience. On est tous des petits boudas déconcentrés par le monde autour, mais quand on trouve la paix intérieur on est bien dans le monde. Encore merci <3

  • Jane B. Root 2 juin 2016, 4:20 / Répondre

    Avoir des enfants ados. Ça aide vachement très beaucoup à ne plus angoisser. Ça vaut toutes les thérapies et tous les yogis du monde… Soupir…

  • Garance -U made my day !:)

  • beautiful people don’t just happen!
    there is always a story behind
    thank you

  • Nice post dear!
    ______________________
    PERSONAL STYLE BLOG
    http://evdaily.blogspot.com

  • C’est étrange, tout ce que tu dis me parle, parce que je suis en plein dans la première étape, et la psy a détecté que ce que je pensais être un désordre psychologique est en fait lié au fait que je sois « surdouée ». Je n’aime pas ce mot, et je suis tombée des nues (découvrir ça à mon âge!). Un autre terme parle de personnes « zébrées »: leur hyper « connexion au monde » ainsi que leur hypersensibilité peuvent les rendre angoissées, notamment car hyper empathiques et assaillies de pensées ininterrompues. Ca te parle? Dans tous les cas, tu décris bien ce que je ressens, et c’est chouette de lire des perspectives d’outils qui permettraient d’alléger un peu nos caboches! Merci pour ce papier trèèèès intime et très optimiste!

  • La méditation que j’ai débuté il y a moins d’un an m’a aidé à sortir d’une sévère dépression et m’aide également dans la gestion de mes troubles cognitifs. Bientôt j’essaye le Yoga et je serai au Top!

  • Well yoga won’t do any harm but this new feeling is just turning forty. It happened to me. I just became more mature and I felt more confident and happier than I had since I was a child. I believe some really good hormones kick in right about then.

    All the anxiety people experience is just the result of a shallow but overdetermined cultural life. Experience teaches you to pick and choose those things that are actually important.

    Being true to yourself is not selfishness, unless you are true to yourself at everyone else’s expense. Being selfish is a terrible vice and will never bring happiness. We must live lightly in consideration of everyone around us, while getting on with our own life.

  • Ca fait du bien de lire ce témoignage on se sent moins seul dans ses angoisses. J’ai l’impression de me lire c’est fou! Je crois que mon 2ème prénom c’est Angoisse! Je suis née angoissée mais je ne me soigne pas! Si j’ai commencé le yoga alors si pour le corps ça fait du bien pour l’esprit je ne sens pas encore les effets. Le pire c’est la gamberge parfois incessante qui nous fait réveiller en pleine nuit. Quand je lis aussi tous ces autres témoignages je me dis que nous sommes nombreuses dans ce cas! Mais qu’il y a des solutions pour diminuer cela et la méditation aussi me tente. Ce que je retiens c’est que mieux vivre avec ses angoisses c’est possible, et les accepter cela peut-être une des voies de la guérison.

  • This is so beautiful and exactly what I needed to hear today. I lost my job, partner, and home within the last few months. I’ve been so frustrated feeling like a failure. I can’t value myself based on the results. It’s the effort and love I put out towards getting another job, reaching out to my partner, making my home wherever I am and whoever I’m with.

  • Garance,

    Thank you for this beautiful post. It means so much to me. I have dealt with anxiety since I was a child and I understand everything you’re talking about! I have felt the same way! It feels so good to hear about other people struggles with anxiety and worrying. To feel that I am not alone, that other people have these crazy thoughts is so comforting. I admire you so very much and in so many ways. Thank you for being so genuine. xo, Sabrina

  • Florence 2 juin 2016, 4:08 / Répondre

    La thérapie sacro-cranéale ça m’a beaucoup aidé. On ne parle pas (tant mieux, j’ai horreur des psys parce que chez moi ça n’a jamais rien arrangé) mais l’osthéopathie (sacro-cranéale) m’a aidé à évacuer mes peurs, à lâcher prise, à accepter que les choses sont comme elles doivent être…Bref je n’en dirais que du bien!

  • Isabelle 2 juin 2016, 4:30 / Répondre

    Tout pareil…. sauf le yoga ;-)
    En plein changement également, j’ai cru lire mon histoire….

  • mosaic_world 2 juin 2016, 5:02 / Répondre

    on a tangent, I feel usually the most comfortable around older people because they generally seem to feel comfortable in their own skin. I don’t feel as though they are fishing me for compliments or approval. neither do I feel like they are feeling some form of competition with me.

    I think there is some battle with one’s own ego. like it has to live and breathe but at the same time not have a chokehold… it is hard, especially for a creative liver (hah, unlike a beef liver who just always gets on well with onions, no matter what!).

  • Garance wrote: « The only thing I can really do is be comfortable with myself and honest with others. Make peace with myself and my flaws and offer the same thing to the people around me. Let them be. Love them as they are. Let ourselves be. »
    AMEN TO THAT!

    And thank you for sharing this post with us!

    I also worry A LOT, but I’ve gotten better since
    a) therapy
    b) growing up (in my early 30s) and subsequently not caring so much any more what people think of me
    c) having a boyfriend who is the opposite and encourages me to try things out instead of worrying they might go wrong

  • Also that illustration is beautiful! My favourite!

  • Bon ben moi j’en ai jamais rien à foutre, de rien et jamais. Je peux me refaire une conversation dix ou même vingt fois. Évidement je n’ai pas dit ce que je voulais et me taire quand le fallait et blabla.. Une seule chose me déconnecte: monter à cheval. C’est ma méditation à moi. Parfois même quand j’ai la flemme ou qu’ il fait mauvais temps je me contente de les caresser et les brosser. Ils m’apaisent et me rendent heureuse. Je pense qu’il se passe un vrai truc entre les chevaux et les humains. Pour moi c’est très fort en tout cas. Je ne désespère pas de méditer à cheval un jour .

  • Voir que le texte est traduit de l’anglais me peine. C’est dommage pour les lectrices non anglophones ; on a toujours pu lire ta plume si caractéristique en ayant le loisir de nous enrouler dans les mots que tu avais écris et choisis. Comme si le public anglophone nous avait piqué notre chance ! :) C’est super que tu puisses prendre du plaisir à écrire en anglais et que ça apporte à plein de nouvelles personnes, mais c’est un pan de l’accessibilité de tes posts qui disparaît.

  • Natalie 3 juin 2016, 1:08

    Hi MC,

    Garance’s diary posts are actually written in French first and then translated to English! x Natalie

  • Quel bon feeling que de constater,qu »on n’est pas seule avec des angoisses bien souvent inutiles.Merci beaucoup. Après des années de travail sur moi-même,je change.Oui il y a eu de la thérapie.Maintenant je réussis a méditer régulièrement.La méditation me permet d’évacuer mes angoisses.et de me recentrer.L’apprentissage de la méditation fut long.
    Merci Garance

  • Patricia 2 juin 2016, 9:07 / Répondre

    I appreciate that you shared this very personal experience, it takes courage. I can relate to this so much personally after having struggled with anxiety disorder for more than a decade until finally found my way out of it more than a year ago after I started meditating every day and rewiring my brain. I was on anti-anxiety medication for more than 10 years, then tried therapy, they helped reduce the symptoms and kept my anxiety under control, but they did not address the root cause. The real healing happened for me only through daily meditation, by living in the present, practicing gratitude, self compassion and positivity, letting go of control, negativity, expanding my consciousness and being connected to my true-self. Deepak Chopra (the meditation guru) wrote some very insightful articles about address anxiety, here is one of them: http://www.oprah.com/spirit/Deepak-Chopra-Breaking-the-Cycle-of-Anxiety?FB=fb_omag_deepak_chopra_anxiety. I am so happy and grateful to have found meditation, can’t live without it. wish I had started practicing it a decade ago, but all the difficult experience and struggles all these years also taught me so much and I grew so much because of it. If you ask me now, I have to say how I feel inside is much more important than what clothes I wear and how I look outside. You can’t have sustaining happiness, peace and joy without having them from within. no designer clothes can do that job for you, not yet, jaja !

  • Yes, I suffered a few panic attacks about a decade ago. I was living where I thought I should, doing what seemed the next logical step, and feeling crushed and trapped in many ways. I moved to an entirely different culture but didn’t run away – instead worked on and built on what was there. Yoga helped, as did looking at my career laterally. I feel calm and peaceful these days, but we’re always a wok in progress, yes? I think modern culture can be really anxiety inducing, and we all need to have tools, as you say. Wonderful piece – I’m sure it will resonate with many.

  • This is the first time I have commented on your blog, but I have been a long time reader. I was reading your post while riding the bus, and I started crying. I suffer from anxiety. For some reason, since your blog is so beautiful, I always thought your life was always full of rainbows. Thanks for sharing your story and giving strength to others that we are not alone and that it is possible to overcome and be stronger.

  • C’est bon, tu es prête à avoir des enfants et à tout foutre en l’air maintenant ;-)!
    La méditation et le souffle sont de vrais alliés pour moi, j’aurais bien aimé apprendre ça petite.

  • Yep ;) la description de l’enfant que tu étais me parle beaucoup, et ce chemin aussi .
    Ca prend du temps ET surtout du courage, passer par la case psy me parait indispensable quand ça prend ces proportions, en tout cas c’est ce qui m’a fait avancer et réaliser aussi que les limites que l’on se met sont souvent complètement infondées et dominées parce que l’on croit que les autres attendent de nous…tu résumes très bien en disant qu’un peu d’égoïsme est nécessaire.
    Je pense aussi que ce type de tempérament est souvent associé aux personnes très créatives, je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça !

  • Dear Garance,

    I’m an one of old fan of you, and your blog. This article is truly enchanting and brilliant to read. Thanks for sharing your personal insightful journey with me. Btw, I totally agree with you. Even If you found your identity and real you, It’s not that easy to keep it within this harsh world. Always, feel nature, and the fact that you’re part of nature as well. Then, you’re able to flow…

    X Ina

  • Mille mercis pour ce post. Je me reconnaît dans tout ce que tu écris. J’essaie de me détacher moi aussi mais c’est encore un long chemin… Encore merci pour ce post rempli de sagesse et d’amour, ça fait du bien.

  • DOMINIQUE 3 juin 2016, 4:47 / Répondre

    « Etais-je assez jolie ? » Si enfant on a ce genre de critère, il est évident que pour se construire, ce n’est pas la voie la plus facile ! Mais qui peut fourrer ça dans la tête d’une enfant, comme si c’était la base de la vie, être « jolie ».

  • Heeeeeyyyy…. the girl in the picture is youuuu!!!

  • Ce post j’aurais pu l’écrire (mais ouah il est long, quel courage)…Il reflète absolument mon cheminement. Tout pareil, dingue. Sauf que les angoisses se dissipent plus facilement avec le succès… Je n’écris pas des posts de développement personnel mais des livres. Alors oui, on pourrait trouver ces choses là dans les livres mais les gens ne les lisent pas…

  • Alexandra 4 juin 2016, 5:02 / Répondre

    Etant moi-même une angoissée depuis mon enfance, ça fait du bien de lire des textes comme ça !

    J’ai fait un burn-out l’automne passée, à 25 ans, ça m’a mis un sacré coup, je ne pouvais pas m’empêcher d’y voir un sinistre présage, j’étais obsédée par le fait de traverser une telle galère à un âge si jeune, et maintenant je me dis que finalement c’étais sans doute un mal nécessaire pour régler un certain nombre de trucs, pour réfléchir à mon rapport au travail, au type d’environnement dans lequel je souhaite bosser, et ce que je ne veux surtout pas. J’ai constaté qu’aucun boulot ne mérite qu’on y perde la santé, alors qu’à force de voir les galères professionnels de mes amis, j’étais plutôt du genre à me dire qu’à mon âge, c’était normal de traverser des phases professionnelles compliquées, qu’il fallait se blinder et tout accepter. Belle erreur. Aujourd’hui, ça peut paraître bizarre, mais je me dis que c’était quasi une chance de faire un burn-out jeune, parce que ça m’a obligée à me remettre en question et que ce travail m’aidera pour le reste de ma vie. Donc autant le faire le plus tôt possible ! En plus, j’ai rencontré plein de gens incroyables qui m’ont aidé, prof de yoga, psy, masseuse shiatsu… Je me suis rapprochée de certains amis, aussi, et j’ai fait le ménage dans ma vie sentimentale.

    En te lisant, je constate avec amusement que je passe par les mêmes étapes que toi : j’ai commencé une thérapie avec une psy très chouette (jusqu’à présent j’étais tombée sur des psys avec qui le courant ne passait pas du tout), je me suis mise au yoga tibétain (parfait pour les gens qui ne sont pas très souples comme moi, c’est un type de yoga pensé pour toutes les morphos, toutes les conditions physiques, les jeunes, les vieux, etc.) et à la méditation (même si là il faudrait que je m’y remette, je suis du genre dilettante à ce niveau-là). Je me suis même mise au sport (j’ai profité de ma période off pour tenter de remédier à mes douleurs au dos, du coup c’est fitness 2-3 par semaine, et étonnement, j’y ai pris goût, moi la non-sportive qui séchait les cours de gym à l’école)… Bref, j’ai une nouvelle hygiène de vie, j’ai fait un gros travail sur moi-même, et je vais mieux, même si comme toi, je ne suis pas encore un petit Bouddha. Mais j’essaie !!! Surtout, je vois que je me connais mieux maintenant qu’à 20 ans, tout comme j’allais mieux à 20 ans qu’à 15. Le temps, mûrir, réfléchir, ça fait du bien !

  • Pour ANDREA,

    Je ne suis pas de l’avis que les angoisses disparaissent avec le succès. Je crois même le contraire. La notion de succès pouvant revêtir plusieurs formes comme par exemple les compliments de personnes dont l’avis comptent, pour soi et les autres. L’angoisse s’accompagne souvent de la peur de ne pas être à la hauteur et dans son acception plus forte encore qu’est le syndrome de l’imposture. Quand ont est très angoissée « de nature », c’est l’insatisfaction qui prédomine et le perfectionnisme qui va souvent avec, et plus communément appelé « peut mieux faire ». Quand on fait quelque chose de très bien et que d’autres nous le disent, on a toujours peur de décevoir et que les gens finalement se disent qu’en fait c’était juste un coup de bol et qu’on est pas si compétente, brillante ou juste capable que ça. En tous cas, c’est mon expérience. Et à la lecture des commentaires suscités par le pos de Garance, j’ai bien l’impression qu’on est nombreuse à la partager à des degrés divers à « décoller la pastille » comme dirait Sunny Side plus haut . J’adore cette expression que je découvre et tellement vraie!!

  • même experience de vie ou de chemin … love xxx

  • Je ne crois pas que l’on naisse angoissé, mais qu’on le devient. La question étant pourquoi devient-on inquiet?
    Je suis convaincue de notre responsabilité dans nos choix, nos rêves et nos vies.
    Je me souviens m’être levée un matin, choisissant de me responsabiliser pour mes angoisses.
    Je me suis engagée à « m’accorder le droit de ne pas être angoissée ».
    Depuis ce jour, aucune d’entre elles ne m’a plus jamais traversée.

  • QueenofStoneAge 4 juin 2016, 3:46 / Répondre

    I embrace anxiety, now that I have learned to recongized it. It means that I am not doing something, something that needs to be done, something correctly. I have learned to embrace anxiety and its sister, guilt, because they are signals for action. Without anxiety, guilt and the stress that accompanies them, I would dissolve into a puddle–of nothingness. They propel me to act . . . after I figure out what they are telling me.

    Your posts are well written and thought provoking, though at times I come from a different perspective and draw different conclusions.

    Now I must leave what I believe is a form of procraastination, about which I feel tremendously guilty, and do what needs to be done! Thanks for this moment!

  • Thank you for this post! Very honest and up to the point. I think the problem is in our culture – we learn this negative patterns of thinking, which cause us worry anexiety, depression, from other people -it’s very contagious. Many people take this unhealthy way of thinking for granted because they are not aware of any alternative

  • I love this post. It sums up exactly how I feel/have felt throughout my life. Thank you for sharing.

  • J’applique simplement les quatre accords Tolteques :
    -que ta parole soit toujours juste
    – ne faire de rien une affaire personnelle
    -ne pas faire de suppositions
    – faire chaque jour de son mieux
    On rajoute Vivre le moment présent
    On travaille aussi sur l’Ego qui est un vrai piège à pensées destructrices
    On écoute son intuition : si on fait fausse route, on ressent immédiatement un malaise dans l’axe coeur/ventre
    À l’inverse, c’est une merveilleuse sensation de bien-être
    ????????????

  • Thank you. I needed to be reminded of this. Maybe at some point I won’t need to be reminded of this on a daily basis. Goals.

  • Chère Garance,
    Je partage en tout point de vue ta pensée. Je ne suis pas née angoissée, mais je viens d’une famille – toutes des femmes, comme quoi… – qui est viscéralement et indéniablement rongée par l’angoisse. Si nous n’avons pas peur pour les autres c’est qu’il y a un problème. Sauf que toutes ces femmes ont construit une vie traditionnelle – ce qui a dû à un moment ou à un autre (je l’espère fort pour elles) les apaisées (que brièvement faut pas déconner non plus) – moi je me ronge, tout en essayant de faire ma vie au mieux, suis en thérapie également, est une bonne yogiste et suis fascinée par mon mec musicien aussi qui ne se tracasse que s’il va plaire ou non à son public. Est-ce que l’angoisse pour tout (et parfois pour n’importe quoi) ne serait qu’un problème féminin?
    Des bisous et ne lâche rien (enfin si, ton angoisse) ;-)
    Céline

  • Mon problème c est de ne jamais rien considerer comme un problème… Je suis zen mais parfois ça enerve les autres.

    Barbara

  • Omg,this post is exactly about me. I’m worrying about everything, especially about the things that I can’t control. I’m trying to fight (or talk?) this part of me. Ugh,there is always, always something to worry about. I was thinking about starting yoga. Now I’m sure that it is a very good idea for me!

    Kisses,
    Ola

  • …plutôt anxieuse :-), merci pour ce post, je t’embrasse.
    PD: la femme du dessin, je pense l’avoir vue ou quelqu’un lui ressemble :), c’est joli !

  • thanks for posting this. it means a lot to be able to read about others’ experiences, and to see they’ve come out happy with the beautiful human they truly are. <3

  • Rebecca Sum 19 juillet 2016, 2:53 / Répondre

    Thank you for this post. I have been having an especially difficult time with my mother in establishing boundaries and her expectations of my life vs. my own expectations of my own life.

    You post made me realize I am not alone and that I am allowed my own space and thoughts, not dictated by my parents.

    I love this:
    « I’m finally realizing that I cannot be responsible for the happiness of others. I can’t control my successes and failures, but I can give the best of myself and then detach completely from the result. I can’t control what people think of me, even if I’m perfect, above all reproach, ideal. Which I’ll never be, not any more than anyone else »

    xoxo, thank you Garance!

  • Lindsey Renee Grace 20 juillet 2016, 5:17 / Répondre

    Please, sell a print of the illustration that goes with this post! I love it!!!!!

    Your honesty about life’s struggles is as refreshing as always. :) I wish I had more to say but I’m short on time, I just HAD to plead with you to sell that illustration.

  • Adore you. Thank you! I relate to all of this and your words are so encouraging. xoxoxo

  • I love this post. It sends a very helpful message. <3

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