12 years ago by
Il y a un article très intéressant ce mois-ci dans le Vogue américain.
C’est une mère new-yorkaise qui raconte sa guerre contre le surpoids de sa fille. Pour vous résumer en deux mots, elle a mis sa fille de 7 ans – déclarée obèse par son pédiatre – au régime.
Qu’est-ce que j’en pense ? Et bien pour avoir pu observer le problème autour de moi, je pense qu’il n’y a pas de solution préconçue.
Il y a des enfants qui ont un rapport compliqué avec la nourriture, que cela dérive des habitudes alimentaires de leurs parents ou non.
Pour certains, ça se règle tout seul avec l’âge. D’autres ont besoin d’être guidés et aidés, pour que ce qui ressemble parfois à un tout petit problème ne prenne pas toute la place à l’adolescence.
C’est au cas par cas, et il n’y a pas de solution idéale, tout comme il n’y a pas de mère parfaite (À part la mienne, bien sûr, maman, bisou !). Et qui peut se permettrai de juger un rapport entre une mère et son enfant ?
Pourtant ce témoignage a choqué : “Mais quelle horreur !!! Comment peut-on mettre un enfant au régime !?!!”.
Moi, ce qui m’a surtout touchée dans cet article, c’est la franchise et l’honnêteté de la maman, qui a l’intelligence de reconnaître son rapport complètement déglingué avec la nourriture, et d’admettre qu’elle a été bien prise au dépourvu quand il s’est agi de prendre en main la nutrition de sa fille…
Je vous en ai déjà parlé, mais depuis que je vis à New York, je suis fascinée – et terrorisée – par le rapport obsessionnel que les gens ont avec la nourriture, ici.
Entre copines par exemple. On parle tout le temps de nourriture. Qu’est-ce qu’on mange, qu’est-ce qu’on ne mange pas. Quelles allergies on a. Quel juicing il faut faire en ce moment. Comment on a exagéré au restaurant le jour d’avant.
On en parle… Sur un ton léger. On partage les bons plans macro-bio, les nouveaux régimes révolutionnaires et les meilleurs thés brûle-graisse. Mais personne ne parle jamais du côté alarmant de ces comportements obsessionnels.
Mais j’ai fini par me rendre compte que beaucoup de filles sont au régime à l’année. Et que pour certaines d’entre elles, il s’agit carrément d’une espèce d’anorexie perpétuelle, gérée tant bien que mal à coup de jeûne, de thé vert et de juicing.
Je me demande quels résultats auront ces années entières de bonne-malnutrition…
C’est un peu tragique, d’autant que comme tout est dans le non-dit, pas moyen d’aider.
L’article de Vogue, à travers la voix de la maman, Dara-Lynn Weiss, permet de comprendre un peu mieux ces comportements :
“Ces trente dernières années, j’ai passé mon temps entre Weight Watchers, Atkins, Slim Fast, LA Weight Loss, Jenny Craig, les régimes à base de jus et les régimes macrobio.
[…]
Je n’ai jamais avalé aucune nourriture ni parcouru aucun menu de restaurant, ou même été malade au point de vomir, sans lancer mentalement un algorithme compliqué afin d’essayer d’imaginer comment cela affecterait mon poids.
[…]
C’est quand je suis devenue maman (de deux enfants, l’ainé n’ayant aucun problème de poids, ndlr) que mon poids s’est stabilisé. Il varie parfois de quelques kilos, mais je me sens plutôt normale. J’ai une silhouette plutôt normale. Mais, comme beaucoup de femmes, je ne suis pas vraiment normale.
Je maintiens un poids raisonnable en alternant les extrêmes. J’équilibre ma tendance à craquer pour les cheeseburgers et cupcakes en m’infligeant 3 jours drastiques de juicing.”
Normale ? Wow. Moi je trouve ça plutôt flippant. Et je me dis que vraiment, penser à ça 24h/24, non seulement ça pourrit la santé mais tout simplement ça doit pourrir la vie.
Alors évidemment, on peut hurler sur le fait que cette mère ait rendu publique son obsession pour la nourriture et le combat de sa fille (pas du tout anonyme, photos happy-happy post-régime à l’appui), mais encore une fois, c’est un témoignage, pas une leçon de vie.
Mais je trouve ça bien que Vogue, à travers ce témoignage, ait le courage de regarder les choses en face et de montrer ce qui se passe dans l’esprit de l’une de ces femmes “normales” qui souffrent d’un rapport compliqué à la nourriture pendant toute leur vie.
Qu’est-ce que vous en pensez de ce rapport à la nourriture, avez-vous l’impression, que beaucoup de femmes “normales” s’infligent ce genre de torture ?
Et, vous-mêmes, avez-vous un rapport complexe avec votre poids ? Arrivez-vous en à en parler autour de vous ?
Déprimant la relation nourriture + soi même. Il faut profiter des bonnes choses mais sainement !
http://www.younglington.wordpress.com
Disons que manger sans y penser, je ne sais plus le faire…
Et franchement, j’adorerais ne pas me prendre la tête sur le sujet mais c’est juste impossible pour moi!
Your weight is a lot more than what you eat. I find the obsession with dieting and exercising hysterical. If you actually walk the stairs and walk to your grocery store and bike your work, maybe you don’t need to buy an outfit and new shoes to go running. The other thing is the obsession with year around hybernation- when the room temperature is 60 degrees 4 months out of the year, instead of acclimating to the warm season which naturally increases your metabolism, of course you will be fat and mentally slow.
Les diètes oui, mais pas pour un enfant, c’est inhumain de commencer à penser à son poids quand on est tout jeune… Comme on l’entend souvent, la société est beaucoup trop axée sur les régimes et sur le culte de la minceur.
Gaby Lang
http://gabylang.blogspot.com
As a French girl living in London, I try to apply to apply good old french common sense when it comes to eating healthily; however, the London habit of eating out every other day, being surrounded by cafes, delis, nice take outs, make it very difficult not to enter into a weird relationship with food, which involves a lot of calorie counting. Even though I am slim and healthy, I know I’m still a bit f***ed up when it comes to food.
Elisa
Wandering Minds
http://www.ourwanderingminds.com
Luckily I never had problems with my body, but there are many people who need help!
Elisa from MY FANTABULOUS WORLD
Moi c’est pareil… depuis mes 15 ans, j’ai commencé avec le Dukan, qui marche plus du tout sur moi et aujourdui tte la semaine c’est dinde et légume et le wee je fais du grand nimportkoi.
je sais que c’est moche, qu’il faut mangé équilibré, mais c’est ma manière de me laisser profiter.
Ben, à Paris, on en est pas encore là.
Dieu merci.
Les filles ne font pas le (archi) grand écart entre Mc Do et Jucemachin.
Quelle horreur, quand même, non ?
(de penser tout le temps à la bouffe qu’on absorbe)
Alors que manger, c’est tellement agréable, tout simplement.
Garance, un mot pour toi (et surtout pour tes amies): Zermati. If you eat when you are hungry and what you body is actually asking for, you will not, you cannot, become overweight and you will always return to your fitness weight.
Diets and other food fads are : a one-way ticket to an unhealthy relationship with food and with the needs of one’s body, a vast and very profitable business, a super effective way to maintain women controlled and a guaranteed means to screw up generation after generation of girls.
And they will, in the long term, affect your mental health, let alone your physical health.
Et Garance, merci d’aborder le sujet dans une optique saine et ouverte.
J’ai grandi avec une mère et une grand mère gourmandes mais totalement au régime. Un peu comme ce que tu décris avec les NY capables de « craquer » (rien que la sémantique est intéressante) mais compensant après par une semaine à la soupe ou à manger que des tomates et du thon. Ma petite soeur et moi avons commencé par un rapport compliqué et culpabilisant à la bouffe (ma soeur envoyé chez un nutritionniste et ma mère faisant « attention » quand on se resservait des pates). Et pourtant, ça n’a pas pris, je devais trop aimer les millefeuille
Je suis loin d’être en surpoids, selon les critères médicaux, mais comme toutes les filles j’aimerais que ce soit plus mince, svelte, élancé. Mais je ne fais rien pour: je mange au resto quasi tous les jours, je ne me prive de rien, mais je ne mange qu’à ma faim et je fais un tout petit peu de sport.
Et au final… je ne fluctue plus trop sur la balance, j’ai une silhouette qui n’est pas parfaite mais harmonieuse, très satisfaisante vu mes non efforts et ça me suffit. Et ce qui me plait le plus dans tout ça, c’est que je ne calcule pas ce que je mange, je n’ai jamais fait de régime, je ne me rends pas malade pour une part de gateau en trop… Bref, j’ai l’impression d’avoir laissé les angoisses diététiques de ma famille au placard, et ça me fait très plaisir!
Wow Garance, c’est super que tu parles de ces choses là.je crois que c’est aussi un truc spécial de femmes.les hommes ne sont pas aussi obsédés que nous.Moi j’ai été pendant des années très comliquée,pour ne pas dire névrosée.Obsédée et angoissée par ce que j’ingurgitais et les efforts physiques que je devais faire.Puis j’ai rencontré mon amoureux.Qui m’a fait oublié mon corps, mes courbes.Et spontannement j’ai repris un poids normal.Et maintenant je ne fais aucun régime.J’écoute mon corps. Quand j’ai trop mangé, je lève le pied pendant quelques jours, je me bouge un peu plus.La nourriture c’est un truc telleemnt beau, tellement bon et diversifié, c’est dommage de ne pas en profiter non?
Ah et pour le coup de l’article, malheureusement le mal-être des mamans déteint bien souvent sur les enfants…
I find your observation very intriguing since I never thought of that the relationship with the food could be overly sailent to some people and not to others. and also I’m glad and refreshed to see this kind of matter in a fashion blog. As always, thanks for sharing.
It’s so true!
I’m an American but have lived in London for the past ten years. Every time I go ‘home’ to America, I am constantly reminded of food, calories, diets, what’s healthy, what’s not, etc. And this reminder and food obsession is shoved in your face no matter if you are a person who normally doesn’t care about food or counts calories, etc.. I go from being someone who eats when I’m hungry to becoming someone who gets hungry and but thinks ‘now, do I really need that biscuit’? It’s such an unhealthy way to look at food, or at life in general. I’m so much more happy (and healthy) when I don’t obsess about food.
I’m with you Garance, I was troubled by this story. While I support the idea of monitoring what your child is eating, and offering a health diet, to me this mother was projecting a lot of her own issues about beauty and weight on her daughter. It wasn’t as much about health as it was about vanity, and that I found disturbing.
This young girl will be judged by everyone around her on her appearance, can’t her mother be the one person who won’t torment her about her physical appearance?
I don’t want to judge, I’m not in their shoes. But there is a distinct hint of superficiality in this story.
xoxo
http://www.natashafatah.blogspot.com
Je me rends compte de la chance inouïe que j’ai, de rester toujours mince, en ne faisant jamais aucun effort !
Hey Garance,
How annoying! I have noticed the exact same approach with almost everyone around me in London…
I remember in Paris or in Provence, we would go out and drink wine with tapas, charcuterie/cheese mix. Here, the idea sounds great, but the actual act would be shocking! Especially 2 months away from the bikinis!
And what is even more annoying is this way of keeping it « out of the table ». Why not talk about it! Is it not the best way of giving each other good tips and advice.
Here is one advice: Follow the French diet, it’s the best one and you can enjoy every little pleasure in life!
Xx
http://murmureparis.wordpress.com/
moi j’avais un rapport complexe avec la nourriture (une vraie victime du yoyo) jusqu’à ce que je fasse Weight Watchers. Ce « régime » a changé ma vie. 0 frustration, une nouvelle alimentation et maintenant je n’y pense plus!!! http://www.ladenicheuse.com
Je trouve triste que le poids prenne une telle place dans la vie au point de ne parler que de ça ! Allez donc au ciné, lisez un bon bouquin et souriez !
Et imposer en plus aux enfants (!) cette obsession… c’est tout simplement navrant, y’a d’autres choses à faire dans la vie à 7 ans !!!
Depuis que j’ai déménagé, je n’ai plus de balance… et je m’en passe! Je fais attention à ce que j’avale tout en me faisant plaisir, je mange équilibré (des légumes tous les jours), je fais du sport et je ne prends pas de poids. J’ai trouvé mon rythme personnel et je me sens bien :) (IMC=20)
Après, c’est clair que, parfois, j’aimerais bien 2-3 kilos de moins, mais à quel prix? Je ne crois vraiment pas que je serais beaucoup plus heureuse avec autant de frustration en plus!
Dear Garance,
It’s so difficult to answer in few lines…
Yes, I know a lot of beautiful brilliant women who live always dieting.
Yes, I used to diet when I was 19.
Then I luckily understand food is not my priority, I split up food and emotions, fell in love, got married and had two lovely children. And magically I’ve never felt so beautiful before. And I really am. Happiness and selfconsciusness embelish more than anything.
Mme
j’aurais tendance à dire que je ne pense pas trop à mon poid, mais… je me pèse quand même tous les jours. et si j’ai plus d’un kilo de plus que mon poid normal, ça m’énerve. et dimanche soir je dine une soupe. et si j’ai un peu trop manger un soir, je mange moins le jour d’après.
J’ai malheureusement l’impression que même en Europe celà touche beaucoup de femmes. Personnellement, ni vraiment grosse, ni vraiment mince, mais depuis toujours complexée par mon poids et mon rapport à la nourriture ( je me cachais pour manger des chipters dans un placard..c’est dire), je me suis décidée à aller voir une nutritionniste pour tenter d’y voir plus clair au milieu de tous les messages auxquels nous sommes soumises aujourd’hui (juicing, detox, cures, thé, massages, Dunkan, Zermati, etc etc etc). Mon but est juste de tenter d’être bien dans ma peau et de manger équilibré, non seulement pour ne pas être trop grosse mais aussi pour donner de bonnes choses à mon corps, un peu dans la logique de ce que tu décrivais quant tu disais qu’il fallait commencer à penser à comment entretenir notre capital à notre age (j’ai le même que toi). Je pense en revanche qu’au delà des règles de nutrition, il y a de très nombreux facteurs qui entrent en jeu ( hormonaux, génétiques, psychologiques, etc), qui sont bien entendu plus difficiles à maitriser.
Aussi bien, en ce moment c’est le carême. Je connais même beaucoup de jeunes femmes russes splendides qui le suivent très scrupuleusement. C’est dans leur cœur, pas dans leur vanité, alors c’est sans doute plus facile. Et il y a pleins d’autres gens qui le suivent toute l’année, mais sans le vouloir, hélas.
Most women I know have a pretty complicated relationship with food. Sometimes board line scary with them being completely irrational about food and what they ‘need to be doing’ regarding meal times. I personally got a bit mixed up about good nutrition a few years ago so saw a nutritionalist and now eat healthy and super well. I am very aware of what I eat but would not deprive myself or put a host out by being tricky about what I could or couldn’t eat. I have pretty much trained myself to healthy eating I guess and unhealthy/rich food makes me feel really ill. Weight is no longer an issue.
In terms of putting a child on a diet – I would. If I needed to. By diet I mean removing processed food, sugar, fat and make sure my child ate super healthy to get excess weight off. Food lessons in childhood set the foundations for later life so I do not want my child getting off to a bad start. I take my own children swimming once a week and am seriously shocked by the fat children waddling around the pool. Isn’t that a kind of child abuse? It is lovely to that children and food is love. But there has to be a limit otherwise they will probably carry that weight their whole life and it will dominate their sense of well being.
When I was a child, my mum never bought me chocolate snacks, or junk food. Since I was 15 I’ve problems with anorexia.
I haven’t a good relationship with food. I love it, but it terrify me. I think it’s ’cause since I was little I’ve always seen the food like a « bad thing »: my mum usually said me « if you eat junk food you’ll feel bad ». I know, she did it only for my healt: she tryed to teach me a correct diet.
But now, if I eat every kind of food, I feel like I am naughty.
After living in the city and now in the country, I have found that it is most helpful for us to live in the country where unhealthy food choices are less readily available. We have to be more intentional about going to the market once a week and planning our entire week’s menu for your family. And in the summer, most neighbors are either selling their garden produce or giving it away. Our kids are 7 & 9 y.o. and have always tried to feed them « real » food. Once we as parents followed that rule, it has become a healthy habit. I guess I’m just saying logistics can be a big help or hindrance. . . . but no matter where you live, sugar is the devil! =)
Ca donne l’impression qu’il y a vraiment un océan entre l’Amérique du Nord et l’Europe dans le rapport à la nourriture… C’est tellement festif en Europe, lié au plaisir… J’adore manger des bonnes choses, aller dans des resto gastro, et je viens de manger un éclair au café à l’instant.
Je fais une taille moyenne, certainement énorme pour des fashionitas, mais dans la moyenne totale (taille M en haut, M-L en bas, hauteur moyenne).
Je me sens grosse par rapport aux mannequins, dont je déteste qu’elles soient maigres et sans forme. Je regrette profondément les super models des années 90 et à l’époque j’étais aussi taillée pareil (mais je fumais et mangeais moins donc).
Mais bon. La nourriture, c’est un plaisir quotidien. Je n’ai jamais fait de régime ni compté les calories, j’ai toujours trouvé ca trop éloigné du plaisir.
J’ai aussi une maladie inflammatoire intestinale avec laquelle je ne peux pas faire vraiment d’excès sans quoi je digère très mal et souffre.
Je préfère chercher l’équilibre au quotidien que des comportements excessifs pour tenter tout le temps de contrebalancer et rester dans l’instabilité. Parfois je me dis que je mange trop de chocolat/gâteaux/sucre etc. Mais bon… Ca me frustrerait trop de ne pas pouvoir le faire (au nom de quoi ?).
Le juicing c’est n’absorber que des liquides ?
Garance, I think this post is very needed. Exposing food issues is an important way to fight with them. Thank you for not silencing the dark side of fashion.
I read it and she was right…people will roll their eyes when you actually are doing something good for your kids.
But, the way she spoke about having autism or dyslexia was beyond despicable.
Like if having those learning disabilities can be the worst thing in the world.
Many families go through the process of having kids with this issues and then the therapy part, and idiots with stigmas who will talk non sense…and I know, I know…we are talking about a different thing here…but just the fact that a person (a mom!!!) will talk so freely (and rudely) about such a sensitive subject without carrying how hurtful it is to others to hear that just makes me gag.
Problems associated with weight gain are unfortunately very common and it’s always good to talk. it is a very sensitive issue and it is always good to face it with honesty and clarity.
I’ve really appreciated this post Garance.
Kisses
Silvia
http://bornineightytwo.com
The scariest of all, when talking about « unhealthy relationship with food », is that it can ruin every other relationship in your life – starting from the one with yourself. When those numbers you see stepping on the scale in the morning determine your day…
Many ppl think that ones with eating disorder are spoiled, but that’s far from the real cause of the problem. I don’t believe that one can get « cured » from an eating disorder – that obsession always stays tucked under the layes of smiles.
Try living in the South. Everything here is fried. Every meal you ask yourself should I eat this. It’s a culture down here. Every wedding, party, night out involves fried food. Even our salads will have some sort of fried food (crawfish, chicken, etc). And it’s not exactly pedestrian friendly down here. Can’t exactly walk to the neighborhood grocery store. So it does become an obsession on how do I lose 5, 10, 15 lbs. It becomes a life long battle and sometimes you just don’t want to fight it anymore.
Garance, I have to say that this is the best response to the Vogue article I’ve seen yet!
I also think that you’re correct, I first read a rather damning response to the article on a blog, so that I quickly tore through my copy of Vogue to find the article in question. After reading it, I turned to my boyfriend and said « of course this little girl has a screwed up relationship to food, so does her mother! »
I’ve certainly struggled with food, as have most women, but I’ve been working really hard over the past couple of years (with ALOT of support from my boyfriend) with redefining my relationship to food and my body. Instead of thinking about food in terms of calories, I think about it in terms of nutrition and deliciousness, and where those two aspects intersect. I’ve also taken up cooking seriously, which has given me a feeling of control over what I eat.
Finally, as far as my weight goes, I remind myself (like now, I’ve been super stressed and busy lately) that weight generally comes and goes, that I might pack on a few pounds here and there because that happens sometimes, but weight can almost always be lost, it takes effort, sure, but nothing is necessarily set in stone.
piouffffff c’est fou.
A Paris, je n’ai pas l’impression que les filles pensent autant à leur poids. Ou peut être juste dans le milieu de la mode? En tout cas, on ne parle pas bouffe avec mes amies, ou juste de nouvelles recettes!! Quand à moi, je sais me réguler un peu machinalement : si gros craquage genre gros burger, alcool, raclette ….. —> je mangerais plus de légumes et de fruits les jours suivant mais sans faire régime.
Tiens, en parlant de recette, voici ma recette du dimanche, une grosse tuerie (pas pour les filles au régime!) :
http://www.elsamuse.com/2012/03/la-recette-du-dimanche.html
Je ne m’en sors pas trop mal après avoir grandi entre une mère dont le slogan était ‘je veux que mes filles soient belles, pas qu’elles soient grosses’ (et qui nous pesait à toutes les 2 semaines) et des tantes paternelles qui ont testé à peu près tous les régimes (mais probablement sujettes à un problème de santé qui rend la perte de poids quasi-impossible).
Aujourd’hui, j’ai définitivement un surplus de poids (même problème de santé que mes tantes) mais je mange bien, je n’ai pas de diabète ni de cholestérol, je fais un peu de sport (vélo, marche) et je m’en fais seulement quand je vais chez le médecin. Les dommages ont été plus marquants chez ma petite soeur, qui est plus mince que moi, mais qui n’accepte pas du tout ses rondeurs. Je m’arrange juste pour ne pas prendre plus de poids, et si j’en perds, c’est tant mieux pour mon ossature!
Un rapport quoi?? avec la nourriture ?
Je n’ai jamais été la fille filliforme, ça c’est ma sista’. moi, j’ai toujours été charnelle. Pas pulpeuse, non, mais avec gentiment 2/3 kilos en trop.. et puis parfois, la machine s’emballe.
Moi, le stress me fait grossir. Ou plutôt, le stress me pousse à manger trop, beaucoup. Beaucoup trop.
J’ai un bon job dans la tv, avec des responsabilités…et donc pas mal de stress..Tu vois déjà le topo ?
Ensuite, il y a les amoureux…quand on le rencontre, les papillos qu’on a dans le ventre se nourrisent d’amour et d’eau fraiche, donc tout va bien..puis, parfois on se sépare…et quand ma dernière histoire (bien moche) s’est terminée, ben, je me suis punie un peu. beaucoup. J’ai pris 15kgs en un an…et bien sûr, il est hors de question que je rencontre un homme dans « cet état ». l’histoire du chat qui se mord la queue…
A Paris, on parle pas encore à ce point de nourriture, mais, j’ai des amies qui ne dinent jamais le soir, d’autres qui pratiquent le sport à outrance, pour garder la ligne…Je pense que cela ne devrait pas tarder.
Mais, cette femme, devrait-elle laisser son enfant grossir et se mettre en danger? Je ne pense pas. La vie des enfants gros est assez pénible, physiquement et moralement (j’imagine les brimades à l’école, les moqueries..)
Au delà du regime, c’est un mode de vie sain qu’il faut adopter. et faire un peu de sport..
Tout cela est profondément cupabilisant, et on ne parle/pense jamais autant à la nourriture que lorsqu’on est au regime…
Pour l’instant, je mange ce qui me plait, sans outrance, et avec plaisir. C’est le printemps, il fait beau, les marchés vont crouler sous les légumes de toutes les sortes et toutes les couleurs, et moi, je me remets gentiement au Vélib’…
Ah! bien sûr, si j’avais une baguette magique….(je serais aussi épaisse qu’Erin Wasson – juste 24h dans ma vie, etre si mince/maigre qu’on n’a plus de seins. Pour tester)
People feel very strangely towards food. A lot of the girls I knew at university agonised over what they ate. We’d go for coffee, and they’d pick at a few crumbs of a slice of cake, delighting in talking about how ‘naughty’ they were being ordering it, and then basically not eat more than a thimble full. If that.
Food isn’t ‘naughty’. You can too much of some foods, but everything in moderation is by far the best way to eat, for your health, your weight, and your sanity!
I think it’s very easy to judge when you’ve never had food « problems », a lot of people do.
I’ve always been a bit overweight ever since my childhood. Not fat but chubby let’s say.
And my mother would control my food, not in a sick obsessive way but in a very maternal and thoughtful manner, because she knew that even a piece of chocolate per day for a week would have been enough to make me gain 2 kilos.
She wouldn’t buy chocolate or unhealthy snacks for example, they simply weren’t at home. She would cook healthy (we’re Italian and most Italians luckily know what healthy cooking means. No butter, no useless fats, « good » carbs, lots of veggies, fish and lean meat but in the end the food is soooo delicious).
She would make me notice, in a very gentle way, if I wasn’t looking that good in that pair of tight trousers because I was losing control of my weight and motivate me when I was looking great.
An obese or severely overweight kid it’s not just a matter of looks. It’s a matter of health, first of all. And a matter of his social life. I don’t know if people have an idea of how hardly obese kids can be bullied. Or how this can interfere with their social and sport activities.
Probably if everyone could spend a week (even though a day would be surely enough) in the shoes of an obese 12 year old there wouldn’t even be the necessity to discuss on whether diet for kids is good or not.
The problem is, I get fat just by looking at food. It’s my metabolism. And as a kid you need your parents to give you guidance, because you’re simply not mature enough to give yourself a balance without any advice.
I’m much more scared of parents that pretend not to look where their child weight is going because otherwise they would look like monsters and control freaks.
It’s like parents that are scared to scold their children because they fear to be too strict. I’ve never really got all this « modern » pedagogy that pretends to treat kids as adults.
They’re not adults, they need to be formed and need to be educated in order to be adults one day. And you surely can do it in a balanced and gentle way, surely there is something in between a Stalin-like education and a do-whatever-you-want-we’re-flower-children attitude.
My parents were like that, balanced and not scared to be strict when needed, and I’m grateful.
Now I’m constantly on a « diet ». A balanced, good diet. No fasting, no juice cleansers, no Mac Donald’s and chocolate cake-nights excesses that make me feel guilty and want to throw up everything.
I have up and downs, of course, unluckily it’s in my DNA (literally).
For example when I moved to Belgium I gained really a lot of kilos. Change of habits, new job, completely different life (and lifestyle)
Now I’m on a diet (followed by a dietician) to lose them all and get back to my usual weight: not thin, not fat, curvy… me.
If it wasn’t for my mom maybe now I’d be 200 kilos and having lots of health issues. Or maybe 80 kilos and after 6 months 60 kilos, switching constantly from junk food craziness to juice cleanse and yoga fixations. Or even worse, I could be an anorexic, after experiencing an adolescence of obesity and social issues because nobody ever taught me how to eat.
Thank you mom.
And congratulations to Dara-Lynn Weiss, who decided to take action, even in this judgmental society, and (try to) preserve her kid from a potential painful future.
Al
Well said AL, a very thoughtful and wise commentary!
I believe it is easy to get caught up in the « diet race » and loose track of what your body needs since society imposes so many temptations and in a shorter perspective, easy ways out. Living in a stressful, hectic environment as a big city where everything supposed to be « on the go » with a life according to our fully booked agenda, having to « fight » for a successful life including career, social life, love life, sports, family….doing another diet is just part of that female plan. If it’s not being obsessed with interior design, fashion or something else, it is our body we need to control and remodel. And under stress the body stops « talking to us » and we stop listening, the one thing we can eat then is fast calories, sugar.
Coming from Scandinavia, having lived in Paris and for a shorter period in the states, I do not agree that parisian women are not obsessed with diets or food..Truly, the french might enjoy longer dinners and eating out but it does exist a myth of the thin, parisian/french woman and the womens magazines offers just as many articles about how to be « svelte »…I’ve never learned so much detailed information of what to eat, how to eat it and in what order to keep your stomach flat as I did in France, fruits always go last for some curious reason..And I have friends only eating salad for lunch out of concern of their figure.
I think the difference is in the ideal, where the states seems to prefer a sporty, fitnesstrained body, the french woman prefers to be thin and lean. Scandinavians have obsessions, surely, but it’s just not so much in the food as it is in doing sports, though there are constant health debates about sugar addiction, low carb high fat-diets etc. We are just obsessed with being « healthy » that it becomes oppressive. The food planning, for someone with no health problem, is just another way for a woman to control herself. I completely agree that putting so much time and consideration into what we eat, planning diets etc reduces the time we could spend on other, more productive things. If you allow yourself to eat bakeries one day without guilt and go for a longer walk the day after, for the fresh air and the simple joy of it, then that’s fine. I also find the new « rush » of getting back into shape after a pregnancy provocative, where is the hurry?
The fact that men put less time in thinking about diets could be that the social pressure on them are not based on appearance but on achievement. Exceptions do exist of course. Maybe we should measure ourselves more from our achievements (including being a good friend, doing a good job, raising a family etc) and not on our looks and try not to judge ourselves or others so much.
you know, it’s very cool of you to mention this article in vogue. i read Weiss’s frankness to be narcissistic, trying to be so honest only to justify herself. Her daughter suffered nasty humiliation, and is too young to defend herself, or even recognize that her mother has her own issues. I hope she finds another role model who teaches her to eat pasta without guilt, and who shows her how to make a delicious salad with a healthy sandwich. My mother was just like this, and although in my teens I had some obsessive thoughts with my weight, they were short lived, and can say that except for those few months, I ate and eat with pleasure.
there do need to be more discussions on eating, thanks for bringing it up
Hi, Garance,
Thanks for the thought-provoking post.
I’ve always had a weird love/hate relationship with food that has only gotten close to healthy in recent times since I graduated from college. My mother was quite hard on me about dieting and putting on weight, I think because of her own issues. I was anorexic and bulimic, and then an over -the-top exercise addict. It took me years to realize that when I’m eating healthy – not fastidiously so – and doing regular, moderate exercise, my body naturally settles at a place and weight where I am fit and healthy. It’s not perhaps what I always wished it would be, but I find that that’s when my hair is at its most shiniest, my skin looks its healthiest, and I am glowing, effortlessly. Maybe it comes from the confidence of knowing that this is where my body is healthiest, albeit not the leanest.
Well written,as always. For anyone not born in the US and who came to this country later in life ,it is startling to see how enormous food portions are. Free refills for gigantic cups of sodas are also unheard of. No wonder it all shows in sizes of an alarming number of Americans (young and old alike)..
I’m led to believe that most Americans, if not all, have a sad relationship with food, seldom
taking it for what it is, a nourishment to be taken with pleasure.
PS: I didn’t read the article so I don’t know how Weiss behaved. I just commented on the issue of putting children on a diet (thought I had to specify this :p)
J’ai aussi beaucoup de copines qui se prennent la tête! Certaines sont même tombées dans l’excès. J’arrive pas à comprendre comment on peut autant s’auto censurer pour un acte aussi naturel et aussi agréable!
Cela dit, toutes celles qui se prennent la tête (dans mon entourage), ont une mère qui se prend la tête.
C’est terrifiant parfois! Mais du coup c’est aussi très agréable de trouver une copine sans complexe qui viendra volontiers manger un Bigmac + frites + coca + sunday sans aucun chichi!
Finalement « croquer la vie à pleines dents » prend tout son sens. :)
Pourquoi y en a pas des articles comme ça dans le Vogue Paris ?
Ok dans notre Vogue il y a de très belles pages de mode et c’est pour ça qu’on l’achète, mais quelle inconsistance. Ca c’est un magazine, qui malgré son poids, ne pèse pas bien lourd.
Dommage.
http://lapensionmermonts.blogspot.fr/
While I read the posts in French I will respond in English so that my poor grammar does not give me away ;)
This article touches me personally as a woman in college in NY I see this battle daily in my closest friends and hear it in the cafes with girls drinking their venti caramel frapaccinos from Starbucks. « Carb-counting » is probably the most popular and biggest problem for women and girls, as in the U.S. we are taught through our everyday culture that your weight is your defining feature. Being of a smaller physique and a better metabolism I do not fight the same battle as these other women, however, the constant reminder that I could be more ‘toned’ is always on my mind.
The major problem is nutrition and ignorance towards what is ‘good’ and what is ‘bad’. Often times people will think that ‘diet’ is better because there are less carbs/sugar when in reality in moderation regular is just fine. Eating a bon-bon means that you must starve yourself for the rest of the day or run 5 miles that night…WRONG! Life is an equilibrium and therefore so must your diet.
Cutting out certain foods might be necessary: fast food, soda, candy, etc. As I have a ‘sweet tooth’ the size of Texas this was my greatest battle, but I have replaced these processed sugars with natural ones, such as fruit. The major problem I see between Europe and the U.S. is the amount of processed food we consumer without properly informing what exactly is being digested and how that affects your body.
Thank you Garance!
I think it is easy to judge an article by a mother who is putting her 7yr old on a diet.
…But if you saw that woman walking down the street with the Obese 7yr old would you cringe?
That happened to me once. A very slender mom was in the park with an acutely overweight 8/9yr old. My mind did such a backflip…its almost the same reaction i would have had if I saw an adult hit a child. (yes …that severe!) I dont know why.
My relationship with food has stabilized over the years (in University I was a gangly mess), Especially with relation to clothes. I have a for years known myself in a steady size that I know how to get back to (despite a recent ballooning pregnancy). Whenever I am even ounces over this number I get jittery with myself and everybody else, but i try not to do anything drastic like a juice cleanse. I just try to steadily steer my way ‘home’, knowing it took months to gain…..so it will take months to lose.
Garance, I appreciate the fact that you have taken this issue on. It’s not just New York. It might be more of an international class of like-minded (primarily but not exclusively) women as I spend a lot of time in London and hear it there–and in Cape Town–as well. I do think that your experience in France is a good counter to this—because it allows you to put it into perspective. The constant checking on one’s weight, discussing food, exercise, etc is incredibly problematic and it is scary. I live near NYU and the number of young girls I see who are too thin and who are walking around smoking, chewing ice cubes or drinking coffee, diet coke, or…..let’s just say there are lots of them, and they are not unique to NYU. And, very likely, they did not come here with those behaviors, they have learned them and adapted. There is not an issue of Vogue or any other magazine that does not have someone talking about what they eat or what they don’t, what they can wear or what they can’t, what they do for exercise or what they plan to try. It’s upsetting that this is happening and equally troubling that our minds are so preoccupied with our bodies–to the point that we are not enjoying the possibilities of either. One of the things that I liked most about your films from the shows was the way you and your friends came together over food. We don’t know who ate what, but I’m happy you didn’t film your friends saying, « nothing for me or I can’t wear XXX. » Instead, you all looked happy and excited and delighted to have such gorgeous food to share.
Hey, I say try to get under the food issue to the heart of why the food has become an addiction to some degree, weather it is a vegan diet or a more traditional one?
I also say, that one can be larger and that does not mean there is something wrong with the person or they are un-healthy, as I have seen very attractive people that wear thin, die too, and young..
When a women enters the years of 40 to 50 and they start their mid-life change which often takes over 5 or more years to complete, she will gain more weight in the middle of her tummy also, this is hormonal weight…
I say, if one walks a lot and does some form of exercise this helps…
Also, drinking every day will put on weight..
I love to eat and to have sex, so I walk miles every day and this really helps with staying at 13o pounds.. I was very skinny as a young person, so I like this place I am at in mid-life now..
We, all get wrinkles and gain some weight as we age so, let us try to find the deeper part of ourselves thru all the ego…
xoxo
m
The one question I had in my mind when I finished the article was – why did none of the daughter’s caregivers address her REAL problem. The weight was just a symptom of the daughter’s unbalanced hunger. The experts should be focusing on finding out why her body wasn’t sending her / why her mind wasn’t understanding the signals of being full, satiated or satisfied after she consumed a weight-appropriate amount of food.
i’m american and have lived all over this country. I find that wherever people are generally less inclined to be outside and active, all the women (girls too- 13 and up!) are totally obsessed by their weight and the evils of food. It goes along with a general american obsession/relationship to pleasure that must stem from our puritan days- resist resist, resist then we give in with abandon after thinking about it for so long, then punish ourselves and feel terrible about it after. It’s not just food, but I think this complicated relationship to what we eat (especially women) is the clearest example. I live in new york right now, and here, florida, and los angeles practically every women I’ve met has this twisted way of dieting 350 days a year. They drive too much, stay in doors, and exercise as a part of their body image maintenance. On the other hand, in places where people are more inclined to outdoor activity for the pure enjoyment of it, like Portland and Colorado, it seems to be less obvious, and women generally have an healthier, less stressful eating habits. My mother is like the woman described in vogue, and most of the other women in my life- it’s very sad.
Garance,
If you had asked me a couple of months ago what my relationship with food was like, and whether I obsess or not, I would have blithely lied to myself and to all of you, and said it was healthy « nothing to excess, including exercise ». Something pithy like that.
But–in a month I have to have my gallbladder out, and so now (and for the rest of my life) must follow a low-fat diet.
I jumped into the role of fat-counter and calorie watcher like a natural, and realized I have been subtly judging my own eating for years. It seems I have always known that if I wanted dessert it necessitated self-negotiations that would put the Supreme Court to shame, and my abilities with label reading could be considered a third language.
If I was not anorexic or bulimic, I was still unable to separate food from reward issues and emotional well-being. Becoming more self-aware (as you noted) is not always the answer to becoming more healthy if we (I) don’t also lift our eyes up from the lists, and smell the roses (or the muffins or the marinara).
S
C est vrai que c est très délicat …
Derrière l obésité se cache très souvent un problème psy, qu il faut d abord traiter avant que le poids se stabilise…
Parler d une hygiène de vie est plus bénéfique que de parler et penser régime…
L équilibre tout est là…
A force de frustration et de régimes drastiques, l esprit et le corps se rebiffent: résultats prises de poids et prise de tête avec la nourriture….et ça y est le cycle infernal commence…
Déculpabilisons face a la nourriture… Mangeons sainement et raisonnablement ce qui nous fait plaisir….
Que du bonheur… Et les kilos s envolent comme par magie….
J’ai 16 ans et je me sens obsédé par mon poids..Et bien que je ne sois pas très grosse , je compte mentalement chaque calories ingurgité. C’est déprimant.
Mon rapport avec le poids est compliqué. Jeune peu importe ce que je mangeais je me maintenais à 58kg (pour 1.75) – Après la naissance de ma fille, j’ai dû faire un régime pour perdre mes kg en trop – ET là mon poids est devenu une obsession, je me pesais 2 fois par jour et je notais mon poids toutes les semaines, je pesais 53kg . L’enfer !! je comptais les calories de chaque bouchée. Un jour de ras le bol ou de lucidité, j’ai jeté ma balance et repris du poids – Aujourd’hui, je ne connais pas mon poids mais il n’est pas stable – mes pantalons oscillent entre 38 et 40(selon les marques…) – cela a l’air simple et plus sain qu’avant. mais non. j’aime bien manger et je suis toujours partagée entre 2 sentiments : manger ce que j’aime et la culpabilité de manqer ce que j’aime. donc si je mange trop et je me mets à la diète qq jours… et cela toute l’année !!! au final c’est pas terrible
Merci d’engager ce sujet. c’est vrai que beaucoup de femmes ont ce genre de névrose (même si on refuse de le reconnaître, moi par exemple). Mère de trois enfants, j’essaye de leur apprendre à aimer les bonnes choses , pas évident quand ils sont jeunes et que les chips ont un franc succès mais ils mangent de tout (surtout maison, j’évite les plats surgelés et autres……). Et il faut penser à sa santé, les régimes draconiens, les privations qui peuvent aller jusqu’à l’anorexie peuvent avoir de graves incidences sur notre santé (difficulté pour avoie des enfants, ostéopénie entre autre).
Je comprends cette maman qui ne veut pas que sa fille souffre de surpoids ; les enfants sont cash, ils ne disent pas « il est enrobé » mais « il est gros ». De là à mettre ce « gros » à l’écart, il n’y a qu’un pas souvent franchi dans les cours de récré …
On en parle souvent à la maison avec mes 3 enfants, et on revient toujours aux mêmes bases : manger de tout, savoir dire je n’ai plus faim, goûter avant de dire « beurk », pas de boissons sucrées ni de chips sauf exception, et puis un peu de sport, même juste courir dans le parc. C’est le un peu le Zermatti des enfants ! Avec ce mode d’alimentation, pas de prise de tête pour gérer mon poids, et pourtant je tiens un blog de cuisine, donc c’est dire si je suis gourmande !
Je prends plaisir à choisir, manipuler, sentir et préparer les aliments, et j’aime partager la préparation des repas. Bien sûr que ça prend du temps, mais c’est peut être la clé pour que mes filles évitent en partie -je ne fais pas d’illusions- les pièges des régimes et de l’image à l’adolescence.
Des filles minces qui se privent toute leur vie, se gangrennent la tête pour savoir si elles vont manger un ou deux crackers, etre boulimique, vomir, faire des detox et j’en passe, parceque completement occupées par le dicktat de leur microcosme de leur vie de socialite ou manger bon n’est valable que si c’est dans le it-restaurant, avec la it-copine, et le it-chef, tout cela me dépasse, problème d’un autre monde. Faire de la nourriture et des plats a 100 dollars que peuvent se payer les happy few pour rentrer dans un jean slim et bitcher sur les copines qui font du yoyo , problème d’un ature monde.
Des filles venant de milieu modeste, ou justement on mange plus, parcequ’on sort moins, on mange plus parce qu’on regarde plus la télé, on mange plus parce que faire une détox on le fait quand on a plus de thunes pour remplir son frigo, on mange plus parceque les légumes, la viande, la diversité coute cher, alors que des knacki, des pommes de terre, de la brioche et du nutella ca coute moins cher que du safran et du saumon. Et que quand on a pas de thunes, ce qu’on veut c’est manger justement et que ca tienne au ventre.
Alors désolée ce couplet là je l’achete pas.
Quand vous vivez avec un smic et deux enfants dans une grande ville en mère célibataire, vous avez pas le luxe de vous demander si vous allez vomir votre millefeuille. Parceque le millefeuille dans le frigo il n’y ai pas.
Ca ne veut pas dire qu’on ne peut pas avoir un rapport compliqué avec la nourriture, qui bien sur est un rapport compliqué avec soi meme et de ses troubles enfouis ou non.
Mais tout le monde n’a pas le luxe de se soucier autant de son apparence.
On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.
3 repas par jour, des legumes et des proteines et des feculents.
Voila ce que j’offre à mes filles. Le weekend on sort dans les bois, on se fait des ballades en vélo, on fait du roller. Ca coute pas cher et on respire. On prend la tente on fait deux heures de voiture (ca veut dire que pendant une semaine, on pourra pas s’acheter de dessert) on plante la tente on se reveille au bord d’un lac et on regarde pousser les fleurs.
Quand on va a la montagne, on ne skie pas, c’est trop cher, on mange pas dans les resto, c’est trop cher, on se fait par contre plaisir avec du super fromage et du super pain, et on se fait des rando et de la luge. Et les enfants sont aussi contents.
On va dans des marchés, on achète local, mais aussi dans des magasins discount.
On va dans des bibliotheques parceque les livres neufs c’est trop cher, on achete nos fringues et nos meubles en brocantes. Vous dites VINTAGE, nous ont dit deuxième main/recup’. Et pourtant on est super bien chez nous, on a du gout, notre maison est jolie, aucun meuble de coute plus que 40 euros, le prix de ton cocktail.
On va pas en vacances alors on prends des abonnements à la piscine. Quand on va la mer on nage, on fait du surf, on dort dans la tente. On ne mange que des fruits et des salades. Pour pouvoir s’offrir une glace dans un resto de temps en temps.
On a choisi d’habiter dans une petite ville pour diminuer les couts du logements, du coup on connait nos voisins et on s’échange des trucs.
Aucun d’entre nous trois n’est en surpoids, on est bien équilibré on mange quand on a faim.
J’ai 35, mère célibataire, deux enfants, smicarde, en CDD,, mes problèmes d’enfance aussi, et mes problèmes du quotiden aussi surement comme toi aussi, mais juste pas le luxe d’écrire le post que tu as écris aujourd’hui.
Je trouve ça très ironique que Vogue s’intéresse au sujet, puisque les mannequins de ses pages ont certainement une grande part de responsabilité dans le mal-être de ces femmes qui ont un rapport tellement complexe à leur corps et donc à la nourriture. Comme moi par exemple…
Veulent-ils se donner bonne conscience?
@Al, I couldn’t have put it better. I was an overweight child, and I had to take it into my own hands as an adult to lose weight. I would have rather learned normal eating habits as a child than have to learn them on my own as an adult. That said, I am completely aware that it is going to be a life long struggle, like any addiction.
It’s so hard to know what to say in praise or in critique without reading the full article, so I guess I’m off to find the full story. I will say that I’ve noticed a pattern amongst generations; healthy women go on to raise healthy children. Only it’s the notion of healthy that has become so ambiguous over the years, especially when food is concerned.
Thanks for discussing, this really makes me think about how I will have to remind myself on a daily basis to stay ‘happy’ and ‘balanced’ when raising my future (non-existent) brood!
Also as a self confessed yoga freak, I discovered that focusing on my body’s strength and capabilities, distracts from all it’s so called flaws.
Most of the women I know, over 90% (me included) have been battling with one form of eating disorder or another, since their teens. The thing is, fashion and media industries promote heavily this extremely narrow weight range. Sure, I have a few friends who are naturally extremely skinny and tall, but most of the women aren’t. Chubbiness or even fatness are normal and natural in certain people, a genetic fact, and you can see it in their relatives and ancestors, who lived much before the tv and junk food. There are fat people and some of them are as healthy as skinny or « normal »weight ones. This bias against overweight people in the medical community has a lot more to do with clever marketing by the drug companies and insurance companies looking to increase premiums wherever they can, than common sense or real data. (I know because I am a medic and have given this a lot of thought). But to squeeze ourselves into that narrow weight/size range, might be very difficult for some, and this is where obsessive dieting becomes a problem.
To me, this whole weight and appearance obsession became completely pathetic and stupid when my manicurist’s daughter tried to commit suicide in the context of anorexia. Her mum, my manicurist, is one of those women who live with bulimia, extreme attention to hair, makeup and clothes, fake boobs, lips, botox the works, who loathed herself since the pregnancy. This caused her daughter to develop anorexia, and in the despair of hunger and self-hate, she tried to end her suffering.
After that, no way man, forget about it. I feel sorry, deeply sorry for all these girls and women who are wasting their lives for the sake of fitting into certain size and types of jeans. What an awful, hollow existence…
As far as this story is concerned, I feel really sorry for both that mum and the daughter. It is a vile act to put a growing child on a diet, not only health-wise but also for her self-esteem. What would help that girl is to do some sport or dance, to go with her mum for walks and to play badminton (or table tennis which is an awesome calorie-burner), to walk the dog, to do some chores (housework) and to eat healthier food, snacks made up from nuts and fruit instead of chips and burgers. Cooked food and plenty of activities and lots of love that reassures her she’ll be loved no matter what.
Putting her on a diet screams « you are not good enough, there’s something wrong with you so we have to deny you in order to get you « under control ». Awful…
Well, that’s what I think, anyway.
je crois que depuis je suis devenue mère (deux fois) je ne me soucie plus de mon poids, le rythme incessant m’assure une stabilité pondérale qui me va … c’est aussi une libération de ne plus avoir ce souci, même si c’est signe aussi du fait que je m’occupe moins d emoi ..
ma fille aînée de 4 ans est très gourmande et a une tendance à s’arrondir, je n elui dit rien mais naturellement la guide vers de bonnes habitudes alimentaires.. toujours de s légumes, pas grignotage, un morceau de chocolat noir plutôt que des bonbons …
We do it to look good in the clothes! Period. Everyone wants to eat the cupcakes and french fries and baguettes! All my entire life until the age of 24 I was fat, I would look at my mother in her small stylish clothes and think, oh, she is so lucky, so skinny, it’s so easy for her. I finally lost 100 pounds and through this process I realized that it wasn’t so easy for my mom. She made conscious choices to indulge, cut back–. We became closer as a result and I applaud the Mom is Vogue for helping her daughter form good habits at an early age. We do need to click on that alert button for food and be aware of the things we are putting in our bodies. It’s not about becoming obsessed and punishing yourself. It’s about forming good habits and becoming aware. Anyone who says you can be overweight and feel good and be healthy–is a liar. I’ve been there. No fat person feels happy that they are limited to the plus size boutique of Saks, dreading summer, chub rub. You get more stomach aches, back aches, head aches. No one wants to speak the truth. Because it’s oh so chic to pretend to be « naturally » thin–. Staying thin is hard work, but it’s a job I’ll take up gladly.
Je suis très gourmande, mais de là à être obsédée pas la nourriture, il y a un pas que je ne ferai pas.
En fait, ce rapport à la nourriture me déprime un peu, parce que pour moi manger, ça doit rester un acte de plaisir. Pas besoin de manger beaucoup, ni un truc gras pour ça. De toute façon, dès que tu passes du temps à cuisiner, tu prends du plaisir à manger. Parce que tu cuisines ce que tu aimes, et tu fais selon ton gout (sans que cela soit forcément gras).
C’est ce que je ressens en tout cas, étant végétarienne, avec du cholestérol héréditaire, et un IMC inférieur à la normale (mais quand même complexée par certaines de mes formes). J’essaie de me bouger un max, et j’avoue souvent penser aux calories des aliments, mais pas PENDANT que je mange. Avant ou après. Du coup, ça ne gâche jamais le plaisir du repas :)
Néanmoins, lorsque cela touche les enfants, c’est différent. On sait qu’un enfant obèse longtemps a plus de chances de le rester adulte. Du coup, il me semble important de surveiller son alimentation, mais sans le mettre au régime (mon dieu), juste en cuisinant sainement.
Fin bref, tout ça c’est très complexe et au final, je pense que chacun fait comme il peut^^
Bisous!
Il y a plusieurs choses dans ce billet. Le rapport à la nourriture que l’on retrouve au États-Unis (je dis bien ÉU et pas en Amérique!) et l’obsession de la minceur.
Alors oui, on a complètement évacué l’aspect social, rituel et hédoniste de la nourriture dans de nombreux endroits au ÉU.
Par ailleur, l’obsession de la minceur existe partout et là, je dois être franche; à mon avis les pressions sociales en ce qui concerne l’apparence et la minceur sont à mon avis beaucoup plus grandes en France. Alors oui les gens prennent le temps de se retrouver autour de la table mais je suis convaincue que les française sont aussi obsédées pas tant par la nourriture que par la minceur. D’ailleurs, beaucoup fument clope sur clope en sachant que ça empêche d’engraisser. Et je trouve que beaucoup de femmes en France ne sont pas forcément super bien dans leur peau car jamais assez jolies ou élégantes.
De plus, pour avoir eu beaucoup de colocs français ici à Montréal et pour retourner régulièrment en France, j’ai constaté que si les qualités de gourmet sont plus développées dans l’Hexagone (quoique) et que les gens prennent des repas de façon plus régulière, je ne suis franchement pas impressionnée par l’aspect nutritif de leur diète.
Souvent il n’y pas de consommation de légumes ou presque (chez eux en France ou ici) et dans les restos en France, il faut renoncer aux légumes car à peu près inexistants en dehors des entrées ou salades. Et souvent le soir, ce sont les toasts ou les biscuits à la sauvette debout à côté du comptoir.
Tout ça pour dire que chacun a ses dérives, ses obsessions. Mais à mon avis, la pression sociale pour être mince et jugé sur ses apparences est beaucoup plus importante en France.
i have a very unhealthy relationship with food. i dont ever starve myself or over indulge but im always very hard on myself when it comes to what i eat. i often wonder if i will ever be happy with my body. i exercise everyday sometimes twice, i know im in my ideal weight range for my age, people tell me i look good, my boyfriend showers me with compliments and i am still unhappy and whats interesting about how i grew up was that my mom always loved her body she walked around naked, would wear anything, eat anything and then she had me, a body obsessed kid who would never get dressed around her (that devastated my mom) and always wore baggy clothes. i think my painful issues with my body stem from growing up around a bunch of white girls, im black my body is different, but i always compared myself to them. They were always skinny and i never understood how to love my body because their body type was all i ever knew. ohh the trauma!!!!! what a great topic garance :)
Je suis heureuse de penser que j’ai 22 ans et que j’ai laissé l’obsession pour ce que j’avale de côté! À 15 ans j’ai pris pas mal de poids (mais je n’étais pas en surpoids au sens médical du terme non plus) d’un coup notamment à cause d’une pilule qui a réveillé ma tendance familiale au cholestérol, et pour les perdre (en plus de changer de pilule) j’ai vu une nutritionniste, qui m’a réappris à manger équilibré (pas un régime hein, juste manger équilibré). J’ai effectivement tout perdu mais je ne me suis pas arrêtée, résultat à 17 ans je pesais 38 kilos (1,55 m) et je comptais les grains de riz que j’avais dans mon assiette. Il a fallu que je parte en Argentine pendant un an et que je revienne pour me rendre compte que ça n’allait pas -avant. Maintenant je n’ai pas le corps de Blake Lively et j’ai mes petits complexes mais je sais que objectivement parlant je suis mince et il ne tient qu’à moi de faire un peu plus de sport pour raffermir ces parties de mon corps que j’aime moins. Je pars du principe que c’est normal de varier à 2 kilos de plus ou 2 kilos de moins au fil du temps, selon si période d’exams, hiver ou été, règles, chagrin d’amour ou problèmes familiaux. Quand je voyage je prends toujours quelques kilos parce que je suis curieuse, que si je vais à Londres c’est obligé que je me fais un tea avec des scones, que je mange une pie avec de la viande et du gravy, et un brunch avec des beans, du bacon, sausage et fried eggs, et que sans ça le voyage serait bien triste. Mais pas besoin de faire un vrai régime pour retrouver son poids normal, juste de remanger normalement..Gourmandise et nourriture saine et équilibrée ne sont pas des oxymores, et une part de gâteau au chocolat ou un plat de pâtes carbo ne justifie pas en soi une cure de smoothie pendant 3 jours. Ce qui est fou c’est que les gens ont juste oublié ce que c’est que de bien manger jour après jour, sans que chaque repas ne soit que la conséquence du repas précédent. Moi je trouve ça bien que cette maman ai pris la diet de sa fille en main, parce qu’elle va lui apprendre à manger équilibré et qu’elle lui évitera les gros complexes à l’adolescence et les vrais troubles alimentaires. Une fois qu’on a été en surpoids, il faut toujours faire plus attention car les cellules graisseuses sont là et se re-remplissent très vite. Mais faire attention ce n’est pas être au régime, c’est juste être conscient de ce dont on a besoin. Quant à la silhouette, inutile de dire parce qu’au fond de nous on le sait toutes, que les mannequins dans les magasines ou sur les catwalk sont souvent trop maigres, ce n’est pas joli, ni féminin, ni sensuel. Que les filles de Victoria’s Secret ont des coach et un régime spécial pdt deux mois et se nourrissent de liquide une semaine avant le show, sans parler de leurs sein siliconnés car avec un régime pareil les formes naturelles ne restent pas longtemps. Et que celles qui sont juste incroyablement bien foutues, c’est 1) ds leurs gènes, 2) leur boulot, et que les femmes qui travaillent ou étudient ne peuvent pas pratiquer 8 sports différents ds la semaine comme Gisèle parce qu’elles n’ont juste pas le temps. Allez voir l’expo Helmut Newton au Grand Palais, allez voir Laeticia Casta photographiée par Dominique Issermann, et vous verrez que ces mannequins ont des cuisses, des fesses, un ventre, des seins, des vrais, bien galbés certes, mais ronds tout de même! Sur ce, merci Garance pour ce post, et j’espère que tu sais rester raisonnable et so frenchy même à New York et entourée de freak de la bouffe!
Thanks for sharing your story Garance! What I fin interesting is that people call their diets ´a lifestyle´, which makes it ok for a lot of people. It si a difficult subject, because what is « normal » for me can be considered abnormal to the other. When do you really know when you are being healthy? xoxo
Personnellement je n’ai aucun problème avec la nourriture. Je mange de tout, avec plaisir, en quantité assez raisonnable. J’ai un métabolisme qui me permet de bien manger sans grossir, j’ai une corpulence normale et je ne me prive jamais. En contre partie, je n’ai jamais de crise de « boulimie », et il n’y a aucun aliment que je ne pas m’arrêter de manger. Du coup, je trouve que j’ai un bon équilibre alimentaire, même si j’adooore le gras! Mais tant que c’est raisonnable, ça va. Bref, je n’ai pas besoin de faire de régime et je ne passe pas mon temps à analyser ce que je met dans ma bouche. Un plaisir stable quoi.
En revanche, j’ai deux amies qui sont vraiment vraiment obsessionnelles et je les reconnais totalement dans les new-yorkaises que tu décris. L’une d’elle passe son temps à vérifier les calories, et ne mange aucun féculent. Uniquement de la viande et des légumes et surtout de la soupe ou des salades. Le problème, c’est que (et c’est évident à l’oeil nu) son corps n’aime pas ça. Elle fait continuellement le yo-yo et elle a des crises de boulimie parce qu’elle n’a pas assez de nutriments. Et son estomac est devenu extrêmement fragile, elle a tout le temps des nausées et des brulures.
Mon autre amie quant à elle est à la limite de l’anorexie. Elle ne mange que des légumes sous toutes leurs formes et rien de plus. Et elle est vraiment très mince. En plus, quand elle a faim souvent elle se fume une clope au lieu de manger. Ce qui n’arrange rien.
Enfin bref, tout ça pour dire qu’un bon équilibre alimentaire c’est parfois difficile à avoir. Et je trouve ça dommage cette obsession parce qu’elles ne parlent vraiment que de ça. Alors que personnellement je trouve ça très ennuyeux, de parler des fruits et légumes qui brulent le plus de calories pendant la digestion…
I have a very complicated relationship with food. I grew up with an obese mother for whom not program was ever a permanent fix. She did them all, Weight Watchers, Atkins, all juice, etc, she’d lose the 50 or 60 pounds she’d gained having three girls in three years but once the diet was over she gained it back plus. Eventually she gave up when reaching over 300lbs (which she does carry well on her 5’9 » frame).
Though both of my sisters are thin, I started gaining weight early on. My mom didn’t know what to do and I didn’t want to be a part of her diets that never helped anyway. For years (21 in total), I just accepted being heavy, still enjoying my life and valuing myself.
But eventually I had to face the facts, not just that I was unhealthily heavy at 240lbs at 5’7 », but that I had a destructive relationship with food and with my body. I realized how problematic it was that I never felt hungry, that I kept eating even when I felt full. I didn’t diet. I just started trying to listen to my body when it told me to stop. Making sure I didn’t eat until I felt hungry. Trying to eat a more balanced diet (coming from the Midwest, this was a challenge). For over three years now I’ve been living like this. I lost a total of 85lbs, I’ve gained back some during a bout of depression, I’m now losing again.
I think you’re very right that our country doesn’t have a healthy relationship with food and as a result most Americans don’t. In NYC, the problem is trying to be too thin. In the Midwest, the problem is allowing ourselves to get too big.
For me, whenever I obsess about my weight it doesn’t budge. Meanwhile my easy confidence, which has always been such a big part of who I am, disappears. But when I focus on listening to my body, enjoying food but not over indulging, I begin losing weight and feel the positive effect having a healthy relationship with food has on my life.
http://lindseyreneegrace.wordpress.com
Je vis aux Etats-Unis depuis 10 ans et chaque retour de vacances a l’etranger me renvoit a l’obsession de ce pays avec la nourriture. Ailleurs, on mange avec plaisir, ici, la nourriture est percue comme une ennemie a dompter. Je ne connais pas grand monde qui n’ait pas un jour commence Weight Watchers. Une notion que j’entends peu associee avec la nourriture est celle de plaisir. C’est triste.
After living in NYC for twenty years, I am keenly aware of the culture of skinny that dominates. I see it in my friends who seem extra hard on themselves when it comes to food and exercise—-forcing their bodies into some ideal that their genetic makeup does not support. And, there are very few examples of friends or family who are truly healthy with regards to eating. But, I don’t see this as a culture or subculture that only exists in NYC, as some of the other commentators have pointed out…but we could probably have a long conversation about how this behavior manifests in NYC in very specific ways.
It took me two solid decades (I’m now 40) to rehabilitate my relationship to food—having been raised by a mother who existed solely on cigarettes and iceberg lettuce for the good part of her life, who even in her mid-60s still posts pictures of svelte supermodels on the refrigerator and inside the kitchen cabinets—and that process of rehabilitation has been largely about exploring the emotional dimensions of everyday life…and, at the most basic level, learning how to properly take care of myself.
I stand by the notion that food is medicine—the best and most powerful medicine—for the body, mind and soul. And, as mothers, daughters, sisters, aunties and friends, it is our job to model good behavior…and, perhaps, to be brave and supportive when we recognize someone is stuck on either end of the spectrum of extreme eating.
Vu la longueur des commentaires, c’est apparemment un sujet qui passionne !
C’est bien connu que les Américains ont un rapport perturbé avec la nourriture ! Mais en France c’est peu pareil. Les femmes entre elles ne parlent que de ça et les hommes s’y mettent aussi. Regardez les mag féminins français…
Et pourtant, il y a une culture alimentaire qui fait que les français (jusqu’à présent !) se nourrissent assez sainement – pensez à la soupe de légumes qui fait encore de la résistance.
La française est la plus mince en Europe et pourtant la française se trouve toujours trop grosse…encore un French Phénomène !
Je pense que 95% des femmes (et en lisant les différents commentaires je vois que je n’exagère pas du tout) ont un rapport compliqué à la nourriture. Qu’elles soient très minces ou avec des rondeurs, je ne peux pas inviter des copines à dîner sans que la culpabilité soit omniprésente : « oh là, là, demain je vais faire un jogging pour éliminer tout ça », « oh j’ai envie de reprendre du dessert, mais je devrais pas… Beaucoup de ces femmes alternent restriction et craquage sans répit, et il est clair que leur métabolisme est complètement déglingué.
Après une adolescence passée à lutter pour rentrer dans un 36 qui ne m’allait pas, j’ai cessé de me torturer il y a une dizaine d’années. La nourriture, je l’aime, je la respecte, je la traite bien, je la cuisine avec amour et plaisir, et mon corps me remercie. Et curieusement, mon poids est stable depuis des années. Non, je ne rentre pas dans un 36 (à quoi bon ?), mais je suis en parfaite santé, je fais du sport, je me sens bien dans mon 38-40 (et je soutiens que médicalement parlant, je suis plutôt mince!!!).
Je suis enceinte de 5 mois maintenant, et la dernière fois que mon gynéco a osé me parler d’un petit kilo au-dessus de sa courbe, je l’ai envoyé paitre : « Ne vous en faites pas mon corps sait très bien ce qu’il a à faire ».
Mais le fait est qu’un corps gros, à New York comme chez les Gaulois, est perçu comme inélégant, dérangeant, mou…
Et très honnêtement, je n’ai pas souvent vu des gens ronds en photo sur ce blog… hum, hum ??? seraient-ils si dépourvus de style ?
How many isseues would disappear if we reconnected with nature and let good manners be the rythm of lives? Don’t piously announce you are vegan, on a cleanse, or greet some one with a personal comment that sounds like you are taking inventory of someone else The mom sounds off keel – wouldn’t signing the child up for a sport, discovering the joy of movement be better than the fear of food?
Your vids are great, but I like your illustrations more.
Je trouve que les régimes sont des catastrophes, ou alors sur un très court terme car ils peuvent engendrer de nombreuses carences ! On peut manger à sa faim mais faire attention, autrement dit manger équilibré, mais s’interdire une bonne pâtisserie quand l’on est une friande de sucrerie n’est pas humain. Enfin, nous n’avons pas tous le même poids de base et on ne peut pas lutter contre cela.
ps : J’apprécie énormément ton blog.
Whaou!quelle belle leçon nous donne Nina et comme on comprend que les vrais problèmes ne sont pas tjs dans les kilos,le poids et compagnie!merci Nina pour votre témoignage d’une vraie vie(pas tjs facile)mais tellement généreuse et belle;delphine
Michael Pollan the food writer says, « if you’re not hungry enough to eat an apple, you’re not that hungry. » Works for me!
Oui on a toutes une mauvaise relation avec la nourriture ! On arrive a se culpabiliser de passer des moments incroyablement bons avec des amis autour d un verre ou d une table, juste parce qu on a trop mangé??? Je me pose la question … Comment on est arrivé lá?? Le culte de la maigreur???NON ! Perdre 10 kgs ne vous fera pas avoir le corp de Giséle ou de Natalia…On va toujours mesuré 1,60m Manger est devenu un interdit et comme tout interdit c est devenu le plus desirable…
As a young girl I saw my moms friend and her daughter diet together all the time. When the daughter was in her teens, she had her jaws locked for one week so that she could only have soup, I was shocked! We could see the family slowly fall to pieces, and still is to this day.
The most beautiful girl I’ve ever met was about size 18, and she was beaming! She also lokked good in her outfit.. ;)
I think people are loosing their patiense with the fashion world. Although we see more and more models we can relate to size-wise, we still see the anorectic half-dead girls on the catwalk every season.
I sell clothes every day, and it is heartbreaking to meet beautiful, real women with such low confidence.
Good thing of Vogue to publish this article, but there is a long way to go, and averybody needs to be a part of it!
Live healthy and be your own shape! We judge ourselves too hard!
Hi Garance,
my relationship with food is kind of schizofrenic. I absolutely love food and cooking. It is for me one of the most important thing- that we can celebrate food and feel this pleasure of tasting – it doesn’t matter if it’s super healthy chicken salad or my grandma’s cheese cake with chocolate. I also love cooking together with my family, boyfriend, girlfriends… BUT…. I am also a little obssessed with fashion and « esthetics ». And as much as I want to think that clothes look good on me despite those 5kg too much – I repitedly leave the stores with some kind of depression after trying on white slim fit jeans. Don’t get me wrong-I look pretty good but the problem is that I can’t get rid of thinking that « good » is not enough… So after shopping I think I should go on a diet. But I love food… It’s « to eat a cookie and still have a cookie » kind of problem.
Hilarious fact : this year I graduate from psychology
Tres tres ANTI regimes pour les raisons qui suivent et 1000 autres. et pour les degats causées chez trop d’amies à moi et moi parfois
depuis 50ans on a jamais aussi peu mangé et on grossi à vue d’oeil, il serait peut être temps d’arrêter cette folie.
Le régime hypocalorique est inefficace car plus on réduit les portions caloriques, plus l’organisme, dans un instinct de survie, augmente son rendement énergétique. Moins on lui apporte de calories, plus il devient économe. Voilà pourquoi lorsque l’on remange normalement, car on ne peut pas rester très longtemps en sous alimentation, l’organisme se retrouve avec un surplus d’énergie qu’il stocke en graisses de réserve. La reprise de poids peut même être supérieure à la surcharge d’origine.
Les régimes hypocaloriques sont d’autant plus dangereux qu’ils entraînent des carences en micro-nutriments indispensables (sels minéraux, vitamines, oligo-éléments, acides gras essentiels). Cela se traduit par une grande faiblesse (fatigue chronique) et par une vulnérabilité accrue à la maladie dans la mesure où les moyens de défense sont diminués.
Ajoutons qu’avec des apports protéiques insuffisants, la masse musculaire a tendance à diminuer. Elle est alors remplacée par des graisses au moment de la reprise de poids.
« Une étude publiée en 1997 a montré qu’entre 1980 et 1990, les Américains avaient diminué leurs apports énergétiques de 4% et leur consommation de graisses de 11%. Quantà la consommation de produits allégés, elle est passée de 19% à 76% en une décennie.
Malgré cela, sur la même période, l’obésité aux USA a progressé de 31%. Les auteurs de l’étude, déconcertés par un tel constat, n’hésitèrent pas à lui donner pour titre « The American Paradox » (le paradoxe américain). »
Je dirais plutôt « un rapport complexe avec le CORPS ».
Le poids n’est qu’un aspect des choses … Il faut dire que les industries de la mode, de l’alimentation, de la cosmétique, du loisir sportif, … passent leur temps à nous martyriser !
Images tyrannisantes de mannequins au corps sans communes mesures avec la moyenne statistique, mode vestimentaire étrangère au mode de vie des femmes, photos retouchées, discours paradoxaux, à la fois édonistes et extrêmement normatifs, …
Il nous faudrait une « éthique du corps » … qui n’est peut-être pas une donnée de notre culture occidentale … Alors, on se débrouille, tiraillé entre notre bon sens et nos fantasmes !
Hi Garance! I cannot say how many conversations I’ve had about this article with my friends. I was put on my first diet by my mother at the age of 8. I was seeing the best endocrinologist in the city and went thru a lot of the same pressures as the child in this article, so it hit very close to home, to say the least. I’ve been on and off every diet that’s out there, and it wasn’t until I went into therapy that my weight normalized. I belive the issue of an obese child or adult is not just about food, overeating is just a symptom, a way of coping with stress, a way of comforting yourself. I hope the little girl from the article gets real help, along with her mother. They both need it.
THANK YOU for the courage it took to address this sad article.
Come to San Francisco! You will not find this problem–rather the opposite–obsession with food but not dieting. Food for deliciousness and health is our Bay Area passion. We have the best restaurants and farmer’s markets in the country–perhaps the world. Our city is fairly high ranking on the fitness scale as well. Not as fashionable perhaps but you just have to look a little harder to find plenty of style.
Je pense que nous sommes toutes gravement névrosées, et que c’est une de nos caractéristiques que les sociologues étudieront avec amusement dans quelques décennies. Non mais sérieusement, on marche toutes sur la tête.
Merci pour ce post pas comme les autres.
Although I’ve yet to read this article in Vogue, I came across another mother’s reaction published on New York Magazine’s website. It doesn’t look like anyone has mentioned that here so I thought I would post the link:
http://nymag.com/daily/fashion/2012/03/mom-reacts-vogues-fat-7-year-old-girl-story.html
I find both sides of this argument compelling and worthy of ample discourse.
It’s true, there are a lot of people (women AND men) really obsessed with food, their weight…
I once stopped eating, but got back to my sense thanks to my friends
But I was raised that way, kind if commenting every little difference in weight and appearance… it took really long until I realized it
Now I am still thinking about weight and food. But more like: I love good food, really good food. I enjoy healthy food, fresh made, I cook instead of going to eat fast food. But when I feel like it, I’ll have a burger. A lot of my friends love to cook – they are from different places of the world – so we always end up eating too much of too different things. But we love it and instead of detoxing or dieting I’ll go running or ride my bike instead of trains…
so, it’s like fighting with my self, to allow me to feel good instead of thin. I feel good and womanly at the moment – I’m not sure about the bikini-season thou… Still, I love being together with friends and having good food – dieting?! never again!
As an American living in Europe for the past 10 years, I go back home every year to visit family in the US. Each year, I have noticed an increase in the size of Americans – I can’t go out to eat without noticing that almost everyone around me is obese! So when I read about the obsession with thinness and diets, I come to the conclusion that America is full of extremists on one end of the spectrum or the other. Why is moderation missing from the American culture?!
Post très interressant. Pour ma part mon plus gros problème c’est que cet effet yo-yo qui ne s’arrête jamais fais que je suis juste la plus part du temps mal voire très mal dans ma peau. Et regarder tous mes vêtements dans lesquels je ne peux plus rentrer me fend le coeur, me mine le moral, me fait déprimer et me pousse à chercher du réconfort dans……….la nourriture. Cercle vicieux infernal dont j’aimerais bien me sortir mais pour çà il faut du temps pour soi – ou se créer du temps pour soi, reprendre le sport, manger plus équilibré mais comment faire quand on est au travail de 8h à 19h parceque la charge de travail ne baisse pas (et encore je n’ai pas d’enfant sinon qu’est-ce que çà serait)? ET qui dit grosses journée dit grosse fatigue et donc pas la force de se lever à 6h du matin pour aller faire du sport.
Enfin bref la pleine forme en ce moment :-))).
Et toi avec ton rythme de travail comment fais-tu pour garder la ligne et la forme tout en pouvant manger constamment au restaurant?
En ce moment je suis au régime,je veux perdre quelques kilos,mais si j’ai faim je mange,juste des choses équilibrées au goûter ,et le soir j’essaie de faire plus light.
Je suis gourmande et le fait de travailler chez moi sans faire de sport a aidé à garder mes quelques kilos en trop (restes de 2 grossesses).
J’essaie de faire tout ça naturellement,je ne veux pas rentrer dans la psychose,mes amies les plus minces (taille 34) sont toutes obsédées,devant les autres elles mangent de tout, (je mange de tout et je suis mince! j’ai un bon métabolisme,de la chance!)
mais le soir elles sauteront leurs repas,dès qu’elles le peuvent elles ne mangent pas « j’ai oublié de manger,trop de boulot »,l’une d’elle n’a pris que 6kilos pour sa grossesse
(elle est en sous poids)mais ça ne choque personne à part moi,une autre n’achète jamais aucun gâteaux à ses enfants…
alors si le 34 c’est cet enfer là je dit non!
le problème dans notre société c’est que la minceur=le pouvoir,la volonté,le respect,et le contrôle.
New york,Paris,c’est partout pareil.
THIS IS SOO TRUE!!! when my family comes to visit from europe they cannot not believe the obsession with food,dieting,excerise…..we all start to become obsessed too with body image and calorie counting and getting enough excercise…its crazy and i think everyone is becoming more crazy about this subject….i for one am 49 and a little overweight and am constantly thinking i am no longer feeling to attractive or sexy…i also look around and in this country there is soooo much obesity and people are always eating and eating and they never get full or sick from it… there portions are enough for 4 people in these framily style restaurants or they are not cooking or they are eating these food always from fast foods or packages….. i will see this around me and think maybe im not soo bad after all…. besides our friends and family like to eat and eat good food that is how we bond, laugh, cry ,and talk we are not worried about how many calories are in the dish or cheese or pastry we are eating …..i think because some people have to eat 3 pastries instead of just one or they have to eat a kilo of pasta instead of regular one person portion… i dont know this is just our opinion but many of our children growing up with this kind of flaws in culture are making themselves sick, i feel sorry for this there must be some way to change this … i believe it starts in the home.. and making time for your friends and family and showing our daughters to love and respect themselves and the rest should come naturally ,i think if you love yourself you will know naturally what feels good for you. sitting at the table and truly breaking bread and communicating,sharing,loving, argueing, listening,and maybe the food then does not become the total focus…but just a delicious and meaningful part of the day or night with people who you love or who are important to you.. i don’t know for sure but i think this could be some answer. What do think Garance? pls right back your opinion xoxo
Eh bien moi j’aime beaucoup cette petite vidéo Food.
Son format (très court, caméra statique, un côté « ni vu ni connu ») est comme un petit bonbon au caramel-beurre-salé !
Merci,
Djamila
I agree completely… even I frighten myself a bit because I saw so much of my own behavior in reading this post. I definitely fluctuate between the extremes– eating a cheeseburger one night and drinking tea and eating nothing but yogurt the next day. Definitely not healthy and not good. Oh the influences of living in America! I agree with the comment above me — our culture is definitely missing moderation.
it’s the same in england. people here have a really weird relationship with food- they think of food as only having two categories; things that will make you fat and things that won’t. when friends exclaim ‘i don’t know how you stay in shape!!?’, i always give them the same answer and they brush it off as ‘oh, you muct just have a good metabolism/good genes’-
i enjoy food. in fact, i love it and i manage to not become obese simply because i cook all of my meals (not even using low fat ingredients- butter, cheese and pasta are my mainstays!), and i stop eating when i am full. it may help that i’ve been brought up to naturally love fresh fruit and vegetables, and i was never really given much junk food or sweets, but it’s basically just my love fr well cooked food that keeps me away from mr mcdonalds and his friend burger king!
it’s so twisted how food is no longer seen as pleasure :/
@ Mina : tellement d’accord avec toi!
Moi je trouve ça drôle (façon de parler!) que Vogue en parle … avec courage? … Mouais, une fois n’est pas coutume, je ne suis pas forcément d’accord avec toi. Vogue dont les pages célèbre la femme mince voire ultra-mince. Bien sûr cela n’explique pas les problèmes de troubles du comportement alimentaire, c’est plus complexe, je sais… mais franchement ça n’aide pas.
Tu as raison, il serait facile de juger cette femme qui décide de mettre au régime son enfant, mais je trouve son comportement plus que symptomatique du rapport qu’ont les occidentaux vis-à vis de la nourriture. En revanche ce que je n’ai pas compris c’est: est-ce que la mère a pris l’initiative, seule, de faire faire ce régime à son gosse? Ou l’a -t-elle fait avec l’aide d’un nutritionniste? Car la démarche n’est pas la même selon qu’un professionnel de la santé soit intervenu ou non.
Quelle image renvoie cet enfant en surpoids à sa mère? Et inversement, que projette cette mère sur son enfant? Bref, ces histoires de poids et d’image de soi sont compliquées et l’intervention d’un nutritionniste voire d’un psy ne serait pas du luxe dans certains cas.
J’ai lu cet article et je l’ai aussi trouvé très intéressant ! C’est l’honnêteté de la mère qui m’a le plus plu. Moi j’évite toujours de parler de mes habitudes alimentaires, pas envie d’être jugée ou de me justifier. Les filles peuvent être assez dures entre elles sur le sujet… et ça fait longtemps que j’ai décidé que me priver de chocolat ne me rendra jamais heureuse !
One thing I will always be thankful for, is that I grew up where diets and weight were not mentioned, and where food was delicious food for your body and a fun thing to make and enjoy. Diet talk shouldn’t be forbidden, but most of the time I don’t think it does much good.. but then I also have a rule where I don’t offer up my insecurities to others (except close loved ones) – why bring attention to it since most likely, others don’t notice? I enjoy talking about things like running, yoga, etc. with friends, but find I become very uncomfortable whenever numbers, diets, or self-loathing is brought into it, as though by listening I am encouraging their worry/obsession. A very difficult thing for me lately was helping a best friend through an eating disorder, while trying to not be « triggered » by her behaviors. I truly think food/weight/body obsessions are contagious, even if you have a very healthy mindset to begin with.
I love all your videos! please make more of them!!
Le problème, plus qu’un histoire de poids c’est une histoire d’addiction, d’emprise et de perte de liberté…
Le problème c’est pas faire le régime, c’est de ne penser qu’à cela (ne pas grossir), être sous l’emprise d’une obsession et ne jamais lâcher prise. C’est comme la relation avec l’alcool. On peut boire 1 verre de vin ou 2 tous les jours sans être alcoolique. On le devient dès lors qu’on commence « à y penser » en permanence et à en avoir besoin…Et ce genre de chose on peut l¡appliquer à à peu près tout dans la vie (le boulot, le sexe, la nouriture, le poids, le sport, les drogues…) Bref, de nos jours on est tous difficilement libres….
I am just so glad that you are writing about this! I have a friend whose daughter killed herself because she felt she couldn’t escape her eating disorder.
I was overweight as a child, not obese, but was definitely carrying around an extra 20 pounds. As you have said in other posts, Garance, we all have to figure out what works for us.
I think it is important to enjoy food. When you take the time to enjoy it, savor it, and eat thoughtfully, you are less likely to overeat.
And I agree that our weight is on our mind (including my own) way too much. Much better to be thinking about how we can contribute to the world, or that painting or book we are working on, or about getting better at whatever it is we love doing.
I will definitely check out this month’s Vogue.
Pour moi, la relation à la nourriture a toujours été très saine. Il est vrai que je n’ai pas de problème de poids. J’essaie d’être active, de bien manger, etc.
Ma mère est nutritionniste. Elle m’a donc toujours très bien alimenté étant jeune et j’ai gardé beaucoup de bonnes habitudes alimentaires qu’elle m’a inculquées. Aux EU, le problème d’obésité est de plus en plus grave. Il est dommage de faire faire un régime à une petite de 7 ans, mais en même, ça peut me paraître nécessaire dans certains cas. Les habitudes alimentaires s’apprennent très jeune avec nos parents, dans la cuisine avec eux, etc. Si cette mère a autant de problèmes de relations à la nourriture, il est normal que sa fille en ait aussi. Et il me semble normal de l’aider à passer par-dessus ce problème.
Ma mère dit toujours : mangez de tout, mais UN PEU de tout. Je trouve que c’est une très bonne formule de vie pour être un esprit sain dans un corps sain. :)
I just read that article on Saturday in the hair salon. I thought that it was good that the mom was honest and addressed the issue. However, the problem seemed to stem from her. Instead of putting her child on a « diet », they both need to figure out what is missing in their lives that they are trying to replace with food. They seem to be eating to compensate for something else. Going on a diet will never solve that.
– Meredith
http://www.findingsoulbalance.blogspot.com
Nina, ton commentaire est à tomber, il est le seul dans le vrai.
Merci.
I haven’t read the article, but I think that it is a parent’s responsibility to ensure that their child eats a healthy diet and that their child does not unnecessarily gain weight.
Not having read the article, I don’t know what the author meant when she says that she put her daughter « on a diet. » We are all on some diet–what comprises our diet is what matters.
I follow a very strict diet. I was not raised on a good diet, I was raised on meat, potatoes, hamburger and potato chip nights, meat taco nights, meat spaghetti nights, doritos and cookie dough and soda for snacks. That is patently unhealthy.
As a teenager I began to experiment with vegetarian and then vegan food. I was vegan for 8 years. I am vegetarian mostly vegan now. I truly believe that mostly raw, mostly whole, mostly vegan foods are the healthiest way to eat.
I am fortunate that I have never had a weight problem and have always been very thin. However, for my health as well as my appearance, I try and eat the best foods possible, meaning many raw « super » foods like berries, kale, spinach, nuts, avocados; protein from vegetable sources; no sodas; as little sugar as possible; whole grains; no processed foods.
I don’t think we’re meant to eat cake. Do I eat cake? Once in a great while. I don’t think we’re meant to eat a lot of sugar and snacks and chocolate bars. Diet coke is nothing but chemicals. I don’t want any of that in my body.
I think what I do is take excellent care of myself by putting only the most nutritious things in my body. I think that other people are lax and accustomed to viewing things that aren’t food–Coke is not food!–as part of the « everything in moderation » scale.
I don’t want gross chemicals and loads of sugar and mystery ingredients in me « in moderation. » I don’t want fried foods « in moderation. »
That is not unhealthy. That is smart.
Food, like sex and beer, is best enjoyed in the company of another lover.
J’ai eu dès l’adolescence un rapport conflictuel avec la nourriture, au point de ne plus savoir manger correctement. De nature mince j’ai fini par être en surpoids et j’ai passé des années à faire des régimes, des détox, des cures soupes, des cures raisins..des conneries!
et puis un jour je suis tombée très malade(sans rapport avec ce comportement alimentaire), et là, eh bien je ne pouvais plus manger… et j’ai beaucoup maigri. les mois s’écoulant l’appétit m’est revenu, et j’ai redécouvert le plaisir de manger et la sensation de faim.
Depuis tout n’est pas rose, j’utilise encore parfois la nourriture comme « cache-misère » quand je déprime mais plus de régime, c’est fini! le sport et manger quand on a faim et en se faisant vraiment plaisir, il n’y a que ça de vrai :)
J’ai gardé tous les carnets où je notais chaque calorie avalée (et parfois chaque calorie vomie) pour les mauvais jours: ceux où j’ai envie de me mettre au régime. ça me calme direct!!!
Terrorific history!…
http://www.fotoestudio.es
After posting I had a chance to read a few more comments and I love a few points that others have made:
–cooking your own food is so important. Than you know what is in it.
–cooking your own food really helps ensure you have a delicious meal. And food should be savored as delicious and a pleasure!
–knowing when to stop. As a child my family tried to force feed me and to make me finish whatever they servced. I was stubborn and refused to eat past when I was hungry. They would leave me alone with my plate at the dinner table for hours. Finally they gave up, seeing that I would not give in and eat more.
Why do people make children « finish their plates? » A child knows when she is not hungry and more.
I am one of the only adults I know who stops eating when I am full. People always comment on the fact that I leave food. When I’m done, I’m done.
If only people didn’t think that they have to finish their plate.
there Is a Solution
and its called 12 Step Recovery in Overeaters Anonymous
maybe not for the 7 year old, but certainly for the mom who might have a « spiritual » problem that she fills with food.
My suggestion would be for her to look into Overeaters Anonymous
http://www.oa.org
Why not take the chance to establish general healthy eating habits with her daughter, instead of a « diet »? As this mom can apparently attest, dieting often merely causes weight yo-yo-ing. The daughter seems at the perfect age to learn life-long eating habits, so one hopes that they are good ones!
J’ai eu quelques problèmes, et puis j’ai appris à lâcher prise. Il est vrai que je me sens beaucoup mieux depuis que je me suis envolée pour les Etats-Unis. C’est peut-être différent pour vous qui vivez à New-York et travaillez dans le milieu de la mode, mais dans l’ensemble, je trouve les Américains beaucoup moins obsédés par leur image que les Français. C’est reposant, même si parfois la beauté et le style à la Française me manquent terriblement !
If the 7 year old is on a diet made specially for kids and has a doctor monitoring all the results, than i think it’s actually good for her. I guess the little girl has to learn, as well as her mom, to have a healthy relationship with food.
After all the dieting i’ve done, i’m pretty sure my own relationship with food is messed up. I now associate food with unhappiness, since every time i eat something i was not « allowed to » i feel very very guilty. Now i’m 17, so i’m pretty scared of how it’s gonna be in the future…
I obsessed about my weight for years, tried every diet going, and then one day I stopped. And then the weight fell off. As soon as I stopped worrying, I was happier and slimmer than I’d ever been.
At an early age my mother called me fat . For the past 50 years I have thought about every piece of food that goes on my mouth. From the outside I look great but its the inside that sucks. You are right this is not normal
je me sens très concernée par ce rapport complexe à la nourriture. a la fois un vrai plaisir, un partage avec les autres mais aussi une véritable auto destruction avec tentative régulière de controle et lacher prise coupable et destructif…rapport compliqué dont je ne parviens pas à me sortir seule, tout en étant persuadée que la solution est en moi….je me sens un peu moins seule ce soir merci
à Nina ( et non Mina)
NINA vos mots sont tellement justes…des impressions, des sensations, vraies….des choses simples des petits plaisirs, authentiques. …. que les fashions ne peuvent pas comprendre. Surement trop vulgaire..
I am glad my Mother said « Eat like a French woman. Eat fresh, buy it daily, eat only until full, if you want a sweet eat a proper sweet nothing fake, go for a walk and wear a smile. » I am a 46 yo man who has never battle weight. My skin is fantastic and my spirits are usually good. If we are sane advice early it sets us up for life. I am not quite sure what to think of that article, harm or good? I know my Mum would have been horrified. Love to you Garance!
Garance, I think you make some really good points about Americans and our relationship with food. Food really does come up an abnormal amount in everyday conversations with friends, in self-deprecating comments or feelings of guilt, declarations of self-induced dieting, etc. We are just used to it! How scary is that?! I hate it but can’t say I don’t participate. And I think that obsession leads to serious extremes and an inability to balance one’s diet and lifestyle in a way that is healthy for your body and mind. I have never put myself on a real diet, and like to think I enjoy good food and fairly healthy eating habits, not free from indulgences. But I definitely can’t say I haven’t battled extremes, whether stress-induced or guilt-induced or whatever.
After studying abroad in Italy for a year during college, it really dawned on me how different our cultures were in our relationship with food. I know Italy is now battling its own child obesity problems with the introduction of cheap, processed food, but the culture at heart still carries a natural mentality of enjoying good food (and lots of carbs I might add) as a part of life. Gelato is the stuff that makes you fat! But enjoyed in moderation, it just makes you happy. I literally did not weigh myself for an entire year, because there was no scale in our apartment! But I feel like that year not only gave me a healthy lifestyle, where cars were out and bikes and walking were in, but also gave me a healthier relationship with food, not measured by the amount of carbs/fats/sugars consumed, but by the enjoyment of good, wholesome food as nourishment. And amazing pizza.
On the other hand, we have so many contradictory extremes in the United States, and they glare you in the face on all sides. Junky foods all around us, and a crazed, competitive and obsessive desire to be not only skinny but also immune from temptation. It’s out of control. The concept of enjoying good food doesn’t seem to exist in American media without some underlying comment about dieting or exercising. Thanks for your post, Garance!
This is interesting but I’d be interested to read more of your thoughts about French dieting. I’m American but I lived in France for several years- one year with a French host mom and then subsequent years with young French female friends. I did not find the attitude French women have towards food to be any more healthy than American ones. In fact, what you said in your post about « perpetual anorexia » is exactly how I would describe the modern French approach. I don’t deny that the American attitude towards food is unhealthy, but I don’t think the French system is good either. Some of these comments, particularly the French ones, are shocking to me! It is the attitude of « we do not have this problem here » that has caused the obesity rate to skyrocket in France in recent years. I think it is more of an issue of the role the media plays in our social conscience than the idea of « good nutrition » being handed down from parents to children as it once was.
The thing is that many mothers have the horrible task of minding their children’s diet .. children with diabetes and other health issues. It’s too easy to judge this because the mother is quite honest about the conflicts the decision to monitor her child’s weight brings in her.
Does it matter to a healthy child to be five or even ten pounds overweight in elementary school? Perhaps not. But for some it pushes them into chronic illness.
We are not all able to raise our children without making tough and unpopular decisions.
The debate about beauty and weight is vastly different than the one about health and weight. I wish that mother and that child good luck and good health.
J’ai toujours cru être qqn qui se restreignait pas et j’avais pour le coup un corp normal en faisant un peu de sport et en ne privant surtout pas de chocolat…j’utilisais juste l’excuse que je n’étais pas une fan de bouffe pour expliquer mon petit appétit…jusqu’au jour où enceinte, j’ai dû supprimer les salades entre midi et deux au boulot, et que je me rabattais sur les aliments « toxo-free » dans les snacks (cad pâte, quiche,…), et là j’ai découvert que je prenais vraiment plaisir à manger plus qu’une petite salade et qu’en fait je me restreignais bien plus que je ne voulais le croire au fond… Après ça n’avait rien d’extrême non plus, mais quand même, c’est toujours flippant de voir comment on est influencé « malgré soi »…
It is crazy how women are so obsessed with the food they eat. I live in LA which is just a nut factory of diets/cleanses/work outs/etc. I have been obsessed w/ dieting and measurements when I used to be a full-time model, I am so blessed that the crazy dieting and crazy self image I had then hasn’t left any lasting scars today.
I eat everything (healthy and not so healthy) in moderation but it pains me to hear from my girl friends EVERY TIME we finish our meal that they just came off or are preparing to go on a new fad/fast diet. It’s totally a new anorexia disorder that’s become socially acceptable.
C’est vraiment une ligne mince entre la nourriture et les Américains. Je suis américaine et j’étudie en Suisse maintenant, alors je voyage en Italie beaucoup. Les Italiens parlent de la nourriture toujours–comment ça faire, les ingrédients, si on veut plus…mais c’est une chose positive et on mange sans inquiéter. Par contre, quand je suis chez mes parents aux États-Unis, je suis très paranoïaque au sujet de quoi je mange. L’indulgence par manger est négatif, peut-être parce que le monde a une vue de les « gros américains » ou notre culture s’inquiète trop de tout et la nourriture est la seule chose qu’on peut contrôler.
Ce blog est vraiment cool ! Je l’adore !
Moi j’ai un rapport ultra compliqué à la nourriture. Et malheureusement il est notoire que ce genre de troubles affectent directement les filles des femmes comme moi.
Si ça pourrit la vie? Clairement: oui.
Est ce que plus on y pense et pire c’est: oui.
La solution? je ne sais pas. Zermati?
Dans le cas de l’article de Vogue il ne s’agit pas de mettre un enfant « au régime » mais de lui réapprendre à manger normalement pour préserver sa santé.
Le laisser continuer à prendre du poids, ça, ça serait choquant.
Que Vogue fasse paraitre ce genre d’article, je trouve ça très bien. Comme je trouve très bien que des acteurs de la mode au poids normal comme Isabel Marant ou même un peu + enrobés comme Sylvia Fendi, soient davantage montrés dans les médias et mis en parallèle des mannequins qu’ils emploient. Ca permet de relativiser.
I think an obsession with food can be very healthy. But only if you are very picky about the things you put in your body. I know that my family and most of my friends are very conscious about this: don’t put bad, processed, chemical foods into your body. That doesn’t mean you don’t eat meals, or even enjoy meals out. In fact some of the healthiest people I know eat out all the time, they just don’t eat a lot of meat, eat in moderation, and make sure everything is natural.
Yes, I think about food all the time, and I am thin. But what I think about is the healthiest, most natural meal I can have and cook for myself (I am not a brilliant cook by the way, I usually just cook lentils or roast vegetables), and I enjoy it. I love food. But I would prefer to snack on raw asparagus or chocolate than cupcakes or cookies, so. What’s the big deal? It’s ok to be obsessed about food, just be in it for the right reasons.
Je suis une fille mexicaine, qui a une influence naturelle (geographique, surtout) des Étas-Unis, mais au même temps un enorme gout pour la facon de vie européene.
J’ai habitée à Californie, Illinois, Michigan et Texas. Aussi à Paris, Madrid, Zurich. Cela me permet dire que la façon de voir la nourriture aux Étas-Unis c’est plutôt comme un péché, pas comme un plaisir pas du tout coupable, comme en Europe.
Donc, a mons avis, aux Étas-Unis se mange sans proportion, de façon superlative (bcp ou très peu). En Europe on mange selon l’époque de l’année, les menus changent (les legumes, les fruits, la viande, les boissons) et aux Étas-Unis on a plus au moins le même toute l’année (cheeseburguers, cokes, shakes, cupcakes).
À la fin, dans un côté de l’Atlantique on mange un peu de tout, sans exageration et sain…et de l’autre côté, beaucoup de très peu et pas sain exactement.
C’est une question de culture et de savoir vivre.
http://momentosexquisitos.blogspot.mx/
Cette situation vaut le coup de s’alarmer.
Je suis ancienne gymnaste. Ma mère travaillait au bureau de mon club. Elle a toujours été obsédée par son poids parce qu’elle était obèse lorsqu’elle était jeune. Du coup, elle fait très attention au mien.
Malheureusement, un soir, elle entend aux portes que si je ne perd pas 6 kilos (à 12 ans) en deux semaines, on me virerait de mon club.
Ma mère m’a alors mis au régime: 1 café le matin, 1/2 melon le midi, l’autre moitié le soir. J’étais, et je suis encore, une grande obsédée de mon poids, persuader d’être toujours grosse. Comme si la minceur était un but irréalisable pour moi.
Je suis maintenant une jeune-femme de 20 ans … qui n’a toujours pas arrêter d’être au régime.
Il ne faut pas confondre « minceur » et « maigreur ».
Voilà, moi je n’ai que 13 ans, mais déjà pas mal de soucis vis à vis de la nourriture. Ma mère aime manger et ne s’interdit jamais rien, et au fil des années ses habitudes ont déteint sur moi. Je mangeais quand je voulais, ce que je voulais, je ne me préoccupais jamais de mon poids, persuadée que c’était « un truc de grands ». Et puis un jour, je me suis pesée, ça a été un choc. Aujourd’hui, en y repensant je trouve cela dérisoire, et je m’en veux. Je pesais 50 kilos. A suivi toute une période où je ne mangeais plus, je buvais des litres et des litres d’eau par jour, rien d’autre. En une semaine j’ai perdu 12 kilos. Et j’ai continué… je suis tombée dans une sorte d’anorexie, mes proches voyaient que j’avais maigri, mais ne disaient rien. Puis un matin, j’ai eu un déclic. Commence alors des mois d’incertitude, de bouffe malsaine. Boulimique. Ca fait maintenat trois ans, je pèse 55 kilos et je suis presque guerrie. Seuls certains de mes amis le savent, ma mère s’en ai toujours moqué, mettant ça sur le compte de l’adolescence. Je lui reprocherais sans doute toute ma vie, et je lui en veux autant que je m’en veux à moi-même. Si je devais dire quelque chose à qui que ce soit, homme, femme, jeune, vieux : ne tombez jamais dans ce piège, vous risqueriez de ne jamais en sortir…
Oh et Garance! continuuuuuuuue, t’es géniale! bisous!
I haven’t read the article yet, but I will. I just wanted to comment that its different in the states I guess, this obsession with food. I live in northern Europe, Scandinavia, and none of my friends is obese, nor anyone is anorectic. My friends are between 28-45 and everyone seems to have a really healthy relationship with food and exercise. We hardly never talk about food, sometimes we change some tips for a certain pie. But no one is ever on a diet either. Everyone walks everywhere and works out a couple of times a week, or walk there dogs. I do yoga and go to a gym, and walk everywhere and I also eat everything, not bread, cos I don’t like it, but I have fat milk, lot of butter, chocolate, in moderation. bUt I would never join a zumba class or anything I do not like. Walking is great! I am 45 years old and at a normal weight. Thanks for your blog Garance!
Vogue me déçoit, il fait dans le politiquement correct maintenant…
La seule qualité de l’article est peut être justement de sortir du non dit, et encore, ce pseudo mea culpa semble plutot aider à se détacher de SA propre problématique et de SON rapport à la bouffe, car ce n’est pas de se nourrir dont il est question !
Le non dit est entretenu par un groupe et non par une seule personne…
Manger est bien sur un plaisir (peu mentioné ici) mais on oublie que c’est d’abord et surtout un besoin primaire …
Courage, la solution est dans le soin et non dans les régimes. Lâchez prise les filles!
( 31 ans. 1 enfant, juste normale, mais pas le « normal » de l’article ;-)
So interesting! Thank you Garance! I have worked very hard to maintain a healthy relationship to food. I love it and have always loved it. I was a thin child and am a slightly overweight adult. When I am hungry I eat what sounds good to me (I love to cook and rarely eat out & or eat sweets) and stop when I feel done. I gain a few lbs in the cold winter when I’m depressed then lose them in the sunny days of summer when I crave salads and fresh vegetables. I treat my body well & get lots of exercise (I love to run and run many races throughout the year). But it is a STRUGGLE to consider myself healthy/normal when so many other women are obsessed with food and being THIN. I am not thin. I don’t want to restrict myself to become thin! I am a very good weight for me and I think I look pretty good, even in a bikini. But sometimes I feel like the only woman who is seeing the world right side up while the rest of the world sees it upside down!
Je bosse en endocrinologie, et je peux te dire que des obèses, j’en vois passer!
Le problème des régimes, c’est leurs conséquences, à la fois sur le mental, puisqu’un régime est intenable à vie et donc que la personne reprend forcément du poids, donc se sent en échec (donc refait unrégime etc etc, cercle vicieux dont on ne sort pas), et sur le physique, car le corps est très maltraité (et l’image de soi aussi).
La première des choses à faire est donc d’orienter ces personnes en surpoids (et pas seulement) vers une ligne de conduite, une réeducation alimentaire mais pas que, une hygiène de vie (à vie), une bientraitance de soi (se déculpabiliser, s’autoriser le lâcher prise, s’occuper de son corps, tout en acceptant de ne pas trop vouloir le maîtriser et ne pas vouloir lui imposer telle perte de poids, c’est lui qui décidera, mais y’a pas de raison, il perdra!).
C’est très compliqué car la nourriture est vitale, source de plaisir, et peut devenir affective, une dépendance, une punition aussi. Bref.
How was life before start count calories ? I don’t remember , Istill have problem with meals, I try hard to lose some worse habit like vomit but it’ sooooo hard when I see myself at the mirrow I see always something wrong ,I think always I’m too fat :-P
Be normal with food stuff, it’s the most difficult thing in life
Wow..
C’est un sujet difficile à aborder selon moi, étant donné que moi-même je suis absolument déglinguée quand il s’agit de nourriture.
A savoir que la nourriture est en quelque sorte la compensation de toutes mes frustrations quotidiennes. C’est inconscient bien entendu, j’y pense pas vraiment, mais c’est bel et bien le résultat.
Mes émotions sont toutes exprimées à travers la nourriture, quand je suis contente je mange trop, et tout le temps, quand je suis triste, même chose, etc.
En fin de compte, je suis pas obèse, je pense être en léger surpoids cela dit, mais mon poids ne change pas beaucoup.
Je n’arrive pas à tenir un régime, puisque chacune de mes émotions, m’amène sans que je le veuille, à me « remplir », ou quelque chose de ce genre quoiqu’il en soit.
Avoir des troubles alimentaires c’est terrible, ça rend la vie très difficile.
Bref,
Article intéressant, tout comme ton point de vue comme toujours ;)
J’espère qu’il fait beau à NY.
xx
Parfois je me demande si c’est pas « pire » pour les filles naturellement minces. Je vois certaines de mes copines, je me vois moi, surtout, et je me dis qu’on marche sur la tête. Je suis née très mince et grande. Je grossis pas, jamais. Souvent ça a l’air plutôt cool, mais en fait j’ai de sérieux doutes. Quand je me met à la cuisine par obsession pour la bouffe saine (trop saine ?), quand je me pèse sans arrêt pour vérifier que mes 45kg sont toujours là (1m72 hein…), quand je panique dés que j’essaie un jean de peur d’être trop serrée. Bref, parfois j’ai un peu peur de moi. Je crois que cette obsession de la minceur empêche même les filles minces (du moins certaines) de vivre normalement. Je crois qu’on/je est/suis incapable d’envisager de grossir un jour, pourtant ce sera sûrement le cas. Et c’est cette peur panique de n’être plus « comme il faut », de ne plus avoir ce truc en plus qui différencie et qui fait souvent envie qui ronge, à la longue. Moi je veux pas être une déglingo du poids, j’ai pas envie de m’occuper de ça, mon métabolisme s’en charge très bien. Et puis je trie les photos récupérées d’internet, je regarde mes cuisses et je me dis « j’ai mangé quoi hier déjà ? ».
C’est vraiment bien que tu abordes ce sujet aussi doucement :)
I think it is good that a mother is monitoring her daughters’ food habits in some ways; children cannot determine what’s healthy for them, and bad eating habits that are created in youth can develop worse and uncontrollable habits as they get older.
However, I think it’s important to distinguish between when these things are done for vanity or for health. I haven’t read the Vogue article, so I can’t judge for sure, but the word « diet » to me has a lot of connotations beyond regulating a person’s health.
I used to work at a chocolate store and I would have young girls come in, probably around 10 or 11 years old, talking about diets, calories, how they couldn’t indulge, etcetera. The only girls who discussed these things were invariably thin and most likely didn’t need to regulate their diet at all. It was sad to see these young girls repeating the things they’d heard from their moms or magazines, simply for the purpose of being trendy or keeping up a thin image.
America in general has, as you’ve said, a complicated relationship with food. It’s hard to make any statement beyond that because health for every person means something different, so does beauty. I just hope everything works out for this young girl in the long run.
C’est étrange comme ce post me renvoie directement aux conversations à mon boulot en ce moment. Depuis qu’une fille au boulot s’est lancé dans un régime assez drastique (légumes, salade, steak haché sans vinaigrette, sans cuisson, sans sel, pas d’alcool…) et qu’elle a perdu 8 kilos en 2 semaines, tout le monde s’y met! C’est fou, ils parlent tous de ce qu’ils ont mangés, c’est à dire… de la salade! Un peu rigolo vu que la boite où je bosse est une entreprise… agroalimentaire qui fait entre autres, de la charcuterie! Résultat, ils sont tous entrain de se priver, de ne parler que de ça à longueur de journée, et c’est sans parler des regards noirs que l’on peut récupérer si jamais ils vous voient manger votre croissant que vous avez ramené en guise de petit-déjeuner! Personnellement, je ne trouve pas ça sain, je n’ai jamais eu de problèmes de poids mais je ne suis pas skinny pour autant. Je fais attention mais sans plus. Je pense que le tout c’est de faire attention, après, je suis peut-être mal placée pour dire ça!
Being healthy starts in the mind, and if you start messing with that at a young age, its very likely problems will persist. I did not read the article, but I hope the mother who is concerned for her child will mainly work on her self esteem and happiness rather than focus so much on food.
I, like so many other girls, had a mother who was always obsessed with her weight and diet and drank Tabs all day to keep thin and other diet fabs that were not healthy, and I sadly and unsurprisingly developed eating disorders. I, too, became obsessed with food, and am rather picky now of what I put in my body, but I’ve also eventually developed a mindset to try not to allow myself to get too crazed about food, and to enjoy it and life. I wont deny a night out with girlfriends or a date and great food and drink. But I do my best to put healthy foods in my body on a daily basis to make myself feel good and have my hair, nails and skin look good. (by healthy I mean lots of vegies and fruits and clean things- NOT DIET FOOD). I try to only buy good ingredients, mostly organic and from the farm. And, again, I let myself indulge on fabulous delicicies in moderation. If I didn’t allow myself to do that, I’d be denying myself pleasures in life, which would be completely sad.
I feel good when I take care of myself and enjoy life. I remember feeling nervous, distrusting, and bitter when I starved or put crap diet foods or junk in my body. I think a lot of french have one up on many because they don’t obsess on things so much, and let nature do its course, but no one’s perfect.
Living in U.S is very different from anywhere else, everything is in excess, on one hand, there are tons of fatty, junk food everywhere, on the other hand, there is this obsession with being size 0. Many people turn to plastic surgery just to get to that image. I think relationship with the food is a big issue in U.S.
maybe it’s because I live in the countryside, far away from the fashion world, but never really had problems with food. maybe it’s because I’m spanish… and we enjoy food!! of course there are people with food issues, but it’s not a common thing. I think that in general here we have a good relationship with food. and yes, we talk about what we ate the night before… not to complain about it, but to talk about how delicious it was!!! (yes, for real!)
after all, I think that the most important thing is not what we look like, but how we feel with ourselves!
http://brandnewbyanna.blogspot.com
Un sujet avec lequel je ne suis moi même pas encore vraiment en paix :/
I’ve read many comments on the vogue article, but yours is interesting to me because it speaks not so much about the issues of overweight children and parenting, but of a culture of food-obsessed people in general. I think it’s absolutely true, and am starting to notice this in myself. I don’t think of myself as unhealthy or obsessed, and I certainly don’t have an eating disorder, I am a healthy athletic dancer with natural curves, but I am hyper aware of everything I eat, and all exercise I do. I don’t necessarily form decisions based on whether or not a certain food will « make me fat », but food, and its effect on my body, is pretty much constantly on my mind. I’m slowly starting to realize that while this may be « normal » in the sense that millions of others live this way too, it may not be the healthiest and happiest way to live. I love that you’re bringing this issue onto the table.
http://nomadic-d.blogspot.com/
l’ainé n’aillant aucun problème de pois, -sic – pourrait-on écrire : « l’aîné n’ayant aucun problème de poids » ?
Je suis un peu boulimique parfois, surtout avec le chocolat, parfois juste l’envie de chocolat, mais aussi quand je suis stressée ou un peu angoissée, c’est compulsif. Une fois j’étais seule, je stressais dans l’avion, je me suis enfilée quasi tout le paquet de chocobons, j’en avais mal au bide. Mise à part ça, je mange assez équilibré sûrement grâce à mes parents, à cette culture française de la bonne nourriture et j’adore les fruits et les légumes, si pendant un jour je n’en mange pas, je suis limite malade.
The problem with America is that they have too much. If you asked people from most other countries around the world if they have a food obsession they will say , yeah I’m obsessed with finding enough to feed myself and my children. If you’re working with a limited food budget you’re going to try to get the most nutrition out of every dollar. This means passing by the cookie aisle and the chip aisle, this also means cooking at home instead of ordering take out. Maybe all of these food obsessed women should just eat like the rest of the world’s population and while they’re at it donate something to the one in eight Americans, predominantly children, who are going hungry everyday. Call it the poor man’s diet. It’ll be the next fad.
Garance,
Hé bien ça fait réagir beaucoup de monde! Je pense que c’est un problème qui touche énormement de personnes. Moi-même j’ai lutté longtemps en m’infligeant des jornées drastiques suivies par des journées de craquages… Désespérant… Un vrai cercle infernal sans fin… Du Yo-Yo, un mois 5 kg en moins le suivant 6 en plus…
J’ai décidé il y a peu de temps de réapprendre à manger (seule sans accompagnement) et de manger intelligement, de ne me priver de rien mais de manger à ma fin sans plus. Mais au moins si j’ai envie d’une tartine au nutella je la mange et après je suis heureuse, alors qu’il y a quelques temps lorsque je craquais je mangeais 5 ou 6 tartines d’un coup… Bref je pense que beaucoup de femmes se laissent influencer par les magazines, l’image des femmes qui est à la télé ou dans la presse, mais le principal est de se sentir bien! Et c’est (presque) mon cas car je mincis doucement maintenant ;)
Merci pour cet article. Bises
http://www.madeinsisters.com/
Je connais bien ce problème de rapport avec la nourriture. Voulant débuter un régime car j’avais quelques kilos en trop, je me suis retrouvée à 44.5 kilos pour 1m65. (« famine » dans l’IMC). En fait, le problème, ce n’est pas le régime en lui-même, mais plutôt la raison pour lequel on le fait. Il ne faut pas le faire parce qu’on déteste son corps actuel ! C’est la raison qui m’a poussée, petit à petit, lentement mais sûrement, dans l’anorexie. Tout mon entourage le voyait, tout mon entourage me le disait. Mais dans ces cas-là, on pense juste qu’ils n’aiment pas que l’on devienne « belle ». Car oui, une anorexique, c’est surtout une fille/femme qui cherche à être belle et intelligente… Qui cherche à atteindre la perfection. Aujourd’hui mon état de santé est mieux, mais j’ai toujours des TOC alimentaires et je me trouve toujours grosse. Attention donc, on n’en ressort jamais indemne !
Bravo. I think what people need to learn is that there is a difference between a diet and just changing the way you eat. Child obesity is no joke and I applaud this woman for having the courage to not only address her failures in terms of how she interacts with food in her own life, but also in her daughter’s. She’s stopping the cycle. As long as the child stays healthy and learns what nutrition actually is (rather than learning that going on juice binges is the way to go), then this can be a good thing. Thanks for the insight, Garance.
Bravo. I think people need to remember that there is a difference between a diet and just changing the way you view and interact with food. I applaud this woman for having the courage to not only address that she has failures in terms of how she deals with food in her own life, but also in her daughter’s. She’s stopping the cycle. Child obesity is no joke; as long as the child stays healthy and learns what actual nutrition is (rather than learning that substituting juice for food is the way to go), I think it’s a good thing. Thanks for the insight, Garance.
An interesting view of the article: http://jezebel.com/5895602/mom-puts-7+year+old-on-a-diet-in-the-worst-vogue-article-ever
Moi je suis plutôt gâtée… Autour de moi les filles ne parlent que très peu de leur poids. Pour ma part, je suis mince de nature, sans efforts. J’ai fait un 36 jusqu’à mes 28 ans. Maintenant je fais du 38. Je suis plus ronde qu’avant. Parfois j’y pense un peu mais je me trouve correct comme cela. Mon mari me trouve belle. Et surtout j’aime la vie, et j’aime manger. Je trouve qu’une femme est belle quand elle se sent bien. Une femme parfaite, mince qui ne pense qu’à maigrir et qui est coincé c’est vraiment pas joli.
I know some women who have a complicated relationship with both food and or/ their weight. I myself am thankfully not one of them. To me food is pleasure. Eating delicious food is an experience that I cherish every day and especially when travelling. I hope to instill this love and excitement for food in my children. And I am super thankful to have this relationship with food.
Yea, this is a tough one. It’s as simple as eating less and exercising, but because of all our societal filters, obligations, cultural mores, personal demons, etc., then it gets complex. I think I’m gonna take my dogs for a walk!
Wahou, ce post m’a pas mal percuté. D’une part parce que j’suis une passionnée de nourriture dans tous les sens du terme -alimentation, troubles du comportement, resto, cuisine…- et d’autre part car j’ai eu aussi ma période « j’suis grosse & nulle ».J’ai 22 ans & pendant 6 ans j’ai été ma pire ennemis à m’affliger des régimes et toutes sortes de maltraitance psychologiques!
Pourtant j’étais plutot normale -avec origines latines donc des formes- et mes amies n’ont pas vraiment compris le pourquoi du comment!
Bref j’vais pas faire tout mon blabla (même si j’en ai déjà dis pas mal ^^) mais avec toutes les photos de magazines aux filles filiformes (ou squelettiques au choix) ou alors les vraies rondes on a plus d’image de gens normaux. Pourquoi on a plus le droit d’avoir des seins, des fesses & des hanches ? Alors que soit disant les hommes préféres ça & que c’est aussi ce qui nous différencies des jeunes adolescentes!
Quand je vois les top des années 90 Claudia, Cindy & cie là on parlait vraiment de beauté!
Je trouve que maintenant, à cause des médias & de nos sociétés modernes on essaye de tout stéréotyper: femmes minces & rondes et basta.
Bref, je suis pas pour autant fière de mon corps mais j’essaye de voir la vie plus large & me faire plaisir car sinon à quoi beau?
Voilà, mon point de vue :p
Bisous
I don’t think I would have announced and implemented a « diet » for my 7 yr old. I think I would have starting filtering out the less nutritious and calorie-laden ones and added more of what is healthful. Of course, you have to eat this way yourself or your kids will get a mixed message.
It’s better to cook more meals at home and eat out as a treat. I don’t instruct my son about food, just put it in front of him, knowing some things he prefers and adding things he would skip (vegetables) if I didn’t serve them. He eats till he’s full, then stops, which is healthy.
I think we would do better to celebrate happy events in this country with activities that are not centered around food, like crafts or fun activities. My family either works or eats, and it’s hard to restrain yourself from a day of my mother’s fabulous cooking when we’re all home together. Just having a taste is impossible, it’s too good. I grew up where food was the currency of love and there was always plenty around. It’s hard now to not obsess about it. However, the kids (ages 7-11) eat what they want, then go off to play, normal and healthy. It’s the adults who sit and shovel in more even though we’re not hungry.
If you mess up your kids’ food perceptions, they battle food issues to some degree for life. It’s easy to do, unfortunately. We eat in this country for entertainment, and it’s hard to get away from.
Garance, je dois te le demander! Est-ce que t’utilise une des ces tablette graphique comme les Bamboo pour tes illustrations??
Hello, c’est un blog que je suis depuis longtemps car je le trouve très beau et intelligent.
Je suis la mère d’un ado. Pour ma part, j’ai toujours eu des problèmes de poids, liés très certainement à une compensation de manque affectif dès la toute petite enfance par la nourriture (ma nounou me donnait, parait-il, des bonbons quand je pleurais) et ma mère, en quelques mois, m’a retrouvée énorme. Bref…
Pour mon fils, je ne l’ai jamais forcé à manger quoique ce soit.
Je n’ai jamais encouragé non plus les bonbons, ni les gâteaux, sans jamais les interdire. Quand il était petit, je lui disais, mange ta viande et tes légumes, tu mangeras ton dessert après si tu as encore faim. Je n’ai jamais rationné les féculents, ni le fromage. Résultat : il s’arrêtait dès qu’il n’avait plus faim, parfois au milieu d’une bouchée et je ne lui disais pas non plus : finis ton assiette.
Aujourd’hui, il est mince comme un fil comme on doit l’être à son âge.
Son seul drame : il a trop de cholésterol, et ce, depuis qu’il a 12 ans (on l’a détecté à 12 ans en tout cas) et doit faire un peu attention à ne pas manger dans un même repas : saucisse, frites, fromage et beignet!! Mais il gère les repas à la cantine et voilà tout.
Il n’aime pas les bonbons, pas trop les gâteaux et ne compense jamais avec la nourriture.
Au moins il n’est pas comme sa mère!
En effet, je pense que beaucoup de femmes normales s’infligent ça.
C’est ce qui est alarmant.
Il faut dire que malgré toutes les unes de magazines féminins nous vendant du « Les rondeurs, c’est super », la tendance n’est quand même pas à l’alternance dans le milieu de la mode …
Alors, elles font ce qu’elles entendent depuis toute petites : il faut souffrir (même bêtement ?) pour être belle …
http://jolicassoulet.wordpress.com/
I am in my middle 60s and I have seen Americans’ relationship with food change as you describe over the years. My mother not only fed us with mostly-homemade dishes, but gave us a sound understanding of not-fanatic nutrition: whole grains, skim milk, lean (cheap) cuts of meat.
I dieted a little as teen and young adult but never obsessively. Cutting way down on beer helped a lot.
For most of the 80s, I lived in the Netherlands. On a visit home, I first saw a tv ad for a food that was touted as guilt-free. Guilt? Food? I was shocked. If you eat something gooey and yummy, or a sizzling piece of meat, or even too much wine, you might as well enjoy it!
Of course, it’s gotten worse and worse. As my body aged, I went on Weight Watchers 10 years ago and lost 20 pounds. I’m back on Weight Watchers again because I’m taking a medication that caused me to gain a pound a week at the end of last year. EEK. Got to stop the pudge train.
But I still think food is to be enjoyed. It doesn’t have to be « la bouffe » every time. Reason, balance, AND skim milk and whole grains! (But I use a tablespoon or two of cream in my coffee)
Hope you can maintain your healthy ways and not succumb to our unhealthy obsessions.
« il s’agit carrément d’une espèce d’anorexie perpétuelle » très vrai Garance, je le sais car je l’ai senti sur ma propre peau pendant des années. Maintenant fini tout ça, je mange à nouveau à ma faim, sans compter les calories, sans me peser tous les jours… et je ne suis pas grosse, mais pas maigre non plus. Ça donne quoi ça? Mince? Ben oui, et si on se contentait toutes de juste être minces et non pas maigres comme les magasines et publicités nous incitent à vouloir être? Je suis sûre qu’on serait toutes plus heureuses et confiantes… sans que cela déplaise à nos amis les mecs. Voilà!
Très bon post sinon, merci pour la façon dont tu aborde ça. Sinon, pour l’article de Vogue je ne suis pas choqué d’entendre qu’une mère mette au régime sa fille. Ce qui est très important dans cette histoire c’est que la fille a été déclaré obèse par un médecin et non pas par la comparaison avec un mannequin de magasine, non?
Garance,
I have found your observation posts of American’s unhealthy and obsessive fascination with food interesting. Since I was a teen, I have struggled on and off with trying to attain the « ideal body » through calorie counting, excessive exercising and bulimia. Everywhere one turns in the States, he or she is bombarded with the recent « get slim quick » fad or images of the « thin ideal. » When eating with friends, there are always little comments said like « Ohhh, I only want half » or « Nahh, I’ll pass on the dessert. I ate too much yesterday. »
Last summer, I was lucky enough to live in Paris for a month. There, I immersed myself in the French way of life and eating: enjoying what one eats and not feeling bad for the occasional indulging. This adventure abroad helped heal me and restore a better relationship with food. However, since returning to the States, I sometimes forget the positive aspects of eating and revert back to my old, unhealthy ways.
This post has helped remind me of the healthy relationship I did establish with food this past summer; I have been reminded of the joy I got from the French way of eating. I shouldn’t feel bad for enjoying food, and no one should. It all comes down to daily healthy balance and the occasional « overindulgence » enjoyed with friends.
xoxo
Hillary Rose
Ill be interested to read the article as the mother of a seven year old « obese » girl. I was a chunky kid but as an adolescent I slimmed down and have managed my weight pretty evenly through reasonable eating and exercise ever since. Im in my 40s. I see in her so many of the habits I had as a kid. We just do our best to keep the foods she eats whole and ensure she gets lots of active time. My biggest worry is that i’ll worry too much and pass the anxiety I have about her staying healthy on to her in
a bad way.
Merci Garance de te prononcer sur ce sujet si épineux… Je trouve désolant qu’aujourd’hui beaucoup de femmes (et d’hommes) s’imposent une sorte d’anorexie étouffée/légère/subtile qui ne paraît pas anormale, mais qui est pourtant dangereuse. J’ai moi-même souffert d’anorexie à la fin de mon adolescence, et j’ai bien failli y laisser ma peau. Bien que ça fait déjà plusieurs années que j’ai retrouvé un comportement alimentaire « normal », je donnerais n’importe quoi pour réussir à nouveau de manger avec un réel plaisir, sans me questionner, comme c’était le cas lorsque j’étais plus jeune…Alors ça m’inquiète beaucoup de voir cette sorte d’anorexie qui s’infiltre dans les moeurs et met en péril la santé de tous. Pour ce qui est de la diète imposée à cet enfant, je crois que d’habituer un enfant à une alimentation saine (sa
Bonne journée à toutes/tous!
J’alterne entre la lecture de cet article et visionner « Top Chef » sur la 1. Véridique!
Pour travailler dans le milieu de la mode – milieu que tu connais donc, et ou je t’ai déjà vu ;)) – on pourrait penser que je devrais être super obsédée par mon poids contrairement à ce qu’on puisse dire de ce milieu.
Mais en faites: pas trop.
Je me fais plaisir.
Mon rapport avec la nourriture n’est pas très complexe. Je mange parce qu’il le faut mais je mange ce qu’il me plait.
Je fais tout de même gaffe de temps en temps – rapport aux gènes de ma mère ou nous avons tendance à prendre rapidement tout de même -.
Après, au niveau de mon apparence, j’ai une apparence qui me semble être normale même si bon…comme je suis petite (1,60m) je les vois quand même mes jambonneaux mais je n’ai pas trop à me plaindre comme je fais 53 kilos environ.
Un coup, je peux me dire: « Hmmm dis donc toi, tu commences à avoir un double menton là! » et le « Hé pas mal ces boots, ça m’affine dis donc! »
Mon rapport n’est pas si compliqué. Je ne pense pas m’infliger un jour un régime car j’aurai ô grand combien peur de tomber dans la spirale « effet yoyo » ou tu reprends le double de ce que tu as perdu. Je pense que ça ne vaut pas le coup. Je ne me vois pas compter les calories de l’escalope de dinde qui cuit dans sa poêle avec sa crème de champignons – ça envoie du rêve! –
Mais ce que j’aime surtout dans la nourriture c’est la cuisiner et la faire déguster aux autres. J’aime travailler l’esthétique du plat.
Emilie
J’ai la chance de pouvoir rester mince quoique je mange donc je n’ai pas vraiment de problème avec la nourriture, je n’ai même pas de balance et je m’autorise tjrs à manger ce que je veux même si c’est trop gras… Mais je me suis rendu compte ma vision de la beauté était typiquement de notre époque en lisant cet article: http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/03/12/en-maigre-venus-canons-actuels/ . Je trouve à chaque fois la Venus plus mince, plus belle que celle plus ronde ! C’est un effet de mode qui peut être dangereux mais qui est très difficile à estimer.
Par contre je trouve tout à fait faux de dire que les garçons n’ont pas un rapport aussi complexe que le notre avec la nourriture (même si ce n’est pas forcément pour les mêmes raisons): j’en connais beaucoup qui font extrêmement attention à leur poids, qui peuvent arrêter de manger pendant plusieurs jours pour perdre des qqls kilos, qui ont un régime spécial pour prendre du muscle… Aujourd’hui tout le monde à un rapport assez complexe et très intime avec la nourriture, même les hommes !
This is a healthy and fascinating discussion, full or honesty and inquiry. Brava, Garance, for initiating it!
Interestingly, I never see any big, heavy-set women of style on this blog, celebrated as avatars of chic, originally and flair. Overwhelmingly the gals smiling from the photos here are almost preternaturally skinny, young, and dressed a la mode. One would almost think that there are no stylish, admirable, gorgeous, smart and highly original women over the age of 50 or the weight of 120 pounds! Perhaps one answer to all of this hand-wringing over body image and disordered relationships to food, would be for some brave soul to consistently – not just once in a blue moon, not as a token – dare to show the complete range of body types and ages who represent the fullest bloom of terrific personal style. Lord knows they’re out there! Since it’s in our DNA – our very brain chemistry – to interpret images and project onto them assumptions about unseen states, the burden is on us to change the conversation with the use of pictures. The more various the images we shoot and show, the more flexible the readings and the happier everyone will be.
I can’t comment on the article since I haven’t read it but I will say that I don’t enjoy eating out with friends anymore since one or all of us is often on a diet, a cleanse, going vegan, not eating gluten, etc., etc. When I was younger I looked forward to owning my own home so I could host dinner parties and now that I’m a homeowner I never do because cooking for guests has become so difficult.
I think what the problem is that we have vilified the word « diet » and we can never tell whether we refer to an unhealthy, starvation regime or monitoring the unhealthy/processed/calorie-laden stuff that we should not eat at every meal we have while focusing in eating healthy, unprocessed foods for the majority of our meals. Is it the same when I count grapes for breakfast and vilify carbohydrates, and when I decide to have a side salad instead of mash potatoes with my steak when I eat out? I really don’t think so.
For the record, I am currently on a « diet » of the second persuasion I’ve mentioned. For a year or so. I’ve lost 75 lbs and I haven’t gone to bed hungry one day. Perhaps this affords me some obsession with food. But I’d rather have that than being morbidly obese. I’m old enough to know that I’ll never be a double zero, anyway.
This is a healthy and fascinating discussion, full or honesty and inquiry. Brava, Garance, for initiating it!
Interestingly, I never see any big, heavy-set women of style on this blog, celebrated as avatars of chic, originality and flair. Overwhelmingly the gals smiling from the photos here are almost preternaturally skinny, young, and dressed a la mode. One would almost think that there are no stylish, admirable, gorgeous, smart and highly original women over the age of 50 or the weight of 120 pounds! Perhaps one answer to all of this hand-wringing over body image and disordered relationships to food, would be for some brave soul to consistently – not just once in a blue moon, not as a token – dare to show the complete range of body types and ages who represent the fullest bloom of terrific personal style. Lord knows they’re out there! Since it’s in our DNA – our very brain chemistry – to interpret images and project onto them assumptions about unseen states, the burden is on us to change the conversation with the use of pictures. The more various the images we shoot and show, the more flexible the readings and the happier everyone will be.
@Nina, votre commentaire sonne juste et vous n’êtes pas la seule. Merci
Your video clip is great – delicious hand-made food to be shared at a table with people you care about. The epitomy of healthy eating!
Thank you for raising this discussion.
As a paediatrician (and the mother of a teenage daughter) it is always very tricky to approach weight issues in pre-adolescent and teenage girls. There are so many pressures from magazines, like Vogue, and other media images to correspond to an often impossible to attain digitally-altered shape. It is dangerous ground if one adds to young girls’ self-consciousness about weight and body-image, however obesity at a young age is tragic in terms of health consequences. Obese children find it difficult and embarrassing to exercise which perpetuates the problem. Children living in cities are often driven everywhere for safety and seldom have opportunities to run around or walk to balance their calorie intake. Encouraging walking instead of driving/being driven, if possible, is a great start, however time-pressures are of course often an issue. Children who are home alone and lonely often comfort eat just like adults do.
Many teenagers are obsessed with food « allergies » such as gluten and milk (which have not been accurately diagnosed but just assumed and « trendy » to have)) which seem to be an excuse to eat lots of sugar instead.
Sugar-laden drinks, including juices, and packet snacks are a huge issue – as is « healthy » low-fat labeling as these products are often very high in sugars (such as high fructose corn syrup or honey ) instead. As your video suggests, there is no problem in eating sugary treats in moderation.
It is very difficult to make children eat something they don’t want to – just like adults some children are adventurous eaters and some are not. Children do not generally buy their own food however so guided choices by adults are possible. Setting a good example as an adult is always challenging! – being honest and human is valuable.
I agree that this article featured in Vogue is very interesting, and very culturally relevant as a testimony of the weight issues of « real women » and parenting in general. What I find even more interesting is how Vogue works as a marker of what our culture finds aesthetically ideal, in this case acceptable body shapes. Last month’s cover girl Adele — who is unapologetic about her buxom shape– was presented in a different light, every image taken of her focused only on her upper body and face. The only image that featured her body showed her laying on a sofa, wearing a very full skirt with a cinched waist, the lighting and pose emphasized her waist, and further made her look thinner than she actually is. Upon reading last month’s editorial, I noticed this direct use of selective photography to further Vogue’s presentation of « acceptable » body-types, this month’s article clearly attempts to reconcile that with perspectives from a « real woman » and her daughter.
Hi! How interesting that we’ve been having the EXACT same reflections lately! Maybe because it’s almost bikini season = diet epidemic!! I looooovvveeee fooood!! The Korean tradition stipulates that one must ALWAYS appreciate food (especially your mom’s cooking) and NEVER waste food! So for me, when my 120 pounds friends tell me they’re going on a diet to reach their « ideal weight » it makes me want to scream out « WHHHYY?? » But I can’t blame them, I’ve tried diets too. It’s soooo tempting (and it will always be)! Almost EVERY girl has at least thought of it! But it took some effort and self-observation (and less celebrity-observation) to finally acknowledge that I am healthy, I do plenty of activities (for my own pleasure and not (…always) for loosing weight), I have a family and a boyfriend who loves me. Whether we acknowledge it or not, food IS one of the most important factor in the Happiness department of life. So why would I (or any girl) not want to enjoy life when we have so much. And I think that a girl is always more beautiful when she is happy (like you Garance!)! LOVE from Canada, Clara :)
Cette mère a raison de mettre sa fille obèse au régime. Etre trop gros, comme être trop mince, c’est mettre sa santé en danger au delà du simple aspect physique. Je suis maman de trois enfants qui mangent de tout et je ne limite jamais les quantités. Comme beaucoup d’enfants, ils adorent les sucreries et je leur apprend que cela doit rester exceptionnel, comme une petite fête. C’est quand même triste de voir que dans nos pays riches, l’alimentation est devenue source d’autant de souffrance ! Au Maroc ou je vis ou beaucoup de gens sont pauvres, il y a peu d’obèses, la nourriture est précieuse et, pour une question de budget, les quantités servies au quotidien sont bien inférieures aux nôtres (cela m’a d’ailleurs frappé en arrivant). On peut se régaler dans la rue d’une orange pressée ou d’un cornet de pois chiche au cumin, délicieux ! D’ailleurs, depuis que je vis ici, je me pose beaucoup de questions sur la nourriture dans nos sociétés occidentales. Comment a t on pu en arriver là alors que manger permet de rester en vie tout en éprouvant beaucoup de plaisir…
I found the article disturbing. Not the fact that the mother was trying to help her daughter be healthy but that it was turned into an article for public evaluation and judgment. The mother even admits that time will tell whether or not she did more good then damage.
Ton article me parle! Aujourd’hui, diner cocktail au sein de ma société et je n’ai pu résister du coup je me suis goinfrée (pas d’autres expressions car c’est la réalité) et en rentrant chez moi je me suis dit mais que m’arrive t il????? Ce matin même, je me disais ‘ je commence un régime!’ et à midi évidemment j’ai craqué, je vous épargne les détails car ce fut tout sauf un menu équilibré et le soir, j’ai empiré la situation!
Donc je me suis dit je vais jeuner demain, ou encore boire des bols d’eau chaude ( oui certains peuples ont cette habitude pour se purifier) mais évidemment je ne vais pas faire cela car je ne tiendrai pas, alors que faire????
C’est pourtant normalment simple de se limiter à un repas équilibré quand votre cantine vous le permet et malheureusement non!!! la tentation!!
autre chose, aussi, je me dis que dès que je perdrai mes kilos (5 kg idéalement) je me sentirai mieux dans ma peau, que je serai plus…heureuse!! et je réfléchis et me demande si ces kilos et ce manque de volonté ne sont pas plutot dû à autre chose??
Tout est lié, quand on est bien à priori on se jette moins sur la nourriture, et quand on est mal (en tout cas pour moi) la nourriture et le shopping deviennent bizarrement mes ‘passions’; on compense donc un vide, un mal être…sans doute…
Mais il est vrai que tout cela devient obsessionnel, et que culpabiliser à chaque repas c’est épuisant!!!….
If you want the skinny/starved look, you have to starve yourself. If you want to be healthy, you have to DIET AND EXERCISE. I live in California and I’m shocked at how many people get the DIET part and don’t exercise. It’s always the same excuses about time, too. What is the time better doing? Laying around in bed, or on the sofa right after you get home? And kudos to the mother who put her daughter on a diet (wish you would’ve put a link to the story), she took a pro-active approach in her kids health.
I only can say that if we notice a problem in other people then we have the same problem. Sometimes we’re just covering it up because we are aware of the way we would be judge if we accept it. All people here, including me, the writer and the commentators saying they don’t have a problem with food, have for sure a problem with food and their own image. Problems out there are just mirroring our own problems. There are way to many problems related to food and image to be count here. I would love to see more compassion regarding people who struggle in life. I’m sorry, please forgive me, I love you, thank you.
Bravo, à Vogue, aux editors, aux trendsetters, aux prescripteurs, de nous faire remarquer que quelque chose ne tourne pas rond.
Et pourtant personne ne se mouille – « les filles ont un problème à New York ? Comment vivez vous votre rapport avec la nourriture ». Ce n’est pas une attaque ad hominem pourtant.
Je souffre de TCA. Je suis obsédée par ce qui se trouve dans mon assiette (ce qui ne s’y trouve pas, plus justement) ; la figure de l’algorithme compliqué me sied parfaitement ; je passe aussi ma vie sur des imageboards tagués #food, sur lefooding et mille autres sites où la nourriture, c’est quelque chose de fantastique, de merveilleux, c’est culturellement sensationnel. Ma mère ne m’a pas mise au régime, pourtant !
Simplement non, c’est plus compliqué : une fille, à New York, à Paris, et même dans des endroits moins soumis à l’influence médiatique des autres, doit être accomplie, multiple, aimer la vie, être cool, brillante, intelligente, mince, saine, doit faire du sport, mais engloutir des cupcakes et des steaks de tofu, parce que la gourmandise c’est mignon, mais la gloutonnerie c’est répugnant.
Eriger le bien-manger en tant que valeur, c’est induire un trouble chez tous les individus déviants, par nature (ie ceux qui dévient de la norme). Manger du gluten et ne pas avaler ses graines de goji fait de vous un mauvais individu ? #firstworldproblem
Juger un enfant, ou la figure de la Mère, comme ici, fait frissonner les foules.
Ce qui fait frissonner le monde, c’est d’être « in control ». La valeur clé, c’est de savoir contrôler sa vie – et c’est comme ça, toujours, qu’on en vient à se rassurer en se disant qu’on a moins de problèmes que les autres.
(« clin d’oeil » soumis à modération :si ce blog était coté en bourse, j’adorerais voir ses résultats (commentaire=trafic de contenu=espace pub=$) après cette publication ;))
Je crois hélas que la norme de tout ces mannequins anorexiques et photoshop ont réussi à gravement perturber non seulement l’image des femmes mais aussi les normes de la vie actuelle.
Même enceinte maintenant il ne faudrait prendre que 5 ou 6 kg pour ressembler à Victoria B.
L’horreur !
Je trouve que celui-ci est un comportment de la sociéte de la consommation. Il y a une grande industrie qui tourne au-tour là. On parle de la nourriture car c’est branché et on a peur de rester loin de cela. L’importance c’est d’être bien dans sa peau!
http://www.mimosaonbleecker.com
i found the article sad and scary. while obesity is definitely a concern, it is nothing to restrict your daughter over. this only creates other problems like eating disorders. it’s so sad. i can’t believe vogue would even publish this really.
xx, http://wordbyjessie.com/
Je pense que la mère de cette jeune fille a bien eu raison de mettre sa fille au régime, même si elle n’a que 7 ans. Il a été prouvé, d’après de nombreuses études qu’un enfant en surpoids, sera certainement obèse à l’âge adulte. Et au vu des problèmes physiques liés à cet état il vaut mieux essayer d’enrayer le problème le plus tôt possible. Après tout, il vaut mieux être au régime lorsqu’on est un enfant, oublier vite, plutôt qu’une longue vie de frustrations et de diètes draconiennes! Chaque cas reste cependant unique, et comme vous le soulignez Garance, il n’y a pas de recette miracle!
Pour ma part, j’ai toujours eu un rapport compliqué avec la nourriture, oscillant entre le désir d’ingurgiter tout ce dont j’ai envie et en même temps, être obsédé par les calories, les lipides etc…
Je suis mince, et souhaite le rester, mais à quel prix finalement? Je suis un homme, jeune, en pleine santé, mais le temps passe, le corps évolue, et il se peut, que d’ici quelques années, ma morphologie change et me fasse payer toutes ces excès et privations diverses! Je prie pour que ce ne soit pas le cas, mais le seul le temps me permettra de le découvrir.
PS: Continuez ainsi Garance, j’adore votre blog, et votre quotidien égaye mes journées!
Garance — I am a great fan of your blog but have never felt the need to comment before. Your honesty and delight at life and fashion are infectious, but I most love how you take it all so light-heartedly and enjoy your life and adventures. I am so glad you took on the issue of food and the obsession with weight. I am a petite 60+ year old woman who loves to eat and wear fabulous clothes. For the past 30 years I have tried to eat healthfully and maintain an active lifestyle without obsessively dieting or exercising. Good food is one of life’s great pleasures. My best friend, on the other hand, is anorexically thin. She has a much younger sister who is quite overweight. One day my friend and I took her two young nieces (her sister’s daughters) out to lunch and the first thing my friend said to the girls when they looked at the menu was, « Which of these foods will make you fat ». I felt as if she had slapped their mother in front of them. There were so many negative messages in that one comment. I hope I can be a better role model for them.
J’apprécie le point de vue de Mina, malheureusement la malbouffe est un problème qui concerne aussi des gens à faibles revenus
La nourriture préparée industriellement est souvent vide de nutriments, de goût réel d’où une absence de siacété
Nina et d’autre font remarquer comment Vogue et d’autres magazines sont irresponsables en affichant une esthétique de la maigreur ( et pas minceur)
Pourquoi les femme occidentales sont-elles devenues victimes d’un modèle asexué (pas de cul, pas de seins, pas de hanche) voire androgyne produit par les créateurs qui aiment l’idée du vêtement, pas de la chair de celle qui l’habite ?
Les filles pourquoi vous infliger tant de violence, quel est ce besoin de contrôle que vous imposer à vous-même et en faire un sujet de conversation(quel ennui!) ?
Comme certains j’ai remarqué aussi depuis un temps certains que les bêtes de mode sur ce blog à quelques exceptions sont des gabarits formatés et pas éclectiques.
Quand au sujet de l’article, lorsque c’est un vrai surpoid bien-sûr qu’il faut aider l’enfant.
Encourager les bonnes habitudes comme les fruits, boire de l’eau juste de l’eau et apprendre le goût
Ma fille de 11ans me remercie souvent du temps et du soin que je prends à cuisiner au quotidien (nous n’avons pas la télé)
Cette reconnaissance est une récompense. La cuisine est un de mes plaisir et le partage qui l’accompagne
C’est une valeur essentielle que je souhaite transmettre à mes deux filles et autour de moi
Gaelle à bien raison.Se nourrir est vital, c’est aussi prendre soin de soi, de son corps et par là de son esprit
Le goût c’est ce qui fait le plaisir de manger et de ne pas avoir besoin de manger beaucoup
Dans ma théorie personnelle sur le EU et leurs ENORMES portions, c’est la quantité pour rassurer qui domine, au lieu de la qualité
Sans virer démago, c’est indécent de chercher à priver son corps quand tant d’autres manquent et ne choisissent pas ce qu’ils mangent
Je ne vois absolument rien de choquant dans la démarche de cette femme à l’égard de sa fille. Elle suit les recommandations du pédiatre et a bien raison de le faire. Ce qui est choquant, c’est le fait que cette enfant soit obèse. Et il est du devoir de tout parent responsable de veiller à ce que la situation ne dégénère pas. Ce genre de problème doit être traité le plus tôt possible afin que l’enfant acquière de bonnes habitudes alimentaires. A l’âge adulte, il sera trop tard, ses goûts seront formés.
Pour répondre à ta question, personnellement, j’ai un rapport très aisé et très sain à la nourriture, ce qui me permet de prendre beaucoup de plaisir à table sans jamais prendre un gramme. Je le dois à ma mère et à ma grand-mère qui ont une hygiène alimentaire parfaite – à 89 ans, ma grand-mère est toujours une femme mine et élancée.
Bien sûr, cela exige de se mettre aux fourneaux, de faire l’effort d’éplucher et d’émincer quotidiennement des légumes frais, de vider le poisson, de prendre le temps de laisser les plats mijoter… Bref, il faut admettre qu’une certaine dose de travail est nécessaire. Mais c’est aussi une question d’habitude, de discipline. Pour ma part, je ne supporte pas qu’un repas ne contienne aucun légume ou soit constitué d’aliments gras. Je ne mange JAMAIS de plats surgelés ou achetés chez le traiteur.
La règle est simple : si les produits sont frais, ils se suffisent quasiment à eux-mêmes et il n’est point utile d’ajouter de sauces ou d’exhausteurs de goût. Des oignons, de l’ail, des épices, des légumes cuits lentement à l’étouffée, et c’est le bonheur garanti.
Ce plaisir fait que je n’ai pas à me préoccuper de mon poids. Il ne varie jamais.
I remember growing up with a Mother who never dieted, never talked about dieting, never restricted foods etc. (My Mother was slim and fit-always has been, after 5 children too! )I believe this had a profound influence on me, both as a child and with my body image as an adult. I am not concerned with dieting, have never dieted, and am bored when around women who seem to feel every one else is as body image obsessed as they are. I was brought up on whole natural foods, and plenty of them. Snacks and desert consisted of fresh fruit. Chips/chocolate/lollies etc were « party » foods only. My weight is within the healthy weight range. I eat whole unprocessed foods-plenty of fruit and vegetables mainly raw, and vegan. I feel the main issue with weight management is processed foods filled with chemicals, which do who knows what to our bodies!! Diet foods loaded with aspartame-make people hungry and crave sugar. Msg in processed foods also creates increased appetite-and a craving for more of the food which contains msg. I’m convinced cellulite is a by product of stored toxins from processed foods. Sugar, fat and salt are extremely addictive substances, obviously food corporations are aware of this and increase these in processed foods, which leads to increased profits!! Your health does not concern them-only profits! Best diet (in the true sense of the word) is a raw vegan organic diet-try it. As for the overweight child, I feel her Mother should not tell the child she is on a diet-but clean up her diet with whole natural foods, unprocessed foods, and play a little sport with her. She will most likely grow into a healthy weight, once her height increases.
I read the article, and I am so pleased you are talking about it. I wonder if the mom could have started slowly changing her daughter’s diet to healthier things without actually classifying it as a diet. She could have also slowly brought more exercise into the girl’s life, again, without calling it a diet. I suspect this little child is going to grow up with the same problems as her mom. Feeling guilty about enjoying lovely foods is insane. There is nothing wrong with educating kids about more and less healthy foods, but life without any millefeuilles would just not be the same :). Great post, Garance.
Garance,
I read your blog regularly and have never commented before but I really wanted to thank you for this post. I find the idea of a child being put on a diet quite horrifying, but I agree that it is brave and in a way positive that this mother is breaking her silence about it. As you say, so much of the obsession with dieting goes untalked about. I’ve found that there is a pressure to pretend that being super slim comes naturally and easily, from celebrities who say they eat whatever they want and don’t diet to women pretending they don’t count calories, but actually quietly obsessing about the piece of cake they « nonchanlantly » ate. The silencing isolates women and increases the risk of self loathing when being slim doesn’t just « come easily ». Thanks for not taking part in it!
Like many of the comments above, I state that my philosophy towards food is « eat everything, in moderation ». As such I avoid processed foods, prepare my own foods, try to eat from every food group, and indulge on occasion . So everything is perfect… But if my relationship with food is so healthy, I wonder why this article interested me so? Why did I spend so much time reading through many of the comments? Am I in any way denying myself pleasure from food for the sake of being « healthy »? Am I fooling myself into believing that my eating habits are really about being « healthy », rather than being about body image?
I tend to pat myself on the back for not being one of « those » girls who starves and exercises constantly to be thin. I may not be starving myself, but I am aware that my relationship with food is very closely tied to how I feel about my body, and there is a fine line to where it might become unhealthy. Maybe it already is unhealthy, given the amount of mental energy I have dedicated to the matter!
Gosh I’m glad you wrote about this article, i.e. someone with her finger in the fashion industry who’s spent enough of her life living in Europe and who isn’t a tabloid rag.
It’s *so* depressing to see American attitudes towards food play out in such a way that it results in a mother losing it regularly when faced with the fact that she needs to address her own daughter’s diet. Even worse, she goes off on one at her daughter. And it’s so very sad for the both of them that they live like this, with this horrible relationship towards food. I see it around me too these days, nowhere near as bad as it must be in parts of the US, but all these women who eat the donut and spend the rest of their coffee break discussing how guilty they feel about having eaten it. Argh! Eat the friggin’ donut and enjoy it. It tastes amazing. Chances are you won’t have another one all week. Yum.
I know, I know, I’m one to talk; I could probably eat just about everything in sight and not gain a pound. But then, when I really stop and think about it, when I was growing up, junk food didn’t really have that much of a place on the menu, and McDonald’s certainly wasn’t regarded as a treat (where did that idea come from in the first place?). Sweets were always around, but consumed occasionally and in moderation, perhaps precisely because they were always there. No pre-fab meals. No TV dinners. Dinner was prepared in the kitchen and eaten together as a family.
Now, as an adult, I’m blessed to have a high metabolism which means that I can polish off a burger and french fries without thinking twice about it, but at the same time my parents’ attitude of « everything in moderation » has carried over. I never think about calories or fat content or whether I should or shouldn’t have dessert. Instead, I try to make sure that I don’t eat too much sugar in one day, and that I get enough fruit, vegetables, whole-grains, and protein and that’s about it really. Oh. And I very rarely buy ready-meals or take out. Plus, let’s face it now, if you had to MAKE your own french fries and/or dessert, how often would you eat them? It’s a lot of work!
If I ever have kids, I very much hope that I can pass this on to them in the same way that my parents very quietly passed it on to me.
Wow. thanks for sharing this Garance. I’m with you- the constant obsession with food (or rather, the obsession with the obsession with food)- does not seem to be a healthy way to live- whether you are obese or emaciated.
And certainly NYC has a skewed perception of healthy bodies!
After having an eating disorder for 10 years and spending most of my waking hours (and many of my dreaming ones) obsessing about eating or not eating, vomiting or not vomiting, exercising or not exercising, my recovery (I celebrate 10 years this fall), has been a journey involving relapse, experiments with different dogmatic types of diets, and finally, an equilibrium.
When people ask me how I am so so productive in my business (as a life and business coach), I laugh and say, « All the energy I used to spend obsessing about food/weight/my looks/calories, I now channel into what I do for a living! It’s much easier! »
And that, is the truth. Because the sad part about this weight stuff (again for those who struggle with too much or with not enough) is that that struggle so overshadows the living of a real, engaged, intentional life.
Thanks for discussing this and opening up your own experience as well.
Lauren
I have a particularly funny relationship with food, as I’m a restaurant critic. By day, I live off protein shakes, salads and NO CARBS EVER and then by night I have what you might consider a ridiculous diet, with no fewer than four courses per meal, 6 nights a week. I regularly go to the gym and yet, I can’t keep the weight off. So there gets to be a point where you have to accept it, by remaining as healthy and active as you possibly can. Everything else is genetics (or outrageous restaurant meals).
Wow.
Garance, je suis très heureuse de lire ce post. Car il touche une branche, disons le, ESSENTIELLE (quoique bien camouflée derrière beaucoup de feuillage) du monde de la mode, mais aussi de notre univers moderne. L’obsession qu’ont les femmes avec leur corps n’est plus culturelle ou seulement liée au 21ieme siècle, elle fait partie de nous depuis fort longtemps. Sauf que l’obsession de la minceur, voire la maigreur, c’est plus récent, et franchement, tellement répandu qu’on oublie souvent que ça devrait être alarmant. Je me questionne depuis de nombreuses années à ce sujet, et je mentirais si moi, ou n’importe quelle de mes copines, n’y pensons pas constamment à toutes ces calories ou à ses belles jambes élancées qu’on veut avoir.
Ça me perturbe terriblement, et je ne vois pas vraiment comment la situation pourrait changer. Comment ne pas tomber dans le panneau après tout ? Avec toutes les images à la télévision, dans les magazines, sur Internet, sur les blogues (etc!) c’est plutôt flippant.
Je te lève mon chapeau, très haut si c’est possible!. Car tu as mis le doigt sur quelque chose de fragile, et tu as choisi de mettre des mots sur ce mal répandu, mais qui reste pourtant bien trop secret. Il est devenu une normalité alors qu’il s’agit d’une étrange conception de ce à quoi devrait correspondre la réalité.
Obviously the Vogue article is quite controversial. I planned to write a letter to the editor but will say it here. I found it not only troubling, but extremely selfish. In twenty years this child will be writing articles about how her mother influenced her negative feelings about her body and how it became a problem for decades and how she had to overcome it. I hope I’m wrong, but I think not. The obsession with weight has reached hysterical proportions. The obese need to lose weight so they won’t die young, crowd us in airline seats, and generally deface the landscape, and the rest of us need to eat with pleasure and moderation and, please, follow the same guidelines with our kids without placing a self-esteem trip on them. Skinny is not pretty. No matter how accepting this 7 year old seems, she’s still 7 years old! hello?
sent comment, don’t know why it’s awaiting moderation, help!
I read this article, too, and personally didn’t like the overly anxious tone of the mother who is then pictured with her perfectly normal weight daughter. As much as I appreciate the honesty of the writer, I just cannot condone a mother that puts her child on a diet yet still allows for one processed snack a day. This is where life-long unhealthy habits originate.
Garance, I LOVE that you brought this issue up.
I myself am also of European descent, and as you, living in New York City.
Compared to what I am used to, it is absolutely saddening to see peoples relationship to food here.
I first moved to New York at the young age of 19. Back then, I was unfortunately drawn into the world that many N.Y.C women live in; the never ending obsession with food & the state of mind that there is a « perfection » to be reached with ones body.
After moving back to Europe for a while, my mindset completely changed again. I re-learned to appreciate eating & drinking in a European « sense of moderation »- eat whatever, whenever, but not always.
Food is an extremely important part of our lives, it is what keeps us alive and it is what contributes to the energy we have to laugh, have fun, and most importantly, to love.
But to let food completely devour ones life is an energy completely wasted, in comparison to how a life really can be lived.
Unfortunately, I see the negative type of energy towards one self being of the dominating kind here in New York. It is just sad to see, because what people do not seem to realize, is that they loose their own inner self and individuality through putting so much focus into food, and thus, their outer self.
When a person has respect and love for him/herself, that is definitely the most beautiful asset that anyone can have. No magazine or bodily ideal can ever take the pure beauty of individualism away.
Thank you for writing this post, I think the fashion industry needs more women like you.
Saludos!
J’ai eu une période pendant laquelle mon poids m’obstinai et j’ai eu recours au régime WW qui marche plutôt bien. Aujourd’hui j’ai compris que rien ne vaut la pratique d’une activité sportive ! Je fais du basket 3 fois par semaine (2 entrainements et 1 match) et depuis que j’ai repris le sport j’ai perdu pas moins de 5 kg tout en me faisant plaisir ! Je ne me prive pas du tout, je vais jusqu’à me « péter le bide » de temps en temps ;).
Mais, je suis en Chine pour 3 mois, ici la nourriture est très grasse et le grignotage est devenu un passe temps… Il faudrait que j’aille courir pour ne pas reprendre ces précieux kilos perdus…
Le plus important pour moi ce n’est pas le poids mais l’aspect de mon corps !
Je préférais avoir des kilos en plus et ne pas avoir de cellulite !!!
it’s throughly surprising how little people know of nutrition. they know an abundance about ‘diets’ but next to nothing on what nutritional values are necessary for our health.
and it’s also surprising to hear this talk about the obsession that surrounds food in new york – not the making of food, or the farming of it, or where it comes from or what goes into it – no, it’s just the consumption of it. how one dimensional.
and the diet industry is such a pathetic joke on our consumeristic world – it’s just that – an INDUSTRY. seriously think about it – if any of these diets were actually designed to work in the long term, then every company that sold these diets would eventually sell themselves out of business. it’s just a con – which brings me back to my original point – nutrition. if people had a better understanding of nutrition then they wouldn’t be spending their cash on fad diets…..
what can’t be solved with a little education?
Garance, pourquoi vous n’ avez pas des photos de filles rondes…
The poor women of this world. We’ve been trained to have a troubled relationship with food. Instead of seeing eating as a nourishing fulfillment of needs, we view eating on a scale from starving to over indulging. When we see that woman/model/actress on the juice fast, we ask ourselves if we should be measuring up with this woman? If she starves, should i? Then when we see that woman who eats whatever she wants, we measure ourselves against her too. If she indulges, then i can too, right? Instead of having an objective view on eating, we are pitting our eating habits against one another, and thereby pitting women against women.
As a girl who mostly eats whatever she wants, and is never without butter in the fridge, i wish that we could stop making a competition of who eats less, or who indulges more, and start trying to enjoy eating again.
If parents are worried about passing along poor eating habits, then they should put down the diet books, and start teaching their kids to have a healthy relationship with food.
I am British but have spent the last five years living and working in South East or Central Asia. As a vegetarian I find it easier to eat healthier day to day than my meat eating friends particularly when I cook. However, that is not to say I don’t have personal battles. I can be quite strict with myself and around these ‘rules’ I developed bad habits such as skipping meals, particularly at work. I am in place now where I have accepted my body more than I did in my twenties but having found my happy weight place where I feel my figure and confidence are at their best, I can become uncomfortable if I feel the weight creeping on. I try to give myself a break, I don’t indulge in sweets but I do in carbs so if I feel I have overdone it I simply up my veggie and fruit quota. Finding your personal happy place and working to stay there is good but finding your happy weight and struggling to stay there is good for nothing.
This story touched me. I have a wonderful mother, but her insecurities about her own body (which has never been overweight) often passed on to me (who has also never been overweight, though my weight has fluctuated within the healthy scale). My mother would nervously eye what I ate and suggest I eat less, praise me when I was in my thin times, and critique me if I was TOO thin or didn’t eat enough. This, in combination with America’s obsession with women’s weight/bodies, has made it difficult to view food and my own body without constantly being critical and occasionally quite hateful/anxious.
I hope this little girl can be happy in the body she has, whether she’s thin or a little fat, if she feels good about what she eats, and gets proper nutrition and exercise. That will keep you alive longer than stressing out over a 19 BMI will.
Garance,
1) You really hit it spot on. There’s always someone at the dinner table who is dieting or indulging-and-dieting-tomorrow. Though it is of course important to eat healthy and exercise, the constant guilt that comes along with any sort of indulgence is unhealthy. Because so much of this really does go unsaid, learning to speak to yourself positively is so much more important – and not just in terms of food and health.
2) I love your blog. A lot. A loooooooot.
Moi, je n’ai pas de problèmes avec la nourriture mais j’adore manger sainement, j’ai toujours été « pulpeuse » et bien proportionnée ( dixit les copains! ), jusqu’à peu j’ai toujours trouvé cela très désagréable comme expression: pulpeuse et bien proportionnée pfff!! Ça voulait dire quoi, maintenant je sais que cela voulait dire exactement ce qui était dit et j’ai compris que c’était un compliment. Tout ça pour dire que malgré de bonnes habitudes alimentaires, le rapport au corps est complexe et va à l’encontre de la logique. J’espère inculquer des valeurs alimentaires à mes filles sans les angoisser car il est vrai que dès qu’elles mangent des « cochonneries » je culpabilise vas savoir si elles le ressentent!! Pourvu que non… Mais il faut bien dire que les filles et la bouffe ça a toujours été un sujet délicat et que le poids des mots ( pulpeuse+bien proportionnée dans mon cas ), le poids des images ( les magasines ) et l’image que l’on a de soi-même interfèrent dans chaque petite tête féminine et créent une sorte de confusion mentale que l’on gère +ou- non?
Regardless of the article about the mother & daughter, I find that you bring up a very important issue: the underlying obsessive food disorder. People need to realize that food disorders aren’t limited to the obvious, anorexia, bulimia, and obeseity. The amount of obsession we place on food is unhealthy in itself. Everything in moderation is a saying of the past and nowadays, it’s no wonder we’re all obsessed with what we’re eating because the government controlling the standards of what we eat is the most clouded and convoluted of them all. There’s high fructose corn syrup in about everything and the veil that shrouds what we really eat is making everyone hyper-sensitive to trying to find the « truth » about food. Food is big business and until we decide what we will and will not accept as acceptable within the food industry, it’s counter parts will be reaping the benefits of selling alternatives to our self propitiated unhealthy and obsessive eating habits.
J’ai 18ans et j’ai passé les 5d= dernières années de ma vie à penser à mon poids, à la nourriture 24h/24. Ma silhouette a été pour moi la cause de dépressions et de crises d’angoisse mais, un jour, ma psy (oui, les crises d’angoisse n’était pas seulement dues à mon obsession alimentaire) m’a conseillé une diététicienne. Pourquoi n’y avais-je pas pensé avant? Cela fait un mois que je la vois mais, dès le premier RDV, elle avait trouvé le problème (en regardant le carnet où je note tout ce que je mange: obsédée?NOOOONNN!):je ne mangeais pas assez et, mon corps ayant peur d’être privé à nouveau, faisant des réserves….de graisse. C’est pour cela qu’à raison de 400kcal par jour et d’1/2 de footing j’avais gagné 30kiloes en 3ans…Maintenant, j’essaye de reprendre une alimentation saine,mais c’est assez difficile de recommencer à manger, de moins avoir faim (car,oui, la faim est une pu**, tu t’y habitues et même tu t’y attaches). J’ai perdu 1kilos en une semaine.
Donc, peut-être, les régimes hypocaloriques (et les régimes en général) ne sont-ils pas la bonne solution. Je pense qu’il faut juste manger équilibré (oui, manger de TOUT), à sa faim et pratiquer une activité sportive. Je sais que ça parait simple à dire, mais je pense qu’à long terme, c’est la meilleure solution.
Ah oui, je voulais ajouter que les comportements d’anorexique ne se cachent pas seulement dans les anorexiques elle-même: je suis une peu potelée et, pourtant, je me faisais vomir de la salade et des carottes plusieurs fois par jour. La vie est ironique, voilà tout :)
Lately I find myself constantly thinking about what I eat and how it will affect my body. I am so obsessed that I have joined a calorie counting website, freaking out over every meal I eat and going to bed angry when I have gone over my days calorie allowance. I have even caught myself weighing my lunch roll in my hand thinking « this is how much heavier I will be after eating this » (!!!)
I eat healthily and do regular exercise, but I am sad that food is constantly giving me the guilt treatment. Food should be there to be enjoyed, especially if its a healthy moderate portion I need to be sufficiently nourished. I think women have to realise that being healthy doesn’t mean your going to look like that size 6 stick figure who looks good even in a garbage bag. Everyone’s bodies are different as much as I even hate saying that myself. We need to assure ourselves that being healthy means being beautiful, not stick thin.
la première fois que j’ai entendu parler « régime », j’étais au collège, en 5 ème…les filles voulaient toutes être super fines, on avait déjà la règle de calcul de l’Indice de masse corporel en tête, on collectionnait les magazines, on collait les photos de mannequins sur nos cahiers…la règle d’or « si t’as pas un creux entre les deux cuisses quand tu es debout, t’es grosse »…Il fallait faire du 34 (vu qu’on faisait toutes moins d’1m 65..), pour les photos de classe , on rentrait nos joues en » fish face », on se trouvait « trop belles comme ça ». On matait les gamines des catalogues e t on se comparaient à elles…bref , ça commence tôt cette obligation de la minceur, les enfants ne vivent pas hors du monde!!Pourtant, les garçons sortaient avec les filles qui leur plaisaient, quelle que soient leur taille de vêtements, mais ça, même adultes on ne l’a pas vraiment assimilé!!
J’ai la chance de manger ce que je veux, sans frustration aucune et sans que cela se répercute sur mon poids – certaine vont me détester c’est sûr en lisant ce commentaire.
Pire même, à certains moments de ma vie, je me trouve trop maigre et n’ai qu’une envie me remplumer et retrouver mon poids de forme et mes formes : ce que nombre de personnes ne comprend pas évidemment. Ce qui ne m’empêche pas d’être mince et d’avoir de la cellulite (faut être lucide ;) )
Si il y a bien une attitude qui m’exaspère, probablement car cela ne m’a jamais concerné, ce sont les personnes – femmes et hommes inclus, cette dernière catégorie étant la pire) qui calcule et culpabilise au restaurant. Entendez par là, se refuser le plaisir d’un dessert car le repas était déjà trop riche….
Encore une fois ce que je vais écrire est facile pour une personne sans problème de surpoids : manger est un plaisir de la vie, il faut savoir écouter son corps, ses envies, ses papilles.
Plus on culpabilise sur un plat, un dessert, moins il y aura de plaisir et plus on conditionnera notre corps. C’est un cercle vicieux à mon sens.
Un jour une personne m’a dit « quand c’est manger avec plaisir, ça ne fait pas grossir »
J’habite en France où il est facile de manger bon et bien ; De plus, je ne suis pas une junkfood addict, je préfère manger un vrai burger avec un bon verre de vin dans un resto plutôt que de me faire un menu McMachin.
Je me souviens de ma soeur restée presque 2 ans à Toronto qui avait pris grave de kilos, un vrai petit loukoum ! Depuis son retour en France, elle a retrouvé son poids de forme.
Les habitudes alimentaires sont très différentes d’un continent à l’autre.
Ce que vivent bon nombre de personnes est difficile, manger fait partie de notre quotidien.
Parfois le régime est nécessaire, comme pour cette enfant ; parfois cela relève de l’obsession.
Des silhouettes avec des formes sont magnifiques, c’est bien plus beau qu’un sac d’os en goguette.
Life is short, profitez des plaisirs de la vie !
C’est mon quotidien cet article!
Je suis diététicienne nutritionniste et j’essaie, avec le meilleur de moi même, d’aider ces enfants en mal être pour que ce ne soit plus un problème à l’adolescence et à l’âge adulte.
Au vue du nombre de personnes que je vois, adultes, avec ce mal être du fait des « yoyos » endurés dans leur vie, j’essaie d’apprendre à chacun à trouver leur alimentation, celle qui leur convient et non celle des régimes « à la mode ». C’est un apprentissage ou plutôt réapprentissage pour celle et ceux qui l’ont égaré.
C’est un peu comme LA MODE en fait, on garde nos basiques, on prend les choses qui nous conviennent dans ce qui est tendance, chacun prend ce qui lui va et réadapte en fonction de son évolution !
http://www.theoucafe.org
Mais, n’oublions pas que nous ne sommes pas du tout égaux face à la nourriture…
personally, I always felt like I was a bit « fatter » that I wanted, but the truth is I never had real problems with my weight. You know the average girl that wants to loose a kilo or two. But at my 19-20 years old I gained without realising it 4 kilos. It took a while to realise it because I wouldn’t get on a scale, so after a lot of vacation pictures wearing a bathing suit, lots of non fitting jeans I decided to see a nutritionist. It was eally great that I did that because I learned how to eat healthier and was a good way to get throught this without becoming obsessed about it. I got some great eating habbits, I lost some kilos- I regained half of them later, being in Greece it is hard not to eat amazing food, and I love food!- but this is fine because now I eat healthier even though I would ike to get rid of some fat. Yes straggle with food is bad and happens to most of the people I know. Most people become misserable with food and it is annoying because you cannot enjoy life litterally! « I will have a salad and please the dressing on the side »…. god that;s misserable! I think the kew is acceptance of ourselves, and balance on everything we do. It is hard to find those things if you are young, if you do not get through all the stages of dieting- get bored with diets etc to rich a certain point where your weight is not the most important thing in the world…
AND yes eating habbits it’s just one part of the issue. Psychology is the most important thing! my sister found balance with her weight (after 4 years going from super skinny to super fat and back) when she met the guy that she would marry afterwards, and believe me the extra kilos just flew away without nobody realisng it- not even her- because she was finally happy on the inside- she would’t care anymore about it!
I think we become obsessed because if you open a magazine (ELLE, Glamour, marie Claire) you find 3000 diets, 5000 ways to detox, 2000 ways to loose 4000 pounds in 1 week, 1000 ways to stay young forever. WTF? relax…
we need to find balance. If we get too stressed on what we eat and how much we wheight our body cannot find balance..
bravo garance!! I am also really interested to know– what do you think about Model Alliance and Marc Jacobs not paying models?
A le plaisir de la table …. Perso je mange sans gluten(blé) et sans lait de vache. Je suis « presque » végétarienne… et pourtant je me régale.
Il y a eu des livres qui ont vraiment eu un impacte très positif sur mon alimentation : Le livre de l’Art de la simplicité de Dominique Loreau et aussi celui au titre évocateur « Ces françaises qui ne grossissent pas » dont j’explique ici les règles/conseils pour garder la ligne:
http://www.elisaboelle.fr/blog/a149-ces-fran%C3%A7aises-qui-ne-grossissent-pas-mireille-guiliano-les-secrets-pour-maigrir-gourmand
Finalement aujourd’hui je suis très bien dans ma peau. Pour certain un peu trop maigre, mais moi je ne fais pas régime et bien au contraire je me régale. Mais en effet je me régal davantage de « bon gras » (avocat, bananes, noix de cajou, amandes,huile d’olive, huile de noix, …) que du « mauvais gras » et cela doit aussi faire une grosse différence. Je fais aussi moi même mes biscuits, mes gâteaux et finalement je n’y rajoute jamais de beurre ! Pas besoin, on peu avoir un résultat très savoureux avec tant de substitues !
Un petit truc qui pour moi fonctionne aussi : se répéter « Plus je mange plus je maigrie et je reste en parfaite santé. » ( ça a l’air très bête comme ça…et pourtant!)
Belle journée**
Article intéressant! C’est vrai qu’aujourd’hui le poids est devenu un critère de jugement social, à base de « tu es mince, tu as le contrôle de ton corps, et par extension de ta vie ». C’est plutôt effrayant mais c’est devenu la norme. C’est pas mal que VOGUE soit lucide sur le sujet et partage ce témoignage de mère, cela montre que même à la Mecque de la mode on n’est pas aveuglé par le rêve glamour et perfectionniste véhiculé par.. le magasine lui-même. Merci Garance de nous faire partager ça!
http://pcigarette.blogspot.fr/
Nina : merci pour ton commentaire qui nous replace dans la VRAIE vie.
Garance : merci pour ton blog qui nous fait souvent bien rigoler.
(parce que, oui, la vraie vie est beaucoup plus dure que tout ça, mais franchement, les filles de la mode, il vaut mieux en rire, non ?)
Bonjour,
Merci beaucoup pour cette article et ton blog! C’est du beau travail! Je t’encourage pour la suite!
Merci
Aude
http://www.laboutique-aufeminin.com (5 euros de remise pour 30 euros d’achat avec le code promo : forum jusqu’au 31 mars)
I believe, putting class and economic status to one side, that once women can accept that their weight will fluctuate on a weekly, monthly or seasonal basis, and they can accept that their hormones will affect their cravings they will make some headway in tackling their body image and eating issues in a healthy manner. We get so stuck on instant gratification, on every level, that we don’t stop to learn about ourselves that our weight WILL inevitably go up and down. Once you can find grace in that aspect of our femininity we might just be able to sit with a couple of extra pounds and fluid retention and craving carbs or protein and accept that this shall pass. Living is fluid and relies on flexibility and adaptation. Not fixed thinking and behaviour.
Listen to your body and allow yourself to eat less when you feel the need is less. We are designed to store fat for emergency starvation. It is ok to over eat from time to time, providing we don’t continue in that manner feeling defeated and unhappy by the temporary weight gain.
We must tune in to our bodies.
Be active, enjoy walking everywhere you can. The more we move the happier we will feel, providing we give ourselves time to rest too.
Being human means accepting that we have the capacity to love and hate, feel a range of emotions, think deeply or superficially, act quickly or move slowly. So we must embrace the range of hungers we have and recognise what they are for and which one we really need to satisfy and how. Take responsibility. We choose what we do next. Make it an informed and kind one.
And yes, definitely eat healthy, wholesome, natural food. Not over processed, chemically enhanced rubbish. Real, unadulterated plants and animal products. In an abundant variety.
Be good to yourself and spread awareness.
C’est bien simple… a chaque fois que je fais « attention », je grossis.
Après le stress de la fille mince (comme j’ai pu en lire dans les commentaires), j’ai eu tout le temps peur de grossir… Ce que j’ai fini par faire en avalant plein plein plein de bon pain… Pendant 2 ans.
Ca n’apas été simple de guérir, j’ai eu besoin d’aide et 4 ans après, je suis enfin apaisée. Je ne pense plus jamais aux calories, à l’équilibre lipides/protéines, je pense à ce qui me fait envie, je m’écoute, je profite… Je suis cool quoi… Et depuis, je suis revenue à mon poids de forme -soit plutôt très mince- et ne grossit plus. Je trouve ça presque magique…
Je trouve plutôt choquant de voir ce que l’on est capable de faire pour être maigre (et ce que l’on est capable de dépenser… franchement!) alors que la vie tout simplement peut nous apporter ce équilibre… On aura beau peser 45kg, on n’aura pas pour autant des échasses de top model…
Pis, c’est quand même plus intéressant de pique-niquer tranquillement au soleil avec des copines en se marrant que de penser que la part de gâteau au chocolat (et la coupe de champagne?!?) vont nous coûter 500 calories… non?
Bonjour,
je suis vraiment contente que Garance ait parle de ce sujet…
je vis a Beyrouth (Liban) et ici etre mince est un travail a plein temps…
Les femmes sont obssedees par leurs apparences depuis un tres jeune age…
J’ai commence mon premier regime a 12 ans et non parce que ma mere m’a oblige ou qu’un medecin a dit que j’etais en surpoid mais simplement parce que je voulai pouvoir m’integrer a l’ecole aux cotes de toutes ses filles minces…
Mais aujourd’hui j’ai 27 ans et toutes les femmes autour de moi sont obssedees par leur poid et ce qu’elles mangent… Ici il faut etre belle, mince et super high fashion sinon les gens te critiquent. Rares sont les filles qui sont bien dans leur peau et qui ne donnent pas tellement d’importance a se sujet.. Et c’est des modes de dietes qu’elles suivent toutes… un jour c’est le atkin diet un autre c’est le Dukan… Manger un burger quand on est en sorti entre filles est un crime…
Aujourd’hui je ne fais pas partie de ces filles la… je ne suis ni mince, ni grosse… parce que j’ai pu realiser apres 15 ans de regimes que je n’arriverai jamais a la taille manequin impose par ma societe… je ne dis pas que je suis super bien dans ma peau et que je m’en tappe… mais c’est juste que j’ai compris et j’essaye de faire un equilibre… la semaine je fais attention, le weekend je ne me prive pas…Mais ca m’atriste de voir toutes ses filles tellement focalisees sur ce sujet…
Obèse ou pas, aujourd’hui la société occidentale fait TOUT pour que nous pensions constamment à ce que nous mangeons. Tu avais fait des articles très révélateurs là dessus d’ailleurs. Le premier semblait assumer une légère prise de poids due à ton régime alimentaire pseudo-gourmand (je doute que tu était en surpoids quelconque) et celui d’après… Finalement non !
On ne trie plus du tout les aliments selon « bon/pas bon », mais « trop de sucres » « trop de gras » « pas bon du tout pour mes bourrelets »… C’est très grave, très poussé.
La santé n’entre réellement que dans de très rares cas. La plupart du temps, ce n’est qu’une question de 2, 3 ou 4 kilos de plus ou de moins à ne pas prendre ou ne pas garder.
Je doute que tu l’ignores, mais tu es citée à plusieurs reprises dans l’essaie Beauté Fatale de Mona Chollet, et c’est percutant… Je te le conseille vivement, toi qui as une grande influence via ton blog…
J’ai connu le passage de la taille 34-36 à 40 en 6 mois sans changement de régime
J’ai connu la culpabilité de manger un petit morceau de pain ou une assiettée de pâtes
J’ai connu les armoires ou plus rien ne va
J’ai connu des semaines entières au régime drastique et un kg de plus le dimanche
J’ai connu les variations d’humeur qui vont avec
J’ai connu une hypothyroïdie mal équilibrée…….
C’est fou de voir à quel point on culpabilise sur sa nourriture avant d’envisager que ça peut être un problème médical……
Because 7 is still the age of baby fat
so being on diet at 7 ys old sure is a bit extreme and scaring
at least this little girl will have this article to show to her therapist
1) Garance, il y a un film qui sort en France dans…pas longtemps, qui parle de ça justement!!! Sous l’oeil bienveillant de Charlotte de Turckheim, le pitch : Nina, une bombasse un peu ronde, se voit offrir (par son mec. Argh!) un séjour dans un centre m’amaigrissement. Là-bas elle retrouve plein de nanas qui ont des problèmes avec leur poids ou avec la bouffe. Et c’est traité avec beaucoup d’humour… J’irai le voir!
2) Et sinon, moi j’en suis restée aux explications de ma maman: le matin il faut plein de vitamines et de l’énergie (donc jus d’orange, céréales, oeufs) le midi un peu de tout (légumes, viande/poisson, laitage, fruit) et le soir, léger (soupe ou salade, avec sucres lents genre pain ou pâtes, laitage.)
3) et pour les quantités, je suis le précepte de ma grand-mère : « ne te fais pas mal au ventre, va… »
(mieux que « ON FINIT SON ASSIETTE! »)
J’ai 25 ans, pas de problème de poids, et franchement, si je me casse le c** à prendre de bonnes habitudes maintenant, c’est surtout parce que je me dis : « quand t’auras des enfants, yaura des milliards de trucs à gérer à leur place, alors il faut que les repas équilibrés ça soit un automatisme parce que sinon tu vas pas y arriver ».
Mon objectif : manger équilibrer sans y penser.
Pour pouvoir penser à autre chose, bien sûr!
;-)
Bises,
C.
http://le-blog-de-clou.blogspot.com/
PS: et j’adore manger, en plus j’habite à Lyon, (ville maxi-tentation) avec juste en bas de chez moi : une boulangerie de-la-mort-qui-tue, un fromager de-la-mort-qui-tue, un charcutier/traiteur heuuuu… »de-la-mort-qui-tue ».
Donc je « craque » souvent, pour un pain au chocolat à 16h, un St Marcellin bien coulant sur une baguette fraicher, un steak haché bien frais… Mais ce ne sont que des bonnes choses! Je les déguste donc avec bonheur et zéro culpabilité.
Et j’adore PARLER de bouffe.
Je pense que c’est typiquement français, parce qu’un jour notre prof d’anglais en master nous a donné comme exercice de parler d’une marque ou d’un produit qu’on adorait (à l’oral, of course) et 75% des élèves de la promo avaient choisi des trucs comestibles! (Haribo, Ladurée, Charal, Danone, Bjorg, Le Père Dodu…)
Il a halluciné, notre British de prof…
Hi !
Penser à la nourriture et à son poids de cette façon là, c’est tristounet, je dirais même c’est franchement flippant !
Alors qu’acheter des légumes frais, choisir ce poisson plutôt que celui-là, imaginer le plat que l’on va préparer avec, s’attarder chez le caviste et lui demander quel vin pour tel repas, c’est un tel plaisir, c’est tellement sensuel !
J’ai été filiforme puis j’ai eu 2 enfants, je ne suis plus filiforme, je suis mince tout simplement. Un corps mince c’est sympa mais un corps ferme, c’est mieux ! Alors j’essaie de me bouger un peu. Je mange ce qui me plaît quand ça me plaît, je suis à l’écoute de mon corps et de ma tête, s’ils ont besoin de sucre, je leur en donne et hop un macaron ou un tour à la pâtisserie tunisienne. C’est pas grave et c’est bon :)
Par contre le repas suivant, faut qu’il soit light, une soupe de légumes (si possible home made !) et un yaourt et voilà !
Je n’ai rien inventé, je crois que beaucoup de femmes et de mamans autour de moi, ici dans notre jolie province française (en direct de la ville rose, Toulouse) font la même chose.
Je ne mange pas entre les repas et mes filles non plus. En ce qui les concerne, le problème (si problème il y a !!!) est différent, elles sont grandes et maigrichonnes, du coup j’essaie de les inciter à manger un peu plus.
Il n’y a pas de mode d’emploi, il faut essayer de s’adapter à l’enfant, sa morphologie, ses envies et essayer de lui inculquer de bonnes habitudes.
Désolée j’ai été un peu longue et j’espère pas trop ennuyeuse !
à bientôt Dear Garance et fidèles blogueurs, j’adore lire les commentaires de tout le monde :)
On food and obesity you must read William Reymond’s book « Toxic ».
It’s unbelievable what food industrialization is doing to our bodies.
F
I love you even more for this, garance! I follow a lot of fitblrs (and have one, too) and sometimes I think if it’s good to spend that much time on thinking what is right to eat and how to exercise most effectively… what you wrote really made me think
Et bien, vu le nombre de réactions, c’est un sujet qui parlent à toutes… et à tous!
Je n’ai jamais eu de problème de poids, ni de balance. Juste une ceinture et des jeans qui m’indiquent si oui, j’ai pris quelques kilos. Si c’est le cas, ce n’est pas grave. Ca passera avec le sport hebdomadaire mais surtout avec LA PENSEE POSITIVE! Je me sens heureuse dans ce corps là, avec un petit ventre pas parfait, de fesses rebondies et ce n’est pas une balance qui pourra me contredire.
Après, mon petit budget et mon enfance à la campagne me font faire attention au supermarché, au resto, au marché que je fais tous les dimanches. Un rapport serein avec la nourriture est vraiment épanouissant.
Comme toutes les femmes (et pas mal d’hommes aussi il me semble) l’image de mon corps vient parfois me servir de bâton pour m’auto-flageller, ou de baguette magique qui me fait sourire.. J’ai l’immense chance d’avoir un papa gourmand et très fin cuisinier, une maman gourmande et piètre cuisinière (sauf pour les choses sucrées), une famille entière de gourmands sans complexes, et qui n’accordent en même temps à la nourriture « que » la place qu’elle mérite (enfin selon moi, mais je suis le fruit de tous ces gens là): une source de santé, de forme, et aussi TOUJOURS une source de plaisir. Je suis gourmande. Je suis « arrondie ». Pas ronde, pas grosse, pas maigre non plus. Je mange ce qui me plaît, et j’ai le droit (auto-accordé) de sauter des repas, de me nourrir de chocolat, ou de soupe si je le veux. J’y vais au feeling. Et mon feeling est bon, puisque, je crois, la nourriture n’est ni une addiction, ni une terreur. Le plaisir est mon guide, parfois me coucher légère, sans dîner, m’apporte ce plaisir, j’ai des périodes artichaut à tous les repas, des périodes bol de riz et basta, et d’autres où m’enfiler un paquet de gâteaux dans l’après-m’ me réconforte.
Je ne sais pas quel fut ta révélation, ce qui t’a permis de perdre ces quelques kilos qui t’embêtaient après ton installation aux Etats-Unis -mais je me suis toujours dit que cette idée de plaisir devait en faire partie…
+ une précision: dans ma famille de gourmands, personne n’a de problème de poids, et nous sommes plutôt minces.
I agree that the piece was very frank and am not at all shocked at the measures the author took: When a doctor tells you your child needs to loose weight and is technically obese, it is to be taken seriously. Why more physicians in this country don’t tell people the same thing is yet another example, I think, of our national discomfort with talking about subject.
In the Netherlands, we have a tv-show called ‘Help, our child is too fat’. To me, it’s perfectly normal for a parent to interfere with their child’s diet. Even more so: it’s their responsibility as a parent! What the tv-show has taught me is that most of these children are really unhappy – very often because their parents are divorced/they don’t have friends/parents work all the time – and that the parents are blaming their children for eating unhealthy foods, while the parents are the ones doing the shopping. Parents say things like ‘I know I buy a lot of cookies, but it’s HER decision to eat them’. That’s not fair to say to a 10 year old! First of all, children need to be taught healthy eating habits. Second, children eat junk food, chocolate, snacks etc for exactly the same reason as adults: because it’s easy and it detracts your attention of something else. What you see in this television series are unhappy kids, who don’t know how to deal with their emotions. They don’t excercise, don’t do fun things with their parents, they watch TV for hours or are stuck behind their computers. They never talk about what troubles them. So they eat. And again, I think it’s a parents responsibility to help them with this, even though that can be very difficult. I guess it’s not surprising that it’s usually not only the child that’s too fat….
Moins ta vie est remplie de ce que tu aimes, plus tu mange. C’est le seul algorithme qui tienne.
Love this article Garance..
At a young age I became very aware of my weight, this was impulsed by doing ballet/dance and by my older sister dieting and trying to keep her weight in control. At ballet I was confronted with so many petit girls I became overwhelmed (I was 9/10 years old…)
At a certain point in my life food food was my enemy who I loved passionately at the same time. Somewhere along the way I started to accept myself and with that came a much more healthy relationship with food.
To illustrate my story more; I have never even been close to being overweight, yet I had an issue with my weight! I have always been slim (thanks to dancing mostly) and muscular. The latter was where my issue was concentrated in the past though I confused it with being « fat ». Now I know that my muscels are a blessing and are simply a part of me. I will never be ‘petit’, I will never be short (yes I wanted to be short –____– I wasn’t too familiar with the concept of models yet lol).
I’m averagely tall and toned; I happily accept!
Je reconnais que je suis chanceuse sur ce coup. Pas de problème de poids en mangeant normalement (du bon, et du moins bon…), plus filiforme à l’adolescence, me voici mince à 35 ans. J’aime manger et dès que je prends quelques kilos (je n’ai pas de balance) je n’ai plus d’appétit (naturellement)… Ma nature fait bien les choses !
bof, de toute façon, perso, je n’aime pas le sucré, ça m’écoeure très vite et ça me rend malade, donc c’est vite vu, en plus je fais pas mal de sport et je ne dépasse pas 1 à 2 plats par repas (quasiment jamais de dessert, je préfère les gateaux à l’heure du thé, 1 fois par an gd max!!) et donc aucun pb de poids… Et comme ça je peux me jeter sur les frites ou des crêpes à titre exceptionnel: zéro culpabilité!!
I found sugar the main culprit for overeating. The more sugar you eat the more you want it. If you cut it out (only takes a couple of days for the body to adjust – beware of hidden sugar in processed food…) it is really easy to eat just as much as you need – without overeating or endless snacking. Doesn’t mean you can’t have the occasional cake – but you’ll find less and less craving for it. The same applies to children – cut out sugary drinks/snacks and sweets and they’ll eat as much as their body needs without piling on pounds. Add plenty of fresh air and the body finds its balance.
I don’t have time to read all the responses, but I wonder if anyone who has responded has a daughter who is overweight? I do. She’s 12 (5’2″) and weighed 130lbs two months ago. I also have two other daughters who are not overweight. So what is a mother to do?
I read the article in Vogue and I agree with what this mother did. I wish I had been more proactive when my daughter was younger. When you are a mother and you have a fat daughter, people blame the mother for the child’s weight. In my situation, I have tried to keep my daughter very active – sports each season, ballet and dance during the school year. No buying school lunches, limited snack money for after school excursions with friends. I don’t have a weight problem. I’ve been 125 lbs and 5’5″ for the past 20 years, even after having four children. We eat healthy; I make dinner for my family 5 out of 7 nights a week.
My approach with my daughter is awareness that she can not eat the way her brother and sisters can, especially now. She needs to be aware of every wasted calorie that enters her mouth. If you had a daughter that was allergic to wheat or dairy or nuts, you would teach your child how to eat and avoid those foods. It is the same when you are a parent of an overweight child. You need to educate your child about what they can and can not do. She is now down to 124 lbs and our goal weight for her is 115, as per her pediatricians suggestion.
imagine being 7, and your mother, your source of unconditional love and sustenance, telling you that indeed, you’re not perfect, you’re flawed because of your physical conditions… and then, she rations your food, to solve your problems, because your imperfection, your weight, the cause of all the problems, would be resolved by controlling your food… only when you lost the weight would she approve of you, love you…
how is such overt interference necessary for a 7 year old? is it really helpful to establish food as a control mechanism so early in a child’s life, and in a society that does that anyhow as we grow up?
so sad…
when I was 8 years old my mum took me to a doctor cause I had problems with my weight after a country move and obviously a food change… I can’t but THANK HER a lot. now I’m 30 and I’ll be glad that my mum did that. I’m happy as I am now and I learned to eat healthier (which is not the same as being obsessed with weight). Taking care of what you eat is more important than being obsessed with how many pounds you weight or which size you are.
I also read that article yesterday and was riveted. I couldn’t help but feel that the writer’s daughter would acquire a life-long obsessions with food due to the fact that so much gravity & negativity has already been associated with it at such an early age.
Like many of the previous commentators, I truly believe that simply honoring our bodies with whole foods enjoyed in moderation (but without the do or die mentality), and focusing on the positive, is far more beneficial & sustainable. The thing about calorie counting, forbidden foods and diet zealotry is that the focus is on what you can’t have- and when the focus is on negativity & deprivation- it isn’t sustainable and consumes your life with stress (which in itself causes weight gain and aging)!
But Vogue DIDN’T « break the silence » on the issue, as you put it. Because nowhere else in the issue is the issue addressed directly. They only presented this point-of-view piece. They did not offer any useful advice or help or any information on where to get it.
What they did do is publish an article about a Mother with food issues celebrating forcing her child onto a diet and arguably pushing her issues onto her own child. As a stand alone article it would seem that they are advocating the point of view of the Mother.
After Vogue being the topic of the body image debate so frequently (and not in a positive way), you would think they would know better. You would think they would see the danger.
But NO. They just see a good way to put themselves back in the media. Get themselves extra publicity. No matter the cost.
That is what is so abhorrent. Not just the disturbed Mother.
Je vais tenter ici de donner une vision du rapport mère-fille-nourriture … de l’autre côté. Je viens d’avoir 19 ans, et je sors tout juste de cette maladie qu’on appelle communément « anorexie mentale ». Et même aujourd’hui, je sais que mon combat est loin d’être fini, voire même me poursuivra toute ma vie.
Mon problème avec la nourriture a dû commencer il y a environs 3 ans, peu à peu. C’est la dernière année que j’ai été diagnostiquée anorexique, après avoir perdu près de 19 kilos en 9 mois. Et mes parents, chez lesquels je vis toujours, ont eu un impact majeur sur mon trouble, comme ma rémission.
Mon père, déjà, lorsque je lui ai fait part de mon envie (futile, sans doute à l’époque, je faisais 55 kilos environs), à 15 ans, de faire un régime. Lui même a un rapport relativement déviant avec la nourriture, sans que cela vire réellement à la maladie, puisqu’il alterne des phases de nourriture un peu décadente avec des phases de régime draconien. C’est ce régime qu’il m’a conseillé, qui avait fonctionné très bien sur ma sœur, qui avait à l’adolescence présenté un léger surpoids. Qui a très bien fonctionné sur moi aussi, sauf que moi, je n’avais pas de phases de « lâchage ». Je comptais toutes les calories, de tout ce que je mangeais, et les notais dans un carnet. Je pense, et j’en suis désolée pour mon père, que ce régime m’a lancée dans mon rapport obsessionnel, puis maladif, avec la nourriture.
Je passe la descente aux enfers que j’ai vécue depuis.
Étrangement, ma rémission n’aurait jamais été possible sans mes parents. Sans ma mère surtout, qui suivait mon poids sans me forcer si je n’étais pas d’accord, et qui a suivi de loin la thérapie que j’avais été contrainte, dans mon état, à suivre. On a mis des mots, tous les trois, sur ce que je traversais, sur pourquoi je le traversais. Et même avec l’incompréhension, et toute la douleur que cela a impliqué, ça a été décisif.
Au final, j’aurais été, avec mon passif, choquée de voir un régime imposé à une enfant. Mais sans doute, comme l’enfant était elle-même plus ou moins « malade », aurais-je pu être choquée si personne n’avait rien fait pour l’aider. Il n’y a pas de parents parfaits pour éduquer à la nourriture : il n’y a que des gens humains avec eux même un rapport à la nourriture parfois conflictuel. Tout ce qui compte, c’est que l’amour, et l’écoute, passent toujours avant le poids.
Mettre des enfants au régime oui, mais sans leur donner l’impression d’être au régime et pour des enfants qui en ont VRAIMENT besoin, pour certaines mère dés que son enfant n’est plus dans la courbe de poid idéal c’est la catastrophe et le gamin à la droit à un régime drastique. Il faut comprendre que pour un enfant encore en pleine croissance le plus important c’est de stabiliser le poid, puis aprés le gamin il s’affinera et puis voilà.
Moi ça m’est arrivé, depuis gamine je suis un peu bouboule, vers 10-12ans on est allé chez la dieteticienne, alors oui ça a aidé, mais quand à Noël ton père te dit « Pas de tranche de foie gras pour toi, t’as du poid à perdre » et bah je peux te dire que ça fait trés mal. D’où le fait de faire un régime pour que le gamin stabilise son poid, je pèse le même poid que à mes 10ans aujourd’hui, j’ai grandit donc je me suis affinée. Aujourd’hui j’ai 17ans, ma relation avec mon poid est toujours aussi conflictuelle, j’ai des formes, un p’tit bidon, des cuisses et bon ça me dérange. J’avais perdu du poid en ne mangeant quasiment rien pendant un mois, je trouve ça tellement stupide en y repensant… Bref, voilà mon avis :)
Qu’une mère mette sa fille au régime, cela n’a rien de choquant. Qu’on s’entende, sa fille obèse, pour qui un régime préservera sa santé. La gestion, elle, se fait au cas par cas. Pas de règle pas de principe, car dans presque TOUS les cas, ce n’est pas l’hygiène alimentaire la cause de nos soucis, mais bien la représentation que l’on a de soi.
« j’ai mangé si, et pas ça, je voudrais être comme ci, oui mais je suis comme ça ». Bla bla bla. Traiter la conséquence n’a jamais atteins la cause. J’aimerai bien profiter de ce que je mange. Oui mais voilà, après avoir été très malade j’ai réapprit que la nourriture n’est pas un affreux monstre abyssale.
Compter non, s’écouter oui. Mais combien d’année pour y parvenir…
Eh bien de profiter de ce que l’on mange, savez vous que certains ne connaissent pas ce plaisir?
Cela peut paraitre paradoxale mais pour maigrir, il faut manger.Et pour aimer, il faut s’ouvrir.
Ouvrez vous! Cherchez en vous, sur vous, ces belles choses qui font d’une femme qu’on ne l’oublie pas. Aimez vous, un peu, et déjà la vie aura une belle saveur.
I think all women have a complicated relationship with food. I realized that in order for me to be healthy I have to eat right and exercise. A lot of ppl are lazy when it comes to that myself included. We make it hard on ourselves by looking at friends or celebs and comparing our bodies to their’s it’s ridiculous . It might sound hippy dippy to say but have we to learn to love ourselves and if you have someone in your life who makes you feel like shit because you’re not a size 0 cut them out of your life.
thank you for bringing this up Garance!
I read the article and it really got to me . . . for so many reasons. I, like most American women I know, have a complicated relationship with food and weight. Like the author, I have a young daughter who is in the higher weight/height percentile. She is however, growing and changing and much of it is just her genetics!! What really got to me about the story was that yes, the author was forthcoming with her own issues – but she doesn’t seemed to have learned much from her experience!! It doesn’t appear that she’s made the connection between dieting/deprivation and weight gain/more dieting. It can be an endless cycle once it is set in motion, as a result of both emotional and biological factors. The more we focus on food, the MORE we focus on food!! I know she’s doing what she thinks is best, and ultimately it may work for her daughter – I hope so! But it is most likely that her daughters’ relationship with food will be forever skewed. It would be refreshing if Vogue would follow up with more articles/research into ideas like « Intuitive Eating », and the genetics of weight and body type. Enough with diets!!
Phew! thanks for letting me get that off my chest :)
I read this article yesterday and I am still thinking about the true message of it. My niece is 9 years old and quite a big child – we are all a little concerned that she is getting too pudgy, though she’s not obese. I believe it is absolutely the parent’s responsibility to make sure their children are as healthy as can be – parents should be as aggressive about the health of their children as this mother eventually became. It is, like you said, a difficult subject and certainly case by case… but in this case I think the mother did the right thing, and I do think she put her daughter on a diet because she had to – and obviously her pediatrician would back her up in a second.
It is worse for a parent to give their children sodas, cookies and junk food and not take responsibility for their weight than it is for them to monitor their diet. I hope I’m a thoughtful enough mother to make sure my children eat as healthy as possible even though I don’t always do so myself.
What is sad about this story is that the daughter got obese in the first place. There is no one to blame but the mother – that is negligence, and of course she would be fighting an uphill battle trying to get the kid to change eating habits after being able to indulge.
The saddest bit of the article was when the girl said, « but when I was 17 pounds healthier, I was still me » and the mother disagreed. That, to me was tragic.
What was lost in this article was the message that the daughter is beautiful no matter how much she weighs… too bad…
I’ll say it again: Brava, Garance, for igniting the conversation! Consciousness is key.
surveiller son alimentation, c’est pour moi une bonne chose
alors tous les sujets à ce propos m’intéressent, même l’interview du vogue us
et Garance, quant aux filles que tu photographies et met sur ton blog, il me semble qu’elles répondent toutes peu ou prou aux canons de beauté actuels, c’est à dire filiformes, etc. , non ?
de plus, tu les présentes toujours comme les filles les plus cool de la Terre, non ?
Et pourtant, je ne pense pas qu’elles se laissent aller
j’avoue ne pas comprendre ton point de vue …
je n’ai pas de balance, mange très sainement et suis toujours ravie de découvrir de nouvelles recettes mais pense aussi à équilibrer le tout sans que tout cela me semble contradictoire
anyway, bon yoga !!!!!!!!
My relationship with food and my body is a constant worry to me. I am either on a diet or feeling guilty for not being on a diet.
Thank you for starting this conversation…it is very important!
I don’t agree with those who always « blame » the parents for a child’s weight issues. It’s just more complicated than that.
At the same time, I think it can be just as dangerous to be obsessive about your child eating healthy food as it is to serve them processed/sugary foods. Of the women I know who have really struggled with eating disorders (anorexia, bulimia, and obesity), many, if not most of them, had mothers (or parents) who were « healthy eaters » to the point of obsession. Ie. Organic extra virgin olive oil and never margarine, fresh fruit instead of fruit rollups, etc. The meals they served were healthy (and very similar to how I eat now) but the obsession with food was not. Some of these mothers channeled their own anorexia into this fixation with healthy eating, and the kids suffered for it by never having a « normal » relationship with food (defined as eating to satisfy hunger and not thinking about food every second of the day).
I don’t have children yet, but I think that when I do, I will throw the occasional soda and oreo into their diet of nutritious food like broccoli and hummus so they don’t freak out when they inevitably gain access to junk food. It may sound odd, given how bad we know soda to be, but again, it’s complicated.
J’ai déménager y’a 3ans aux Antilles où les hommes aiment les femmes en chair et où les femmes assument leurs rondeurs. Résultats: décomplexées, j’ai arrêté de me surveiller constamment! Je ne me pose AUCUNE question (j’insiste). Ca a été long, et vivre autour de gens qui s’en foutent m’a beaucoup aidé. Aujourd’hui, je ne comprend pas comment j’ai pu me priver autant, alors que je vis dans une famille de gourmets :)
On aura beau le dire milles fois mais pour maigrir pas de secret: sport + aimentation adaptée à son métabolisme. Malheureusement, y’en aura toujours pour vouloir mieux et qui se mettrons dans des situations pas possibles.
A l’heure d’aujourd’hui, on est plus au diktat de la minceur, les canons de beauté ont des formes. Voilà.
Enforcing diet on a 7 year old, I don’t know if that’s good or bad, like you said, Garance, there really is no fine line. I guess it also depen on how that girl did her « diet ».
Anyway, I do believe that constantly thinking about weight and always being preoccupied about food is in no way healthy at all…it stops us from living our lives to the fullest. And although I do understand that in my head, I cannot help but be that way. It’s insane. It is an eating disorder – mild in most, but could be dangerous over time, and there are so many women out there suffering from the serious consequences of it. It’s a serious disease, a very sad one.
Garance, yours is the first sane post I’ve read on this article! So glad you wrote it. Everyone’s just been so busy bashing the woman, but what you’re seeing that we’re just making a scapegoat out of her for saying things that force us to confront our food issues, individually and culturally too.
As a self-professed chubby kid gone skinny–you know the type–I know I have a troubled relationship with food. Despite my best efforts, my weight fluctuates by about 5 pounds at any point throughout the year. Depending on whether I am having a « healthy-feeling » week or not, I eat cherry garcia ice cream out of the (quart-size) carton, crave (and consume) chocolate, cookies, macarons, buttered toast, etc. etc. But secretly? I complain about it because we all do–if I didn’t I think people would hate me for being mostly okay with it–but secretly, I’m actually not too perturbed. Sure, sometimes I eat a lot, and sometimes I binge-eat crackers at the keyboard late at night, but I never purge, and honestly, we all have a somewhat difficult relationship with food from time to time… I don’t know why we expect not to!
It’s important to be aware of our behaviors, but not to let our guilt get the better of us. It’s the obsessive thinking about food-guilt, I think, that’s the most debilitating.
Food Nirvana must be « eat whatever you feel like, try to do it in moderation, and don’t feel too bad about anything. » Right? Cookie does not equal terrible human being. Nor 5 pounds for an extra week or two.
I used to be fat. In high school and freshman year of college. I was plus 30 lbs on my normal weight now. At 19 I woke up and said, HELL NO. Im not going to spend my 20s being overweight! For what? 5 am bagels during final week? That summer break I started working out everyday. I never dieted. I ate pizza every day for lunch (1 slice) and since that summer, I learned that for me, normal is eating pizza, eating whatever I want and running/jump roping etc… Im making it sound more crazy than it is, because all this comes to me so naturally that I never have to even think about it.
So now with my kids this is my plan: Eat normal food. Don’t fetishize food. Don’t forbid food. Food is a non-issue. My 3 y/o eats candy sometimes, and when the other moms give me the stink eye I say:
I know way more people that have mental issues with food than people who are malnourished.
I find it interesting that everybody’s comments on this post relate to diets but nobody has raised the issue of what’s in the food we eat, especially in the US. Every two years we visit my in-laws on the East Coast for a month and I cannot tell you how much preparation goes into this visit. We try to find out where we can buy organic meat, bread, vegetables, we plan recipes and we try to snack out as little as possible. Sure, we eat a muffin, or a cookie now and then and we dine out with family and friends but we also realised that fundamentally the portion sizes are humongous, that the kid’s menu always offers the omni-present grilled cheese sandwich (somebody please explain to me why my daughter would not want to eat a fillet of grilled fish and steamed broccoli and should have to subsist on spaghetti instead?) and that after a week we’re in fact pining for home and a supermarket with lanes of normal dimensions with food that doesn’t contain corn syrup or other strange ingredients.
I guess my point is that from a distance the US’s problem is the food it eats, starting with the breakfast cereals and the school meals it serves. Pizza Friday? My kid has to bring fresh fruit and packed lunch to her small state school every day. And I’m happy that way.
The day it actually becomes cheaper to cook a meal with vegetables instead of getting a MacMuffin or whatever is the day that a change will start in the US.
Je ne sais plus ne pas y penser. Quand je mange trop gras, je me sens mal et je culpabilise. Le lendemain, je fais alors une journée protéinée pour rattraper mon excès… Pourtant j’adore la bonne gastronomie, j’aimerais tant manger sans faire attention…
Merci pour cet article.
Olivia
http://fashion-london-life.blogspot.com/
Gosh Garance, it’s so good to hear someone with some common sense speaking up about these issues. They are so insidious and normalised in our society. It really is ridiculous. We all have to learn to listen to our inner selves, surely. A little bit of what we fancy is good for us, just like eating till we’re full is a good mantra. Food is to be enjoyed, like life, like clothes, like friends etc etc. If we all learned to love ourselves (or didn’t learn to unlove ourselves) so much of this problem would disappear over night. Thought provoking post and refreshing. Thanks Garance and bon appetit!
I haven’t read the whole article, but from what I’ve read I can say that it perfectly depicts the relation between mothers and their relationship with food which is sometimes unconsciously passed on to their daughters. People are often surprised and shocked when girls are on diets or simply obsessive about food, but the sense of control over food has to come from somewhere. Without putting any blame on parents or other people, I do believe that young girls develop this unhealthy relationship with food simply by looking at the women surrounding them. For instance, I’m constantly surrounded by great women who are on a diet or believe they don’t deserve a delicious dessert. Which I often find ridiculous, because food should be something you enjoy and not something to feel guilty about. It’s time women stopped obsessing about food and simply enjoy it. Which is easier said than done, cause it’s also about acceptance. Accepting ourselves in every size, shape and form while being healthy!
I do know a lot of people with food obsession. I feel so lucky to not be in this situation. I have a great metabolism and a love for good-quality, home-made and healthy (full fat!) food, cultivated by my mother, who is completely old-fashioned and no-nonsense (you were not getting up from the table without eating everything on your plate, and you were not going to skip a meal!). When I was in my 20s I was a national-level athlete, and for me that had the effect of making me love my food more! I knew that to perform well I had to nurture my body. In my 40s, I have an Italian partner from the south of Italy, and so food is very important as an expression of culture. So at every turn, I’ve been lucky. I don’t think about my diet or my weight. I do find it depressing that women who are colleagues are always sending articles about the next big diet or food combination (or asking me, because of my athletic background), or whatever, and I always try to convince them (impossible) to just let go, listen to their bodies, enjoy food and…forget about it. I know it’s easier said than done. If there’s one thing that Americans could do to break this food problem it would be to stop eating all processed food and focus on food preparation at home. That makes a big difference in making the connection between food and life.
J’ai une mère anorexique depuis plusieurs années (merci la danse classique et le sport à outrance) et une soeur de 15 ans avec quelques kilos en trop (mais sans plus !). Ma mère l’a mise au régime, souhaitant lui faire perdre 10 kilos et dans tout ça je me bat entre l’anorexie et des débuts de boulimie. C’est atroce de vivre avec cette obsession pour la nourriture 24h/24, 7j/7 ! Je ne le souhaite à personne c’est sur, ça peut aller très loin, c’est sa santé qu’on met en jeu. Personnellement, dès qu’on me parle de nourriture, dès qu’on arrive à la cantine, qu’on doit manger en ville, je me crispe et ne sais pas trop comment aborder le sujet sans avoir l’air d’une folle alliée obsédée par les calories. J’ai été élevée comme ça, et c’est très agaçant cette relation nourriture/soi-même.
Mais je me soigne ahah !
I read the article, also. As a mom, although I did not condone everything the mother said to her daughter, I sympathized with her plight. Kids today are inundated with junk food. Every kid brings cupcakes (usually the most horrid, supermarket ones filled with preservatives and dye and other yucky stuff) to school on their birthday, every Valentine’s day is filled with candy, every soccer match ends with a snack. Even if you have healthy food in your house, it is very hard to control the constant barrage of empty calories coming your kid’s way.
Couple this with a more sedentary lifestyle – kids don’t go out and play like they used to, there is more computer time, etc. – and what you have is what we have in this country: one in three kids is overweight, which. Overtime, these kids are at risk for diabetes, heart attack, depression and even early death. It’s not a joke. It’s a big problem.
It’s interesting that coming from another country, Garance, you see an American obsession with food and calories. . . it’s a hard problem and one that I think we’re just beginning to grapple with. . . I don’t know what the answers are. I think this woman will be roundly criticized for her methods, but as someone said above the parents who let their kids eat unhealthy food much to their detriment are not doing a great thing either. . . . . . it’s a tough nut, this one.
oui effectivement ça me fait toujours halluciner ces problèmes liés à la nourriture. J’ai la chance de pouvoir me mettre au régime sans trop me prendre la tête et sans être obsédée par la nourriture, je me contrains un peu et puis voilà, ça ne m’empêche pas d’aimer manger, mais sans excès, et quand j’ai envie de me faire plaisir je me fais plaisir.
Bref je ne comprends pas bien ce genre de problème, mais ça a l’air très profondément ancré chez certaines personnes, c’est très triste, surtout que cela peut être un problème pour la vie entière. En tout cas je trouve ça bien que tu abordes ce thème car je trouve que sur la toile, l’anorexie et la maigreur sont très (beaucoup trop) valorisés…
For the first time in my life, I went to a nutritionist last year. It was the best thing I did for myself, the best money I’ve ever spent. She taught me so much about eating healthly and choosing what’s good for you. I’ve been losing weight ever since, and I feel happy because I’m never hungry and I feel so energized. I regret all those years that I wasted on stupid diets and feeling ashamed of putting on a bikini and I wished I had gone to a nutritionist before.
Oh là les problèmes liés à la nourriture, je les connais bien.
La seule personne à qui j’en parle vraiment c’est à ma psy.
Mais cette culpabilité qui ronge, c’est vrai que c’est barbant…
I was chubby as a young child, and agonized over trying to lose weight. I had a weird relationship with food, because I craved sweets, but my mother would judge me if I ate sweets or fast food.
Even though being chubby was normal for me at that age, the idea of trying to be thin stuck with me. Once I was past the adolescent phase, I realized that I am normal and that healthy exercise with a combination of exciting healthy food will keep me in great shape! I don’t do fasts or juicing. I only do exercise that makes me happy – dancing, swimming, surfing. I eat lean meats and lots of beautiful vegetables and fruit. It’s all good!
OK, I know this isn’t a real comment, but I meant to write « lose » not « loose ». Thanks for creating a place where this subject can be discussed without all the hoo-ha.
I am currently recovering from anorexia nervosa. I also know a lot of people that have this disease. Trust me is not something you could want. I have classmates that are models. I used to look up to their bodies, I used to feel fat around them. So I started exercising, when I was only 13. Then,when I was 14, I started dieting. Then dieting and exercising became an obsession. When I was 15 i was weighting 99 lbs, when I should’ve weight at least 117lbs. My mom was scared, she made me go to different doctors, psychologists, but they didn’t help. Later, when I was 16 I stop dieting, and start gaining weight, but gain to much. Then last year, I stopped eating for days, then, for 3 months I ate nothing but vegetables, tea, diet jelly and cacao. I achieved again my lowest weight, but I had no energies and looked like a ghost. This year my mom made me go to a center specialized in EDs. They made me a lot of exams, and they found out that I have (with only 17 years old) bradycardia, osteopenia, low defenses, amenorrhea and my hair falls in impressive amounts. Now, three months later I’ve gained 4.4 lbs, I eat better, but my health hasn’t improve. It will take a lot of time until I can physically and mentally recover. Until then, I’m afraid to touch my hair (less to comb it) because I’m afraid I might end up bald; I can run (even though I started running in order to lost weight, I ended up loving it), cause I can have a heart attack. I’m scared to play volleyball, or football, or to even press my pencil to hard cause I might break my bones; I stay away from my friends when they are sick, because of my low defenses; And what scares me the most is that I really want to (someday) become a mother, but my period wont come. And I’m only telling you the physical consequences of my anorexia. The psychological ones are worst. Although I have the same problems that my 81 years old grandma has, I wish I could be thinner. I can’t stand my own body. I think I’m fat, and not because I gained 4.4 lbs, but because I will never be thin enough. The thing is, EDs are a living hell. And I really appreciate that some people speak up, get involved and try to do something. Society’s perception of beauty should change. This post made by you, Garance, is a step, and I’m grateful for that.
Vive la nourriture, vive la gourmandise !
Je ne comprends pas cette obsession du régime. J’ai toujours mangé ce que je voulais, je ne suis pas maigre certes mais j’ai un beau corps et j’en suis fière !
Si c’était ça le secret ? Aimer son corps pour qu’il soit canon ? …
Je trouve cette maman très responsable au contraire, comparé à ces femmes qui laissent leurs enfants s’enfoncer dans la malbouffe et les kgs en trop jusqu’à l’âge du point de non retour.
J’ai été contrainte de faire un régime à 8 ans et je ne peux qu’en remercier ma maman car aujourd’hui je suis de nature très mince. Peut être que j’aurais 15 kgs en trop si elle n’avait pas choisi de faire cette démarche avec mon médecin de l’époque.
le meilleur régime: manger equilibré, à sa faim mais jamais plus, alors accepter de ne pas terminer son assiette, un peu de chocolat et pas de dessert
*are you reading this?*
I feel like there is an unbalance, but to get to the root of a situation we must start at the beginning. For example, the mother, in the above mentioned article, put on twenty pounds during two pregnancies, which lead her to want to diet. This issue begins way before the diet. I started with those eating habits that lead her to the twenty additional pounds (which are more than likely the same eating habits adopted by her 7-year old). Now don’t get me wrong, I am not advocating dieting, but neither am I against it.
I feel like the word (diet) itself has taken a negative concept over the past several years. Especially with its heavy associations with being sexy, fit, and acceptable. But it simply means – the way one eats. And I feel in that context, we should all have a healthy, balanced, diet. And since there isn’t an ideal circumstance for any two people, diets will vary from person to person. Take me for instance, there are somethings I just won’t eat. There are also some tasty things I have given up because I noticed that it was doing more harm than good to my body.
Obesity is no laughing matter – especially in America. Our menu is already full of food combinations that put the body in over-work mode, which eventually slows or shuts down our metabolism and in worst cases, our bodily functions (hence the gradual rise of digestive illnesses). I will not comment on the mother and her daughter, because I don’t know facts and judging someone’s intentions is tricky business (plus I didn’t read the article…lol). But would I put my child on a diet if he/she was obese AND his/her health was at risk? — Most certainly!
It is safe to say that you are right, Garance. We are unbalanced. We are either taking our relationship with food too seriously or not serious enough. I find that the need for a diet (in the self-depravation sense) always comes into play when someone realizes they lived only on one side of the scale and needs balance. Discovering what works for us, respectively, is an intuitive art, and it solicits patience, care, and love. I just hope the latter is the mother’s intentions for her 7-year old daughter.
We need to stop thinking about « diets » as though doing something extreme then returning to eating the way that made us heavier than the healthy range can be sensible; we should focus on normalising our eating, which has changed so much in both quantity and constituents and is leading to overwhelming obesity and its related health problems which no health system can afford. Eating a wide variety of foods, cooked as much as possible from fresh ingredients rather than the chemical confection which are so profitable for the food industry with occasional treats and a focus on eating wonderful foods in moderation rather than feeling guilty. I have learned a lot from my sister who just eats when she is hungry, not for emotional reasons, stops when she is full (not finishing food for politeness, tidiness, the starving children in Africa, because I’ve paid for it) and adjusts in the short term (big lunch, small supper, more on Tuesday less on Wednesday); she just doesn’t worry about it and it isn’t the same as being on a constant diet, it’s more like driving along a long straight road: you don’t wait until you have swerved into a ditch, you make small adjustments.
As to the seven year old, if she was really above the healthy range for her age & body structure & given that the scientific evidence is that the heavier one is, and the longer one is heavy, the more difficult is getting back into the healthy range, surely better to teach her good habits at seven that wait until 17 or 27, 37….what was perhaps unwise was calling it a diet with all the connotations that brings with it.
I felt fat as a child, though looking at pictures I really wasn’t, then at the top end of healthy into my teens and twenties with occasional years at the lower end. It wasn’t until my early thirties that I decided that I would never go on another diet. I did however change the way that I eat, permanently. I now eat, fish, lean meat (protein build muscle and gives you long lasting energy)and non starchy vegetables. I don’t worry about fat(makes you feel ful, uses fat from your body to metabolise it), but avoid sugar and starches especially refined starches (the insulin response lays down fat in the body and makes you want more soon). I avoid processed food, don’t eat anything I don’t love & allow myself treats now & then. I love to cook and experiment & my weight has been stable at the low end of the healthy range for my frame for 17 years. I wish I had understood the science of metabolism years earlier. I also learned about portion sizes. as an example I was teaching my Dad to cook & we were using the books I had when I studied at the Cordon Bleu school in London in 1984; portions were about 1/3 the size of those in modern ccokbooks so it isn’t just cheap restaurants. Remember: the food companies are trying to sell you cheap ingredients tarted up and just because it is available we don’t have to eat it all, now. Enjoy moderation & put all that energy into something more fun
Food is a gift. And should be a joy. But like many relationships, specially romantic ones, one can tend to self sabotage by being too focused on it. My doctor gave me the best advice for keeping a happy diet – have 60% of your calories come from fresh vegetables, fruits and legumes. Stuff made by mother nature. The rest, you can balance with meats, dairy and processed carbs (bread, muffins, whatever). If your plate is full and colorful from fruits and vegetables, both your body and your soul will be fed. I also think so many women place their value on their appearance and not on their heart, soul, real worth – because its hard to look into your own spirit and see that change is needed. But if your spirit and your soul are pleased, are at peace, the extra 5 or 10 lbs won’t bother you. They will only make you more pleasant to hug!
Dear Garance,
Thanks for taking up the subject again.
I’m 23, have been in hospital with eating disorders 1,5 years ago and was supposed to have a 3 week stabilization again at the very moment.
So it is a problem. A huge problem. In Estonia where I live it is becoming more and more frequent and people don’t really talk about, at least the ones with the experience. Others, of course, are always there to judge. For me it is also a kind of ‘dirty secret’, an embarrassing one. Only the closest people of mine know.
And I feel that fashion blogs also have a devastating effect on self-esteem and create a wrong perception of ‘normal body’. Girls with absolutely beautiful bodies would seem totally big by those parameters. Seeing a picture of in my sense what should be a normal body is in fashion blogs rarity and always a sort of relief – at least someone shows a normal human being! Fortunately there are a few exeptions.
I just read this article yesterday and I loved it! Personally I think that it’s good for anyone to learn how to eat healthfully, her daughter is learning a great lesson very early. She probably won’t go through what the rest of us 20-somethings go through when we realize that we suddenly can’t down a bag of Doritos in one sitting anymore. That and she’ll feel a lot better than the kids that eat too much (and too much junk)!
I think if you think about food all the time then you’re going to be hungry! Eat when you’re hungry and stop when you’re full and that’s all the dieting anyone needs
As someone who has grown up in both the US and Europe, I find the split very extreme. Women obsess about calories and fat in the US in a culture that promotes it, because it’s a way of making money. Just notice how hard it is to find full fat yoghurt (a whole 4% fat, wow!) in an aisle full of sugar-filled, gelatin-enhanced non-fat so-called yoghurt! It’s a symptom of a larger issue. Then people gorge on junk food. I think there’s a balance missing, that sends out cravings. Denying yourself only creates cravings, obsessions.
In continental Europe, people eat full fat milk products, cheese, chocolate, butter…it’s part of the everyday and so maybe cravings don’t happen. I think the French multi-course, little of everything, is a fantastic secret because you get lots of vitamins, lots of variety, have to loooove cooking (and food) because it takes more time than throwing together a single bowl of pasta or meat dish, but is all about pleasure, company, multiplicity.
My father was something of a whole foods healthnut. I grew up in American health food stores in the 60s, made own yoghurt, and had a vegetable garden. But I was also jealous of my friends who got sweet cereals and twinkies, so I gorged at slumber parties. (Americans ate pretty badly in the early 70s, I must say…probably why my parents went the other direction to ueber-healthy) What I did learn from early on, though, was what good healthy food was and habits for life. I also learned to eat ‘junk’ food every now and again without gorging and also realized it tasted chemical and I felt gross and not particularly satisfied afterwards.
I think if the child learns strong habits, they’re there for life and diets aren’t necessary. But I also think that American culture has a really off-kilter relationship with food and bodies, fuelled by imbalance and a food industry that likes fads. I remember when all orange juice had calcium in it because it became a fad! Orange juice with calcium??? Just drink milk! Find the balance, learn moderation, enjoy food rather than obsess about it, and things fall into place. We have to eat, after all.
C’est marrant parce que l’autre jour je parlais avec un ami américain habitant à Paris, et il me disait « Mais comment vous les français vous faites pour ne pas être tous obèses avec des pâtisseries, des boulangeries et des charcuteries à chaque coin de rue ? »…
Je pense qu’en France la différence c’est justement qu’on sait profiter des bonnes choses sans forcément en abuser (bien sûr je parle en général, il doit bien sûr y avoir des filles qui comptent leurs calories, et je les plains fortement).
On n’est peut être pas toutes des femmes sveltes avec 0 cellulite comme sur les photos des magazines, mais on n’est pas non plus extra-fat. L’idéal c’est de trouver le « juste milieu », les extrêmes c’est vraiment mauvais (et c’est valable pour tous les domaines de la vie…). Pour ma part il m’arrive de faire des apéros saucisson-fromage-vin et je n’ai pour autant jamais fait de régime pour contre-carrer les effets (sauf les deux semaines qui suivent les repas de Noël et du Jour de l’an, adition fatale). Et pour autant, je ne suis pas du tout en surpoid, je m’habille toujours en S tout en aillant des formes. J’avoue que je vais courir tous les week end mais l’immobilité ça me tuerait.
Maintenant, au regard de l’article paru dans Vogue, je ne blâme pas trop la mère qui met au régime sa fille parce que ça ne part pas d’une mauvaise intention. Ce qui serait alarmant, c’est qu’après avoir reçu le verdict du pédiatre elle ne fasse rien. Vraisemblablement cette mère veut faire ce qu’elle peut pour sauver la santé de sa fille (parce que rappelons-le tout de même mais l’obésité ça tue). En espérant qu’elle ne le fasse pas de manière trop drastique non plus, parce qu’il y va aussi de la santé mentale de sa fille – ici encore il faudrait qu’elle trouve un juste milieu entre un régime et laisser sa fille profiter de son enfance -.
Coucou Grance, et aussi tout le monde.
Je crois qu’il ne faut pas tout mélanger. dddD’un côté nous avons le problème de la maman et de l’autre celle du surpoid de la jeune fille ( déclaré par le medecin donc credible).
Je dois dire bravo à cette maman qui a su reconnaître le problème de sa fille, que cela ait ou non un rapport avec le sien n’a rien à voir.
Je trouve cela inhumain par contre ces parents qui laissent leurs enfants manger tout et n’importe quoi, toute cette mal bouffe qui nous entoure, ce satané macDo que je ne considère même pas comme de la nourriture ( cf Michael Moore…) bref je crois que l’obésité ne touche pas que des adultes conscients de ce comportement autodestructif mais de jeunes gens tout-à-fait innocents et surtout mal habitué et mal informés.
Jamie Oliver , notre cuisto chouchou anglais s’est lancé dans une mission à ce sujet et a parcourru l’Amerique afin de « ré-éduqueré les familles et de leur faire prendre conscience de leur erreur sur leur façon d’envisager leur alimentation.
Dans les écoles, les cantines ne donnaient uniquement que de la « finger-food » c’est-à-dire uniquement des plats , si on peut appeler ça comme ça qui se mangent avec les doigts, je vous laisse imaginer: burgers, frites, pizza…bref, une cata quoi!!
http://www.youtube.com/watch?v=bGYs4KS_djg, je vous laisse regarder!
En tous cas Grance, une fois de plus tu soulèves avec brio et de façon directe sans blesser un sujet délicat.
Merci et continue !!xx
http://www.youtube.com/watch?v=JXHfOorCW18&feature=related
I love your opinion on the topic. It is true that women are always trying to find new ways of dieting to lose weight. I think that in the U.S. many women find ways to indulge on fast food or fattening food while in other countries women eat what they want. I think the main problem is that here in the U.S. servings are huge and everything is artificial and full of preservatives.
Having now read the article I would add that the pictures were of the daughter after she had lost weight and she was not just a little bit above healthy weight but 99th percentile, so clearly the way she was eating before was wrong for her. I was also interested in the mother’s comment that other adults would give her daughter food even when asked not to & that they wouldn’t give nuts to a child with a nut allergy. I think it is very easy to think of concern about weight only as a manifestation of vanity and thus easy to criticise, whereas it is really a question of health: eating a varied range food (largely fresh) and keeping within the healthy weight range. (worth reading the Diet delusion or anything by Robert Lustig)
As a child I had the advantage of growing up in New Zealand where the norm at the time was to have a vegetable garden in your backyard and access to an endless supply of fresh local fruit, quality meat and dairy. We often as children had our own patch of garden to grow our vegetables of choice. We were shown how to prepare food and dinners were always home cooked. Eating out at restaurants (with the very limited choices there were!) was for special occasions (this included Pizza Hut!). As such my siblings and myself have a healthy relationship with food. We have great appetites for veges (although my sister still refuses to eat brussel sprouts…) and have continued on the legacy of the backyard vege patch (or in my case the vege garden in pots due to limited outdoor space).
Today many children in New Zealand and worldwide are struggling to even be able to identify different fruit and vegetables. Let alone having the chance able to develop a palate for healthy choices? Many people will not have the skills to produce a meal ‘from scratch’. This I think has a huge effect on our relationship with food. Is it any wonder that people continue to make choices in regards to ‘diet’ that are influenced by the society they are in? Much of society has become so removed from where our food is actually coming from it must inevitably effect this relationship. How can you love something that came in a plastic wrapped tray that’s been nuked in the microwave? The historical french and Italian relationship with food as reflected by many of the comments above shows us that knowing where your food has come from and how it is made can help build an understanding of food and consequently a healthy relationship with it.
I realise it is hugely idealistic to expect everyone in all situations to grow at least some of their own food, but I feel the world would be a much better place for it. If a parent wishes to instill some knowledge of food then this would be a great starting point. Involve them in the creation process of a meal and let them know where their food has come from. Introduce them to different foods and tastes. I would hate to have missed out on all the weird and wonderful things I have tasted in my life!
maman dépression, anorexie et là, crise de boulimie suivie de « détox, jeune, purification ». Papa au régime depuis plus de 10 ans. (régime que j’ai toujours du suivre quand j’allais chez lui, vacances pour ne pas le contrarier).
moi toujours eu 5 kgs de trop (selon mes parents), plutôt charnel, hanches, poitrine mais le tout assez proportionné (1,63 et 58kg)
là, 20 ans au régime depuis septembre suite à chagrin d’amour et envie de me sentir « libre » nouveau départ blabla… ce qui me conduit à un joyeux mélange de papa maman! des crises, comptage de calorie, boycott de vie sociale, pesée quotidienne mettre ruban… (J’ai perdu 8 kg puis repris 5, le je suis a re -8 mais je dois perdre encore 5).
merci pour le post!
C’est certain que malheureusement beaucoup de femmes sont obsédées par leur poids, je le vois tous les jours en mangeant avec mes amies… Je trouve ça bien d’en parler car ce culte de la minceur est vraiment dangereux! J’ai moi même eu quelque problèmes avec la nourriture, mais en faisant attention et en mangeant ce qui me fais plaisir sans excès, j’ai perdu 7 kilos et je me suis stabilisée à un poids qui me convient ! Il ne faut pas se priver toute sa vie, sinon on est frustrée ! Il faut savoir profiter !
Je me rends compte que je suis plutôt chanceuse car mon corps n’est pas trop le reflet de ce que je mange. Je me suis jamais privée et j’en serais maintenant bien incapable. J’aime la bonne bouffe, et je me cuisine de tout, des trucs qui tiennent bien au corps et des choses moins caloriques, enfin j’imagine car je calcule pas. Quand je travaillais à Londres, tous les midis quand je revenais du marché d’à côté avec une délicieuse piadine dégoulinante de vrai gorgonzonla et de mozza fumée et un cupcake en dessert, mes collègues me regardaient avec des yeux ronds. Il faut dire qu’elles avaient l’air de faire attention avec leur tupperware de salade même pas assaisonnée…
Enfin je n’ai pas de problème alors je n’ai pas la prétention de pouvoir me mettre dans la tête des filles qui en ont, je sais pas ce qu’elles vivent… Comme le raconte cet article, le mode de vie et la rapport à la nourriture de la maman doivent avoir un gros impact sur les nôtres. Maintenant que tu me fais y réfléchir, ma mère m’a toujours dit: vas-y, ne te prive pas. Pourtant quand j’étais petite, on avait le même paquets de bonbons dans le placard pendant des mois, parce qu’on avait pas envie d’en manger quoi.. J’imagine que l’attitude ‘tranquille’, ‘te force pas’ de ma mère m’a permis de me mettre mes propres limites, de voir ce qui m’allait le mieux, sans me forcer mais en mangeant un peu de tout quand même. Enfin je me rends compte que j’ai de la chance à ce niveau-là, surtout après la lecture de cet article.
Bonne journée, C
I’m 24 years old and I’m starting to take into account what I eat more than I did before in an effort to lose a bit of weight while eating healthy. But I love food too much to be on a diet or to get to the point of counting calories! :)
i wish my mother did that for me when i was 7. i was a fat kid and a fat teenager and i hated – HATED -myself.
i managed to lose weight when i moved out but both anorexia and bulimia were involved.
now i am constantly on a diet, looking good but feeling shitty.
i have two daughters (one of them is 7/. they inherited their father’s genes and are both healthy, slim and sporty.
no one knows how i really feel because on the outside everything looks just perfect.
but will it always be so hard for me, i wonder.
once again: i wish my mom did that for me at the right time.
Garance, how right you are to finally bring up this subject! I was reading this article yesterday and it made me think about the subject aswell.
All the time that I am having a look at your beautiful pictures of these skinny pretty girls I am asking myself: Are they so perfect as they seem on these pictures..? Nowadays everyone has to be in perfect shape, extremely thin, but also a great cook and good eater. Isnt this paradox? Women nowadays have to be everything at the same time and this is what gives them such a hard time. Imperfection is hardly shown, neither is honesty about our eating habits. That we count calories all the time and think about the calories of a croissant instead of simply enjoying it is shocking but absolutely true. Nobody is perfect but no one shows this to us. I love seeing pictures on your blog of « real » women who have wrinkles of all their moments when they were laughing, who have not the perfect whitet teeth and maybe not the skinniest legs. It reminds you that noone of us is perfect. Although I am 21 I admire women as Maryl Streep and not Victorias Secret Angles. Of course Marly is not half as pretty as any of these girls, but with her beautiful way of talking, her smile, her charisma, she is a hundred times of what any of these girls are trying to achieve. Please do me the favour and include pictures of such women even more often, just to show us the difference between beauty and real beauty. We need other powerful women who remind us of the fact that we should stop aspire only after our looks and start searching for our real inner us who accepts and enjoys food without hesitation and feelings of guilt.
Hi Garance,
I’ve been reading visiting your blog for years now. I am devout fan of yours, your illustrations, your photos, your lifestyle.
I feel that this is one of your most crucial articles though as it pertains to my life and the women in it.
I struggled with an eating disorder a few years ago that lasted only a couple of months. This manifested due to a lot of stress and very little money in my bank account. I was a fashion design student working a part time job and barely eating anything but popcorn and apples.
Now i am surround by a lovely group of ladies who are a mix of foodies, and gym training body conscious. The amount of times dieting, fasting, and general food obsession comes up is disturbing. It saddens me because there is so much else to talk about, and do, and yet perhaps as women we may or may not feel obligated to discuss weight loss (even when we are beautiful as we are) with one another. I would like to go to the spa, shopping, beach, pool, whatever, with my girl friends/ my mother and not have some self deprecating topic come up. just for once.
By the way i think the mother is doing the right thing so long as the child is loved and fed a well balanced diet. The child will suffer a lot more than just health complications but self esteem issues which are umbrella issues for everything else.
thanks for writing this
bisous
Robyn
Eating Black Feathers
Montreal
Je suis convaincue depuis longtemps que notre rapport à la nourriture est l’un des meilleurs reflets de notre état psychologique.
Garance, I saw your post and my jaw dropped. I don’t know what it is about me and other women I know these days, but all anyone can talk about is what cleanse they’re doing, how many days they spent at We Care, the difference between Cardio Barre and Barre Method (still can’t figure that one out), and what has more carbs, brown rice or quinoa? Honestly, I hear myself in these conversations (« the Clean Method is great because you get to eat! ») and I want to take my fork and jam into the back of my hand.
I do think that childhood obesity is a very real problem in this country, but when do we cross the line from health conscious to food obsessed? And is there really a diffence?
COMPLETEMENT d’accord avec Soleils, les régimes créent des troubles psychologiques et il n’y a que l’écoute de ses sensations alimentaires qui peut nous guider, sans risque sur la santé physique et mentale. Les minces d’origines restent ainsi minces alors que je connais plusieurs filles, dont moi-même, qui sont devenues des rondes alors qu’elles sont fines par nature. Heureusement c’est réversible, j’en suis la preuve. En France, c’est le Dr Zermati qui est le chantre de ce discours et j’espère qu’il saura faire entendre davantage sa voix (mais c’est vrai qu’il n’incite pas à consommer derrière, genre bouquins et produits dérivés divers). Quant à l’éducation de ses enfants, c’est bien sur ce point que cela se corse, il ne faut surtout pas transmettre ses peurs et ses obsessions ce qui est difficile vu l’apologie ambiante de l’équation minceur=valeur. Simplement dire à son enfant qu’on l’aimera toujours quel que soit son IMC…
Par rapport à ce thème j’ai trouve aujourd’hui un article sur un autre blog avec un petit avant gout de deux films a voir!
http://www.bryanboy.com/bryanboy_le_superstar_fab/2012/04/whats-for-dinner.html
Il ne faut pas être obsédé avec quoi on mange mais il faut quand de même se poser des question de fois, surtout quand c’est pour notre bien, (et tout être aussi pour le bien de notre terre)
I’m naturally skinny, and i reallyyyy enjoy food!! I spend more on trying new restaurants and plates, than what i do in clothes. But I’ve always try to keep everything in balance, even though I’ve never had much problem with my weight.
Although, in the last year I’ve become conscious of this obsession that people have with diets, and it has alarmed me a bit. ‘Cause it has become like a fashion thing, like being on a diet is « in », even for people that doesn’t need it.
As a journalist, I’ve been invited to a couple press lunches lately, and on one in particular i had nothing to say on the table and i got sooooo bored, just because everything that my colleagues were talking about was calories, new diets, training… etc. And no one but me seemed to enjoy the delightful dishes this new restaurant was serving just for us.
So I really agree, this obsession is far beyond from being healthy, some people’s life is starting to run around a « healthy life » that’s becoming mentally unhealthy.
Cette histoire de mettre au régime une enfant…. Ça peut sembler terrible au premier abord, si on ne prend en compte que le fait que la mère a toujours eut un mauvais rapport avec la nourriture, mais ce qui est important de réaliser, c’est que l’enfant était obèse. On ne l’a pas mis au régime pour qu’elle garde sa toute petite taille de fillette pour faire d’elle une mannequin, mais parce qu’elle était malade, atteinte d’une maladie dangereuse qui peut en engendré plusieurs autres.
Je voulais simplement écrire ces quelques lignes pour que l’opinion de plusieurs d’entre vous soit «mise à jour» ou simplement pour apporter une vision différente.
I read that article in Vogue and I thought it was a bit ridiculous. I think teaching your child how to eat healthy is one thing but making it obsessive is dangerous. She is introducing her daughter to the same obsession she has with food and how it is a hinderance rather than a delicious pleasure. Everyone here in New York wants to be thin and with so many amazing food choices here, they are bound to drive themselves mad. Im sorry but I love to eat, but that should never suggest that I don’t love my body. Food helps my body stay powerful and energized– and just plain happy! :)
Il est vrai qu’en Amerique du Nord, il y a beaucoup de fixation sur la nourriture et tous les regimes miracles. Cela etant dit, moi etant Quebecoise, j’ai ete choque en arrivant en France de voir ce qui est considere « jolie » ou « sexy » pour une femme. La pression ressentie à Paris pour avoir un certain look et être une certaine taille est quasi insoutenable. Ici, tout est à propos de la bonne nourriture, mais simultanément la mode et les magazines force -beaucoup plus qu’en Amerique du Nord- à rentrer dans des tailles de guepes. La phrase que j’entend le plus à Paris est: `ah non! je fais gaffe!` Donc au fond, je pense que ce cercle vicieux est partout.
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