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6 Women on Not Having Children

5 years ago by

Que ce soit par choix ou que cela résulte d’espoirs déçus, le nombre de femmes célibataires à l’entrée dans la quarantaine est en augmentation. Selon le U.S. Census Bureau, le taux de femmes de 40 à 44 ans n’ayant jamais été mariées est passé de 11,8% en 2000 à 16,1% en 2018. Parallèlement, une nouvelle étude du spécialiste du comportement, l’anglais Paul Dolan, constate que les femmes célibataires sans enfants représentent le sous-groupe le plus heureux et le plus susceptible de vivre plus longtemps. S’éloigner des normes traditionnelles d’une vie avec mari et enfants serait-il la clé pour vivre sa vie pleinement ?

La réponse, selon les six femmes que j’ai interviewées, met au jour un scénario bien plus complexe que ce que semblent révéler les statistiques. La plupart n’ont pas choisi d’être seule – c’est juste la façon dont s’est déroulée leur vie. Une fausse couche à 40 ans, deux divorces, des fiançailles rompues et sept demandes en mariage constituent la trame collective de leur histoires personnelles.

Certaines ont fait le deuil d’enfants et de maris qui n’existeront jamais, ont fait la paix avec leur horloge biologique qui touche à sa fin et sont allées de l’avant, acceptant l’indépendance d’une vie de célibataire – d’autres non. « En ouvrant la porte qui me menait à la cinquantaine, c’est indéniable, je me suis sentie libérée du deuil », affirme Melanie Notkin, spécialiste de cette population grandissante qu’elle nomme PANK (Professional Aunts No Kids [Taties Professionnelles Sans Enfants, ndlt] ). L’amour maternel se porte sur les nièces, les neveux, les enfants des amis et les animaux de compagnie, qui offrent une joie à l’état pur, sans les responsabilités qui vont de pair avec le fait d’élever un enfant. La plupart de ces femmes déclarent que leur plus grande satisfaction réside dans les liens étroits tissés avec leurs amis de longue date et leur famille, qui sont aussi leurs soutiens quand elles ont besoin d’aide. Toutes, sauf une, espèrent tomber amoureuses de nouveau et partager le reste de leur vie avec un partenaire.

Quel que soit le chemin emprunté pour arriver à ce point, les histoires de ces femmes ont toutes un point commun : elles rayonnent de satisfaction et d’épanouissement, tous deux atteints en acceptant la vie telle qu’elle se présente à nous et en créant de nouveaux rêves pour le futur.

_____________

… à propos du rêve d’enfance, celui d’une vie avec mariage et enfants…

Sonja Lilljeberg | 43, Guérisseuse intuitive, Massothérapeute, Maître Reiki, basée à Denver
De toutes mes amies, j’étais la seule qui n’avait pas prévu d’avoir un mari dans mon projet de vie. Je ne sais pas si je voulais des enfants. Je me suis mariée à 29 ans. Je ne regrette pas d’avoir été mariée, mais 2 ans et demi plus tard, nous avons divorcé. J’aimais mon mari mais je n’en étais pas amoureuse. Ma vie était complètement différente de la sienne et ça n’aurait jamais pu fonctionner. Je voudrais avoir un partenaire pour la vie. Et si ça implique de se marier, je suis d’accord. Si ça ne l’implique pas, c’est ok aussi.

Joy Williams | Gen Xer, Entrepreneuse Santé et Bien-être, basée à Harlem
A 16 ans, je voulais me faire ligaturer les trompes et adopter. Je n’ai jamais vraiment voulu être enceinte ! Je continue à penser que je me marierai un jour, mais ce n’est pas comme si j’avais quelqu’un de particulier en tête. Donc non, je n’ai pas vraiment eu à faire le deuil de ce rêve. J’ai une belle vie.

Melanie Notkin | 50 ans, Fondatrice & Autrice : Savvy Auntie & Otherhood, basée in New York
Quand j’étais jeune, je m’imaginais mariée, avec des jumelles. Au début de la vingtaine, pour mon premier emploi, j’ai même demandé des infos sur les allocations de maternité. C’était vraiment quelque chose que j’espérais… Comme pour tout deuil, les années passant, ça commence à s’atténuer, et puis on commence à laisser partir ce rêve. Ce lâcher prise vous offre un sentiment de liberté qui vous permet de regarder la vie différemment, de ne pas poser un regard sur la vie révélant tout ce que vous ne possédez pas mais plutôt tout ce dont vous pouvez tirer avantage. Ce n’est pas la vie que je voulais mais quand j’ai commencé à être capable de l’apprécier, j’ai réalisé que c’était une vie au-delà de mes espérances. J’ai écrit deux livres. J’ai fait des choses dans ma vie dont je n’avais même jamais rêvé. La réalité est magnifique.

Amanda | 53 ans, Avocate, basée à Londres *(ne souhaite pas révéler son nom)
J’ai toujours voulu avoir des enfants. Jusqu’à ce qu’arrive la quarantaine et une dernière tentative. J’ai toujours voulu me marier. Je me suis fiancée au mec avec lequel je sortais à l’époque. Il ne voulait pas d’enfants, moi si. Ça a été très difficile. Je pensais qu’il changerait d’avis. Au final, j’ai pensé que c’était mieux de ne pas continuer. Mon copain suivant, après celui qui m’avait demandée en mariage, ne voulait pas d’enfants, mais ça ne l’aurait pas gêné si j’étais tombée enceinte accidentellement. J’espérais que ça arrive. A ce moment-là, j’avais 45 ans. Après avoir rompu avec lui, j’ai su qu’il n’y avait plus aucune chance. Je n’ai jamais voulu faire un parcours FIV toute seule. Ça a été un soulagement. J’ai arrêté de chercher le père de mes enfants et je suis juste retournée m’amuser. Il était trop tard pour avoir des enfants, j’ai alors ressenti un sentiment de liberté. Je pouvais commencer à vivre en toute liberté.

Ghana Wilson | 55 ans, Consultante pour Revolt Hip Hop Summit, Présidente de Green Gigz, basée à New York
J’avais l’habitude de feuilleter les magazines et de découper des photos d’hommes pour les mettre avec moi. J’écrivais l’histoire de ma vie avec ces hommes, nos enfants, la voiture qu’on aurait, la maison dans laquelle on vivrait et les vacances qu’on prendrait. J’ai grandi, je suis allée à la fac et je suis entrée dans la vie active, et j’ai repoussé tout ça à plus tard. Je sortais avec des hommes mais c’est devenu de moins en moins une priorité. A partir de 35 ans et jusqu’à la fin de la trentaine, j’ai commencé à penser à avoir des enfants. Je suis devenue obnubilée par ça. Je suis finalement tombée enceinte à 40 ans. Je ne savais pas que j’avais des fibromes et ça a provoqué une fausse couche. Je suis douée pour cloisonner. J’ai eu une fausse couche et une myomectomie juste après. J’ai fait mon deuil et j’ai réalisé que ce n’était peut-être pas ma voie. Ensuite, j’ai compris que je pouvais m’occuper de mes neveux et nièces et, d’une certaine façon, être un parent pour eux. Je suis heureuse comme ça.

Linda Rodin | 71 ans, Entrepreneuse, basée à New York
Je ne rêvais pas du tout de ça quand j’étais jeune. Je n’ai jamais pensé que c’était la prochaine étape. Les choses sont très bien telles qu’elles sont.

…sur la façon dont la société juge les femmes de plus de 40 ans célibataires et sans enfants…

Sonja : C’est moins difficile pour moi que ça ne l’était pour les femmes de la génération de ma mère. Mais quand je vais dîner dans un restaurant, on me demande : « Une table pour une ? » Et je réponds : « Oui. » Et ensuite, on m’installe au bar. Mais je n’ai pas toujours envie d’être assise au bar. Parfois j’ai envie d’être assise à une table. Même chose quand on veut aller au cinéma et prendre un seul ticket. Parfois c’est plus difficile d’avoir un seul ticket que d’en acheter deux. Tout est vendu par deux.

Joy : Certaines personnes ont des biais inconscients. Au début de ma carrière, les gens faisaient des concessions pour ceux qui avaient des enfants. Quand les gens n’ont pas d’enfants, on peut ressentir cette charge de travail supplémentaire. Je crois que nous devrions faire des concessions pour tout le monde. « Je devrais rester tard à chaque fois parce que tu as des enfants ? Non, je peux rester tard de temps en temps et tu peux rester tard de temps en temps. Je n’ai peut-être pas d’enfants mais j’ai des choses à faire. » Et puis, quand les gens veulent parler des enfants, parfois, ils s’excusent presque. Ils pensent que c’est un sujet délicat, mais ça ne l’est pas pour moi. Puisqu’ils donnent autant de valeur au fait d’avoir des enfants… et que vous n’en avez pas… il doit y avoir un problème…

Melanie : On ne voit pas les hommes choisir entre payer le loyer, tomber amoureux, se marier et avoir des enfants. Et pourtant, pour les femmes, nous vivons encore dans cette idée pré-deuxième vague du féminisme selon laquelle les femmes qui ont une carrière ne sont pas normales. C’est sans doute parce qu’elles en veulent trop. C’est ce qui ne va pas chez elles, sans doute. Aujourd’hui, même les mères mariées ont un travail. Et en plus, ce qu’il y a, c’est que pour les femmes qui n’ont pas eu d’enfants pendant leur trentaine, on dit qu’elles “repoussent”, selon le terme du U.S. Census Bureau. Les femmes repoussent la maternité parce qu’elles font des études. Les femmes ont leur diplôme de fac à 22 ans. Elles ne repoussent pas vraiment. Ce n’est pas comme si les hommes se tenaient dans la rue avec des panneaux disant “S’il te plaît épouse-moi, je veux être papa.” On oublie sans cesse que les hommes jouent un rôle dans cette histoire, qu’ils profitent de leur propre indépendance et qu’ils veulent se marier plus tard.

Amanda : J’ai l’impression que les gens me méprisent. Pas tout le monde, mais beaucoup de gens me méprisent, et c’est un vrai choc quand ça se produit. Londres est une grande ville et on pourrait penser que c’est parfaitement normal. J’ai toujours besoin de m’expliquer. Quand j’étais à Dubaï le mois dernier, une femme m’a dit : “Tu es trop jolie pour être célibataire.” J’ai trouvé que c’était plutôt flatteur, mais c’est aussi que les gens pensent que si tu es célibataire, c’est que personne ne veut de toi. Je suis parfaitement sûre de moi.

Ghana : Il y a dix ans environ, ça n’allait pas parce que, à ce moment-là, les gens pensaient encore “Tu as encore le temps”. Je m’occupais de jeunes à risque, et certains d’entre eux avaient 12, 13 ou 14 ans, et avaient des enfants. Ils me disaient : “En fait, tu n’es pas mère, donc pourquoi je devrais écouter ce que tu racontes ?” Et j’étais là : “Je ne suis pas mère parce que j’ai fait un choix. C’est un choix très important qui va transformer ta vie, influencer toutes tes actions.”

Linda : Je n’y ai même jamais pensé. Ce n’est pas que j’oublie, mais je crois que j’arrive à ne pas y penser. Parce que je ne veux pas me sentir moins bien à cause de choses qui ne sont pas là.

…à propos de la liberté d’être une famille composée d’une seule personne…

Sonja : Je me prépare à déménager et je peux le faire sans avoir à me soucier de déménager ma famille – trouver une école pour les enfants, etc. Il n’y a que moi qui mets mes affaires dans ma voiture, et je peux partir. Ça me donne du pouvoir. La meilleure manière de le dire, c’est sans doute de dire que je peux être égoïste.

Joy : Je ne suis pas obligée de faire quelque chose simplement parce que quelqu’un d’autre pense que c’est normal.

Amanda : C’est génial de savoir que je peux aller où je veux simplement parce que j’en ai envie (à condition de trouver quelqu’un pour surveiller le chien).

Ghana : Ça m’a obligée à prendre plus de risques. Je n’ai à me soucier que de moi-même donc je peux me lancer, et je l’ai fait plusieurs fois dans ma carrière. Si je me plante, je n’ai que moi à ramasser. J’ai conscience que je n’aurais pas pu faire tout ça si j’avais eu des enfants.

Linda : Dans la mesure où je n’ai jamais eu d’autre mode de vie, je n’ai pas de point de comparaison. Je ne me suis jamais dit à quel point j’étais chanceuse d’aller si bien. Je m’occupe de stylisme et si j’ai envie de faire autre chose, je ferai la transition vers ça. Je peux me réveiller et me demander “Qu’est-ce que je vais faire aujourd’hui ?” J’ai 150 plantes dans mon appartement. Mon indépendance n’est pas limitée par des enfants mais par des plantes et un chien. Je peux être généreuse avec ma famille et mes amis, et je peux aussi faire des dons aux nombreuses causes qui me touchent pour aider les gens qui ont moins de chance et ont besoin de notre aide.

… et les difficultés…

Sonja : Trouver des gens qui ont autant de temps que moi pour sortir et faire les choses que j’ai envie de faire, quand j’ai envie de les faire. Je suis une casanière introvertie, donc c’est très facile pour moi de passer trop de temps à la maison.

Joy : Si j’ai des difficultés financières, c’est pour moi à 100%. Je vis avec ma soeur et ma nièce mais nous ne nous soutenons pas financièrement. Elles paient une part du loyer. Il n’y a pas de partenaire à qui dire, tu peux gagner plus ou je peux gagner plus. Les décisions importantes dépendent de moi, elles ne sont pas prises en fonction de ma famille. Parfois, je me dis que ce serait plus simple s’il y avait quelqu’un d’autre.

Ghana : Trouver comment tout faire soi-même. Tout est dans les petits détails – par exemple, mon pommeau de douche a besoin d’être changé, et ça fait déjà deux mois. Si j’avais quelqu’un, ce serait sur “ta liste de choses à faire chéri”. J’ai raté trois rendez-vous chez le dentiste. Ne pas avoir quelqu’un pour m’y faire penser, m’aider à prioriser les choses, c’est une des plus grandes difficultés. Quand je suis dans une relation, j’ai remarqué que mon partenaire en prend une partie en charge. Et aussi, l’envie de faire des câlins à quelqu’un, de partager certaines de mes expériences, d’avoir quelqu’un avec qui voyager…

Linda : Avoir à être financièrement indépendante. Je n’ai pas de père riche ou de mari riche. Je suis financièrement indépendante depuis que j’ai 17 ans.

… et des conseils…

Sonja : Ne vous mariez pas juste parce que vous avez l’impression que vous devriez être mariée. Vous allez bien plus le regretter que si vous restiez célibataire.

Joy : Votre vie peut être géniale dans toutes les configurations. Il faut être reconnaissante, quelle que soit la situation. Avec la bonne attitude, vous pouvez savourer la vie que vous avez et faire ce qu’il faut pour vivre la vie que vous voulez. Et aussi, ne pensez pas qu’à vous-même dans votre vie, rendez service aux autres.

Melanie : Le bonheur est un choix et c’est à nous de faire les choix qui vont nous rendre heureuses. Ces choix peuvent être notre attitude à un moment donné, comment nous nous éloignons de certaines attentes qui ne se sont pas concrétisées et comment nous continuons. Continuez à avancer.

Amanda : Ne complexez pas à ce sujet. C’est facile de le faire. Il faut passer outre. Ne pensez pas que vous avez à vous justifier. Soyez sûre de vous. Gardez vos amis. C’est la chose la plus importante au monde. Choisissez-les avec soin. Avant d’avoir 30 ans, je me disais : “Si je ne suis pas mariée à 30 ans, ma vie sera finie.” Je n’étais pas mariée à 30 ans. Pas mariée à 40. Je pourrais me dire, à moi jeune, que le pire s’est produit. Et que c’est assez génial.

Ghana : Il faut être à l’aise avec le fait d’être seule. Être seule et se sentir seule, ce sont deux choses différentes. Être seule est un état physique et se sentir seule, c’est un état émotionnel. Je me suis sentie seule et je sais que le sentiment de solitude peut conduire au désespoir. Quand je commence à me sentir seule, je me lance dans quelque chose qui me donne une mission et me permet d’aider quelqu’un d’autre. Je constate que le sentiment de solitude disparaît parce que je me sens plus riche.

Linda : Suivez vos passions. Suivez ce que vous trouvez intéressant. Prenez un chien. Lisez. Restez curieuse.

23 comments

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  • Lisa Saffer 12 juillet 2019, 9:49 / Répondre

    Linda Rodin is THE BOMB. Yes to everything she said.

    I never really wanted children and had an intense career involving lots of travel and distance from partners. I don’t have children and I’m fine with it. I think the thing is to make your choices and take responsibility for them, to others and to yourself. If you regret it, do not let that take over your life: figure out a way to understand your choice, deal with it, and move on. Life is filled with wonderful and interesting things…..

  • Cristina Amaral 12 juillet 2019, 11:13 / Répondre

    The title speaks about not wanting to have children and the introduction talks about single women. One thig doesn’t have to do with the other, right? One can be married and not wanting children. That’s my case. :)

  • I’m in this camp as well!!! Would love to hear about this perspective :)

  • And you can have a child and be single at the same time.

  • I agree.
    That‘s also my case!

  • This was an interesting post and I thank you for some thought provoking ideas. I see a parallel with someone who is newly widowed (whether there were children or not). Many of the same freedoms and challenges exist for women at this next stage of life. Changing times, changing perspectives, changing routines-it’s a lot for some of us to handle. I sincerely hope that every woman potrayed here is blessed with health and happiness as they define it.

  • Is this illustration by Garance? The colours are so good!

    P.S. I am a 48 year old, childless woman with a long-term partner (and a divorce under my belt). I was always ambivalent about children. I have such a full, rich and good life – and I have no regrets about not having had children. I wonder sometimes and briefly, what it would have been like, but it doesn’t consume me.

  • There is a lot of hostility towards women who choose not to have children. I had a women try to beat me up a a party just because I have chosen not to have children! Her anger was so great she had to be physically restrained and remove from the house. It was explained to me that her entire world revolved around her children so I was basically saying all her life choices have been bad ones. I had never thought of it that way. When you have children your life focus is them. It helps me when I am meet with similar negative responses from friends and family.

  • This article touched me very much. Being 43, in a very happy relationship, yet no child. I had an abortion in the past, and I will always mourn the unborn child. Then, at 34, I met the man of my dreams, who is not very fertile due to a certain condition. I am very happy to be the best friend of my nephew. This, and my man, fulfills me.

  • I really enjoyed reading this. Though the title is somewhat misleading as there are also married women who don’t want children. I wanted children, started trying to late (I guess) and ended up miscarrying at 39 and then failing to get pregnant again. I have now accepted this fact and am happily single and childless though I wouldn’t mind having a partner (but not at any cost). As I live in Africa, the pressure is even stronger (though I am a white woman, so it is slightly easier, as we are considered to be  »different/strange »), so for annoying people who say Why don’t you have children- I have a reply: It was God’s will (works like a charm :-)). My only complaint is a single supplement in most safari lodges :-(

  • The study by Dolan that you refer to is plain wrong, due to heavy misunderstandings on data reading on his part, you can e.g. read more on this here: https://ifstudies.org/blog/are-married-people-still-happier

    Please consider the harmful impact of reproducing research results without looking into the validity of these.

    Love for the entire DORÉ community

  • Very interesting article! I still haven’t given up on trying to have kids, it’s something I always wanted as I’m very much a maternal type….but I don’t think that having kids is something that defines me as a person or something that everyone needs to do. If I never have kids, I’ll accept that it wasn’t meant to be, maybe grieve a bit and move on.

  • I am 40 with no kids, I always knew I never wanted children and also never wanted to be someone’s wife. I could not imagine myself being pregnant and having a child growing inside of me. Also having a commitment of looking after a child forever. I am happy to being the Auntie for nephews and nieces. But always wanted a long term relationship. I have been in a relationship for almost 19ys and he wanted to get married but was not keen on kids. I have turndown his proposal 3 times in the 19yrs.

    I am live in Africa, so having kids and getting married is seen as success. It took my parents a few year to accept my choice. My mother had to suffer a bit of embarrassment of family gathering and neighbors as her oldest daughter is deemed to be barren.
    For the last 10yrs she has been the most difficult to deal with as she still had hope. I have been labeled every name you can imagine but that never bothered me much. I easily own my choice in any public gathering. I had gotten stronger in my responses over the last 15yrs.

    I will make this choice all over again if I had to. I love my life and the freedom I have. We had two dogs for the last 12yrs and they passed away beginning of this year and we wont replace them

  • Tu t’interroges beaucoup sur le fait de ne pas avoir d’enfant.
    Je te propose une autre option, faire un enfant seule en choisissant un donneur.
    C’est mon cas, j’ai été en couple pendant 10ans et mon compagnon m’a quittée du jour au lendemain à 40 ans pendant que nous faisions des fiv.
    Le fait de m’accrocher à mon rêve à été la meilleure décision de ma vie.
    J’ai un garçon de 4 ans extrêmement heureux qui sait parfaitement comment il a été conçu.
    Et je suis très très heureuse également , j’ai une vie de femme qui n’est plus polluée par l’horloge biologique, une carrière.
    Tu devrais y penser, ne renonce pas à la maternité, tu peux tout avoir.

  • Susan 27 mai 2020, 2:47

    Please understand that there alot of women who have not had children due to circumstances in their lives. As for me, I believed in finding my life partner, getting married and then having a family of our own. This unfortunately did not happen for me as I never found the right partner for me. I never saw myself as being a single mother and therefore missed out on the experience of being a Mum. More recent years I have truly grieved this loss (the thought brings tears to my eyes) and still trying to find peace and happiness. So please understand that there are women out there who have wanted to or have in many ways tried to have a child, but unfortunately due to circumstances in life, it did just not happen for them.

  • Thank you so much for talking about this! I read anything I can find about getting to a ‘certain age’ and not having had children. Dealing with two taboo subjects at once – Menopause and Child-free-ness can get pretty daunting at times. Some people do seem threatened by our decision to not have kids. I am not single – I agree with some of the other comments ‘being single’ and ‘not having kids’ are two different subjects these days. I really believe that if society allowed for more choice in the narratives for our lives, the world would be in a much better place.

  • Christelle 15 juillet 2019, 3:03 / Répondre

    article au top, merci !

  • J’ai 36 ans, envie d’un enfant et tout simplement en train de me demander si c’est une bonne idée que de mettre un petit être dans ce monde, dirigé par des gens qui n’ont absolument pas conscience que les urgences planétaires ont dépassé les enjeux économiques.

    Cela peut paraître extrêmement pessimiste.

    Beaucoup ne comprennent pas mon questionnement ou l’assimilent à l’étude parue en 2017 dans la très sérieuse revue Environmental Research Letters qui comparait les différents moyens de réduire son empreinte carbone à l’échelle individuelle. Les chercheurs relevaient qu’« avoir un enfant en moins » était la façon la plus efficace de réduire ses émissions de CO2, à raison de 60 tonnes de gaz à effet de serre par an. En seconde position, « abandonner la voiture à essence » !

    Ce n’est absolument pas le même questionnement que j’ai actuellement.

    J’envisage de renoncer à mon désir d’enfant ne comprenant déjà pas moi même le monde dans lequel nous évoluons, tout comme le dit aussi si bien Greta Thunberg : « On ne sait pas ce qui va se passer, tout est possible ». Le pire comme le meilleur serait possible, si la conscience générale changeait. J’avoue avoir du mal à y croire. J’évolue dans un microcosme de gens qui essaient de faire bouger les lignes, mais dès que je regarde hors de ce cadre, je me rend bien compte que la majorité de la population se contrefout de ces questions : « après moi le déluge »…. oui mais si c’était la prochaine génération qui subissait ce déluge, avons nous envie, en conscience d’y mettre nos enfants ?…

    Je me sent assez perdue quand à cette question.
    L’angle de votre article est assez différent. Les choix de la vie qui conduisent à avoir où pas un enfant, sans que celui ci soit le seul possible accomplissement d’une possible vie heureuse.

    Je pose ça là.

    Si quelqu’un me lit, ou comprend mon cheminement, je serai heureuse de pouvoir échanger à ce sujet sur lequel je me sent très seule pour le moment….

    M
    ( mmdesville (at) gmail.com )

  • I met my partner (now husband) when I was 27 and he was pretty clear that didn’t want to have children. I had always seen myself as a mother, and it was hard to decide what to do… I didn’t want to wait around and hope he’d change his mind. So I did some counseling, and seriously considered leaving him, but in the end I chose him. We were very honest about the whole thing from the start, and we still talk about it a lot. So far I have no regrets. I’m 37 now, and the pressure from friends and family has decreased.But it hurts my feelings when people say that my partner is immature, or that I should just trick him into it. I respect his choice and his reasons. My life would have been so much easier without people projecting their expectations onto me.

  • Lisa Walker 5 août 2019, 11:02 / Répondre

    Yep. That’s me!

    As a young girl I was certainly a romantic and because of that sensed I was an « artist ». Not that I could understand that, but I knew that it was a certain freedom to be different. I never envisioned babies of my own, never felt the urge to give birth, even with the biggest loves of my life. But I always wondered if it would happen to me, and as I approached 30 I knew it would not happen to me and I was relieved. As each decade closed I only felt more in love with my life, my friends, my family (niece and nephew I adore!) and my life as a chef. And I must say, I feel lucky to be a Californian, where the lifestyle of freedom is more accepted here than other places, I am sure.

    On occasion a younger woman with kids will assume I am her age (not having children is freedom to live young) and still waiting for mr. right, wanting to introduce me to someone, I must want a family, after all! And, I’m like– hell no. I imagine they are so curious about my life– what would it be like… Some of them want me around, some of them don’t.

    I have loved BIG in my life, broken hearted and exhausted too, lol, and the men I loved I do not miss. You learn so much about yourself and a powerful sense of self projects your life forward and you wonder what love is, really… I believe, it is finding that familiar care taker, that family member. And sometimes they are just damn cute… When it is worth it– if he is a true friend– then I am hopeful for romantic love. But otherwise, the contentment and freedom is more valuable.

    Turning 50 this past may was the best time of my life. I celebrated with my dearest family and friends and created a super fun event for a campaign to help the homeless (Everyone In) using my 25 years of cooking experience and activism… What more could anyone ask for?

    So, 50 to me is complete freedom to be myself. The sky is the limit!

    Thanks, Garance for the space to work it all out in words and share with other badass women…

    XO,
    Lisa

  • I am comfortable being childless – though I find that women with children are not comfortable with me!

    My mother had many admirable talents, but mothering was not one of them. She had three of us in 33 months, and expressed regularly how miserable she was, how we ruined her life, etc. Yes, really. And she was not fond of being married except for the financial aspects, which naturally created her intense resentment towards my father.

    I never disliked her for her attitude, but I was terrified I would end up like her. I decided very early on that marriage and children were not going to be part of my plan. I do not regret that decision (yet) because my life is pretty darned good (I am 65), and I expect (hope) it to continue this way until I depart this earth. I travel to Europe frequently, I continue to have nice long-distance relationships with loving, fascinating men, and my independence has rarely been jeopardized. I have a career in the nonprofit world and that is gratifying.

    My best to everyone in the DORÉ family.

  • LOVE SPELL TESTIMONY – DR JAMES IS THE BEST. I want the world to know a great man that is well known as DR JAMES, he has the perfect solution to relationship issues and marriage problems. The main reason why i went to DR JAMES was for solution on how i can get my husband back because in recent times i have read some testimonies on the internet which some people has written about DR JAMES and i was so pleased and i decided to seek for assistance from him on his email [olorunoduduwaspiritualtemple@ gmail. com] which he did a perfect job by casting a spell on my husband which made him to come back to me and beg for forgiveness.I will not stop publishing his name on the net because of the good work he is doing. I will drop his contact for the usefulness of those that needs his help should contact him via email [olorunoduduwaspiritualtemple@ gmail. com] You can contact him today and get your problem solved.

  • I echo the fact that almost every article I read is about women who are single, not just child-free. One of my main reasons for not wanting children is that I want to enjoy my partner as much as possible. I don’t want the needs of another human being getting in between our closeness and connection. I don’t want to have a kid invading my space and sleeping in my bed. I want to build and create things with him, and that doesn’t include a human being.

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