Atelier Doré

Sandy Liang est une vraie New Yorkaise, qui n’a pas peur de l’adversité de la ville et a décidé de poursuivre ses rêves. Les manteaux doublés de mouton/fourrure qui ont fait sa réputation sont tout sauf girly, malgré leurs teintes pastel, et depuis 2014, elle a réussi à rester une marque confidentielle tout en attirant l’attention des modeuses les plus influentes. Voici donc l’adorable Sandy et sa muse de toujours, notre amie Sabrina!

Le fait d’avoir fait ses classes auprès de grandes marques comme 3.1 Phillip Lim et Jason Wu, est-ce que ça permet de mieux savoir comment créer sa propre marque ?
Mes stages m’ont vraiment appris à communiquer avec les gens. Quand on travaille dans ce secteur, on n’est jamais vraiment seul. C’est vital de savoir comment travailler avec son équipe, ses associés, car ce sont eux qui au final vous permettent de concrétiser ce que vous voulez vraiment.

Comment as-tu rencontré Sabrina ? Qu’est-ce qui fait qu’elle est devenue ta muse ? Peux-tu nous en dire un peu plus sur tes sources d’inspiration ?
J’ai rencontré Sabrina sur Instagram ! Je n’aimais pas trop la façon dont les marques faisaient systématiquement appel aux mêmes célébrités/blogueuses pour promouvoir leurs créations, donc j’ai commencé par me demander qui m’inspirait vraiment. J’ai repéré plein de filles vraiment super cools, et je me suis servie d’Instagram (hashtag #sandylianggirlcrush) pour entrer en contact avec des personnalités créatives qui m’inspiraient, qui avaient une histoire intéressante, leur proposer de porter mes vestes et de les prendre en photo.

Avant de rencontrer Sabrina, je ne savais pas si on aurait un bon feeling, … mais elle dégage quelque chose d’apaisant, de détendu. Je me sens tellement bien quand je lui parle. Elle rayonne de bonnes ondes. Et je trouve génial qu’avec son associé, elle ait réussi à proposer un autre regard sur ce qu’on mange, quelque chose qui manquait vraiment.

Tu as le chic pour mélanger des teintes très féminines comme le violet et le rose poudré, avec des matières plus brutes doublées de peau. Quelle femme est-ce que tes créations incarnent et comment la vois-tu évoluer ?
Franchement, ces vêtements sont pensés pour celles qui les aiment ! Je suis curieuse de voir comment les collections vont évoluer avec le temps, puisqu’elles reflètent ce que j’ai envie de porter.

Qu’est-ce que ça fait de passer de l’univers anonyme d’une grande entreprise à la création de sa propre marque ? Qu’est-ce qui t’a le plus étonnée ?
Ce qui m’a surprise, c’est que beaucoup de gens m’ont donné un coup de main. Les gens de la mode ont vraiment été très généreux avec moi, en matière de temps, de conseils, d’écoute. Savoir qu’on n’est pas tout seul, ça change tout. Depuis que j’ai lancé cette ligne, j’ai vraiment rencontré plein de gens géniaux, j’ai beaucoup de chance.

A quand remonte ton intérêt pour la mode ?
Petite, je dessinais sans arrêt. Je regardais les Oscar à la télé, et je reproduisais les belles robes que je voyais. Je crois que tout est venu à l’école primaire : moi j’avais envie d’être habillée comme tout le monde, en Gap Kids et Sketchers, mais ma mère ne me laissait acheter de nouveaux vêtements que si j’en avais vraiment besoin ! Comme je n’avais pas le droit d’avoir toutes ces choses, je les désirais d’autant plus, donc la mode est devenue ce truc un peu inaccessible à mes yeux.

Ta collection en trois mots.
Drôle, bizarre, sucrée.