On Renewal…
5 years ago by
J’ai toujours pensé que l’automne était ma saison préférée mais je me suis récemment rendu compte que c’était pour une mauvaise raison, une raison très narcissique. Mon anniversaire est en novembre, je me suis donc dit que c’était ma saison puisque c’est celle de mon anniversaire. MAIS laissez-moi quand même clarifier les choses tout de suite : je ne suis pas du genre à fêter mon anniversaire pendant toute une saison. (Il ne faut pas être de ce genre de personne. Juste pas. Personne n’est assez important pour fêter son anniversaire pendant tout un mois, ou même pendant toute une semaine), je le célèbre à peine le jour même. En général, je prends une journée de vacances pour pouvoir me cacher dans une grotte et réfléchir au passage du temps, c’est-à-dire à MA MORT.
Eh oui, le fait de vieillir ne me fait pas peur mais la mort si. Je me suis autorisée à vieillir. Certes, je vais vieillir que je m’en donne la permission ou non — mais, et j’ose le dire, on peut voir la différence entre les femmes qui se sont donné la permission de vieillir et celles qui ne l’ont pas fait. Le regard sur l’âge ne changera pas tant que les femmes ne se seront pas donné elles-mêmes l’autorisation de vieillir.
Mais revenons-en à la mort.
Je suis une femme de 32 ans qui n’aime pas le concept de mort (et vous pouvez voir que j’ai ajouté “concept” ici — je n’aime même pas utiliser le mot de “mort” sans le préciser). Et malheureusement, la mort m’a un peu entourée ces temps-ci. J’ai eu plus que ma part d’enterrements ce printemps.
C’est étrange d’aller à un enterrement au printemps. Nous sommes au milieu d’une nature qui se réveille, qui reverdit et pourtant, nous sommes confrontés à une mort que nous pleurons. Ce n’est pas surprenant si, dans les films, la plupart des enterrements se déroulent sous une pluie battante. Même si c’est un peu cliché, la pluie semble plus appropriée que les tulipes qui fleurissent à côté de la tombe pendant que l’on y fait descendre le cercueil.
Encore que – si on réfléchit à l’image de la tulipe, est-ce qu’elle n’incarne pas l’espoir ?
Puisque je suis une femme de 32 ans, j’ai aussi, en plus des enterrements, quatre amies proches qui accouchent ce printemps (les femmes qui ont la trentaine adorent se reproduire au printemps).
Au début, c’était un tel choc émotionnel, jusqu’à ce que tout simplement, j’essaie de vivre avec les deux en même temps, en gardant les deux en tête, la naissance et la mort, et ça m’a vraiment donné de l’espoir.
Nous allons prendre le mois de mai pour partager avec vous un peu de cet espoir, sous la forme du renouveau. Parce que nous souhaitons prendre soin de nous d’une manière qui nous fait nous sentir neuf et plein de vie. Parce que le printemps, après tout, est la saison qui porte le plus d’espoir de l’année.
happy may XO
Just look as death as returning to a natural state of energy. Nothing final about it.
I told my 99 year old dad that just before he died. He loved it and it made me feel like he will always be around.
Sorry I’m a birthday week girl . It makes getting old way more fun.
I too am scared of dying. I was close to death, while being caught in a terrorist attack 3 years ago and wasn’t sure I would make it out alive. I am even more scared of dying now. It is good to be scared, as I think it pushed us to do more with our lives, when we realise how finite this thing called life is. I wonder if it was different if I was religious, but I don’t think so. My friends, who were caught in the attack with me and are very religious, feared dying just as much as I did.
TOUT LE MONDE est assez important pour se fêter TOUTE l’année!!!!! #selflove
I’m glad you mentioned living with life and death simultaneously and the hope that gave you. My cousin gave birth to a baby boy the same day my friend passed away. It was an interesting thing to process, and it made me understand a bit more the juxtapositions of life and just how beautiful, and funny it can be sometimes.
Thank you for this sweet and bitter lovely post.
On Renewal… – DORÉ http://penyerang.net