CASSANDRA GREY: The Confidence Code
6 years ago by
A la minute où on rencontre Cassandra Grey, il est évident qu’elle fait partie de ces femmes qui ont un vrai oeil. Ce n’est donc pas surprenant que, dans les cinq dernières années, elle ait fait de son entreprise, Violet Grey, la destination beauté qu’elle est aujourd’hui.
Violet Grey est l’endroit vers lequel les célébrités, les maquilleurs professionnels et aussi, et bien, les gens comme nous, se tournent pour qu’une équipe de professionnels de la beauté triés sur le volet, désignent les produits qui marchent vraiment.
J’adore le visage que Cassandra donne à la beauté. En tant que femme intelligente, libre, avec les pieds sur terre, elle propose une nouvelle définition de la beauté, venue de l’intérieur – mais avec tous les outils parfaits pour que vous vous sentiez au meilleur de vous-même évidemment. Dans ce podcast, elle explique parfaitement la confiance en soi qu’apporte la beauté – et donne un exemple pour montrer comment atteindre cette confiance en soi…
J’ai retrouvé Cassandra chez elle, dans sa maison des collines d’Hollywood, pour discuter de sa relation avec la beauté, des débuts de Violet Grey, et de la personne vers laquelle elle se tourne pour la soutenir au quotidien…
Cet épisode de Pardon My French est sponsorisé par Saks Fifth Avenue Beauty, un endroit que nous adorons pour remplir tous nos besoins de beauté venue de l’intérieur…
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Sur le fait d’avoir un oeil
Mon mari – aujourd’hui décédé – m’a dit ça un jour, et ce n’était pas le genre d’hommes à faire beaucoup de compliments donc quand il en faisait, ça avait vraiment un sens. Mais en réalité, il a dit ça à quelqu’un d’autre, que j’avais un oeil. Et j’ai juste adoré ça. Quand j’ai l’impression que j’ai du talent, cela tient à mon oeil et à mes choix.
Sur le fait d’être une femme indépendante très jeune…
Cassandra : Je me suis retrouvée seule, par choix, très jeune. J’ai eu mon premier appartement alors que j’avais tout juste 17 ans, donc je me suis sentie très indépendante dès mes 13 ans, au sens où je voulais m’acheter moi-même ma nourriture et dépenser de l’argent dans les choses que je voulais. J’étais très exigeante quant à la manière dont les choses devaient être faites, et sur mon emploi du temps et ma routine.
Garance : De quel signe es-tu ?
Cassandra : Triple bélier ! Je crois que ça explique tout !
Sur ce qu’elle faisait avant de se tourner vers le monde de la beauté…
J’avais toujours travaillé comme consultante, depuis que je vivais à San Francisco. J’ai un instinct assez juste pour dire qui ou ce qui est cool donc j’aidais des marques et des entreprises à attirer la culture et la communauté qu’elles souhaitaient. C’était un peu les débuts du marketing d’influenceurs, mais c’était plutôt du bouche-à-oreille, dans sa version historique. Tout ce que je faisais, c’était grâce aux recommandations. Parfois je me contentais d’arriver, de donner quelques idées, de repartir et d’être payée pour mes idées, c’était génial, et parfois il fallait les mettre en oeuvre.
Sur le fait d’avoir pensé autrefois que Hollywood était un gros mot…
Quand je suis arrivée à LA, Hollywood était un peu un gros mot et je n’y pensais pas de manière positive, ou je ne pensais pas qu’il y avait une intégrité artistique au sens de ce qui était, selon moi, l’image d’Hollywood, tabloïds et tapis rouges. Mais je me suis vite rendu compte de ma naïveté !
Sur sa propre approche de la beauté…
J’ai toujours fait partie de ces gens qui ne veulent pas s’embêter ! J’adore ça, et j’adore me faire coiffer, maquiller, réfléchir à la tenue parfaite, assortir mes ongles et mes chaussures, mais je ne fais pas tout ça pour moi. Si ce n’était pas lié à mon travail, je ne le ferais pas parce que j’ai l’impression de ne pas avoir le temps. Mais quand je le fais, c’est si drôle !
Sur la stratégie de contenus de Violet Grey à ses débuts…
C’est intéressant de voir que beaucoup de livres de mode n’utilisaient pas la célébrité à la base, c’étaient des mannequins et ensuite, il y a eu un tournant vers les célébrités. Donc je me suis dit que l’emplacement le plus précieux dans les magazines de mode, c’est la couverture, et elle est souvent dévolue à une célébrité, souvent quelqu’un qui représente l’excellence dans son domaine, ou un certain degré de beauté ou d’attitude. C’est comme ça que nous avons lancé la stratégie de contenus de Violet Grey, en partant de cette idée de la couverture mais pour le digital, mais avec la même idée de production de qualité. C’est une idée à deux facettes parce que nous voulions à la fois élever le point de vue de Hollywood au sein du monde digital, mais nous voulions aussi gagner la confiance de ces faiseurs d’image. Que ce soit pour les maquilleurs professionnels, les coiffeurs, les photographes, les éditeurs, nous avions besoin d’eux pour construire l’entreprise. Nous faisons une sélection par comités donc nous avons un comité avec ces autorités qui sélectionnent tout ce que nous vendons. Nous avions donc besoin qu’ils aient envie de construire avec nous et qu’ils nous fassent confiance.
Sur l’ampleur de la beauté…
La beauté est si large. Je ne pense pas que la beauté soit un tas de produits de beauté. La beauté comprend un élément mode très important, c’est une question d’estime de soi, c’est relié à notre confiance en nous, à notre pouvoir, à notre sexualité, cela comprend beaucoup de vulnérabilité. C’est une catégorie à laquelle les gens sont accros et j’étais très enthousiaste à l’idée de faire quelque chose qui pourrait rendre les gens accros. C’est quelque chose que la plupart des gens font tous les jours, un semblant de rituel autour de la beauté, que ce soit se laver les cheveux ou se maquiller tout le visage. C’est une sorte de rituel qui nous unit.
Sur le fait de vieillir…
Quand des gens plus vieux, plus âgés, sont représentés autour de nous grâce à des gens qui racontent de belles histoires, qu’ils travaillent dans la pub, le cinéma ou les magazines, qu’ils sont célébrés et qu’on montre le sex-appeal ou la confiance en soi d’une femme plus vieille, cela change notre perception et affecte la façon dont on se sent. Je pense que cela tient à la confiance en soi et il faut tout faire pour en avoir. Je n’ai jamais rencontré une personne qui avait confiance en elle et qui ne profitait pas tout particulièrement de la vie.
Sur le fait de se sentir plus sexy et puissante après avoir eu un enfant…
Je suis heureuse d’avoir fait l’expérience de la grossesse mais je ne me sentais vraiment pas séduisante quand j’étais enceinte. Ceci dit, après être devenue mère, je me sentais toute petite, comme une fourmi dans le royaume animal, et en même temps, je me sentais dieu. Je me sentais définitivement plus puissante comme être humain puisque j’étais capable de créer un autre être humain. En tant que mère, je me sens vraiment plus sexy, plus belle, fière d’être une femme et fière d’être une mère.
Sur la douleur et la souffrance…
Je suis sûre que la douleur et la souffrance jouent un rôle essentiel dans la vie. Quand on éprouve de la douleur, quand on souffre, on apprend et ensuite, quand on ne se sent plus comme ça, c’est génial. Avec tout ce qui se passe dans le monde en ce moment, le seul moyen de ne pas se sentir déprimée et terrifiée, c’est d’avoir conscience que oui, nous sommes faits pour ressentir la douleur et la souffrance et cela va tous nous faire grandir.
Sur le fait de retrouver l’amour après avoir perdu son mari…
Je n’ai pas été attirée physiquement et sexuellement par beaucoup de gens dans ma vie. Je pensais que c’était inimaginable d’être attirée par qui que ce soit après avoir perdu mon mari parce que j’étais follement amoureuse de lui, je le trouvais tellement beau et j’adorais l’embrasser. Je ne pensais vraiment pas que ça allait se reproduire, et c’est presque comme si cette forme d’amour m’avait donné une capacité plus grande à aimer. On s’est retrouvées après s’être déjà rencontrées il y a environ six ans. C’était la première fois que j’étais attirée par une femme, au point que j’avais dit à mon mari qu’elle me plaisait. Elle dégageait une énergie particulière, cela ne tenait pas au fait que c’était une femme, j’étais juste très attirée par elle.
Cassandra, Prophet of Doom
Sopranos
Francis Ford Coppola
Ice Loves Coco
Casandra’s story really resonated with me on so many levels. I found my self crying from her honesty and the road she’s traveled to get where she is now. Unconventional like mine. I’m inspired to never give up hope even though I haven’t followed the “perfect” path I am hopeful I will arrive. Love your podcast! Thank you!
J’adorerai pouvoir écouter vos Pardon My French, mais je ne suis pas bien douée en anglais, puis les accents n’arrangent rien à mon niveau de compréhension.
A quand une traduction en français ?!!!! ;)
Marrant, elle a un petit air de Lumila Mikael jeune
sur cette photo!
Rien a voir avec le post, mais Garance, j’aime beaucoup votre coupe de cheveux ainsi que celle de Cassandra.
I so enjoyed your interview with Cassandra. Hope you are well ! You are the best interviewer can’t wait to see what is next !!!
I have been saving this treat for a special weekend :-) but was unable to hear the podcast. :-(
Am I the only one?