Atelier Doré

Des rumeurs circulent dans la communauté beauté à propos de quelque chose appelé le soin Tokio, comme l’équivalent pour vos cheveux d’un soin pour le visage. Et donc quand David Mallett m’a invitée pour 1/ tester le soin et 2/ fixer bouche bée avec admiration découvrir son très chic nouveau salon au-dessus de The Webster à Soho, j’ai accepté, avant même qu’il ait fini de poser la question.

Le Tokio Inkarami (un soin pour les cheveux) est un soin réparateur ciblant les dégâts chimiques et mécaniques des cheveux. C’est un processus en quatre étapes – chaque étape cible une couche différente des cheveux (oui, parce qu’apparemment il y a plusieurs couches dans les cheveux) avec des produits issus de la biologie moléculaire créés non seulement pour réparer vos cheveux en profondeur, mais aussi pour les protéger, le tout en 30 minutes.

Vous n’avez rien d’autre à faire que vous coucher et presque vous endormir pendant que quelqu’un vous administre les quatre étapes de protection et de réparation de soin sur votre chevelure avec de vigoureux massages du crâne entre chaque étape. Vous repartez ensuite avec des cheveux brillants et souples qui donnent envie de vous passer en permanence les doigts dans les cheveux pendant les semaines suivantes.

Bien sûr, j’ai aussi pris le temps de poser quelques questions à David sur son voyage transatlantique et les débuts de son obsession pour la beauté et les cheveux…

Quel est ton premier souvenir de cheveux ? A quel moment est-ce devenu ta passion ?
Je me souviens être allé avec ma mère chez le coiffeur, pour la voir, j’étais très jeune, sans doute 4 ou 5 ans. A l’époque, on s’asseyait sous les gros sèche-cheveux et je la regardais pendant qu’on lui enlevait les bigoudis. Je voyais à quel point elle était heureuse de son apparence, et à quel point elle était belle.

J’étais très jeune quand j’ai pris conscience de ce lien entre la beauté et le bonheur et je lui ai dit que c’était ce que je voulais faire une fois adulte, je voulais rendre les gens heureux.

J’étais fasciné par les odeurs, les bigoudis, les techniques, tout dans le salon de coiffure. Maintenant que je travaille depuis 40 ans dans des salons de coiffure, ma fascination a un peu changé. Mais ce lien entre la beauté et le bonheur est resté le même. C’est pour ça que je continue de travailler dans les salons. C’est pour ça que nous avons ouvert ici aussi.

Parce que vous avez d’abord ouvert votre premier salon à Paris…
Oui. Nous en avons deux à Paris. Nous en avons un près de la Place des Victoires et un dans le spa Chanel, au Ritz. Et puis ensuite, nous en avons ouvert un ici, dans le penthouse de The Webster.

En sortant de l’ascenseur, j’ai eu l’impression de rentrer dans un appartement parisien…
(Rires) C’est le but. Nous avons tout fait venir de France. Mêmes les parquets viennent de France. Tout. Les livres que vous voyez, les coffres, les coffres en bois pétrifié que je vous ai montrés, ils sont venus dans mes valises.

On dit tout le temps : “Ça a la même odeur qu’à Paris”. Ça n’a pas la même odeur qu’à Paris, c’est Paris. La table, les chaises, la valise, les vases, les magazines, les livres, les lustres, les lampes, les parquets, la réception, les tableaux – tout a été acheté en France et apporté ici.

Quand nous avons lancé ce projet, il était très important à mes yeux de rester très lié avec ce que nous faisons à Paris. C’est pour ça que nous avons décidé de tout amener, jusqu’aux parquets, de France, je suis tellement superstitieux que je voulais que tous les objets soient imprégnés de notre ADN à Paris. C’était pointilleux. Mais c’est ce que nous voulions. C’est exactement pareil. Et rien n’est déconnecté du souvenir que j’ai de mes 4 ans, du bonheur, de la beauté de la technique et du processus. Tout est en lien, c’est la même aventure.