« And the Rest is History… »
6 years ago by
Qu’elles soient écrites, racontées, filmées ou présentées sur un blog, les histoires d’amour sous toutes les formes m’intriguent. Après tout, des années et des années d’histoires d’amour ont modelé l’image que j’ai – et sans doute celle que vous avez aussi – de ce à quoi l’amour devrait ressembler, comment il devrait sonner et être ressenti.
Ces derniers temps, j’ai de plus en plus réfléchi aux histoires en question et à leurs thèmes récurrents, ainsi qu’à la manière dont elles ont influencé ma propre vision. Bien sûr, je sais que nos opinions et nos sentiments sont construits selon un mélange d’expériences directes et indirectes, mais pour le but de cette réflexion, je ne parle ici que des dernières.
Vous pouvez dire que je suis une romantique analytique mais les histoires où l’amour est très idéalisé et parfait sont toujours racontées et rarement disséquées. J’adopte ici le rôle du chirurgien.
Pendant ma dernière visite à la maison, mes soeurs et moi nous sommes retrouvées captivées lorsqu’une matriarche familiale a raconté une histoire d’amour familière. Une phrase habituelle qui complétait le récit “et on connaît la suite” a frappé mon attention.
Même si l’histoire était finie, je me sentais insatisfaite. Je voulais en savoir plus. J’avais des questions sur cet amour “réussi”. Comment en étaient-ils arrivés à la “suite”, aussi connue comme le “ils vécurent heureux” ? Que veut dire la réussite en amour de toute façon ?
Combien de fois ai-je déjà entendu ça sans trop y réfléchir, je ne sais pas. A cet instant cependant, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander ce qui se perd dans cette phrase quand elle est dite dans le contexte d’une relation romantique.
“Et on connaît la suite”, c’est la cerise sur le gâteau idéale et proverbiale de toute histoire d’amour. Étant donné son usage fréquent, je crois qu’on nous encourage à croire que nous devrions tous avoir une rencontre mignonne, puis un mois de relations sans attaches et ensuite, la suite, on devrait la “connaître”.
C’est culturel, nous cherchons toujours à extraire, plus ou moins, la sève d’une relation amoureuse pour ne garder que les parties très douces et sirupeuses. Ne me dites pas que vous n’avez jamais espéré que votre histoire d’amour serait légendaire, historique, que des générations futures la raconteraient en espérant avoir un jour la même.
Est-ce que cela ne nous met pas trop de pression, à nous et nos relations amoureuses normales et banales ?
En utilisant la phrase “et on connaît la suite”, nous perdons l’essence même et la personnalité de la relation. Peut-être que je suis la seule, mais j’adore les détails. Je veux parler du vrai début, et du milieu. Je veux connaître le premier moment gênant, la première fois qu’ils ont oublié d’appeler, le premier “Je t’aime” ou la première vraie dispute avec des cris.
Pour être honnête, je veux que mes histoires d’amour incorporent les parties vraiment nulles d’une relation quand elles sont utiles. Les hauts et les bas où on apprend.
J’étais dans un état d’esprit selon lequel une relation ne devait être que bien, que du bonheur, tout le temps. Ça ne m’a pas rendu service. Ce n’est que quand j’ai appris que les désaccords et l’expression d’opinions différentes étaient essentiels que j’ai trouvé une satisfaction plus profonde dans mes expériences romantiques.
C’est un cliché, mais cela vaut la peine de se battre pour les bonnes choses, et parfois il faut se battre à ce sujet.
La prochaine fois que vous racontez une histoire d’amour, pourquoi ne pas essayer “et le reste était un peu étrange, merveilleux, excitant, ça a demandé un peu de temps, d’effort et de patience, et après, on connaît la suite.”
Juste une idée !
As someone about to celebrate her 35th wedding anniversary, I say YES to this thoughtful post. There are hard, possibly even ugly, phases to a long relationship. That has certainly been true for mine. But, luckily, we have remained committed both to each other and to the health of the relationship. I’m sure there are more bumps in the road to come — especially as we continue to age — but I’m equally sure that because of both the good and bad times we’ve experienced together, our love runs deep enough to handle it all.
But don’t we need one sometimes?
I mean, i was so MAD at lalaland for that! For selling me this, and taking it back at the last second and then play with this alternative reality!!!
Don’t get me wrong, i’d love to see more, « what happens after is even more epic » (also because i believe that selling the wedding / i love you / overcoming one obstacle as untrue in so many ways)
But sometimes, i just need to have it that way
Ps: and i still don’t get why he didn’t go to Paris with her! And even so, skype, facetime and long distance flights don’t exist in lalaland??
Yess !!!!