Voici, comme promis (m\u00eame si bien des mois plus tard), l\u2019interview carri\u00e8re de Kate Foley<\/a>, qui est acheteuse pour Opening Ceremony<\/a>. The OC (c\u2019est comme \u00e7a qu\u2019on dit), vous en avez certainement d\u00e9j\u00e0 entendu parler. C\u2019est LA boutique new-yorkaise.<\/p>\n

Ce que je trouve g\u00e9nial dans ces boutiques, c\u2019est qu\u2019elles ont un esprit unique.
\nQue ce soit le d\u00e9cor, les v\u00eatements qui y sont repr\u00e9sent\u00e9s ou tout simplement l\u2019esprit, on sent que \u00e7a bouillonne de cr\u00e9ativit\u00e9 et surtout que \u00e7a ne cherche pas \u00e0 suivre des routes toutes trac\u00e9es. Des collaborations g\u00e9niales (dont une fameuse avec Chlo\u00e9 Sevigny), un nouvel bouquin, un pop-up store \u00e0 Londres… \u00c7a n\u2019arr\u00eate pas.<\/p>\n

Bon, alors, comment on devient acheteuse chez Opening Ceremony, hein ?<\/p>\n

<\/p>\n

Quel est ton titre officiel ?<\/strong>
\nAcheteuse.<\/p>\n

Quelles \u00e9tudes as-tu suivies ? O\u00f9 as-tu \u00e9tudi\u00e9 ?<\/strong>
\nQuand j’\u00e9tais encore au lyc\u00e9e, j’ai fait un stage chez un styliste qui m’a donn\u00e9 un bon conseil : si ce m\u00e9tier me passionnait alors la meilleure chose \u00e0 faire, c’\u00e9tait de devenir l’assistante d’un styliste plut\u00f4t que de pr\u00e9parer un dipl\u00f4me.<\/p>\n

Mais je suis quand m\u00eame all\u00e9e au Camberwell College of Arts, \u00e0 Londres, pour y faire une formation initiale. Je me suis sp\u00e9cialis\u00e9e dans le design de mode mais je n’y suis rest\u00e9e qu’un semestre. Durant ma premi\u00e8re ann\u00e9e, on m’a propos\u00e9 un job \u00e0 plein-temps, assister la styliste Charlotte Stockdale, et j’\u00e9tais un peu perdue. Qu’est-ce qui \u00e9tait le mieux pour moi, rester \u00e0 l’\u00e9cole ou accepter l’offre ? Je n’en savais rien. J’ai fini par trancher : \u00e7a avait plus de sens pour moi de quitter l’\u00e9cole.<\/p>\n

Comment as-tu r\u00e9ussi \u00e0 ouvrir les portes du monde de la mode ?<\/strong>
\nQuand j’\u00e9tais \u00e0 l’\u00e9cole, pendant les vacances et d\u00e8s que j’avais du temps, j’ai fait un maximum de stages chez des stylistes. Juste pour donner un coup de main partout o\u00f9 je pouvais et apprendre. \u00c7a m’a v\u00e9ritablement aid\u00e9e.<\/p>\n

Raconte-moi ton parcours, depuis l’\u00e9cole jusqu’\u00e0 Opening Ceremony.<\/strong>
\nQuand j’ai quitt\u00e9 l’\u00e9cole, j’ai \u00e9t\u00e9 l’assistante de Charlotte et j’ai travaill\u00e9 pour elle pendant deux ans. Ensuite, j’ai travaill\u00e9 pour une autre styliste – Mary Fellowes -, en ne montant que des projets freelance pendant un an, avant qu’elle ne soit nomm\u00e9e fashion director du Vogue Turquie. Je l’ai assist\u00e9e l\u00e0-bas et je suis partie juste apr\u00e8s le lancement du magazine.<\/p>\n

Comment as-tu d\u00e9couvert que tu voulais \u00eatre acheteuse ?<\/strong>
\n\u00c7a a vraiment \u00e9t\u00e9 une d\u00e9cision spontan\u00e9e. J’en \u00e9tais arriv\u00e9e \u00e0 un point o\u00f9 je faisais du stylisme depuis un certain temps d\u00e9j\u00e0 et j’avais toujours pens\u00e9 que c’\u00e9tait ce que je voulais faire. Alors que cela m’int\u00e9ressait toujours et que c’\u00e9tait un milieu dont je ne voulais pas m’\u00e9loigner, je crois que j’ai senti qu’il \u00e9tait temps pour moi d’essayer quelque chose d’autre, de nouveau, et de d\u00e9couvrir ce qui pouvait me correspondre.<\/p>\n

Comment es-tu arriv\u00e9e chez Opening Ceremony ?<\/strong>
\nAcheter, je trouvais \u00e7a int\u00e9ressant, j’ai donc d\u00e9cid\u00e9 de postuler \u00e0 deux endroits ; je voulais vraiment venir aux Etats-Unis, pour \u00eatre \u00e0 New York. J’ai postul\u00e9 chez Opening Ceremony. A cette \u00e9poque, ils n’avaient qu’un seul acheteur, il s’occupait de tout, c’\u00e9tait de la folie ! Ils cherchaient quelqu’un donc \u00e7a s’est fait, tout simplement. J’ai \u00e9t\u00e9 extr\u00eamement chanceuse. J’\u00e9tais au bon endroit, au bon moment.<\/p>\n

En tant qu’acheteuse, en quoi consiste ton travail ?<\/strong>
\nLes gens se font souvent une fausse id\u00e9e sur mon travail : un job glamour o\u00f9 tu assistes aux d\u00e9fil\u00e9s, tu vas choisir des v\u00eatements et hop, c’est trop cool ! Mais c’est un infime pourcentage de ce qu’on fait. La plupart de notre temps, on le consacre \u00e0 v\u00e9rifier les ventes et \u00e0 passer des commandes. On doit ma\u00eetriser Excel parfaitement. Il y a beaucoup d’administratif, beaucoup d’emails. Tu re\u00e7ois et envoies jusqu’\u00e0 400 mails par jour. C’est vraiment un travail difficile.<\/p>\n

Quel a \u00e9t\u00e9 le plus gros obstacle que tu as d\u00fb surmonter quand tu as commenc\u00e9 ?<\/strong>
\nJe crois que \u00e7a a \u00e9t\u00e9 d’appr\u00e9hender le c\u00f4t\u00e9 \u00ab\u00a0business\u00a0\u00bb de ce travail. Il y avait tant d’aspects que je ne comprenais pas, mais j’\u00e9tais persuad\u00e9e que j’aurais d\u00fb \u00eatre en mesure de les comprendre car tout le monde semblait y parvenir. J’ai toujours \u00e9t\u00e9 de ceux qui aiment que les choses soient bien faites. Et si je pense que je ne peux pas y arriver, je pr\u00e9f\u00e8re dire non. C’est la fa\u00e7on dont je fonctionne, je vais juste continuer \u00e0 avancer et attendre que \u00e7a passe.<\/p>\n

Bien s\u00fbr, j’ai fait des erreurs, et \u00e7a m’a pris pas mal de temps pour appr\u00e9hender de nombreuses choses mais je pense que c’est la meilleure fa\u00e7on d’y parvenir. Pour apprendre, tu dois faire des erreurs et comme je me suis jet\u00e9e directement dans le grand bain, j’ai d\u00fb apprendre vite !<\/p>\n

Selon toi, en quoi le style britannique diff\u00e8re-t-il de celui de New York ?<\/strong>
\nLes gens disent que les Londoniens sont bien plus libres et bien plus fun. Peut-\u00eatre est-ce parce que je travaille pour Opening Ceremony et que ce sont des mots qui nous correspondent bien, je dirais que ce n’est pas si diff\u00e9rent.<\/p>\n

Ton style personnel a-t-il chang\u00e9 depuis que tu travailles chez Opening Ceremony ?<\/strong>
\nA Londres, je n’\u00e9tais pas tr\u00e8s \u00e0 l’aise avec les couleurs, je portais bien plus de noir. Je ne sais pas si c’est parce que j’ai d\u00e9m\u00e9nag\u00e9 ici, mais je prends d\u00e9sormais plus de risques. Maintenant, je suis beaucoup plus audacieuse et fun. Je ne porte quasiment plus de noir.<\/p>\n

As-tu un dress code au bureau ?<\/strong>
\nNon, surtout pas ! Parfois, j’y vais tr\u00e8s bien habill\u00e9e, mais la plupart du temps, je porte des pantalons tr\u00e8s color\u00e9s et des sneakers de chez Nike, avec un t-shirt. C’est cool parce que tu peux absolument tout te permettre.<\/p>\n

Quelle taille fait ton \u00e9quipe ?<\/strong>
\nA New York, on a trois acheteurs. Plus nos stagiaires.<\/p>\n

Une journ\u00e9e-type, pour toi, \u00e7a donne quoi ?<\/strong>
\nCela d\u00e9pend de la p\u00e9riode de l’ann\u00e9e. Si on est en plein dans la market week [quand les acheteurs voient les collections et passent leurs commandes pour la saison prochaine], on encha\u00eene les rendez-vous, puis on s’arrange pour faire un saut au bureau, le temps de passer quelques commandes, et on y retourne ! Quand c’est plus calme, entre deux market weeks, on s’occupe des stocks, on passe des petites commandes et on g\u00e8re les r\u00e9approvisionnements, on \u00e9change avec les designers, et on reste \u00e0 l’aff\u00fbt de ce qui se passe…<\/p>\n

Quel est ton r\u00f4le pendant la fashion week ?<\/strong>
\nA New York, on va aux d\u00e9fil\u00e9s de toutes les marques avec lesquelles on collabore. On essaie aussi d’aller voir ceux des marques \u00e9mergentes ou bien de celles qui nous int\u00e9ressent.<\/p>\n

Quand on est \u00e0 Paris, c’est un encha\u00eenement ininterrompu de rendez-vous pendant dix jours, \u00e0 courir partout comme des fous, en sneakers, avec un look limite d\u00e9braill\u00e9 ! A Paris, je me sens terriblement chanceuse quand je peux voir un ou deux d\u00e9fil\u00e9s. On n’a pas assez de temps pour tout voir, y compris le nombre incommensurable de showrooms qu’on doit visiter.<\/p>\n

O\u00f9 trouves-tu l’inspiration, pour tes achats ?<\/strong>
\nJe m’inspire de la vie, de la rue, de cette fille cool qui porte une tenue qui n’est pas haut de gamme, pas griff\u00e9e. Je vais \u00e9galement puiser dans la diversit\u00e9 des cultures, c’est tellement int\u00e9ressant pour moi de pouvoir aller dans diff\u00e9rents pays. Pour nos achats, on ne se focalise pas sur les tendances du moment. Je pense que ce n’est pas l’esprit d’Opening Ceremony. J’ai le sentiment qu’on proc\u00e8de de fa\u00e7on tr\u00e8s intuitive, tr\u00e8s spontan\u00e9e. \u00c7a peut para\u00eetre un peu d\u00e9sorganis\u00e9, mais c’est un d\u00e9sordre joyeux et excitant ! Je crois que ce serait dommage de perdre cet esprit-l\u00e0.<\/p>\n

La fille Opening Ceremony, qui est-elle ?<\/strong>
\nLa fille Opening Ceremony est une fille ouverte \u00e0 tout.<\/p>\n

O\u00f9 trouves-tu de nouveaux designers ?<\/strong>
\nOn se rend \u00e0 un nombre ahurissant de rendez-vous et il y a beaucoup de choses \u00e0 voir ; j’essaie d’en voir le maximum. Quand on est \u00e0 Paris, je m’arrange pour avoir le temps de passer dans les diff\u00e9rents showrooms. On re\u00e7oit un nombre d’invitations dingue ! C’est incroyable ! Mais c’est aussi tr\u00e8s difficile de prendre le temps de tout d\u00e9couvrir. Dans un monde id\u00e9al, j’adorerais m’asseoir et tout regarder. On essaie vraiment de faire de notre mieux !<\/p>\n

D’apr\u00e8s toi, est-ce que le e-commerce influence ta fa\u00e7on d’acheter ?<\/strong>
\nC’est bien \u00e9videmment un facteur majeur dans notre secteur. Chez nous, tr\u00e8s peu de collections sont achet\u00e9es exclusivement pour notre e-shop. Tout ce qui est disponible en ligne, c’est ce qu’on ach\u00e8te pour nos boutiques. Mais il faut qu’on se tienne au courant des tendances en mati\u00e8re de frais d’exp\u00e9dition, et des diff\u00e9rentes marges qui sont appliqu\u00e9es aux produits.<\/p>\n

De quelles boutiques g\u00e8res-tu les achats ?<\/strong>
\nNotre \u00e9quipe ach\u00e8te pour nos boutiques am\u00e9ricaines et pour celle de Londres pour l’instant [leur boutique \u00e9ph\u00e9m\u00e8re londonienne a ouvert le 19 juillet dernier]. Pour le Japon, on a une \u00e9quipe diff\u00e9rente mais on travaille en \u00e9troite collaboration avec eux. On essaye g\u00e9n\u00e9ralement de garder une unit\u00e9, d’acheter le m\u00eame genre de produits. On souhaite que nos clients puissent aller \u00e0 la boutique de New York, regarder les rayons, repartir \u00e0 LA et constater que rien ne manque.<\/p>\n

Peux-tu citer quelques-uns de vos best-sellers ?<\/strong>
\nLa collection Opening Ceremony est r\u00e9guli\u00e8rement une r\u00e9ussite. C’est tellement facile \u00e0 porter, et fun.<\/p>\n

Il y a aussi une marque, Marques’Almeida, qui est l’un de mes grands coups de coeur. On l’a d\u00e9couverte dans les showrooms de Londres, puis de Paris, et on \u00e9tait bloqu\u00e9s en mode : \u00ab\u00a0Oh My God !\u00a0\u00bb On mourrait d’envie de les avoir. On \u00e9tait l’une des deux premi\u00e8res boutiques au monde o\u00f9 l’on pouvait trouver cette collection, et on l’aimait tellement qu’on esp\u00e9rait que tout le monde serait de notre avis ! Mais on n’\u00e9tait pas assur\u00e9s de r\u00e9ussir. On a pris un risque.<\/p>\n

Je me souviens d’\u00eatre entr\u00e9e dans la boutique, de n’y voir que quelques pi\u00e8ces de cette collection et d’avoir pens\u00e9 qu’elle \u00e9tait peut-\u00eatre pr\u00e9sent\u00e9e ailleurs dans la boutique, parce qu’il y en avait vraiment peu. J’en ai ensuite parl\u00e9 \u00e0 une des managers et elle m’a dit : \u00ab\u00a0En fait, nous sommes en rupture !\u00a0\u00bb<\/p>\n

Quelle est la partie la plus agr\u00e9able de ton job ?<\/strong>
\nJ’adore parler aux designers, discuter avec eux, travailler avec eux, essayer de leur apporter mon aide. Tout sp\u00e9cialement les jeunes, c’est une telle r\u00e9compense quand \u00e7a se passe bien pour eux. Quand ils nous abordent, ils sont, dans un sens, si purs et innocents. Et \u00e0 chaque fois, on leur assure qu’on est l\u00e0 pour les aider, pour travailler avec eux, qu’on leur souhaite de faire de tr\u00e8s belles ventes. J’ai la conviction que c’est cela, aider les gens \u00e0 cr\u00e9er leur propre marque. En tout cas, c’est comme \u00e7a que \u00e7a se passe au quotidien et c’est tr\u00e8s gratifiant.<\/p>\n

Y a-t-il une marque en particulier qui a b\u00e9n\u00e9fici\u00e9 de ton aide ?<\/strong>
\nMarques\u2019Alemeida fait partie des marques que j’ai soutenues. Ils ont vraiment travaill\u00e9 en collaboration avec nous, notamment sur les prix.<\/p>\n

Quelle est la partie la plus difficile de ton job ?<\/strong>
\nGarder un oeil sur tout. C’est vraiment une t\u00e2che difficile parce qu’on a 450 designers !<\/p>\n

Que fais-tu pour te d\u00e9tendre ?<\/strong>
\nJ’essaye de ne rien faire qui ait un rapport avec le travail ou la mode. J’adore m’\u00e9chapper de la ville d\u00e8s que je peux, ce que j’arrive \u00e0 faire \u00e0 peu pr\u00e8s chaque week-end. \u00c7a fait une telle diff\u00e9rence, d’\u00eatre \u00e0 la campagne et de pouvoir d\u00e9connecter.<\/p>\n

As-tu eu un mentor ? Quel a \u00e9t\u00e9 le meilleur conseil qu’il t’ait donn\u00e9 ?<\/strong>
\nCarol [Song], incontestablement. Elle m’a appris tant de choses et c’est un bonheur d’\u00eatre son \u00e9l\u00e8ve – elle prend la peine de tout expliquer. Elle est tr\u00e8s, tr\u00e8s patiente.<\/p>\n

C’est \u00e9galement tr\u00e8s int\u00e9ressant de travailler avec Humberto et Carol. C’est passionnant de voir cette dynamique de travail et d’observer la fa\u00e7on dont ils abordent les choses.<\/p>\n

Et en ce qui concerne le conseil \u00e0 retenir, en r\u00e8gle g\u00e9n\u00e9ral, c’est : \u00ab\u00a0Suis ton instinct.\u00a0\u00bb<\/p>\n

Te souviens-tu de ton premier jour de travail ? \u00c7a ressemblait \u00e0 quoi ?<\/strong>
\nJe me souviens qu’il neigeait et qu’arrivant de Londres, j’ai pens\u00e9 : \u00ab\u00a0OK, personne ne va aller travailler aujourd’hui\u00a0\u00bb – parce qu’\u00e0 Londres, quand il neige, personne ne va au bureau. Mais \u00e0 New York, si ! \u00c7a m’a ouvert les yeux et je me suis dit : \u00ab\u00a0Oh merde, la vie est diff\u00e9rente ici.\u00a0\u00bb<\/p>\n

Diff\u00e9rente \u00e0 quel point ?<\/strong>
\nUne chose que j’adore \u00e0 New York, c’est, je crois, que les gens sont plus positifs, plus r\u00e9ceptifs et int\u00e9ress\u00e9s par ce que tu fais. C’est dur \u00e0 d\u00e9finir, et je pense que c’est un truc typiquement am\u00e9ricain, mais je crois que les gens sont plus facilement pr\u00eats \u00e0 te laisser ta chance ici. Et pour moi, c’est extr\u00eamement important.<\/p>\n

Quelles sont les qualit\u00e9s ou les qualifications que tu recherches chez un nouvel acheteur ?<\/strong>
\nC’est dr\u00f4le, parce que je vais \u00e9noncer une comp\u00e9tence que je n’avais pas quand j’ai commenc\u00e9 : on recherche quelqu’un qui a une parfaite ma\u00eetrise d’Excel. J’ai remarqu\u00e9 \u00e0 plusieurs reprises que n’importe quel stagiaire ou membre de l’\u00e9quipe qui avait une exp\u00e9rience du monde des affaires, poss\u00e9dait \u00e7a. C’est simplement une histoire de connaissances. C’est important d’avoir quelqu’un d’organis\u00e9 sur qui compter. Quelqu’un qui soit \u00e9galement ouvert et curieux. Si vous \u00eates enthousiaste, si vous \u00eates passionn\u00e9, vous saurez faire le reste du job, c’est simple !<\/p>\n

Quel est le salaire moyen quand on d\u00e9bute ?<\/strong>
\nAttendez-vous \u00e0 commencer avec un salaire de base, et \u00e0 travailler tr\u00e8s dur pour le gagner !<\/p>\n

Un conseil \u00e0 donner \u00e0 quelqu’un qui voudrait devenir acheteur ?<\/strong>
\nSi vous \u00eates jeune, faites un maximum de stages. Tirez le meilleur parti de tout le temps libre dont vous disposez. J’ai le sentiment que c’est ce que j’ai fait et que \u00e7a m’a vraiment aid\u00e9e. M\u00eame le fait de travailler dans une boutique peut aider – la moiti\u00e9 de nos commerciaux ont des connaissances que je ne poss\u00e8de encore pas tout \u00e0 fait. Toutes ces choses, \u00e7a aide, vraiment.<\/p>\n

Jetez un coup d\u2019oeil sur nos autres interviews :<\/em>
\nCareer: Bethany Lyons<\/a>, Yoga Instructor
\nCareer: Chioma Nnadi<\/a>, Fashion Writer, Vogue
\nCareer : Wes Del Val<\/a>, Publisher, powerHouse Books
\nCareer Girl: Caroline Issa<\/a>, Publisher & Fashion Director, Tank
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D\u00e9sol\u00e9, cet article est seulement disponible en Anglais Am\u00e9ricain.<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[1399,1398,26],"tags":[304,1218,132,4458],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/30229"}],"collection":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=30229"}],"version-history":[{"count":10,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/30229\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":260028,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/30229\/revisions\/260028"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=30229"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=30229"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=30229"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}