HOOP YORK CITY
6 years ago by
Vanessa rêve secrètement de rejoindre une équipe de basket (j’imagine que ce n’est pas si secret maintenant que je l’ai dit à tout le monde) parce qu’elle se dit qu’elle devrait faire plus de sport (et arrêter de fumer, hum hum).
Donc Vanessa se pointe à cette partie basket dans le quartier pour y trouver notre bonne amie Rachel en train de marquer des paniers avec des filles tellement cools qu’elles sont intimidantes.
Bienvenue à Hoop York City.
Un groupe de filles super cools et artistiques issues de tous les milieux qui font du basket, et de leur match mensuel, une priorité.
Trop cool, si vous voulez notre avis.
We asked Alex a bit more about the community she’s created with her basketball team!
Est-ce que tu peux me parler un peu de ton histoire et de la manière dont le basket est lié à ta vie ?
J’ai commencé à faire des camps et à jouer au basket quand j’étais petite, peut-être à 10 ou 11 ans, et j’ai continué jusqu’au début du lycée. J’adorais ça – l’entraînement après l’école, les trajets en car avant un match avec mon équipe ; j’adorais la camaraderie entre les filles avec qui je jouais autant que le sport. C’est encore vrai aujourd’hui. C’est le grand avantage avec le basket, avec tous les sports en fait, c’est un moyen génial de se faire des amis.
Tout dans le basket, même la culture et la mode, a eu une énorme influence sur moi. Je portais des maillots à l’école et au collège je me faisais des tresses africaines comme Allen Iverson. J’ai continué à garder ce sport en moi, même après avoir arrêté de jouer depuis des années. Je crois que quand on découvre quelque chose très jeune et qu’on en tombe amoureux, on ne l’abandonne jamais vraiment.
Qu’est-ce qui t’a motivée à créer cette équipe, Hoop York City ?
J’ai emménagé à New York il y a environ sept ans et j’ai passé des années à être intimidée par le “basket à New York City”. Je partais du principe qu’il fallait être aussi bon que les mecs qui jouent dehors à Harlem ou les filles d’1,80 mètre qui jouaient à la fac. Il y avait aussi toujours l’idée que, si on rejoint une équipe, il faut aller à tous les entraînements et jouer dans les compétitions. J’ai vu beaucoup d’options qui demandaient un investissement énorme quand je cherchais une équipe que je pourrais rejoindre. Il y a seulement deux ans, j’ai découvert un groupe de filles qui alternaient pour jouer sur le terrain de Grand Canal et j’ai commencé à jouer avec elles cet été-là. Je me suis rapidement fait beaucoup d’amies et cela m’a donné l’énergie de lancer Hoop York City.
Selon moi, plus les femmes ont d’opportunités pour créer des espaces à elles, mieux c’est. Je n’avais pas peur d’empiéter sur les plates-bandes de quelqu’un d’autre ou de créer “encore une équipe de basket pour filles” puisque, en réalité, il n’y en a pas beaucoup. Nous nous soutenons toutes, beaucoup des filles qui jouent dans mon équipe jouent aussi dans d’autres, et moi aussi ! Nous voulons simplement faire du basket.
A quelle fréquence vous retrouvez-vous pour les entraînements ?
Une des grandes qualités des filles qui font partie de Hoop York City, c’est qu’elles sont toutes ambitieuses ; un mélange d’entrepreneuses, de créatrices, de professionnelles du marketing, etc. Elles travaillent toutes et elles.sont.OCCUPÉES. J’ai créé cette équipe pour des femmes comme elles. J’espère arriver à un emploi du temps où nous nous retrouverons une journée toutes les deux semaines, avec constance, même si je suis encore en train d’essayer de nous trouver un espace abrité cet automne (tous conseils bienvenus !).
Quelle sorte de communauté espères-tu construire et offrir, avec Hoop York City ?
Je préfère le terme de “communauté” à équipe parce qu’il implique d’être inclusif, et c’est vraiment ce qui est important pour moi. Je veux que Hoop York City continue à être un endroit où les femmes peuvent venir pour rire, construire des amitiés, et faire le sport qu’elles adorent; je veux que ce soit un endroit où les femmes sont contentes d’aller, comme elles étaient heureuses d’aller à l’entraînement après l’école.
Il y aura des fois où nous serons seules sur le terrain, pour des matchs amicaux, parfois nous serons en uniforme sur le terrain, à jouer devant une foule avec DJ sur le côté. Je crois que c’est important de mélanger puisque, au fond, je veux que les femmes qui viennent se sentent reconnues et célébrées autant que possible.
LOVE. THIS.
er….type-o first sentence (quit not quite) ;)
Thank you, fixed it!
I loved this article! I love what these women are doing! It is quintessentially New York- the New York I grew up seeing and wanted to emulate as a young girl. A big hand to these women for being brave and active and putting themselves our there! Bravo!
How Cool is this Project ? Love it!!!
Kisses from Lisboa !!!
awesome. :-)