modernists
17 years ago by
Mon chéri a un chouette passé fashion. À l’époque où je tentais désespérément de faire prendre un hénné sur mes cheveux et de dégoter en fripes le pantalon le plus pat d’eph possible “from hell to heaven” disait ma copine Nina, lui prenait la pose sur son Lambretta, en essayant de ne pas tâcher son costard taillé sur mesure.
Il était Mods.
Comme pour tous les phénomènes de bande et de jeunesse, les concepts d’originalité, de créativité se débattaient dans un périmètre des plus restreints, pour la plus grande joie de leur petite société qui pouvait ainsi passer des heures à comparer l’angle d’un col de chemise ou le degré de rareté d’un polo.
Quand même, je suis fan. J’ai été immédiatement conquise par se collec’ de Vespa vintage, par ses souvenirs de rassemblements et par l’esprit Mods, même si au bout du compte ils passaient plus de temps à parader qu’à réfléchir au sens de la vie.
L’important, c’était d’être ‘smart’, clean, nickel, quoi. Les ‘starco’ était donc sur mesure, double poche, 3 boutons minimum, cintrés. Une petite chaîne à peine visible assurait un tombé parfait au pantalon et faisait toute la différence. Des bottines pointues achevaient le tableau.
Pour les jours plus ‘sport’, il y avait bien entendu le fameux Fred Perry, et les Kicks de Adidas (dont une paire rescapée de ces glorieuses années dort dans le placard, sorte de relique ou dans les moments de doute, mon chéri peut aller invoquer les esprits des 60’s)
Mince alors! Penser qu’à l’âge ou j’en étais encore à essayer de faire du tye and dye violet avec mes tee-shirts Petit Bateau, il avait déjà la science du style, et qu’aujourd’hui pour le faire sortir de ses jeans baskets, il faut le menacer de sortir en tailleur Jacqueline Riu, ça me rend dingue.
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La marque Jacqueline Riu ne t’a jamais fait de procès? :)