pot-time-stories

10 years ago by

Depuis que l’herbe a été légalisée dans certains états américains, j’ai l’impression de vivre dans un nuage de fumée.

Ok j’exagère.

Pas tant que ça. Mais c’est comme si tout le monde fumait, avait fumé, ou allait fumer de l’herbe ; et en tout cas en bas de chez moi, ça sent l’herbe à quatre kilomètres, et pendant un moment, je croyais que ça venait des fenêtres du campus étudiant à côté (j’habite dans le quartier de la NYU) mais non, il se trouve que c’est un couple de retraités qui aiment bien se faire plaisir avec un petit joint sur les marches de leur immeuble en fin de journée (m’ont-ils dit avec un clin d’oeil).

C’est même pas encore légal à New York, les gars, oh. Sérieux.

Moi, ça ne me touche pas du tout : je ne fume pas.
Je sais, c’est anti-rebelle et anti-cool mais laissez-moi vous raconter deux secondes ce que ça provoque en moi…

La marijuana est arrivée dans ma vie un soir d’été.

J’étais avec mes copains skaters (je ne vous dirai pas notre âge, c’est honteux comme on était jeunes) et l’un d’entre eux (un nouveau, plus vieux, super beau, super skater) a sorti cet espèce de truc marron (du shit, plus courant en France qu’aux US ou les gens fument de l’herbe)(et très très illégal) et a commencé à rouler un joint.

On a tous goûté, évidemment : inutile de vous raconter la pression à être cool qu’on vit quand on est dans une bande de skaters. C’est l’enfer. Dire non, ça aurait cassé l’ambiance direct.

Donc moi, j’ai essayé. J’ai trouvé ça dégueu mais je n’ai rien dit, puis ensuite j’ai trouvé que ça ne faisait pas grand chose. Puis quelques heures après, on est repartis avec deux copains qui habitaient près de chez moi, et, loin du Vieux Skater Beau et expérimenté (bon, appelons-le VSB&E) on a pu parler vrai :

Moi : “Ça fait rien c’est nul. En plus le goût est dégueu.”
Premier copain : “Moi j’aime le goût, mais l’effet c’est bof. L’alcool c’est bien plus fort.”
Deuxième copain : “Nan mais les gars vous êtes graaaaves !!! C’est génial de la folie de la folie omg j’adore tout le goût l’effet la sensation (bon on disait pas omg on devait dire surement “de la balle”) je veux en acheter !!!”

J’ai trouvé qu’il exagérait légèrement, mais je n’ai pas voulu le contrarier.
Quand je suis rentrée chez moi, j’avais une faim étrange.
J’ai mis à sac la cuisine, et je suis allée me coucher.

Quelques mois plus tard, deuxième copain se laissait pousser des dreads, écoutait Bob Marley (qu’il appelait « Bob », bien entendu) et passait plus de temps à rouler (des joints) qu’à rouler (sur son skate). Uhuhuh.
J’ai compris qu’il y a des gens pour qui ce truc devient automatiquement un style de vie. Une caricature de style de vie, ouais, aussi.
Et j’ai commencé à détester « Bob ».

Comme je suis persévérante même dans la connerie, il m’a fallu encore quelques années pour vraiment comprendre que c’était pas fait pour moi. Il faut dire aussi qu’à partir de ce soir sur la plage avec VSB&E, j’ai eu l’impression que les joints me poursuivaient partout où j’allais et chez tous les gens que je fréquentais.

Chez les skaters. Chez les musiciens. À la fac. Mes petits copains. Mes amies. Les parents de mes amis. Tout le monde fumait.
Je me sentais comme exclue de la fête – j’avais la ganjFOMO, quoi.

Pourquoi ça ne marchait pas sur moi ?
Pourquoi à chaque fois que je tirais sur un joint, ça se soldait obligatoirement par une nausée foudroyante, suivie par une envie de manger tout ce qui se trouvait sur mon passage et surtout des gâteaux (Granolas, Fingers, Petits Écoliers), puis par une envie irrésistible de dormir ?

[J’ai dormi à peu près partout – à tel point que mes amis étaient habitués à venir me chercher en fin de soirée. Ils savaient où me trouver : dans une chambre qui n’était pas la mienne (seule, bien sûr, qu’est-ce que vous allez imaginer). Dans une baignoire (vide, bien sûr. Oui, ça fait mal au dos). Sur le canapé au milieu des gens qui continuaient à faire la fête. Sur une enceinte pendant une rave party…]

– J’ai donc essayé une soufflette. C’est tout aussi dégueu qu’un joint, mais au moins ça a le mérite d’être sexy, m’étais-je dit en proposant au VSB&E de me l’administrer.
Résultat : Bon, ok. C’est sexy pendant deux secondes. Mais ça brûle, et c’est douze fois plus fort. Donc pour moi, nausée + gâteau + dodo, mais trois fois plus vite.

– J’ai essayé l’herbe. Je me souviens notamment d’une crise de rire à me faire pipi dessus, suivie par une envie de vomir foudroyante. Nuit d’angoisse à transpirer en regardant le plafond se déformer. “Ah oui, la skunk, c’est un peu fort” m’avait dit mon copain musicien après que j’ai tiré une latte sur le joint.

– J’ai essayé de tirer sur un bong. Non en fait, j’ai pas essayé : j’ai vu mes copains faire ça, et ça m’a déprimée. Ça faisait trop truc de drogués.
De toutes façons, rien qu’avec les vapeurs, j’étais déjà servie = nausée + gâteau + dodo.

– J’avais fini par apprendre ma leçon et faire à moitié semblant de fumer (je n’avais pas encore acquis une personnalité, outil bien utile quand il s’agit de dire quelque chose comme “non, merci, je ne fume pas”) et à moitié prendre le rôle de rouleuse de joints (rouler les joints : un bon passe-temps pour ne pas s’ennuyer quand vos copains sont complètement neuneus parce qu’ils enchaînent les joints)(Ouais, c’était avant l’arrivée de Angry Birds) et j’ai donc essayé de rouler un douze feuilles, un soir où un copain a eu l’idée géniale de faire un concours de joints (appréciez le niveau des copains)(non mais le pire, c’est que vous êtes certainement en train de vous imaginer une bande de punks à chiens chevelus, mais pas du tout ! La plupart d’entre eux étaient étudiants en médecine et en droit)(tout le monde sait que les étudiants en médecine sont les pires!!!)(on va dire que les joints, c’était pour résister à la pression des études) et où j’ai eu l’idée géniale de dire que j’allais le rouler (notez le niveau de la Garance).
Résultat : quand on arrive à rouler un douze feuilles et qu’on gagne le concours de joints, on est bien obligé de le fumer. nausée x 12, gâteau x 12 (boites de Granolas), dodo x 12.

– J’ai essayé un gâteau à la ganja, me disant que peut-être c’était le fait de fumer qui ne marchait pas. Alors là, je ne saurais pas vous décrire le feeling, c’était comme si soudain je m’envolais, j’étais toute molle, mon corps m’échappait. Ça me semblait assez drôle de l’intérieur – mais de l’extérieur, je n’ai aucune idée de ce que ça donnait. C’était l’hilarité générale d’ailleurs. Sans raison.
On riait sans raison, quoi. Puis après, nausée et dodo (j’avais eu assez de gâteau). Franchement, n’importe quoi.
Est-ce que rire pour rien, ça compte, au niveau du vécu ? (et autre question que je me posais en me réveillant avec une gueule de bois spacecakesque)

C’est comme ça que j’ai fini par comprendre : le shit, ça me donne faim et ça m’endort, donc, ça me rend grosse et chiante. IL ÉTAIT PEUT-ÊTRE TEMPS D’ARRÊTER LES CONNERIES.

Et donc, j’ai arrêté. J’ai trouvé une personnalité. Je suis devenue “la fille qui ne fume pas” (ma personnalité a aussi d’autres aspects, mais là n’est pas le sujet du jour) et qui assume. Vachement mieux. Vachement plus drôle. Plus cool. Meilleures soirées.

Je ne juge pas, j’adore toujours autant mes copains qui fument et heureusement par les temps qui courent, ils ne font plus trop de concours de joints. Je sais juste que ce n’est pas pour moi.
C’est la voie de la sagesse, quoi ! Car comme disait Bob Marley :

“The day you stop racing is the day you win the race”.

Ah ouais, d’ailleurs, « Bob ». Depuis que je ne fume plus, je l’adore.

115 comments

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  • Aaaah Garance merci ! J’ai connu la pression de la bande de skateurs (dont il fallait faire parti pour être cool) et j’ai goûté pour la première fois au lycée. J’ai un souvenir terrible d’un cours de français totalement défoncée ou je ne parvenais pas à écrire. Après, j’ai arrêté de fumer avant les cours et j’ai aussi réalisé que ça rendait complètement neuneu voir complètement cinglé. En ce qui me concerne, ça ne m’a jamais fait planer, plutôt pioncer, et j’ai connu un vrai bad trip avec paralysie (réelle ou imaginaire je ne sais pas) des jambes qui m’a fait arrêter à jamais ! En revanche, je ne dis pas non à un petit Spritz ou à un Mojito (mais ça on a le droit) !

  • … Pareil – moi c’est margarita ;)

  • marijuana is decidedly so much less harmful than alcohol and prescription drugs…

    http://littleaesthete.com

  • You just cracked me up! Story of my life summarized in this post!

  • Mine too…plus I’m allergic to M… That’s unfair!!
    XOX, Gap.
    http://www.gaptoothedgirl.com

  • Très intéressant cette histoire :)
    Bizarrement je n’ai jamais été attiré par la fumette. J’ai eu la chance (Amen) de vivre dans un coin calme (et donc ennuyeux…) et en grandissant j’ai appris à me renseigner sur tout et n’importe quoi, et vu les témoignages que l’on voyait partout à ce sujet, j’ai même pas voulu essayer. Je comprends que certains aiment ça, c’est leur choix (quoi que, ou pas, vu l’indépendance que ça crée…).
    Comme on dit, il faut bien que jeunesse ce fasse (dit la vieille de 20 ans =P)
    J’arrête ce com ici ou je sens que je vais passer pour une rabat-joie ;)
    Des bises !!

    laposemode.fr

  • Anne Charlotte 25 juin 2014, 9:47 / Répondre

    Bravo, Garance!!! NO c’est le mot.

  • MissPimpin 25 juin 2014, 9:51 / Répondre

    C’est drôle, les effets que tu décris, presque tout le monde les a, mais toi, on dirait que tu n’as pas les bons côtés :(
    C’était peut-être pas de la bonne qualité ?

  • Peut-être !!! Mais j’ai tout donné. Là c’est fini, j’essaye plus ;)

  • OMG honey why did you put yourself through this??! I despise the smell of it so I have never tried pod in my life…Alcohol of course is another story – especially when it comes in a margarita version….!! But I try to be cool about it too. Hate hangovers!!
    Reading this reminded me of how insecure we feel at our early 20s..getting older is SOOOOOO great sometimes!!
    Kisses
    y

    http://yohannasof.blogspot.gr

  • Trop marrant, merci pour le partage :-) Je te raconte ma ‘dernière fois’, il y bien longtemps déjà… J’étais à la plage avec une amie, le soleil couchant, on a mangé du spacecake avec des gars du coin. Le cake était tellement fort que l’effet a été total: une vingtaine de soleils qui tournaient dans le ciel, moi qui me deplaçait vitesse lumière, l’impression que toute la plage riait, que le temps n’était plus qqch de fluide mais plutôt entrecoupé etc. etc. etc. jusqu’à ce que je m’évanouisse. Un adulte responsable a du appeler l’ambulance. J’ai passé la nuit à faire des tests à l’hôpital, un médecin m’a longuement fait la leçon, j’ai raté la fête d’anniv d’une amie le lendemain, j’ai même du passer un interrogatoire à la police et finalement payé des frais d’hôpital assez élevés. The END (sauf pour le reggae, le rocksteady que j’ecoute avec plaisir!)

  • Roooooooh la la!!! Mais l’enfer!! Contente que tu t’en sois sortie et tu as raison là : THE END (le spacecake est paraît-il très dangereux parce qe c’est difficile de contrôler la quantité qu’on ingère…)

  • ça me fait du bien de voir des gens comme toi qui ont essayé à peu près tout ahah parce que moi, la drogue, ça me fait peur mais à un point que tu ne peux pas imaginer. Les cours de prévention du collège ont HYPER bien marché sur moi. Résultat : je n’ai jamais touché une cigarette (de toute façon, je suis allergique (et pour de vrai) à la fumée) et encore moins aux joints. Quand je vois l’effet sur certains de mes amis (violence, addiction, lenteur d’esprit, …), ça me conforte dans l’idée que jamais je ne veux y toucher. Donc moi, la forte personnalité, je l’ai déjà acquise depuis longtemps. En revanche, je regrette un peu d’être comme ça parfois. Quand tu dis que non tu ne fumes pas et surtout que tu ne fumes rien, on te prend direct pour la rabat-joie du groupe et on te regarde avec des yeux ronds. Tellement que certains de mes amis se sont éloignés… Alors que je ne juge pas le fait qu’ils fument, je juge surtout le fait qu’on m’oblige à rentrer dans le monde (et donc à fumer) pour « avoir l’air » cool. Bref, en tout cas, je pense qu’on devrait légaliser tout ça et arrêter de se cacher derrière le truc de « je fume parce que c’est interdit et j’****** le système ».
    Super cool cet article en tout cas =D

  • Merci !!! Et bravo d’être forte. J’aurais aimé être un peu plus comme toi et pas toujours là à vouloir prouver que j’étais « cool ».

  • Ah j’ai posté un témoignage un peu du même type… J’ai su dire non dès le début et sans difficulté. (En fait, je pense que certains me trouvaient cool quand même car j’étais forte dans ma décision et que je me fichais complètement de ce qu’ils pensaient !) Mais je ne pense pas que tout le monde nous juge, pour le coup je n’ai jamais eu cette trop mauvaise impression de la part des copains… En revanche moi-même je me suis éloignée de certains qui ne pensaient qu’à ça après avoir vu un copain comme un fou un dimanche soir, aux Etats-Unis je crois, prêt à tout pour trouver du shit ou de l’herbe, à 17 ou 20 ans… Pitié et agacement, voilà ce que j’ai ressenti…

  • exactement, l’effet est plus direct aussi.. et puis je n’avais pas du tout l’habitude :-). Bises

  • I’ve noticed the same thing as far as smelling it everywhere I go now! It used to be cigarette smoke and now it’s pot no matter which city I’m in!

    xx, Kristi
    http://www.currentlycrushing.com

  • Moi, je portais des lentilles de contact et cette saleté m’asséchait les yeux! Du coup, je clignais des yeux comme une débile toute la soirée! J’ai pas persisté des masses , du coup!;)

  • This is not for me….
    Kiss!
    Passa a trovarmi VeryFP

  • Well, I like the feeling that it makes you relaxed, slow the things down. When you are stressed out, it helps you. But addicting to it is not a lifestyle for me…… And … IT REALLY MAKES YOU EAT A LOT.

    http://swingsnowman.blogspot.hk

  • Thank you so much for finding your personality Garance! Junkie Garance would definitely not be as much fun… I just couldn’t have persevere that much as you, too risky !!! I have never smoked and have been in pressure groups as well, but I just find it cooler to say « no thank you » ;-)

  • Hahaha je me reconnais tant dans ce récit ! J’ai aussi commencé à fumer beaucoup trop jeune, évidement mes petits copains étaient toujours les mignons dealers… On fumait avant et après l’école et je détestais ça, mais je le faisais pareil !! Ça me rendait molle, paranoïaque (!?), malade, les yeux plus rouges que tout le monde, le teint plus blême que la neige que je n’hésitais pas à m’étendre dans le visage tellement j’étais pas bien… L’enfer !!! Je devais être charmante dans mon uniforme (j’ai honte). Une fois je m’étais endormie dans un autobus pour me réveiller au terminus, dans un lieu très très loin de mon profit. Un soir j’ai dit à mon père qu’il avait une belle guitare pour parler de sa cravate. Aux glissades d’eau, je rejoignait les autres tellement en retard qu’il n’y avait plus d’eau pour redescendre :(. On fumait avec les parents de mes amis, les itinérants, les professeurs, seuls (comme c’est déprimant !), sur les toits, même dans les sous-bois en ski. Et un jour j’ai décidé d’arrêter complètement, parce que je devenais tellement tellement lente et niaise et malade et fatiguée que ça aurait été encore plus niais de continuer. Du coup, j’ai vraiment eu l’impression de vivre mon adolescence avant tout le monde, en arrêtant avant tout le monde, je dis arrêter, même si tout le monde a continué! Pourquoi c’est si dur d’arrêter cette chose que l’on déteste? La pression, c’est certain! Tout ce que j’espère, c’est que mon cerveau est aujourd’hui intact de toute cette merde que je considère comme une drogue forte… Oui, la skunk c’est super intense ! On est plus dans les années 70 malheureusement :( Même si vraiment je jurerais qu’on y est lorsque je regarde certaines personnes qui arborent même live le grain photo des années 70 (pas besoin de fumer pour halluciner toutes sorte de trucs géniaux !!)
    :)
    Merci pour le récit qui me rappelle ces fumeux souvenirs que j’avais si bien oublié!

  • Surprenant comme post. Je ne te suis pas très bien sur ce coup là…

    Et que dire de la facilité avec laquelle la coke circule dans le milieu de la mode parisien, d’un apéro à une soirée au Montana ou à un cocktail en ville ? Le nombre de fois où j’ai dérangé quelques beautiful people se repoudrant le nez en ouvrant une porte mal fermée ne se compte plus. Je suis affligé par cette espèce de légèreté avec laquelle on consomme tout cela comme on achèterait une paire de sandales Céline juste parce que c’est le truc cool du moment…

  • Marie 25 juin 2014, 3:39

    Bien d’accord avec toi, il faut arrêter de dramatiser, un jour la beuh sera légale, et tant mieux ! Ça devrait rester absolument interdit au volant, mais à part ça, ça ne fait vraiment pas de mal à une mouche, on ne devrait même pas appeler ça drogue. Par contre la coke, les exta, la mdma, le lsd, tout ça est largement accepté, et dans beaucoup de milieux, et c’est autrement plus dramatique. Sans compter l’alcool, qui fait je crois 40 000 morts en France… Qu’on n’aime pas l’aspect « cool » de la beuh, je le conçois, mais franchement, entre un joint et un apéro le soir, pour moi c’est tout vu, et pour les médecins aussi !
    D’autant qu’en ce qui concerne la ségrégation des fumeurs de joint, j’ai très souvent vu des gens en soirée refuser un joint en disant qu’ils ne fument pas, ça n’a jamais posé de problème à personne, par contre moi qui passe mes soirées au coca en disant que je ne bois, on m’a regardé comme un alien un paquet de fois !

  • @ Marie : Pas une drogue? Quelle est la définition d’une drogue pour toi? A partir du moment où on a besoin d’une substance, d’un produit ou d’autre chose (ça peut même être une personne) pour aller mieux alors on devient dépendant. Je t’invite à aller faire un tour dans une réunion des NA (narcotiques anonymes) et tu verras que plusieurs sont là pour dépendance au shit ou à l’herbe alors ne pas appeler drogue quelque chose qui a une action psychotrope cela me fait rire. Tu dois être bien jeune ou naïve (ou inconsciente plus probable) pour penser cela. Suivre le troupeau ne fait pas de nous des gens intelligents…

  • Merci d’avoir partagé ton histoire!

  • I have never tried it, never wanted too, never will. I hate the way pot smells, and being a control freak, getting high wouldn’t suit me. I’ve been with a couple of potheads; a bartender, and a pro snowboarder and they both had three things in common; dudes were incredibly sexy yet disgusting kissers, and super lousy in bed (probably because they couldn’t perform unless they were high?). And these guys were serious addicts, they couldn’t do anything like watch a movie without blazing up.

    Even if I were the least bit curious, there’s no need for me to actually smoke; here in California, you can get a contact high just from walking down the street. When I want something of an « experience », I channel my Native American ancestors which involves deep meditation and burning white sage. I dont really get high, per se, but I achieve a clearer sort of consciousness. White sage smells similar but has a more aromatic and clean aroma, unlike Mary Jane, which smells like toasted poo.

  • Cristiana 25 juin 2014, 11:52 / Répondre

    :-) More or less the story of my life.

  • Merci, merci, merci!
    Moi aussi je suis toujours la « pas drôle » qui ne fume pas. J’ai essayé, comme presque tout le monde. Ca m’a rendu malade, crise d’angoisse et compagnie, j’ai cru y rester… ce dont je suis finalement assez contente parce que du coup je n’y ai jamais retouché.
    Et puis dans le cadre de mon job j’ai vu tellement de jeunes décompenser à cause du joint qu’il ne fallait pas fumer (le 1er, le 10e, le 100e… on ne sait jamais quand ça peut arriver). Voir la vie de quelqu’un de 20 ans ou moins vouée à se dérouler entre les murs de l’hôpital psy à cause de ça, ça me désole.
    A Amsterdam ça sent tellement fort à tous les coins de rue qu’on en repart avec une migraine carabinée. J’y suis allée pour le Rijksmuseum avec ma fille de 8 ans. Je ne savais plus où me réfugier en ville pour qu’elle n’inhale pas cette cochonnerie.
    Bref… c’est nocif, ça pue et franchement, je trouve que c’est has been!

  • Clotilde 26 juin 2014, 12:42

    Alors là quand même, tu dois avoir les récepteurs olfactifs suractivés! J’ai vécu 6 ans à Amsterdam, et franchement, à part quelques rues très typées et faciles à éviter car inintéressantes par ailleurs, on ne « sent » absolument rien!
    Le truc marrant c’est que les hollandais en fument beaucoup moins que les français! Pour eux c’est avant tout un commerce, fort lucratif pour la ville, ses hôtels, ses restos…(avec la prostitution, ce qui est nettement pire que la fumette).

  • Tout à fait d’accord avec Clotilde, j’ai vécu plusieurs années à Amsterdam, et je n’ai aucun souvenir de sentir l’herbe dans la rue, à part peut-être en passant devant un coffeeshop… rempli de français souvent, car les hollandais fument très peu.

  • Lisa Walker 25 juin 2014, 12:01 / Répondre

    Being from California, and growing up and living here, you see it everywhere. And yet my experience was just like yours… I tried, I wanted to be cool, but in the end, never smoked enough to appreciate it, as certain friends will still say.

    Who knows?! I’ll never know. I don’t find it that interesting, to be honest, and after sharing my life with a stoner boyfriend in my early 30’s, I know I will never be a smoker. He was boring and moody… no thanks.

    I think we are types, to some degree. Some people are smokers and some just drink; and some don’t do anything. So the only stance I have about smokers is about dating them. We can have almost everything in common, but when you break it down, I’m not a stoner; and we just don’t go together. Sometimes it’s a drag… pun intended.

  • J’aime vraiment les articles comme ça. Moi j’ai attendu la fac pour goûter au plaisir de la fumette, je me souviens d’une fois ou j’ai tellement fumé que je me suis réveillée dans la nuit, j’ai pris le Que sais-je de géographie à côté de moi (vive la lecture), et je les ouvert et j’avais l’impression de porter un moellon de béton dans chaque mains, depuis je me suis calmée, moi c’est le rhum que je déteste, même l’alcool en général, je n’aime pas l’odeur beurk.

    Bonne à journée Garance :)

  • Charlotte 25 juin 2014, 12:17 / Répondre

    Garance,
    Merci de ton post, toujours divertissant et tellement réel.
    J’ai tiré une latte sur un joint un jour de lycée avec ma bande de skatteurs (mais quel fléau! ;) hihihi). J’ai trouvé ça dégueu, et j’ai eu le courage de dire « désolé, pas pour moi ». J’étais un peu ringarde à partir de ce moment là, mais je ne le regrette pas.
    Franchement, quand je vois les dégats que ça a déclenché, je suis contente d’avoir été la « nulle qui ne veut pas fumer ». Merci d’avoir partagé ton expérience.
    PS: en France, la douce odeur de la Marijuanna envahit les villes. Lors de la fête de la Musique, c’était Bongo Party…
    PS2: les étudiants en médecine sont vraiment les pires, les médecins sont pas mal non plus.

    Bonne journée à toi..

  • I’ve never tried weed and I’m from LA. Every time I go to Paris to visit my dad and I make new friends, they always want to smoke weed with me and I tell them I haven’t ever done it it’s like « wait but you’re from LA! » I kind of hate that that’s what LA is known for now.

    http://hashtagliz.com

  • J’ai eu la « chance » de vivre mon adolescence plus tôt que tout le monde, et de fréquenter très tôt des gens à qui la drogue avait fait tellement de mal que je n’ai jamais eu de scrupules à dire non à un joint avec un sourire… à 16 ans déjà, je traînais avec des gens qui fumaient, sans jamais y toucher, et je n’en suis pas peu fière maintenant que je suis plus âgée et que j’ai un peu de recul :-)

    Chouette histoire. Merci de nous l’avoir fait partager, on se sent moins seul.

  • Trop fort ton article :) J’ai grandi à la campagne avec des gosses plutôt « de bonne famille », et dans mes amis, la moitié fumait, l’autre non, et d’ailleurs presque aucune fille ne fumait, c’était le truc des mecs, nous on les regardait, on discutait, on flirtait quand ils étaient un peu « high » mais ils nous laissaient tranquilles avec ça et ça ne gâchait pas la fête au contraire. Je n’ai jamais eu de pression à ce sujet et j’en suis contente, c’était bonne ambiance. Concernant l’effet sur les neurones oui, j’ai eu un petit copain qui arrivait les yeux tous rouges en cours, et je pense qu’il aurait mieux réussi ses études s’il ne fumait pas…déjà à l’époque je trouvais que c’était du gâchis vu qu’il était doué, maintenant j’en suis convaincue.
    Aujourd’hui j’ai du mal avec les adultes qui fument (beaucoup) de shit..je suis vieux jeu ou bien…? Je trouve qu’à la trentaine ça fait vraiment gamin d’être accro à ça…

  • Hahaha ! Mais qu’est-ce que ca me parle ! Je suis la chieuse qui ne fume pas et ne boit pas. Autant dire que lorsque je passe des soirées avec les potes de mon mec qui fument tous… il m’arrive de me faire légèrement chier…
    Un jour, je devais partir au taff et j’avais pas le temps de prendre mon petit déj. En attrapant le sac de mon mec je trouve 2 cookies. C’était la bonne occas’; je les ai pris et mangé sur le chemin.
    20mn plus tard, j’arrive dans la boutique et j’ai l’impression d’avoir pris une insolation mais bon, vu qu’on est en décembre, c’est peu probable. 10mn plus tard, je commence à voir les fringues tourner, les jambes toute cotonneuses. Je vais dans les toilettes pour me cacher et là, j’entends les voix des clients qui font comme un écho puis je m’endors et me réveille en sursaut.
    J’ai encore 3-4 neurones qui marchent et je me demande pourquoi je suis dans cet état-là. D’un seul coup, c’est clair : J’AVAIS AVALÉ DES PUT*** DE SPACECAKE A JEUN !
    J’ai flippé sévère. Appelé mon mec, qui bien évidemment était furax car ces petites pâtisseries étaient destinés à un concert.
    Je pensais pouvoir gérer mais 30 mn plus tard c’était plus possible. J’étais toute blanche, j’avais du mal à comprendre mes clientes et je rigolais un peu aussi (je bossais dans une boutique haut de gamme pour vieilles dames). Je suis allée voir ma responsable en lui disant que je faisais certainement une indigestion (!!!!) et que je préférais rentrer chez moi.
    Et comme j’avais peur de m’endormir dans le métro, je suis rentrée à pied chez moi. Mais là, je savais plus si je rêvais ou pas. Le seul moyen que j’ai trouvé pour me concentrer c’était enlever et remettre mes lunettes de vue… Les gens me regardaient très bizarrement (ou alors c’était ainsi que je le percevais )
    Bref, expérience mémorable qui a bien sûr fait rire tout le monde … moi compris mais une fois que j’étais dé-perchée ! :)

  • Catherine 25 juin 2014, 1:01 / Répondre

    Thanks for sharing your experience Garance! I personally have never tried pot; I’ve never liked the smell or seen the appeal in it. That’s not to say I never had the chance. Most of my friends have tried or continually smoke pot, and especially this one group I spend a lot of time with smokes everyday and have offered it to me many times (I did accidently almost eat a pot lemon bar..one bite and I spit it out :x). There’s also people who smoke all the time underneath my apartment window. My boyfriend also doesn’t smoke or have any interest in it.

    Reading your story just confirms to me that I really have no desire to try it. I much prefer alcohol. To each his own I suppose ;)

  • Ha, what a funny story! I tried it once and felt really weird and spaced out of my mind. That was it for me!

  • The closest I get is Cannibis Rose perfume, which smells delicious.

  • tiens moi, 37 ans, parisienne, j’ai jamais essayé et j’ai jamais tenté… mais j’ai presque l’impression de fumer ne serait-ce que quand je me pose dans un parc et que ça « sent » ! On est aussi cernés ici et c’est pourtant pas légalisé. Aucune de mes copines ne fume non plus (sauf la cigarette)…

  • Garance,
    Je suis comme toi, absolue non fumeuse de joints.
    Et c’est pas par ascétisme (je suis une vraie gourmande *), c’est parce que … ça m’a provoqué la première fois une hallucination tellement anxiogène (scotchée au plafond pendant 2h…), que j’ai JAMAIS recommencé.
    Donc j’ai plein de vices, mais pas celui là.
    Cool non ?
    Biz

    * http://lesprecieuses.fr/gourmandise-1437.html

  • princessglee 25 juin 2014, 2:19 / Répondre

    Wow! Your weed life sounds a lot like mine and especially the joint rolling part. I found early on that my chronic-weed-smoking friends thought it was sweet and a little classy to say no thank you. Naturally, I’m so chilled that I don’t need or want anything that’s going to chill me more. Yep, weed puts me to sleep too. I heard a possibly true « stoner thought » the other day. While watching the news my husband says, « I think the world would be a better place if more world leaders smoked weed, » implying that weed would calm them and allow them to consider all possible and (c’mon, some really) impossible solutions before acting. Obama, Putin and Kim Jong-un in a room passing a bong…

  • Lisa Walker 28 juin 2014, 2:30

    Yes. Let’s all buy them a big bong. They certainly need it. ; )

  • C’est drôle, j’ai eu une conversation drogue jeudi dernier, bilant celui qui avait le moins la tête de l’emplois est celui qui a testé le plus de chose… mais pas des tonnes non plus.
    Moi j’ai fumé une fois, à plus de trente ans (pourquoi pas) et rien. Ado, j’étais le rebelle dans la bande des rebelles, j’ai toujours dit non (probablement aussi un peut parce que j’avais des parents qui tenais beaucoup à moi).
    Bilan heureusement que je prend rien car clean je fais peur à mes potes, le truc qui m’a fait le plus rire ces dernier temps (un lendemain d’hier) à l’heure de l’apéro. La serveuse: tu prend une bière!??????? moi: oui! elle: mais tu arrives encore à descendre de l’alcool après hier soir??? moi: oui, j’ai arrêté de boire après le souper, si non je tiens pas la nuit à danser, elle: tu veux dire que quand tu étais sur la table tu étais sobre??? moi: oui, elle: oO
    (ouais bon quand je m’achète une casquette SWAG je déconne aussi à fond)

  • Ha! No one can say you aren’t persistent, Garance.

    Your experience with weed is very similar to mine, only now I get to be The Girl Who Doesn’t Smoke in Colorado. Good times…

  • Charlotte 25 juin 2014, 3:00 / Répondre

    I loved reading this! It’s so honest. As for me I tried it three times. The so called shotgun did its name justice. Extreme nausea and sleepiness followed immediately. I fell asleep in a bar while the rest was dancing the night away. Not that sexy after all haha. I also don’t drink, which makes people often automatically assume that it is for religious reasons or even reasons at all. To be honest, I never even thought it through. It comes naturally. I even think other people thought about it more than I ever did. Not against it, not even bothered by it. Just not for me. « I quit. I found my personality. I became “the girl who doesn’t smoke” (my personality has other sides to it, but that’s a topic for another day) and I wasn’t afraid to say so. So much better. So much funnier. Cooler. Better parties. » Love to be able to say that Garance Dore is part of the group ;) Now that is the kind of peer pressure I don’t mind ;)

  • C’EST COOL D AVOIR LANCÉ UN ARTICLE SUR CE SUJET : )

    Moi, ça me rend parano si je fume trop, et ça craint graaaaave !!!! Mais le pire, c est quand même les fois où j ai fumé alors que j étais déjà hyper bourrée !!! Là, ça fini toujours très mal.

    En tout cas, je suis bien contente de ne jamais être devenue comme celles ou ceux qui fument des joints comme d autres s allument une clope! C est grave quand même.

    P.S: Ce n’est pas un mythe, les médecins sont bien les pires !!!

  • C’est marrant, j’aurais pu écrire la même chose au sujet de l’alcool ! La pression des copains, les soirées, le temps qu’il faut pour accepter que non, vomir dans la cuvette des toilettes après deux verres, c’est pas fun. Jusqu’au jour où j’ai embrassé le rôle de celle qui ne boit pas, c’est devenu une blague entre nous, et je le vis hyper bien ! Je passe de bien meilleures soirées, mes copains ont toujours un Sam pour les reconduire, ce qui me permet de ne plus leur hurler dessus une fois sur deux parce qu’ils ont bu avant de prendre le volant ^^
    Par contre, la fumette, c’est toujours mon grand amour. A un moment sortie d’étude/chômage, ça a un peu débordé sur ma vie alors maintenant c’est en soirée exclusivement, mais qu’est ce que c’est chouette :D Par contre donne moi deux verres de vin rouge, et je te raconte tous mes traumatismes d’enfant, et je pleurs sur ton épaule ! Comme quoi…

  • Ah Garance, j’ai aimé ce récit perso et si réel !

    Souvenir en camp d’ado aux Etats-Unis, où des copains français en avaient APPORTE de Paris (oui, *en avion*, tu te rends compte ?), puis des années qui suivent, d’autres séjours aux Etats-Unis, de l’herbe qu’on me proposait, puis le lycée BCBG en province où plus tu fumes, plus tu es cool, et bien plus tard où j’ai travaillé dans le service traduction d’une société de jeux vidéos où il fallait parfois traverser des volutes pour aller à mon poste, et les mêmes collègues en soirée, tout ça il y a plus de 10 ans maintenant.

    Mais j’ai été dès le début, celle qui dit non. Et je m’en fichais complètement. J’imagine que je n’étais pas cool, mais très franchement j’avais des copains, j’étais cool aussi, on faisait de la planche à voile etc. on était ensemble et je m’en fichais de fumer ou pas (j’avoue avoir été tout aussi indifférente à la pression pour d’autres choses au même âge (…)). Ok, j’ai essayé une fois, peut-être deux, au cours de toutes ces années, pour ne pas mourir idiote, mais ça ne m’a rien fait de particulier. Mais je n’ai jamais eu envie, et pas envie de me forcer pour faire comme les autres, ça ne me dérangeait pas qu’on fume autour de moi, mais voilà, j’ai été celle qui ne fume pas (et je le reste), idem pour les clopes. Je crois que je préfère l’alcool en fait :) mais là aussi, sans être dans le contrôle, il y a un stade où je m’arrête automatiquement, mon corps dit stop quand la limite arrive, ce qui fait que bien qu’en ayant été très fêtarde (si, on peut l’être même si on ne fume pas !), je n’ai été malade que deux ou trois fois.
    Et comme tu dis, revoir des années plus tard les mêmes gens et les voir toujours dans ce trip (ça m’est arrivé pas plus tard qu’il y a un mois et j’ai eu 40 ans cette année), ça fait de la peine.

  • Aaaah les fachos du cool (c’est comme ça que je les appelle!).
    Perso j’ai un souci: fumer (des joints) me rends euphorique…et oui! Comme me l’expliquais une amie: toute drogue (y compris les somnifères) ont un effet euphorisant avant d’avoir un effet « coolant »…sauf que comme je suis qqn qui est beaucoup dans le contrôle, je ne passe jamais à la phase zen (et merde…).
    Après j’étais celle qui fumait pas ni ne buvait vraiment…mais comme je m’en foutais pas mal, ben en fait, les autres aussi… (après je dis pas que j’ai pas recherché plein de manière neuneu pour être cool).

  • Aaah! I am and have always been the non-smoker girl. I am 30, and I never tried to smoke any joint or cigarette or any other drugs in my entire life! I am proud to say that actually. I was seeing a guy who smoked weed and his friends did it, too, and I never gave in. I let them do their thing of course, but I couldn’t stand the smell, and I thought they looked so ridiculous when they were high…They never tried to pressure me into anything though, and they respected my decision, and I respected their choices as well. They used to say it made them chill and helped them have more fun, but I always thought I didn’t need to be under the influence of anything to be or have more fun. I can have a lot of fun just being me! And a massage is muuuuuch more relaxing:) PS: The first time I was exposed to the stuff was at a bf’s party, and I was cleaning up a bit, and saw this « stuff » on the table that kind of looked like moss to me and I remember thinking: »what is all this stuff doing on the table?! » and I just threw it all out in the dumpster outside! It was almost a ziplock bag full of « moss », which I later found out it was their weed. I had never seen weed on it own, not rolled in a joint yet. When they asked where it was, I told them I thought it was moss and threw it out. Thank God I am pretty!:)

  • Thank you Garance for this post! I was starting to think that I was one of the very few people in the world who don’t smoke weed. To be honest, I’ve never even tried it, because I’m very sensitive to smells. If I don’t like the certain smell, I start to feel an instant aversion to that thing. Still, many people around me smoke and I was of course offered to try it many, many times. I didn’t have a problem in saying ‘no, thank you’, because I strongly believe that a joint doesn’t suit me and I think that people begin to notice that too. I’m just much more of the wine girl. I like the sophisticated taste of it and the type of atmosphere that often comes with it – dinner, candles, my balcony in the moonlight and so on. No laughing like an idiot included :) And I totally agree with you that for some people it becomes more like a lifestyle. A few weeks ago I hanged out with my boyfriend’s friends and they started to smoke, joint after joint. Me and my bf were the only ones who didn’t smoke and we got extremely bored, observing what the other guys considered as a cool activity. I also noticed that it all became a ritual to them – it wasn’t time spent together that counted, but the drug.

  • Au lycée, j’avais une bande de copains qui aimait fumer un petit joint de temps en temps, moi ça me tentais pas. Puis le de temps en temps s’est transformé en tous les soirs, puis en plusieurs fois par jour, et on va tous les weeks ends s’assoir en rond dans une clairière, faire un feu de bois, jouer de la guitare et refaire le le monde en se défoncant la gueule. j’y allais aussi, et j’ai essayé une fois le joint mais ça m’a bien dégouté et je n’ai plus jamais retenté. A vrai dire je ne suis même pas une fumeuse de cigarette. Bref, à la fin, ces amis là arrivaient le matin déchirés en cours, et franchement, on était plus du tout sur la même longueur d’onde. D’ailleurs quand je regarde, les amis qui me restent du lycée aujourd’hui sont ceux qui ne fumaient pas non plus !
    En tout cas tu parles vraiment de TOUT, c’est agréable :) et ça fait plaisir de voir que chacun a eu ses périodes douteuses ;)
    A bientôt Garance !

    xo CarolineJ
    http://www.sleevesandheels.net

  • Miss Weed 25 juin 2014, 4:55 / Répondre

    As usual, loved your story. I went through a pot phase of a few years, although never getting to pothead status. I love it, actually, although not all the time. I like smoking it with a significant other or with a best friend. There’s a weird sense of hilarity and intimacy; sharing it with strangers or acquaintances would not be the same. Alcohol, on the other hand, makes me expansive and fast friends with total randoms. It’s just different.

    Now, my significant other does not like it, so I haven’t smoked in a long time. If you can avoid the munchie phase, I tend to think it’s a bit healthier than alcohol (for me anyway), and I have no hangover from marijuana. To each their own, I suppose.

  • YES!!!! Where I live like everyone does it and if you don’t you are considered totally square. I’ve smoked 2Xs in my life in college…I became antisocial with the company I was with and the next morning, both times, had a total pot hangover. I ask myself, why do we smoke so much in general, not just in the US, but in Europe and beyond? Not only do curious teenagers and college coeds smoke, but professionals, CEOs of major corporations and retirees. The answer is because we are done as a society…. decadent, bored, jaded and stressed out. What if we had to grow our own food, tend to our animals, fix our own house, chop and collect firewood…we sure as hell would not have time or energy to touch the stuff.

  • Wow, I can’t believe how judgmental these posts seem. I am much older than most of you and grew up in a time where smoking pot was almost a political statement as well as a good time. Every person has to decide what is right for them. I personally don’t smoke anymore and haven’t for year but my husband of many years has smoked forever. He doesn’t drink which I do, but is either one better or worse? I don’t think so. We all just want to take the edge off…..

  • I’m very shocked at the judgmental nature of the comments, not to mention the ridiculous stereotypes that commentators are using pot = junkie. It’s very immature and narrow-minded and comes across as particularly smug.

    People drink and that’s accepted as ‘the norm’. Statistically, alcohol is a more prevalent drug, obviously due to it’s availability. One in 10 deaths among working-age adults between 2006 and 2010 in the USA were attributable to excessive drinking, researchers from the Centers for Disease Control and Prevention report. http://www.usatoday.com/story/news/nation/2014/06/26/drinking-alcohol-alcoholism-binge-deaths-fatal-cdc/11384335/

    Be careful when making judgements about other people’s choices.

  • Garance, I’ve loved your writing and drawings daily for many years but have yet to comment until now. I’m afraid i’m the lone stoner of the bunch here (at least what i gather from the english comments)! My experience with it has been (and continues to be) inspired, fun, and insightful. Contrary to the impression of stoners as numb and dumb, I’m a professional who lives a creative and active life filled with friends – many of whom don’t partake and some who do – no pressure/judgement either way. I’ve witnessed more people loose control of their inhibitions or consciousness from alcohol than with pot. I understand it’s not for everyone but for me, it’s expanded my mind and my world.

  • Your story is cool but one sided. I don’t even want to start with your commenters, so judgemental all of them and pairing pot smoking to being a junkie. That is the main problem with this kind of posts, all of this judgemental people feel like someone cool as you validate their prejudice. Not cool at all.

  • Juliet 26 juin 2014, 4:14

    +1, and I am not even a smoker! The way you narrate your experience is funny, but the number of sanctimonious comments is a little disturbing. I have many pot-smoking friends who are dynamic, creative, beautiful people. And I have friends who are struggling, professionally and emotionally, because of an extreme dependency to alcohol. The substance is not the problem.

    And now I am totally waiting for a post about cocaine in the fashion sphere!

  • If you take antidepressants that destoy your sex drive, its the only way to make sex remotely appealing again. So, medical use i guess.

  • Hahaha, this just cracked me up! And I recognize myself in the story too, only it took me just a few tries to figure out pot is really not for me. The most fun I ever had while high on weed was when my friend’s cat came back from surgery fully sedated that same day and let me pet it the whole night. She was the only one in the room who could understand my state of mind! :)

  • Raphaele 25 juin 2014, 6:51 / Répondre

    Ah ben mpi aussi je suis la fille qui ne fume pas
    Les joints ne m ont jamais rien fait bon si nausee mais meme pas dodo ni gateau, donc j etais rouleuse de joints pauvre moi
    Un jour soiree rugby troisieme mi temps (donc des rugbymen a poils, de l alcool des joints)
    J ai melange alcool et joint…. Je veux dire bcp bcp d alcool et de joint et la ca m a fait quelque chose, trou de memoire total, donc je sais pas ce que ca faisaait si c etait rigolo ou non, et apres malaaaddeeeuuu comme un chIen !!!! C etait en 1995 et depuis on ne m a pas vu faire la lecon aux fumeurs de shit mais on ne m a pas non plus vu toucher a quoi que ce soit. Vive bob marley, la plage les etoiles et le shit pour ceux qui veulent…. Enfin quand meme quand je vois mon cousin qui fume tous les jours ben je trouve qu il n a pas bcp d energie !!!

  • this is awesome.
    honest – raw – right on point.
    you were in class saturday and i mentioned i was a HUGE fan….
    it’s so evident why.
    xx

  • Génial ce post, merci pour partager ça avec nous! Personnellement j’ai beaucoup (énormément) fumé au lycée et mes premières années de fac. Parce qu’évidemment ma bande de potes fumait, mon amoureux fumait et que ben moi aussi je m’y suis mise (ah qu’on est con). Ça ne m’a jamais rendue malade et j’adorais l’état dans lequel ça me mettait. On se tapait des bons trips, c’était cool quoi ;-) Sauf que quand j’ai commencé à vouloir attaquer des études supérieures vraiment sérieuses (au-delà de la Licence) et ben je me suis aperçue que mes fonctions intellectuelles étaient quand même pas mal diminuées à cause de ça (faut dire que je pouvais fumer jusqu’à vingt pétards par jour…). Ça me rendait insomniaque (comme quoi les effets ne sont pas les mêmes pour tout le monde!) et donc j’étais crevée tout le temps. Peace man, yeah. Ouais bon, flop quoi. Du coup j’ai arrêté de fumer la semaine, puis progressivement j’ai espacé les week-ends où je fumais pour finalement ne plus fumer du tout au bout de quelques mois à peine. Et je dois dire que je suis assez fière d’avoir pu arrêter comme ça, non pas par sevrage médical (j’aurais réellement pu arrêter d’un coup mais je n’avais pas envie). Alors parfois je me laisse tenter par une petite latte, et la minute d’après je regrette parce que, si sur le coup j’adore l’effet que ça me fait, et bien je sais qu’ensuite je vais me taper une insomnie. Je ne suis peut-être pas complètement sevrée, mais je pense que ça tient plus au fait que ça me renvoie à une époque à laquelle je suis attachée, même si pour rien au monde je ne voudrais revivre l’adolescence! Bref, j’ai été fumeuse de joints. ;-)

  • Kimberly 25 juin 2014, 8:28 / Répondre

    My exact experience ad opinion! I am still bewildered by the fact that it affects other people differently, however, alcohol for some people is a death wish as well.

  • I love everything about this post! I’m sooooo tired of smelling weed everywhere. I hate the smell, it makes me sick.

    I really thought I was the only one! Love you Garance!

    xo

  • Sophaiii 25 juin 2014, 9:33 / Répondre

    Non mais l’expression « gueule de bois spacecakesque » !!! Qu’est-ce que j’ai ri de ton post Garance ! Et sans avoir rien fumé justement ! Et le commentaire de Lili sur le fait qu’elle a mangé des cookies au spacecake au petit déj, sans le savoir avant d’aller au boulot… Crise de fou rire à vous lire.
    Juste une question : tu fumes encore des clopes ? Parce que ça aussi ça a un goût dégueu et ça me faisait vomir quand je reprenais… Jusqu’au jour où j’ai définitivement arrêté

  • Duuuuuuuude… You hung out with skaters? Rad. I did too.

    There are so many kindred non-smoking spirits commenting. Refreshing. I was that one among my friends who didn’t smoke. Love them all for being cool with that.

  • Ca me fait plaisir de voir qu’il y a d’autres gens que moi qui disent non …

    Je vis au Japon depuis quelques temps pour mes études, et ici la drogue est hyper illégale, si on te prend à fumer c’est direct la prison … Et oui ça rigole pas.
    Et l’autre jour avec d’autre expatrié on parlait d’herbe et quand j’ai di que je ne fumais pas, tout le monde était hilare comme si c’était incroyable.

    Mais comme toi Je n’ai jamais vraiment apprécié ça, je connais parfaitement l’équation : nausée – gateaux – dodo.
    Le pire c’était le jour ou j’ai essayé le spacecake, j’avais passé mon jury de fin d’étude la veille, et après une année épuisante je voulais faire la fête, résultat final : je dormais 30min après avoir englouti mon cookie … Depuis c’est fini !!

  • I’ve never done it, never want to, don’t really want to often be around people who do it. I don’t care if they do, just don’t want to be involved. I’ve been the « square » girl, in that sense, all my life and IDGAF. I got kicked out of a slumber party in 7th grade for refusing to smoke cigarettes, but peer pressure’s never really worked for me. Good for you, Garance, for finding your own way and taking your own « no thanks » stand. And for writing, as always, about it so honestly. :)

  • I’m a 30 year old woman & let me tell you that I’ve never ever had the urge to try weed, smoke tobacco or do any other kinds of drugs. Ever.
    On the topic of weed , it smells like a skunk and gives me a headache if I accidentally inhale it via second hand smoke and god only knows what it would do to me if I actually smoked it.
    I had a normal upbringing, I’m educated and decent but my parents were always firm about no drugs. No smoking. They’re even heavy cigarette smokers!! (They’re European!)
    I think weed has become the choice to ease the nerves, calm down the mind and lessen the pace of our lives. Also, many feel they need to just be cool and jump on the band wagon.
    I hate it and don’t need it in my fresh air or surroundings. Every time I go to any concert I have to smell it now.
    Give me delicious, fresh food, good company or not, good music, perhaps one glass of terrific wine and THAT’s what I call a drug!!!

  • Sunday Desire 25 juin 2014, 10:31 / Répondre

    « I don’t judge anyone else for doing it »
    I feel you have been doing it through almost the entire post. You haven’t talk about alcohol this same way, why is it different? because alcohol is completely legal?
    I live in a small beach town, everybody smoke and has weed. I wish people would only smoke joints and stay away from alcohol, cocaine and crack. I know the difference.
    Sorry, but i don’t think you’re wise now, maybe wiser.

  • blackstones 26 juin 2014, 3:48

    I totally agree with you.

    I’m tired of hearing or reading stories about people trying to smoke weed because of the « pressure » in high school, or college or with friends. There was (and still is) pressure about EVERYTHING when you’re a teenager ! Boys, make up, make out, alcohol, fashion, sexuality….

    I always thought that at some point, if you din’t like something the first time, and/or the second time, there shouldn’t be a third time. Even if « everyone is doing it ».

    I try alcohol in bording school, it was fun ’til my first hangover and then, it wasn’t.
    So two years after I started, I decide to stop drinking « strong alcohol » (as we say in France) like vodka, tequila, rum, etc… because I didn’t like it, I couldn’t handle it, I still don’t like it and I still can’t handle it . Except in a cocktail, and I don’t drink cocktails very often.

    As those who like to relax (afterwork) by having a glass of wine, a cool beer or going out to « take a drink with friends », I enjoy smoking a spliff with my friends, my man or alone.

    I like wine, and beer, but as I don’t mix differents alcohol together (beer, then wine, then tequila, then….) I don’t mix it with weed either (except for one beer or two, but every beer lovers will told you the same thing : it’s not alcohol :p ! ).

    It’s a rule, if I drink, I don’t smoke (and conversely).

    Smoking doesn’t make me wanna quit my job, or stay home and smoke all day, it don’t make me paranoid (if something make you weird, just stop), I doesn’t stop me to do what I have to do (writing an article or shooting photos, going to the grocery store….) and I don’t listen to reggae all the time either.

    Sometimes I smoke, sometimes I don’t.

    And I’ll be doing it for 11 years.

    But as you say Marie, alcohol is (a) legal (drug) (Strange thing, I’ve never seen anybody dying or overdose because of weed…).

    It doesn’t bother people if someone is drunk and/or smells alcohol. It’s normal.

    Even the adjective of the addiction is different : pot head, coke head, crack head, alcoholic. Sounds « legally » different.

    People tend to forget that being addict to something is part of being human. It could be sports, water, adrenaline, food, sex, drugs, animals, make up, violence, sleep, shoes, hats, feet, you name it.

    We’re ALL junkies.

    To each his own.

  • You nailed it Garance.

  • I can’t lie, I just finished smoking a few bowl with my bong outside and no joke her name is Dore. I’m a little sad finding out you don’t even like weed but my bong is beautiful so the name fits in my eyes. I hope you don’t mind Garance. xo

  • blackstones 26 juin 2014, 2:17

    Hear-hear !

  • Je suis un peu étonnée par la susceptibilité des commentateurs/trices fumeurs occasionnels ou réguliers. Hé les filles (et les gars), c’est censé rendre cool la fumette, relax! Il n’y a aucun problème à assumer, ni son envie de fumer, ni son refus, pour quelque raison que ce soit.

    Le milieu du skate et de toutes les sortes de planches qui roulent ou glissent, est évidemment un milieu particulièrement propice à ces expériences. J’en sais quelque chose, à chaque fois que je vais chercher mon gosse de 14 ans sur un spot éloigné de chez nous, ça sent à plein nez. On en parle assez librement, pour l’instant il n’est pas consommateur mais ne me cache pas que s’il a envie d’essayer, il ne se gênera pas.
    Parmi ses « potes » de ride et parmi ces fumeurs, il y a aussi beaucoup d’adultes, plus ou moins jeunes, mais qui ont tous un boulot, des conversations plutôt intelligentes, pas de pbs particuliers, et qui ont assez de jugeote pour obliger les ados à mettre leurs casque et protections. C’est le plus important pour moi.
    De mon côté, je ne faisais pas de skate mais je n’ai fréquenté quasiment que des fumeurs pendant mon adolescence. J’ai essayé une seule fois, je n’en garde aucun souvenir ni bon ni mauvais, mais je n’ai jamais été moquée de quelque façon que ce soit, et je ne me suis jamais senti exclue non plus!

  • Dorothée 26 juin 2014, 3:32 / Répondre

    Idem pour moi, une terrible envie de dormir et incapacité totale de bouger… membres très lourds… Etrange.

  • Ah, on voit au nombre de commentaires que le sujet est épineux…
    Je n’ai jamais fumé, même une cigarette, même ma mère ne m’a pas crue… Par contre, j’ai essayé d’autres trucs (…) mais plus tard, dans la trentaine.
    Mon opinion est que la cocaïne ou le shit ne sont pas plus dangereux que l’alcool (ou le chocolat!) SI ET SEULEMENT SI on sait en utiliser avec la modération qui s’impose, c’est-à-dire de rester à une dose au-dessous du seuil d’addiction mais c’est là tout le coeur du problème…
    XO

  • I enjoyed reading your post. It took me back years
    I always say I am luck that I did not likethe few experiances I had at a young age, who knows how the path would of taken me.

    all the best

  • Moi j’avais (arrêté) la chance que ça me fasse un effet dingue-sympa : la rigolade.
    Pas du tout le dodo, mais la sensation d’être witty. Très très cool comme effet. Mais uniquement intéressant en soirée entouré de gens.

  • Frédérique 26 juin 2014, 4:16 / Répondre

    Moi non plus je ne fume plus. A chaque fois je faisais un gros bas trip sur mes colliers qui semblaient m’étouffer. Et comme tout le monde était trop péter pour me les enlever je finissais par les couper…paniquée! Donc fumer ça me coutait trop cher en collier ! ;-)

  • Hello Garance,
    Je me demande si je devrais faire lire ton post a ma fifille de 16 presque 17….
    Elle a bien sur essaye, vivant aux US c’est tellement plus répandu que la clope en France, mais elle dit ne pas aimer… Pour ma part, ca ne m’a jamais fait aucun effet, est ce que parce je n’ai jamais fume de cigarettes??? Au moins je n’ai pas cette mauvaise habitude et comme toi je préfère une bonne margarita…
    xoxo
    Alix
    http://www.blushandbeyond.com/

  • Wow, Garance, exactly how I feel! It’s so reassuring! Now I know that I am not some out-of-this earth prude lacking certain fun-and-cool receptors. I don’t mind other people smoking, but it’s so boring when everything revolves around that

  • Ahhhh garance….c’est comme les gouts en matière d’hommes….ca ne se discute pas…de mon coté j’aurai pu écrire le même poste sur l’alchool.

    Ton post décris à merveille les ravages d’une propagande (américaine, désolée mais c’est vrai) anti cannabis avec les hypocrisies et les mauvaises informations que cela a engendré…..

    Je ne ferai jamais l’apologie de la « fumette » mais je milite pour qu’on arrête de nous considérer comme des parias….serais ce plus « normal » de se faire un verre de rouge en fin de journée qu »un bon petit joint????

    De mon côté je suis universitaire, assistante d’une styliste et professeur de Yoga….;Quand après une longue journée de travail je me roule mon petit… crois moi c’est le bonheur….

    Nous, les amoureux du cannabis (nous sommes des millions) on veut juste se détendre en paix…..
    et nous convaincront les gens, un sourire à la fois….
    Boum Shiva….
    Vive la fumée joyeuse :)

  • blackstones 26 juin 2014, 8:45

    Que ton commentaire fait plaisir Tatiana !

    Merci pour nous !! :)

  • Clotilde 26 juin 2014, 9:41

    Ha bon, parce que tu crois qu’en France, il y a moins de propagande anti-cannabis?
    Jusqu’à présent il n’y a jamais eu aucune légalisation en France, on commence à entrevoir la possibilité d’une légalisation pour raison thérapeutique, alors qu’elle existe depuis des années aux US. De ce côté-là, je ne pense pas qu’on puisse leur donner de leçon, on fait bien pire qu’eux! (ou bien mieux, ça dépend de quel côté des avis on se place)

  • Albertine 26 juin 2014, 5:27 / Répondre

    I can’t stand the smell of M…!
    http://fashion-soup.com/

  • I have been living in Amsterdam for a few years now. After years of somking friends/parties/sleeps and being totally cool.. I found the ONE place where you can just go to the little shop (coffeeshop) and help yourself with the menu, choose more stoned, less high, super high…and so on… AAANDD it also happens to be the ONE place where smoking weed isnt THE coolest or anything.
    It sounds very ood bur for me, here in Amsterdam it isnt the rule… most of my friends… I would say 90% of them, do not smoke week at all. In fact, my circle of Dutch friends actually find it pretty lame and a not-so-cool thing at all, I guess its a Dutch thing of « be normal »

    i remain having a little joint every now and then, but most of the time i am alone… reading on the internet… decompressing :)

  • Bienvenue au club ! Meme chose, moi je m’endors aussi sec et j’ai envie de rien. Donc j’ai bien essayé, persévéré (un peu) pour faire comme tout le monde et vite compris que tout cas n’était pas du tout pour moi. En revanche, le champagne et les mojitos, ça me met en joie ;-)

  • first time the smell was awful…continued on laughed ate…hilarious …pot got stronger and it made me paranoid …..still smoked…then quit…but i don’t beleive it leads u to more serious drug..

  • carole 27 juin 2014, 6:36

    ps eating pot hash (haven’t seen in yrs} is so strong is a bad hight ….

  • Ahhh! You just fully described my experience! Right down to the « maybe I should eat it instead » furphy. Tres bien!

  • Along with others, I’m also surprised by the level of judgement and prejudice by some of these comments, particularly those with no experience in the matter. I applaud you for understanding what may or may not suit you best however it’s disappointing that so many have taken it as a license for small minded conclusions and grossly exaggerated stereotypes. To each her own. Based on your earlier writings, my assumption is that your intent was not to cast the issue in black and white terms and to only share your side of the story without having to cast dispersions on others that may choose to partake , it’d be nice of your commenters could be as equally respectful of other peoples choices.

  • Si l’herbe est entrain d’être légaliser un peu partout c’est juste parcequ’elle est entrain de passer de mains des dealers aux mains des traders qui ont tout intérêt à ce que les gens trouvent ça cool!

    Il y a un article interessant à ce propos dans le Monde, le point de vu d’un économiste dans l’édition du mardi 24 juin « le pari du cannabusiness »! Intéressant… Et surtout renversant : fumer aujourd’hui, alors c’est être profondément dans le système, pas sûre que Bob soit d’accord avec ça ;)

  • Moi depuis que je suis petite mon kif c’est le crottin de cheval. Pas trop de risque que les traders trouvent ça cool un jour :D

  • I guess growing up in strict Eastern country has it’s own advantages. Here, we hate smokers, weeds, never heard of bongs until Miley Cyrus came up in front of the magazine with it, and alcohol is just strange for most of us. Frankly speaking, I am very curious about weeds….

  • Merci beaucoup for this post Garancé and bravo to you. I am happy to see so many commentors who do not smoke weed. I can’t stand the smell, it is nasty and it lingers forever. I am seriously concerned that pot is being legalized and think the long term consequences on society will be very negative. I don’t want to be on the roads with people who are high. I don’t want to have to walk through clouds of pot smoke. I am fortunate that hardly any of my friends smoke pot. There is a good reason it is illegal.
    I’ve seen the devastating effects of alcohol on so called social drinkers and it is not pretty.

    I’ve been so very happy with how smoking ciegarettes has become something that’s not as common, at least in this country and Europe. I remember traveling to Europe and having to leave outdoor cafes because of the smoke, and having to air my stinky smoky clothes every night. Just got back from France and I barely noticed any cigarette smoke. It’s nice to be able to be at a sidewalk cafe or walk down the street and not be confronted with smoke. So why should we be open to having pot smoke everywhere? It is still second hand smoke and the long term health consequences are not good.

    I am glad I am not alone in my sentiments and hope more of likeminded people feel comfortable enough to speak up.

  • Such a funny post :)

    My experience was similar, although more short lived (I tried it quite late in life and by that time I already learned that saying ‘NO’ made me cooler than the other girls. Oh, if only I new at 17…). I don’t laugh or eat or sleep weirdly enough. I just sit there completely spaced out without a single desire or emotion. Great for relaxing after exams, no so great if the guy you have been obsessing about for a month called you and you can’t be bothered to answer the phone…

    http://www.7moreminutes.com

  • Diane S. 26 juin 2014, 1:35 / Répondre

    When I turned 50, a young friend asked how I liked pot and I confessed I had never smoked. Appalled, she gave me a joint for a birthday gift. My husband showed me how to smoke it, hogged most of it, and I had my first and last foray into potland. Frankly, I liked the high. I’m naturally giggly sometimes anyway, and I had some food ready for the occasion (it WAS my birthday after all). I hated the smokey, scratchy, burning from my throat all the way into my lungs. Just couldn’t handle it. The mellow feeling, the relaxation, the giggles, all faded away with my discomfort. Well, I say discomfort. It was more as if I had inhaled glass particles. I still felt it the next morning. My young friend suggested using a bong, thought the paper was the culprit, but I know better. I simply cannot smoke. So, as life is sweet and I have my heart’s desire, why bother?

  • C’est pour ces posts, avec ta plume aussi charmante que désinvolte, que je continue de te lire après toutes ces années, Garance! Oui, j’avoue que parfois, j’aime moins voir cette évolution de la fille simple et attachante qui aime les très belles choses vers ce côté axé de plus en plus vers l’éditorial et la promotion (mais c’est pas grâââve, si j’avais la chance d’être à ta place, je ferais tellement pareil!)

    Tout ça pour dire que ces petites pépites d’authenticité prouvent que tu sais toujours rester aussi fraîche, surprenante et comique!

    (C’est pas trop lourd comme commentaire j’espère? Ah, je me relis, et je me trouve lourde! Bah, tant pis!)

    I I follow, I follow you, comme dirait Lykke Li! <3

  • Perso, cela ne me dérange pas les gens qui essayent les drogues tant que cela reste encadré et que cela ne tombe pas dans la dépendance (qui pour moi se traduit par payer sa « drogue »).
    Le shit: comme toi Garance cela me donne la nausée et m’endors, ai essayé 1 ou 2 fois.
    L’herbe: cela me fait rire bêtement, prend une ou deux taffes à des soirées lorsque des potes font tourner un joint (l’aspect convivial).
    La coke: ai essayé 2-3 fois – aucun effet sur moi, une drogue qui ne me parle pas.
    Ecsta: essayé 1 fois, c’était bien le côté ressenti par rapport à la musique, par contre je trouve que cela fait ressortir toutes tes angoisses – j’étais légèrement parano (croyant que Mr Pipi me voulait du mal, je parlais qu’à mes amis et je nettoyais à fond les toilettes handicapée de la boîte… J’en ris encore)
    MDMA: essayé 1 fois, très bien car pas les effets négatifs de l’ecsta – aucune dépendance ensuite.

    Pas envie d’essayer l’héroïne, le crack, la kétamine ou le LSD car cela me fait vraiment peur.
    Pas essayé les champignons, des amis ont passé un super moment à Bali & co avec ça, ils riaient comme des fous.
    Je bois de l’alcool normalement, je ne fume pas, je ne bois pas de café et je n’ai aucune addiction. Je pense que le tout c’est de se maîtriser et de ne pas tomber dans la répétition. Juste essayer, avec qqn qui s’y connaît, dans un lieu assez safe. Perso, je trouve les dangers moins dangereux que l’alcool qui m’a fait finir une fois à poil dans ma rue :-)

  • :))) I love you. I will quote this to my kids, when I’ll have them: « je n’avais pas encore acquis une personnalité, outil bien utile quand il s’agit de dire quelque chose comme “non, merci, je ne fume pas” »

  • Je n’y ai jamais touché, ni la drogue ni même la cigarette en fait! J’ai toujours refusé même si comme tu le dis pour se faire accepter dans un groupe mieux vaut faire comme eux. « Les fumeurs » ont des idées assez arrêtées sur le sujet, c’est dommage

    Xx
    http://www.Lauralexo.com

  • I am also « the girl that doesn’t smoke »! (luckily, I early on decided that I didn’t care about being un-cool) yes, I have also tried it and also never really found the benefit of it. Personally I think that LIFE has enough stimulations. And I don’t need drugs to get high…. but there is nooothing better than a yoga-high!

    Merci!
    Madeau

  • J’ai lu un certain nombre de commentaires et moi ce qui me fait peur dans cette histoire est la banalisation. Les fumeurs comparent toujours le pétard à l’alcool pour dire que c’est bien mieux, mais là n’est pas la question : cela reste une drogue. En plus de ça, alors que ça reste quand même considéré comme « moyen » en France de boire seul, fumer un joint seul ne semble pas poser de problème : ça devient normal, un mode de vie. Or, c’est ça qui est grave. C’est quelque chose qui m’inquiète énormément car j’ai vu nombre de personnes accro au joint et c’est franchement pas beau à voir, tout comme les alcooliques… Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui se voilent la face sur ce point, en se disant que c’est mieux, plus naturel etc. que l’alcool. C’est s’emprisonner tout seul que de penser cela. La vraie liberté c’est de n’être accro à rien, et de n’avoir besoin d’aucune substance pour se sentir bien!

  • Hahahahha, it was pretty much the same for me! I had some funny moments, but fainted a couple of times, and mostly just eat and fall asleep… So, no thanks, im not smoking :)

  • Garance,
    Do you how much I love your posts? Doesn’t work for me either.

  • I would have never imagined that I would read a post about weed on your blog, but I absolutely love how you share your stories with us :) Keep ’em coming!

  • Love it! Im from Brazil and its like, every-fuckin-body smokes. Me: smoke>eat>sleep= zero interaction

  • I love this! I just discovered you (where have I been?) and I’ve been binge reading all your stories and career interviews and I’m basically obsessed. Thank you for helping Mondays taste a little sweeter.

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