Je suis tellement contre le \u201cc\u2019\u00e9tait mieux avant\u201d qu\u2019\u00e0 chaque fois qu\u2019un \u201cc\u2019\u00e9tait mieux avant\u201d m\u2019effleure, je me mets une claque (mentale)(je suis pas maso, non plus, oh).<\/p>\n
N\u2019emp\u00eache, c\u2019\u00e9tait mieux avant.<\/p>\n
C\u2019\u00e9tait mieux avant : avant que tous les centres-villes de la terre se ressemblent et qu\u2019on retrouve les m\u00eames boutiques de Tokyo \u00e0 Paris, il y avait un truc g\u00e9nial \u00e0 faire quand on partait en voyage : ramener des choses introuvables chez soi.<\/p>\n
\u00c7a pouvait \u00eatre des objets, des livres ou des fringues.
\nPour moi, \u00e9videmment, c\u2019\u00e9tait des fringues. <\/p>\n
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On ramenait du J.Crew<\/a> de New York, des Doc Martens<\/a> de Londres, des sacs Invicta d\u2019Italie (please ne googlisez pas si vous voulez garder un semblant de confiance en mon style)(ok, \u00e7a va, googlisez<\/a>), des Birkenstocks<\/a> d\u2019Allemagne, des jeans APC de Paris, etc. Aujourd\u2019hui, on trouve tout, partout. Et si on ne trouve pas dans sa ville, il suffit d\u2019aller online. <\/p>\n Naaaaan oui je sais, au fond, c\u2019est top. Plus de frustrations.<\/p>\n Mais n\u2019emp\u00eache, l\u2019un de mes trucs pr\u00e9f\u00e9r\u00e9s quand je vais \u00e0 Milan, c\u2019est de faire un tour chez Porselli<\/a>. J\u2019aime beaucoup ces ballerines, et aussi, je me laisse compl\u00e8tement envo\u00fbter par le charme du non-marketing.<\/p>\n
\nOn faisait des cargaisons enti\u00e8res, on en ramenait pour les copains, \u00e7a suffisait \u00e0 nous transformer imm\u00e9diatement en un h\u00e9ros de la fashion. Ah, c\u2019\u00e9tait bien, avant.<\/p>\n