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C’est fini depuis longtemps, l’\u00e9poque o\u00f9 l’on disait que mannequin c’\u00e9tait un m\u00e9tier d’imb\u00e9cile. Non. Mannequin, c’est un vrai, un dur m\u00e9tier. \u00catre jolie, c’est une toute petite partie du boulot. Au bout d’un moment, un quasi hors-sujet.<\/p>\n
Cet hiver, j’ai fait quelques castings. Pour la premi\u00e8re fois, et pour mon grand bonheur, en me demandant avec laquelle des filles que j’allais rencontrer j’aimerais bosser.<\/p>\n
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La plupart d’entre elles passent, on les regarde et on les oublie imm\u00e9diatement. Et on d\u00e9sesp\u00e8re. C’est que l’\u00e9quipe qui va habiller, maquiller, coiffer et prendre en photo le mod\u00e8le a besoin de r\u00eaver. Une sc\u00e9ance de photos, c’est un r\u00eave \u00e0 plusieurs. Et plus on y croit, plus \u00e7a va \u00eatre magique. On regarde donc les filles passer, on leur pose des questions, on essaye de les faire vivre, bouger, raconter.<\/p>\n
Une question que je pose \u00e0 chaque fois : tu as envie de faire des photos ? L\u00e0, en un regard, on sait.<\/p>\n
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Et puis soudain arrive dans la pi\u00e8ce une d\u00e9charge \u00e9lectrique. Il y a des filles dont le magn\u00e9tisme d\u00e9passe tout, qui font bondir l’appareil photo tout seul. Vous connaissez mon amour pour Lara Stone<\/a>, pour Irina Lazareanu<\/a>, ou pour Valentine Fillol-Cordier<\/a>… Ces filles, quand on les rencontre, on comprend tout de suite pourquoi elles squattent les couvs des magazines.<\/p>\n
A Stockholm j’ai crois\u00e9 des tas de jeunes mannequins. J’ai ador\u00e9 le charme \u00e9ffront\u00e9 de Nike<\/a>, le regard \u00e9trange de Clara<\/a>, et le c\u00f4t\u00e9 baby star d’Alma<\/a>. Et puis j’ai aussi craqu\u00e9 pour B\u00e9ata, ci-dessus, qui a d\u00e9j\u00e0 tout compris. Qui sait se rendre disponible, qui pose des tas de questions, qui se cultive un style bien \u00e0 elle, fait de vintage, de chemisiers en dentelles et de sequins.<\/p>\n