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Career / The AstroTwins

9 years ago by

Il faut que je vous avoue, je lis mon horoscope. Assez souvent. Ça peut sembler fou, mais c’est un truc que j’ai toujours fait, probablement habituée par tous les magazines de mode que j’ai avalés.

Je ne sais pas si j’y crois ou si c’est juste un passe-temps, mais je sais que mon horoscope favori est celui des AstroTwins. Elles sont fun, modernes, drôles et surtout pas prise de tête.

Et c’est pour ça que soudain, je me suis demandé : mais c’est quoi, une carrière d’astrologue ? Comment on la construit, comment on la nourrit, comment on gagne sa vie ?

Elles ont répondu à toutes nos questions et franchement, je les trouve aussi inspirantes en vrai que dans les horoscopes, et qu’on y croie ou pas, finalement, c’est ça qui compte !!!


Qu’est-ce que vous rêviez de faire, plus tard ?
Tali: On voulait être artistes. On a toutes les deux fait des études d’art, on est diplômées des beaux-arts. Mais on voulait être aussi écrire… et maintenant, on fait un peu les deux.

Où avez-vous fait vos études ?

Ophira: On voulait aller à l’Université du Michigan, puisqu’on avait grandi à Detroit, on se disait que c’était la meilleure fac.

Ils n’avaient pas d’initiative sympa en journalisme, donc on a commencé notre propre magazine, notre magazine pour femmes pendant nos études là-bas.

Comment est-ce que l’idée est venue ?

O: En général, à l’origine de ce genre d’initiative, il y a souvent l’amour. Tali avait eu une petite amourette d’été avec un mec qui vivait dans le NJ et elle voulait trouver un moyen de le revoir, donc elle s’est inscrite à un concours pour le numéro de Sassy dont les lecteurs étaient les rédacteurs en chef.

T: Il était venu dans notre fac et depuis, j’étais obsédée par NY. Je me suis dit qu’il fallait absolument que j’y aille pour le voir. J’aurais pu juste économiser de l’argent pour pouvoir me payer un billet d’avion, mais non.

A la place, j’ai gagné le concours pour devenir rédactrice en chef d’un numéro de Sassy Magazine. J’ai pris la place du directeur artistique et j’ai pu passer trois semaines de folie à NY.

J’ai tout de suite oublié mon prétendant, qui de toute façon était un loser. Mais c’est vraiment de là que je tiens ma passion pour le journalisme et les médias féminins. Je l’avais certainement en moi, mais parfois, la vie te confronte directement à ces choses-là. Je ne savais pas que j’aimerais autant monter un magazine, même si j’étais passionnée par l’art et l’écriture.

O : Ça a aussi été l’occasion de fédérer des filles de 15-20 ans. On avait vraiment envie de faire passer aux femmes un message différent de celui transmis par les médias : un mélange d’humour, de style, de partage d’idées. Et finalement, il s’est avéré que l’astrologie était la meilleure solution. En général, ça fait l’unanimité.

T : Quand on a fait notre magazine féminin, ce qui fédérait tout le monde, c’était l’astrologie. C’était un peu un hobby, et on rencontrait des femmes de pleins de milieux différents. On était à l’Université du Michigan, et à cette époque, l’université était un peu plus compartimentée, les milieux socio-culturels ne se mélangeaient pas, et nous, on voulait vraiment fédérer tout le monde, montrer la beauté de toutes les femmes, leur donner à toutes la possibilité de se raconter dans notre magazine. Mais pour briser la glace, ce qui a toujours le mieux marché, c’est l’astrologie. Du genre : « Ah, mais t’es Gémeaux ! ». Avec l’astrologie, peu importe le milieu.

O: Ça effaçait toutes les barrières culturelles.

On raconte aux gens l’histoire de ce qu’ils sont. Ensuite, on considère le timing en fonction de la position actuelle des étoiles. Est-ce le moment de quitter son boulot ? Son mari ? Est-ce qu’au contraire il vaut mieux rester ?

Que faisaient vos parents ? Est-ce que ça a eu une influence sur vos aspirations ?

T : Je dirais, un peu bizarrement, qu’ils aimaient tous les deux entreprendre.

O : Oui, papa vient d’Israël. Il est arrivé ici juste avant notre naissance. Il avait monté son entreprise de paysagiste.
Notre mère est rabbin. Elle était conseillère d’orientation, mais elle rêvait de devenir rabbin. Donc, pas mal de spiritualité. Notre idéal, c’est d’essayer de rapprocher les étoiles de la terre, donc il y a la spiritualité maternelle et le côté terrien de notre père.

T: On a travaillé avec notre père quand on était ados. On nettoyait les jardins des gens, on adorait s’activer dehors, on est Sagittaire. C’était quelque chose d’assez inhabituel. Cela nous a donné une certaine humilité, et un respect pour la notion de service aux autres. On essaie vraiment d’intégrer ça à nos horoscopes, voir comment on peut aider les gens.

Quand l’astrologie a-t-elle fait irruption dans vos vies ? Votre premier souvenir lié à l’astrologie ?

T: On a toujours lu nos horoscopes. On lisait toujours la même chose dans le journal, Dear Abby (courrier des lecteurs) et les horoscopes, deux rubriques qui étaient côte à côte.

Pour les 21 ans d’Ophi, son mec de l’époque lui a fait son thème astral. Il y avait un petit livret de 30 pages. On savait qu’on était Sagittaire mais il y a aussi l’influence de Mercure, Mars, de la Lune de Venus et de Scorpion… en lisant ces descriptions, on s’est dit que ça nous ressemblait vraiment.

O: C’est comme si quelqu’un nous avait donné ce manuel de l’utilisateur secret qui n’est jamais livré avec personne. On a voulu faire la même chose pour nos amis. Parce qu’on est jumelles et aussi parce que c’est dans notre caractère, on a toujours essayé de percer les gens à jour, de leur donner des conseils.

T: On est aussi des computer geeks, Ophi a bossé au labo informatique à l’université du Michigan. D’ailleurs, l’astrologie, c’est plutôt un truc de geek, au cas où vous ne le sauriez pas. En général, quand j’essaie d’en parler à des gens, ils finissent pas décrocher. Si vous voulez voir des nanas se transformer en geeks mathématiques, enseignez-leur l’astrologie. Il faut juste que ce soit applicable au comportement humain.

Vous avez toujours eu envie de travailler ensemble, étant donné votre gémellité ?

T: Ça s’est fait naturellement, on n’a même pas eu besoin de faire un choix.

Bébés, on avait développé notre propre langage, on se souvient même de quelques mots. On a toujours été très proches, on a beaucoup de chance parce que ce n’est pas le cas de toutes les jumelles.

Bien sûr, on est différentes. Ophi est la plus pragmatique des deux. Elle a des enfants, moi, j’ai rencontré mon mari à Burning Man, je n’ai pas d’enfants. Je suis plus bohème nomade, alors qu’elle aime gérer le côté business.

A quel âge est-ce que vous avez commencé à envisager l’astrologie comme une véritable carrière ?

O: Vers 25 ans.

T: A cet âge-là, on voulait s’intéresser au web design, c’était les années 90, on adorait les médias. On a assisté à l’avènement du web, on était des geeks, on voulait participer à l’aventure, donc apprendre le web design et pourquoi pas envisager une carrière dans ce domaine.

On a appris le web design toutes seules en créant nos sites d’astrologie. Le mien s’appelait Astrology Queen et Ophie a créé une page Star Wars Astrology. Les gens ont ensuite commencé à venir nous parler d’astrologie. Une de nos amies a été embauchée chez Teen People Magazine et elle nous a proposé d’y tenir un rubrique. Depuis, ça n’a pas arrêté.

Vous avez déménagé à NY juste après vos études ?

T: On a vécu à Ann Arbor dans le Michigan pendant un moment, tant qu’on travaillait sur notre magazine, mais dès qu’on a décidé de passer à autre chose, on a déménagé à NY. De toute façon, on venait ici dès qu’on en avait l’occasion, on se sent vraiment chez nous ici.

Vous travailliez à l’époque où vous avez eu cette rubrique ?

T: Oui, on était dans le web design. Ophi a été embauchée comme rédactrice-assistante chez Ms. Magazine après qu’on ait vendu notre magazine. Ms. n’avait pas de site Web et peu de gens savaient comment ça se construisait. J’ai conçu le premier site Internet de Ms. Magazine avec Debbie Stoller qui a créé Bust magazine.

Comme on avait bosssé dans le secteur des médias féministes, nous embaucher leur a semblé logique. Ms. venait juste de se faire racheter par un groupe d’investissement féminin appartenant à Gloria Steinem, Liberty Media for Women, donc ils avaient envie de travailler avec des femmes.

Notre magazine lancé à la fac, HUES, a fini par être publié à l’échelle nationale. On l’a publié de façon indépendante pendant six ou sept ans, puis ça a commencé à devenir moins rentable financièrement avec l’avènement du web. A partir de là, tous les gens qu’on a rencontrés on trouvé des jobs dans les médias féminins, et ceux sont eux qui nous ont aiguillé vers l’astrologie de façon professionnelle.

Moi, je m’occupais du design et Ophie du côté éditorial. Maintenant, on écrit toutes les deux autant, mais je m’occupe plus du côté créatif alors qu’Ophie s’occupe de l’aspect web et stratégie.

Vous travailliez comme webmasters ou graphistes ?

O: On faisait tout. On a fait nos premiers sites HTML en 1996. Ensuite on a commencé à utiliser Photoshop, puis on est passées à Dreamweaver. On s’est initiées à WordPress il y a quelques années, avec un peu de CSS et de PHP. Ça nous a permis de concevoir plusieurs sites d’auteurs et d’entrepreneurs : l’occasion de se faire la main et de satisfaire les éternelles étudiantes en art qui sommeillent en nous.

Jusqu’à il y a un an, le site Astrostyle était encore intégralement l’œuvre d’Ophi. Mais on est passées sur WordPress en décembre dernier, Ophi a tout finalisé : les couleurs, la police, les photos, etc. Quand c’est nécessaire, on se plonge dans le code CSS et on fait des changements.

Je crois que l’astrologie aide surtout les gens qui traversent des phases d’incertitude : nouvel amoureux, crise de couple, maternité, nouveau job, envie de changer de boulot…On essaie de communiquer avec les gens qui sont dans ce type de situation et de leur donner les outils qui vont leur permettre d’avancer.

Comment votre carrière a-t-elle évolué depuis la rubrique et le site web ?

T: Ça a commencé avec la rubrique. Comme c’était pour Teen People, c’était plutôt orienté culture ado, populaire et célébrités.

C’était en 2001 – 2002. Ensuite, la maison d’édition Simon & Schuster nous a proposé d’écrire un livre d’astrologie destiné aux adolescents. Ça nous a pris environ trois ans.

En 2005, la publication de Teen People s’est interrompue. On s’est dit qu’on était un peu âgés, et qu’on avait envie d’écrire pour des femmes, des choses avec un peu plus de substance. Du coup, on a refait notre site web. On a écrit des rubriques astrologie & décoration d’intérieur, astrologie & Rupture sentimentale… on retrouve ce contenu sur les e-books en vente sur notre site, mais pendant longtemps, ce contenu a été disponible gratuitement.

Ensuite Lifetime TV a racheté notre contenu sous licence pour leur site web, du coup, on est devenues leurs astrologues. Puis, notre ancienne rédac-chef chez Teen People nous a fait venir chez Brides.com avant que Brides.com nous offre le job de nos rêves, qu’on occupe encore, pour Elle.com.

O: Elle.com c’était en 2009, on se rapprochait du cœur de cible pour lequel on aime vraiment écrire : des femmes qui réussissent, élégantes et intelligentes.

Combien de temps à l’avance est-ce que vous écrivez l’horoscope quotidien pour votre site ou vos rubriques ?

T: Ça peut se faire des années à l’avance et ça s’appelle une éphéméride. C’est comme un guide des planètes. On peut prévoir leur mouvement des centaines d’années à l’avance. La Nasa a déjà tout prévu. Mais nous, on se contente de travailler à deux mois.

O: On a commencé à écrire des horoscopes hebdomadaires et mensuels en 2006.

T: Et c’est là qu’on a décidé d’avoir notre propre site. En 2006, on a refondu le site puisqu’on avait suffisamment de visiteurs, du coup, c’est devenu une activité annexe. On a continué à bosser comme web designers jusqu’en 2009, avec la rubrique dans le Elle, et ensuite on a décidé de se consacrer à 100 % aux horoscopes.

Quand vous avez eu la rubrique, au départ, c’est resté difficile, financièrement ?

T: On avait un horoscope quotidien pour Time Inc, on était plutôt très bien payées. Dommage que plus personne ne paie comme ça !

O: La rubrique Horoscope est en général la rubrique la plus fréquentée sur ces sites.

On avait des clients, mais également une autre commande de livre à écrire autour des hommes, Love Zodiac. Ce qui nous a permis de nous inscrire dans le domaine de l’amour.

T: En 2010, on a commencé à faire des consultations. Ça ne nous motivait pas du tout. Je n’avais aucune envie de devenir Mme Soleil ou la Hotline des Psychopathes, parce que je trouve que c’est dégradant pour l’astrologie. Mais maintenant, on fait chacune une consultation cinq jours par semaine avec des clients géniaux, et ça se transforme souvent en session de coaching et stratégie.

Comment avez-vous appris l’astrologie ?

O: En lisant des tonnes de livres. Il y a eu le thème astral de mon copain, et ensuite, au labo informatique où je bossais, il y avait une femme qui était Scorpion. On était les deux seules femmes là-bas, toutes les deux passionnées d’astrologie. Elle a trouvé un shareware qui faisait des thèmes astraux, Cosmic Portrait. Je l’ai mis sur un disque dur et emporté chez moi.

On mémorisait tout ce qu’on lisait. Ça marchait bien, parce qu’en général, quand la théorie s’applique à une personne, ça ne s’oublie pas. Je crois que j’ai eu ce programme en 96, mais quand je revois quelqu’un avec qui j’étais à la fac, je sais tout de suite s’il est Balance ou Vierge.

Vous pensez que quelqu’un qui est passionné d’astrologie peut devenir astrologue ?

O: Oui, s’il est intuitif. On a monté un stage en cinq parties qui se déroule sous forme de retraite à Tulum, au Nouveau-Mexique chaque année pour apprendre à devenir son propre astrologue.

On trouve que c’est un outil très pratique. Plus on comprend, moins on développe des obsessions. Il ne s’agit pas de savoir que des choses vont se produire et de les attendre sans rien faire, en fait, là, on cherche surtout à donner une idée de ce qui vous attend peut-être afin que vous puissiez agir en conséquence, peut-être différemment.

Comment expliqueriez-vous cette intuition ?

O: Bon, il faut s’intéresser un tant soit peu aux autres. Mais il faut aussi s’intéresser à soi-même. On est centré sur soi-même, à se demander pourquoi on fait ça, mais tout en s’intéressant aux autres. Un peu comme un personnage à clé, c’est comme si on décodait quelque chose.

Si vous deviez expliquer la théorie de l’astrologie de façon toute simple, quelle définition en donneriez-vous ?

T: C’est un calcul mathématique de l’endroit où les planètes se trouvent dans leur orbite à un moment donné, il y a toute une légende qui y est associée, puis un système d’interprétation qui nous aide à trouver du sens à tout ça.

O: C’est un peu comme une carte routière cosmique. Le thème astral est un peu le manuel d’instruction avec lequel personne n’est livré. Ce sont un peu les paramètres par défaut. Si vous sortez un iPhone tout neuf de sa boîte, il est identique à n’importe quel autre iPhone, il a un système qui peut être personnalisé grâce à des applis ou des tâches. Nous, c’est la même chose, on a des paramètres par défaut, mais à mesure qu’on avance dans la vie, on est libre de faire certains choix pour personnaliser ces paramètres. Mais ça ne change rien au fait qu’on est soit un Android soit un iPhone, on est ce qu’on est.

Et tout découle de l’heure de notre naissance…

T: Oui, de la minute exacte à laquelle on est né.

Ce qu’on trouve dans les journaux, c’est l’horoscope solaire, ce qui correspond à l’endroit où se trouvait le soleil au moment de votre naissance. Mais il y a beaucoup d’autres éléments : l’horoscope lunaire, Mercure, Vénus, Mars… toutes les planètes décrivent une orbite autour du soleil à des vitesses différentes, il suffit de prendre leur situation exacte à l’heure de sa naissance quand on consulte son thème astral. Elles se trouveront toutes à un endroit du cercle qui entoure les 12 signes du Zodiaque – ou les 12 maisons -, puisque ce cercle est divisé en 12.

Pourquoi est-ce que l’horoscope s’intéresse à l’heure de la naissance et pas le moment de la conception, par exemple ?

O: C’est le moment où l’âme s’incarne physiquement, comme si “un être spirituel vivait une expérience humaine. »

Comment expliqueriez-vous en quoi consiste votre activité à présent ?

T: Notre philosophie, c’est : si personne ne nous donne une chance, il faut la saisir nous-même. Et si elle est suffisamment bonne, on finira par la remarquer… ce qui nous est arrivé.

O: Mais je crois aussi en un modèle de générosité. Comme offrir aux gens un contenu utile et de qualité gratuitement. Les gens peuvent lire nos horoscopes mensuels et hebdomadaires gratuitement sur notre site. On fait beaucoup de choses gratuitement.

On retrouve nos horoscopes sur le Elle, ce qui s’avère payant pour nous. Mais il faut être sa propre publicité, et montrer aux gens ce qu’on fait plutôt que de le leur dire. On aime donner, il faut une certaine dose de confiance, mais en fin de compte, les gens deviennent accros à nos horoscopes, puis ils finissent par acheter un de nos livres ou faire une consultation.

Notre business model, c’est offrir aux gens un produit qui ait le maximum de valeur.

T: C’est comme ça qu’on trouve nos vrais clients. On ne court pas après la pub. Je crois qu’on s’efforce de faire un travail de qualité et d’être très exigeantes avec nous-mêmes.

Pour ce qui est de notre offre actuelle, le contenu s’est beaucoup étoffé. On écrit des horoscopes quotidiens, hebdomadaires et mensuels, on écrits plusieurs rubriques : pour le Elle US, Elle Australia, Interview Germany, Refinery29… on s’est ouvert à l’international. On fait des consultations, environ 8 à 10 par semaine à nous deux.

Le mieux, c’est d’intégrer l’information et de vivre sa vie. Si votre instinct vous dit de tourner à droite, et votre horoscope à gauche, il vaut mieux tourner à droite, parce qu’il n’y a rien de tel que l’instinct. Mais parfois, ce qu’on prend pour un instinct n’est qu’un ensemble de peurs et de préjugés.

Vous faites les consultations séparément ?

T: Oui, ce ne serait pas possible ensemble, les gens attendraient trop longtemps. On a comme projet de développer un podcast où on appelle des gens.

O: On a aussi notre retraite à Tulum… et on a envie de donner plus de cours, d’interagir avec les gens… peut-être en faisant plus de vidéos… en général, les gens les aiment beaucoup.

T: Et puis il y a nos livres, Men of the Zodiac et Momstrology. Ophi est devenue maman en 2010, un éditeur a craqué pour sa fille et nous a proposé d’écrire un livre. On a maintenant un second site web qui s’appelle Momstrology.

O: Je crois que l’astrologie aide surtout les gens qui traversent des phases d’incertitude : nouvel amoureux, crise de couple, maternité, nouveau job, envie de changer de boulot. Dans une phase de transition, on a tendance à rester figé dans l’analyse, dans une situation délicate, dans l’incapacité d’agir. On essaie de communiquer avec les gens qui sont dans ce type de situation et de leur donner les outils qui vont leur permettre d’avancer.

Avez-vous l’impression de donner un nouveau visage à l’astrologie dans votre façon de l’approcher ?

T: Oui, tout à fait. Les gens de la mode adorent l’astrologie. On a même écrit un livre intitulé : “Shoe-strology”. Les créatifs sont ceux qui raffolent le plus de l’astrologie.

O: Mais pourquoi est-ce qu’ils seraient obligés de subir les sempiternels fonds violets avec des étoiles ou des capes de mages ? On a fait des études d’art, on aime la mode, alors pourquoi ne pas en faire une discipline design ? Ce n’est pas parce que les gens liront des horoscopes quoi qu’il arrive, qu’il faut que ce soit laid.

Vous faites ça sciemment ? C’est votre marque de fabrique ? C’est quelque chose qu’on retrouve sur votre site, mais aussi dans votre écriture. Vous donnez toujours des liens intéressants, les horoscopes sont toujours très ancrés dans la réalité. Il vous arrive d’évoquer un cours de spinning. C’est très actuel.

T: On veut être reconnues pour notre approche pragmatique de l’astrologie. On rapproche les étoiles de la terre. Alors autant que ça soit concret.

L’esprit humain nous passionne vraiment. On partage tous ce « Tout ». L’astrologie, même si elle divise les gens en 12 sections, est aussi un facteur d’unité. L’astrologie, c’est un brise-glace immédiat.

Pas de religion. On peut communiquer avec tout le monde.

T: C’est aussi amusant, on peut aussi le prendre au second degré. En général, ça ne contrarie que les gens qui sont très croyants. Mais ça ne m’empêche pas d’avoir des clients croyants. J’ai reçu un Évangéliste ou des musulmans de Dubaï en consultation.

Beaucoup de gens entendent parler de nous via Twitter ou Google. On fait des consultations pour des gens du monde entier : Islande, Finlande, Dubaï, Inde, Hong Kong…

Parmi vos clients, y en a-t-il qui sont plus inattendus ?

T: J’ai eu l’une des secrétaires de l’État de NY pendant un bon moment. Elle vient encore de temps en temps. J’ai eu la fille d’un roi africain qui a étudié à Columbia. Je l’ai aidée à savoir ce qu’elle ferait quand elle rentrerait dans son pays, elle voulait ouvrir un point d’eau potable. J’ai vécu ça comme un honneur.

O: J’ai eu une célèbre chercheuse en neurosciences. Le plus souvent des femmes, parfois des hommes. Des coachs. Beaucoup d’entrepreneurs.

T: Des gens qui veulent s’épanouir dans la vie et vivre pleinement chaque instant.

O: On a peu de gens malheureux qui viennent nous voir. En général, ce sont des gens qui sont intéressés par le développement personnel, qui veulent donner le meilleur d’eux-mêmes.

T: Des gens qui ne sont pas fondamentalement malheureux mais qui traversent une passe difficile.

O: Ou des gens qui sont dans une impasse. On les aide à résoudre un blocage.

T: La consultation dure jusqu’à ce que le client ait un projet, de l’espoir. On reste avec lui au téléphone jusqu’à ce qu’il dise : « Ok, je sais ce que je dois faire. »

On veut être reconnues pour notre approche pragmatique de l’astrologie. On rapproche les étoiles de la terre. Alors autant que ça soit concret.

En quoi consiste exactement une consultation ?

O: Il nous faut le jour, l’heure et le lieu de naissance de la personne. On fait leur horoscope. Ils peuvent poser trois questions. Puis ils remplissent un questionnaire. Ils peuvent poser des questions sur trois personnes, mais souvent, on va plus loin. C’est juste pour fixer un cadre.

T: On raconte aux gens l’histoire de ce qu’ils sont. Ensuite, on considère le timing en fonction de la position actuelle des étoiles. Est-ce le moment de quitter son boulot ? Son mari ? Est-ce qu’au contraire il vaut mieux rester ?

Les gens sont-ils censés suivre ce que vous leur dites au pied de la lettre ?

T: De toute façon, avec les différentes phases d’énergie, peu importe, les informations finiront par vous parvenir.

Souvent, les gens disent qu’ils n’ont écouté l’enregistrement qu’un an plus tard, et que tout ce qu’on avait prédit est arrivé. Le mieux, c’est d’intégrer l’information et de vivre sa vie. Si votre instinct vous dit de tourner à droite, et votre horoscope à gauche, il vaut mieux tourner à droite, parce qu’il n’y a rien de tel que l’instinct. Mais parfois, ce qu’on prend pour un instinct n’est qu’un ensemble de peurs et de préjugés.

Comment est-ce que vous travaillez avec les marques ?

T: On commence à faire plus de teambuilding. On a fait une session hors-site pour Nike. On a fait une présentation de teambuilding pour 15 employés, en examinant leurs thèmes astraux et en analysant leurs « synergies stellaires ».

O: On fait des consultations pour définir quels sont les profils qui fonctionnent bien ensemble. On a par exemple animé une session pour dire quels signes devaient s’asseoir côte à côte, de façon à ce que les profils apparemment semblables ne restent pas forcément ensemble.

T: On a travaillé pour Nordstrom qui nous a envoyé dans toutes les boutiques éphémères que la marque a ouvert en collaboration avec Olivia Kim.

O: On vient juste de terminer le le lookbook Kate Spade Saturdays.On leur a aussi fait tout un horoscope pour l’année 2015, leur “eurêka” book. On nous demande de plus en plus de fournir ce type de contenu bien spécifique. On a organisé un dîner Waverly Inn pour la réouverture de Monika Botkier à NY.

T: On fait des consultations pour des marques qui veulent se diversifier par exemple.

O: On a animé des retraites corporate pour une entreprise d’alimentation alternative.

Comment est-ce que vous communiquez avec le public ? Comment est-ce que vous vous exposez ?

O: Beaucoup de gens nous trouvent sur Elle et Refinery 29. On a fait toute une série de vidéos pour Refinery, c’était une bonne exposition médiatique. Et bien sûr, Twitter. On envoie aussi une Newsletter hebdomadaire le dimanche soir.

T: Beaucoup par bouche à oreille. Les gens lisent nos trucs, ça leur plaît et ils les envoient à des amis, etc.

Vous avez une équipe pour vous aider ?

T: On a quelqu’un qui s’occupe des réseaux sociaux. On a aussi un agent et une super assistante qui est un peu notre chaman. C’est une super herboriste, elle devrait vraiment travailler comme coach. Elle adore les gens. Elle est Taureau. Mais bon, ça reste une toute petite équipe. On travaille tous chacun de notre côté, on n’a pas de bureau centralisé.

Vous travaillez chez vous ?

T: Oui, et sinon on vient ici, dans notre appart de Manhattan.

O: J’ai un bureau à Nyack, au nord de NY. Très sympa quand on a un peu envie de s’extraire de la ville.

T: Mon mari a une boutique d’appareils photo Polaroïd à Seattle. je lui file un coup de main au magasin. Il est Bélier, donc il y a une bonne alchimie créative entre nous. Moi, j’ai besoin de calme.

Combien de temps il vous faut pour écrire un horoscope ?

T: Moi, je suis plutôt rapide. Maintenant, je suis capable d’écrire toute une semaine d’horoscopes quotidiens en un jour et demi. C’est même flippant. Une heure par jour d’horoscope.

Quand vous connaissez le thème astral de quelqu’un, vous avez l’impression que vous avez une relation faussée avec lui ?

T: Non, en général ça me permet juste de me sentir plus proche de cette personne. Je ne dirais pas que la relation est faussée. Les gens nous surprennent rarement.

Il y a beaucoup de gens qui disent : “Non, l’astrologie, ça ne peut pas être vrai. Toutes les données sont fausses.” Comment est-ce que vous réagissez dans ce cas ?

T: L’astrologie tient compte des changements dans les constellations. Susan Miller l’a très bien expliqué sur Elle.com. Elle dit que les constellations ne sont que des marqueurs, puisqu’en fin de compte, les planètes finissent par faire un tour complet autour du soleil. Les constellations ont été marqueurs, mais ont donné lieu à certaines énergies à ce moment-là. Tout dépend plus des saisons et de l’endroit où la terre se trouve.

T: Essayer de prouver l’astrologie – et Susan Miller pense que ce sera possible un jour -… moi je ne vois pas les choses comme ça. Est-ce qu’on peut prouver le christianisme ? Le chamanisme ? L’art ?

Comment est-ce que vous gérez les « haters » ? Les gens hyper-réfractaires…

T: On est cools. En général, on établit leur horoscope et ils font « Oh…”. Ce sont souvent des Capricorne ou des Verseau. Ou des Sagittaire. Souvent des hommes.

O: Je leur rappelle souvent la véritable définition du sceptique : quelqu’un qui sait se remettre en question, essayer et ensuite seulement se faire une opinion. Si vous dites que vous êtes sceptique, vous ne l’êtes pas. Vous êtes cynique, parce que vous jugez quelque chose sans lui donner sa chance.

Le plus gros défi dans ce que vous faites ?

T: L’écriture, qui prend du temps. On n’a jamais un seul jour off.

Ce qu’il y a de plus gratifiant dans votre travail ?

O: J’aime donner aux gens une issue, les aider, leur éviter de souffrir à l’intérieur. Tous les gens, mêmes ceux qui ont l’air d’aller super bien, ont un dilemme intérieur à résoudre.

Essayer de prouver l’astrologie – et Susan Miller pense que ce sera possible un jour -… moi je ne vois pas les choses comme ça. Est-ce qu’on peut prouver le christianisme ? Le chamanisme ? L’art ?

Une journée type pour vous ? Un mélange de consultations et d’écriture ?

T: J’écris beaucoup. Je me lève et j’allume la machine à café.

O: Moi, je prie pour que ma fille ne se réveille pas. J’adore ma petite pause café du matin. C’est là que je suis le plus concentrée.

T: On se lève, on se fait un café, on écrit… ensuite, le Sagittaire qui est en nous se réveille, on devient claustro et il faut qu’on se trouve un café, un resto ou un hall d’hôtel. On sort toujours quelque part pour nos séances de consultation ou d’écriture.

O: On va aussi flâner dans des boutiques vintage. On se balade, on retrouve des amis pour déjeuner.

T: Et on se remet à l’écriture et aux consultations en fin d’après-midi.

O: On passe aussi pas mal de temps à essayer de dégoter des nouveaux endroits sympas pour écrire. Un environnement agréable, c’est très important.

T: La plupart des consultations sont téléphoniques puisqu’on a beaucoup de clients à l’étranger.

Est-ce que vous les recevez parfois en personne ?

T: Ça arrive, mais c’est beaucoup mieux par téléphone, parce que les gens peuvent se détendre et nous écouter. Parfois, il faut vraiment se concentrer, en consultation… Moi, j’observe le thème astral, et je n’ai pas envie que d’autres éléments viennent me perturber. C’est pour ça qu’on a envie de proposer un podcast.

Certaines personnes ont peur des mauvaises nouvelles. Comment vous faites avec ce genre de clients ?

O: Les mauvaises nouvelles, c’est souvent la peur que quelqu’un meure, soit blessé, ou de se faire prendre par surprise, de n’être pas suffisamment prêt pour quelque chose. En général, si un astrologue vous dit qu’il voit un accident se profiler, c’est de la paresse. Je déteste cette attitude. Ça, personne ne peut le savoir.

Vous avez un mentor ?

T: J’en ai plusieurs. Mon chaman en fait partie.

O: Notre conseiller financier, c’est un peu notre Yoda.

T: Vajra Ma, qui fait un super travail pour donner confiance en elles aux femmes. Notre père nous a beaucoup inspiré pour tout ce qui touche au fait d’entreprendre. Il nous a toujours conseillé de travailler à notre compte tant qu’on avait le choix. Susan Miller est aussi une inspiration, elle a ouvert la voie à l’astrologie sur Internet. Son approche est différente de la nôtre.

O: C’est grâce à elle si les gens ont commencé à consulter leur horoscope sur Internet.

Le meilleur conseil qu’on vous ait donné.

T: Lenore, une vieille dame âgée de 80 ans nous a dit un jour : « Les conseils, c’est pour les gens qui connaissent déjà la réponse mais préféreraient ne pas l’avoir.” C’est un peu comme une vieille coach Weight-Watchers.

Comment s’articule l’astrologie par rapport aux autres sciences mystiques ?

T: Je crois que toutes ces sciences sont semblables, c’est juste vous qui choisissez l’accès que vous préférez. Les gens qui s’intéressent à l’astrologie sont en général aussi ouverts à d’autres choses.

O: ça offre un système d’apprentissage accessible.

Ce dont vous rêvez pour l’astrologie ?

T: J’aimerais que tout le monde connaisse son thème astral afin qu’ils puissent mieux se connaître et s’accepter. Réussir à être en harmonie avec soi-même, c’est la seule voie vers la paix dans le monde.

O: Moi, je crois que l’astrologie peut beaucoup pour que les gens se comprennent mieux. On a un e-book intitulé “How To Get Along With Anyone, Yes Even That Person.” (« Comment s’entendre avec tout le monde, oui, même cette personne ») savoir si telle ou telle personne peut devenir un ami ou un mentor grâce à l’énergie induite par les signes. J’aimerais vraiment pouvoir enseigner ça davantage aux gens, c’est un outil très simple.

Vos rêves pour l’avenir, professionnellement et sur le plan personnel ?

T: Une émission de radio, ce serait génial. J’adore Dan Savage. je rêve de faire quelque chose comme ça, pour pouvoir parler aux gens, répondre à leurs questions, dans la bonne humeur.

O: Ce serait chouette de pouvoir accueillir un grand groupe pour leur donner un petit aperçu du mois à venir, et les gens pourraient nous poser des questions. On arrive bien à répondre à des questions spontanées. Un peu comme un genre d’astrologie en mode stand-up comedy.

Vous pouvez retrouver les horoscopes hebdomadaires et mensuels des AstroTwins sur le site web, AstroStyle, ou lire leur 2015 Planetary Planner, pour vous préparer pour 2015 !

42 comments

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  • Nice interview!
    Passa a trovarmi VeryFP

  • i believe in astrology but only a bit… :)

    http://littleaesthete.com

  • The ladies’ drive and business is admirable.

    But astrology is not science. No matter how many numbers and charts you dress it up with, there is no science to it — there is no influence of planetary positions on a person’s personality or fate. It’s fine for fun, but don’t pretend or hope that it’s anything but entertainment. For example, one could note that there are no research universities or institutions with « Departments of Astrology » where people make serious studies.

  • Hello there, I love this story about the Astrotwins.

    But… actually there are many astrology studies now being conducted at universities and below are just a few of them. :)

    http://www.kepler.edu/home/
    http://www.uwtsd.ac.uk/ma-cultural-astronomy-astrology/
    http://www.sastra.edu/distanceeducation/index.php?option=com_content&view=article&id=100&Itemid=256

  • Clotilde 30 octobre 2014, 5:25

    Answer to Suzi: just one example, the « Kepler College » deliver degrees that are not recognized by federal or regional accrediting agencies. So please, they should not be considered equal to other universities.

  • « there is no influence of planetary positions on a person’s personality or fate »
    You should say « i believe… », not as an statement, ‘cos that can be true for yourself but not for me.
    I believe planets have a strong influence on our physical, emotional, spiritual and etheric bodies. They are biological researchs proving that the perinatal photoperiod affects animal’s behavior and the biological clocks. Planets have a biology that changes with seasons, and the different energies in these cycles affects each others. You can’t deny the strong influences of the moon not only on our planet but on humanity. Just be aware for a month about moon cycle and you’ll see how this affect your mood swings. And how about sun flares? Didn’t you felt this month was more challenging that any other? We have been riding waves of the strongest solar flares in 25 years. It’s a scientific fact that the geomagnetic activity of the sun causes headaches, palpitations, arrythmia, sleeping problems, depression, anxiety and erractic behaviour.
    I believe in 100 years, with more advanced technology and knowledge, astrology will be reconsidered as a science with no doubt, like it was from the beginning of humanity, before Catholic church persecute astrologers, metaphysicians and alchemists in order to protect the basis of the new ideology.

  • Margaret 14 novembre 2014, 5:20

    Answer to Siret: it is not « I believe », it is « there is no evidence that… »

    Solar storms and the gravity of the very nearby moon are one thing, and where the Earth was in its orbit in relation to stars hundreds of light years away at the time of your birth (aka, what your zodiac sign is) is completely another.

  • Trop cool cet article, mais du coup, j’ai envie de faire faire mon thème astral maintenant!! ;-) (Pas si sceptique que ça pr une sagittaire;-) )
    Alixxx

    http://alixdebeer.com

  • Love it! This interview is quite unique ;-)

  • mademoiselle mauve 30 octobre 2014, 10:34 / Répondre

    super intéressant ! très modernes ces astrologues, ça change !

  • I read mine and this coming month « the business of life is upon me »…

  • Love the interview.myself I believe that the energy that was present in the univers the day you are born must influence in a way your character ..your destiney.i believe that a positive message can always help… So when I read my horoscope and it’s nice I take It and when i don’t like what I read I say to myself that it’s not a serious science…
    Xoxo
    Yael Guetta
    http://www.ftwwl.com

  • I love these career posts! this interview is really great!

    http://hashtagliz.com

  • I love astrology and I read my horoscope often so this was interesting. It is just fun to look into.

    http://www.FashionSnag.com

  • Thank you for that interview! People think I’m bonkers because I’ve got my astrologist on a speed dial but I don’t care! It helps me to make important decisions.
    Ana
    http://www.champagnegirlsabouttown.co.uk

  • Moi ça me fout la trouille, je veux vivre le moment présent sans me demander ce qui va me tomber sur la tête dans 6 mois… Je prends le risque!

    http://www.blushandbeyond.com/lifestyle/tip-week-19/

    Bisous

  • j’adore !

  • Really enjoyed this career interview. How it was about astrology by way of web design and development. What I take away from it is to be open to possibilities…and not work for anyone else if you don’t have to! Thanks, ladies.

  • this is my favorite post. i do readings every week and give insight and healing to people as well. i’m trying to integrate this side of me into my fashion career. <3

    xx ss

  • Elles sont hors du commun mais je ne partage pas leur position. « Est-ce qu’on peut prouver le christianisme ? Le chamanisme ? » => ce sont des croyances pour ceux qui ont besoin d’un guide de vie, comme l’astrologie. Une croyance est quelque chose qui aide à vivre la réalité, mais ce n’est pas la réalité.

  • J’ai adoré lire cette interview! L’astrologie est vraiment quelque chose qui suscite des questionnements, et cet article était très agréable à lire

    Bisous Garance!

    http://www.Lauralexo.com

  • Hmmm, I’m not so sure about this one, dear Garance :-). Alas, astrology is a branch of the occult, which means you can summon up some pretty evil things (unwittingly) once you start practicing it. We Catholics call it « the false promises of the devil ».

    I think people are better off receiving advice for free from loving relatives or friends, and saving their money for something good :-).

  • I’m sorry Catholic church has made you blind to spiritual issues.
    They call « devil » to anything that goes against their personal agenda of opression, missinformation and control.
    Astrology is just one of the many tools they had persecuted because they give you an insight of who you really are; a being of light and love, a co-creator of creation, and sparkle of Divinity. You don’t need any priest, nun, master, teacher, guru or guide to evolve. All you need is to look inside and hear the voice of inspiration, of your divine conciousness, your inner goddess. I hope you’ll be able someday to break the chains of patterns, beliefs and thought forms and reconnect with your multidimensional being.

    Peace of I

  • Bonsoir Garance (enfin il est 22h mais à Pais!). Ton article tombe à pic! Une amie m’a parlé de cet horoscope il y’a quelques mois et c’est dingue ce qu’il est « relevant » (je ne trouve pas le mot français!). J’aime bien lire les horoscopes dans les magazines féminins (j’avoue…) et celui-ci est de loin le meilleur. C’en est même parfois perturbant…C’est devenu mon petit rituel en arrivant au boulot le matin ;)

    PS: J’adore toujours autant te lire, surtout ne change rien
    PS bis: Magnifique dans les « pictures » Zara (déjà que les 2/3 de mon dressing en provienne…ça ne va pas aller en s’arrangeant!)

  • Une très grande majorité de commentaires élogieux, c’est très…surprenant.
    Jusqu’à aujourd’hui, je n’était pas une « hater » vis-à-vis des astrologues, tout au plus une « couldnotcarelesser ». Mais je dois avouer que cette interview m’a consternée en plusieurs endroits et n’a certainement pas contribué à me rendre plus tolérante.
    Autant je n’ai aucun problème à accepter le fait que des évènements stellaires ou planétaires peuvent influencer notre fonctionnement à un moment donné (les éruptions solaires détraquent les GPS, la lune entraîne les marées etc, alors pourquoi pas modifier notre corps), autant construire un schéma de vie sur ce qu’était les étoiles au moment de votre naissance est d’une foutraquerie indécente, qui marche pourtant depuis des siècles et des siècles, sur le principe du « plus c’est gros mieux ça passe ».

    Mais en lisant, j’ai quand même appris des trucs, et je constate que le cynisme n’est sûrement pas du côté des incrédules! Pour ne donner qu’un exemple, est-ce vrai que des entreprises « consultent » des « professionnels » pour savoir qui asseoir à côte de qui dans le bureaux? Naaannn, c’est pas vrai dites? Demain c’est Halloween, pas le 1er avril!

    Et je voudrais bien savoir pourquoi on mépriserait Mamadou les marabouts et leurs affichettes publicitaires dans les boîtes aux lettres, tandis qu’on trouverait « géniale » l’astrologie mondaine (et tout aussi commerciale) sous prétexte qu’elle s’appuie sur deux équations bidons et la publicité faites par des « stars ». Les deux profitent des moments de détresse temporaire des gens, moments de détresse où on est prêt à avaler n’importe quelle couleuvre de Montpellier (qui est comme chacun sait la plus grosse espèce de couleuvre). Moi à chaque fois que mon fils a manqué mourir, je me suis mise à croire en Dieu en 30 secondes chrono, ça me passait à chaque fois qu’il allait mieux. Pourtant je sais très bien que Dieu n’existe pas; et si un jour je suis fauchée comme les blés, j’irai jouer au loto, tout en sachant pertinemment que le gros lot, ça n’existe pas.

    Au fait, mon fils, toujours lui, adore « s’agiter dehors » et « adore aussi les gens ». Il n’est ni Sagittaire, ni Taureau, il est né en septembre. Couac. (et ça marche avec tout le monde hein, essayez vous verrez)

    J’aimerais savoir si des gens s’amusent parfois à donner de fausses dates de naissance où si les astrologues exigent un document d’identité. Ce serait rigolo tiens, de leur faire croire qu’on est né tel jour, sans que ce soit vrai. Ha mais je me trompe, ils s’en rendraient compte tout de suite rien qu’en nous regardant dans les yeux, évidemment.

  • What a great insight into the world of astrologists, brilliant interview!
    Thank you Garance, you made this curious gemini very happy! ;)

  • Puis-je rappeler delicatement que l’astrologie, tout comme plein d’autres domaines, n’est qu’une vaste foutaise? La science le prouve, c’est une croyance uniquement. Exactement comme une religion. Libre a chacun de croire en quelque chose, mais il faut que ce soit compris comme une croyance uniquement pour ne pas arnaquer les gens. Il n’y a RIEN de concret (ni de relatif aux astres reellement) tout comme Rael est le fils d’un extraterrestre et vous dira qu’il peut le prouver. N’oubliez pas ça… Et interessez vous a Dawkins le celebre evolutionniste qui ne manquera pas d’arguments intelligents pour que les gens comprennent… :)

  • Whenever I buy a magazine, I right away open it to read my horoscope! I never understood when they referred to the planets, now I finally get it! :)

    Thank you, Garance for coming to LA! It was a pleasure meeting you at the Equipment event. You are such an inspiration!
    –Angelina

  • je trouve admirable leur énergie, leur débrouillardise et leur capacité d’apprentissage (le webdesign, la gestion de médias, le développement web…). Je suis sûre qu’elles ont effectivement des qualités humaines, des compétences en psychologie et en coaching.
    Mais que toute cette énergie soit investie dans… l’astrologie (!) me laisse perplexe.

    these 2 twins are really charming in their way and they completely make me think of the last movie by Woody Allen : Magic in the Moonlight !! the most delicious contribution to the debate between skeptics and believers !

  • Oooooh, do I ever love the AstroTwins! I read the ladies in my office their horoscope every Monday morning– it’s become a bit of a tradition. Thank you for a wonderful interview, Garance!

    http://therightstyle.com

  • J’ai un peu de mal avec les commentaires que je lis car il y a tellement d’ignorance en ce domaine. Vous me croirez ou vous ne me croirez pas mais j’en connais un rayon sur l’atrologie. Aussi en grande partie car mon pèe était un geek, un super matématicien. On a eu tous les meilleurs livres à la maison et j’ai fini par en vendre pas mal car beaucoup étaient de la foutaise. Je n’ai gardé que les meilleurs.
    Mais basically, les filles qui rejettent le ciel de naissance qui influence votre vie, raté pour vous car ça c’est vrai. Je suis moi même en train de faire pas mal de recherches qui tentent à prouver qu’on a un destin et que l’on s’incarne selon les expérience que l’on a choisi de faire sur Terre. Le ciel de naissance et la position des planètes qui influencent notre carractère et notre destin, ça c’est vrai. Je sais d’ailleurs classifier les caractères des gens d’après leurs signes du zodiac et je connais leur réactions et leur mode de fonctionnement.
    Par contre ce qui ne marche pas, ce sont les révolutions solaires, justement les horoscopes. Tout ce que j’ai observé, ça n’a jamais marché ou très rarement: l’année dernière mon horoscope m’a dit que j’avais une bonne position Jupiter pour les gains aux jeux. Effectivement je gagnais au lotto toutes les semaines mais que des clopinettes.
    Ensuite vous avez de astrologues qui avec le recul essayent de plaquer un évènement historique (comme le Krach de 1929) sur un conjonction planétaire mais c’est de la foutaise: on est toujours plus malin après qu’avant. Prédire avec les révolutions solaires est quasi-impossible.
    J’ai laissé tomber l’astrologie et la lecture des l’horoscope car c’est une perte de temps. Mais connaître exactement la date de naissance d’un enfant pour voir un peu l’orientation de son arractère et de sa vie, ça c’est utile.
    J’espère que ce commentaire sera instructif pour certaines….
    http://modadiandrea.blogspot.com

  • Clotilde 31 octobre 2014, 9:43

    Ben non ça ne m’instruit pas du tout, désolée. Il y a plusieurs faux jumeaux dans mon entourage, des enfants et des adultes, ils sont donc nés le même jour (deux par deux), et ils n’ont ni le même caractère, ni la même « orientation de vie ». Heureusement d’ailleurs…

  • Thanks for this interview, i love these ladies! They help people to understand and accept themselves, to see problems not as obstacles but as opportunities to grow and evolve.
    I hope to study with them someday.
    Peace of I

  • « …des foutaises »? …Certains commentaires sont un peu virulents quand même… mais bon, « chacun voit midi à sa porte » comme dit l’adage. Moi j’ai trouvé l’interview très intéressante!

  • ton post était super interressant à lire =) c’est fou qu’en même tout ce parcours, le pourquoi du comment ; je susi un peu comme toi à toujours lire mon horoscope à la moindre occasion dans les magasines ou quotidiens mais je ne sais pas si j’y crois vraiment. Mais ces femmes sont très intriguantes =) bisous

  • Totalement d’accord avec Clotilde.
    L’astrologie, je le repete, c’est juste n’importe quoi
    (Je ne voudrais pas etre desagreable mais, Andreas, mathématicien ça prend un h apres le t)(Je sais on peut penser qu’on s’en fiche mais le fait de ne pas savoir écrire le mot mathématique et le fait de croire en un truc totalement pathétique comme la voyance ou l’astrologie, c’est assez raccord).

  • Amazing amazing amazing!!!! They are my FAVES! And just as good in person as I could have hoped!
    Thank you, Garance! Another amazing pick!

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