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Oh la la. J’\u00e9tais sur un shooting hier*, pour une s\u00e9rie de mode d’\u00e9t\u00e9**, et l\u00e0, au beau milieu d’un \u00e9tal de chaussures gargantuesque***, je les vois.<\/p>\n
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Qui ?<\/p>\n
Euh, mais voyons. Quelle question.<\/p>\n
Enfin.<\/p>\n
Allez…<\/p>\n
R\u00e9fl\u00e9chissez deux secondes !<\/p>\n
Ceux qu’on va d’abord critiquer, puis d\u00e9tester, puis regarder d’un autre oeil, puis reconsid\u00e9rer, puis enfin vouloir alors que tous les magasins auront \u00e9t\u00e9 d\u00e9valis\u00e9s et qu’il n’y en aura plus nulle part : les sabots.<\/p>\n
Les sabots !<\/em><\/p>\n
Rouges, noirs, fluos, \u00e0 talons, \u00e0 brides, simplissimes, sophistiqu\u00e9s, \u00e0 moustache, il y en avait pour tous les go\u00fbts. Seul point commun ? Leurs semelles en bois et leur… Brrrr… Leur c\u00f4t\u00e9 retour \u00e0 la ferme qui me brrrrrrr… Qui me pla\u00eet pas, mais alors du tout. Le pire quand m\u00eame ce sont les sabots \u00e0 talons, hein. Je pr\u00e9f\u00e8re encore \u00e0 sabot \u00e0 moustache qu’un sabot \u00e0 talons.<\/small><\/p>\n
Non.<\/p>\n
Non !<\/em><\/p>\n
Non, sabot, vade retro sabot, t’es trop moche, je ne veux pas de toi.<\/p>\n
Je ne craquerai pas. Je r\u00e9sisterai. Tu ne m’auras pas. Non, m\u00eame pas toi, gentil sabot C\u00e9line<\/a>. Non, toi non plus, n’insiste pas, \u00e9trange sabot Miu Miu<\/a>. Ni toi non plus, sabot camelia-is\u00e9 Chanel<\/a>. Quand \u00e0 toi, sabot monogramm\u00e9 Vuitton<\/a>, tu es tellement grotesque que moi, \u00e0 ce niveau l\u00e0, j’appelle \u00e7a du grand art. Du grand Marc, quoi. Allez, hop, du balai, rentrez chez vous.<\/p>\n