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Londres ! Je vous \u00e9cris du fond de mon lit, un double expresso [dites : deubeul expwesso] \u00e0 la main et un sourire b\u00e9at au l\u00e8vres. Est-ce le d\u00e9calage horaire, l’ivresse de n’avoir pos\u00e9 le pied que quelques petites heures \u00e0 Paris ou la joie limite hsyt\u00e9rique de retrouver mes<\/a> copines<\/a> ? Je ne sais pas. Enfin si, je sais. C’est un tout, et c’est surtout de retrouver cette atmosph\u00e8re gaie et remuante que j’avais ador\u00e9 la saison derni\u00e8re<\/a>.\n<\/p>\n

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Il n’emp\u00eache, je suis sid\u00e9ralement d\u00e9cim\u00e9e. \u00c9puis\u00e9e, la fille. J’ai m\u00eame du dire non \u00e0 une f\u00eate sur un toit, \u00e0 une f\u00eate dans un pub et \u00e0 une f\u00eate… J’ai d\u00fb dire non aux millions et demie de f\u00eates qui s’offrent \u00e0 nous et aux millions et demi de visages enjou\u00e9s qui me disent : pas question que tu ne viennes pas.<\/p>\n

Je crois que pour ce soir je dis non aussi au super sujet m\u00e9ga-pol\u00e9mique de la mode qui tue que je voulais soulever. Je crois que le seul truc que je vais arriver \u00e0 soulever, c’est ma main pour baisser le rideau et \u00e9teindre la lumi\u00e8re. Demain, pol\u00e9mique. Politique de la mode. Grenelle de l’habillement. Aujourd’hui ? Racontage de ma life.<\/p>\n

J’ai fait une bien meilleure valise gr\u00e2ce \u00e0 vos conseils<\/a>, merci merci merci. J’ai achet\u00e9 mes DKNY<\/a> je ne les quitte plus. Je boulotte du chocolat Barbie rose offert \u00e0 un d\u00e9fil\u00e9. Les goodie bags<\/a> c’est vraiment n’importe quoi. Aujourd’hui au show Eley Kishimoto, une trousse Eastpack par exemple. Franchement, je vois pas le rapport. Mais bon. J’ai vu la plus belle femme \u00e2g\u00e9e du monde. C’est Carmen de Orifice [C’est aussi la seule femme du monde \u00e0 pouvoir porter un nom pareil, je vous l’accorde] et mon nouveau but dans la vie c’est de la prendre en photo. Et puis aussi, je suis amoureuse. Franchement, je vois pas le rapport. Mais bon.<\/p>\n

Allez \u00e7a va. J’avoue. Je ne peux pas m’emp\u00eacher. Je vous ai d\u00e9got\u00e9 une tendance.<\/p>\n

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Attention les amis \u00e7a va chauffer. Nelli Rody va pleurer sur ses cahiers de tendance. Anna Wintour va me supplier de bosser avec elle. Vous la voyez ma tendance ? Allez, regardez bien ces trois photos. Et non, pour r\u00e9pondre \u00e0 votre question, je ne suis pas bourr\u00e9e. Juste un peu sid\u00e9ralement d\u00e9cim\u00e9e de fatigue : j’adore \u00e9crire quand je suis comme \u00e7a. Et ne jamais me relire. Soit.<\/p>\n

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R\u00e9ponse : ma tendance du jour est une non-tendance !!! Tin tin… : les carreaux et les rayures sont toujours l\u00e0. Voil\u00e0. \u00c7a tue non ? C’est g\u00e9nial, g\u00e9nial, je suis g\u00e9niale. Voil\u00e0. Vous croyiez en avoir marre ? Ben c’est loin d’\u00eatre fini. Et m\u00eame que ouais. Gardez tout vos plaids et piquez m\u00eame la nappe \u00e0 carreaux de votre resto italien pr\u00e9f\u00e9r\u00e9 pour vous en faire une \u00e9charpe. On est une recessionista ou pas, hein. Et m\u00eame que croyez-en Gloria<\/a>, qui sait de quoi elle parle, on peut, on DOIT m\u00e9langer carreaux et rayures.<\/p>\n

Parce que pour que trois de mes stars de la mode les portent si fi\u00e8rement, c’est qu’on est pas du tout en queue de tendance. Plut\u00f4t dans une esp\u00e8ce de second souffle, comme au jog quand on croit qu’on va crever la bouche ouverte sur le pav\u00e9 puis que soudain hop, on se remet \u00e0 courir comme une gazelle [bon sauf que moi en jog quand je crois que je vais claquer je me pose en terrasse pour faire le point sur l’utilit\u00e9 du sport en milieu urbain mais c’est un autre sujet] [Non, j’ai d\u00e9cid\u00e9 de tenir une ligne ferme sur ce blog : pas de hors-sujet.]<\/p>\n

Jamais.<\/p>\n

H\u00e9h\u00e9. Bon, allez, je vous embrasse, et puis promis, de la m\u00e9ga-pol\u00e9mique et de la non-tendance \u00e0 en claquer la bouche ouverte sur la pav\u00e9 demain. En attendant ? Rideau.<\/p>\n

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