{"id":284012,"date":"2019-08-30T09:04:21","date_gmt":"2019-08-30T13:04:21","guid":{"rendered":"https:\/\/www.wearedore.com\/?p=284012"},"modified":"2019-08-30T09:50:25","modified_gmt":"2019-08-30T13:50:25","slug":"piano-lessons","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/features\/piano-lessons\/","title":{"rendered":"In Her Words: Elizabeth Swanson on Piano Lessons"},"content":{"rendered":"
Quand j\u2019\u00e9tais petite, ma m\u00e8re avait quelques r\u00e8gles tr\u00e8s particuli\u00e8res. Parmi elles, le fait que si quelqu\u2019un chantait dans la maison, on ne pouvait jamais lui dire de s\u2019arr\u00eater, \u00e0 n\u2019importe quelle heure. Une autre r\u00e8gle sp\u00e9cifiait que quand on faisait quelque chose de productif ou de cr\u00e9atif, comme avoir une conversation int\u00e9ressante, faire une balade \u00e0 v\u00e9lo ou lire, on pouvait se coucher quand on voulait. Mais si on regardait la t\u00e9l\u00e9, par exemple, alors il fallait respecter l\u2019heure du coucher ! Mais il y avait une r\u00e8gle pour laquelle elle \u00e9tait c\u00e9l\u00e8bre, sur laquelle elle \u00e9tait intraitable et ne d\u00e9rogeait pas : mes fr\u00e8res et soeurs et moi devions prendre des le\u00e7ons de piano, jusqu\u2019\u00e0 la fin du lyc\u00e9e.<\/p>\n
Nos autres activit\u00e9s pouvaient changer : natation, danse classique, tennis, gym, foot, softball. Mais le piano, le piano a toujours \u00e9t\u00e9 l\u00e0. Elle ne tenait pas \u00e0 cette r\u00e8gle parce qu\u2019elle voulait faire de nous des pianistes professionnels. Elle voulait simplement que nous puissions aller nous asseoir pour jouer en voyant un piano dans une pi\u00e8ce. En tout cas, c\u2019est ce qu\u2019elle r\u00e9pondait. Je l\u2019entends encore le dire, elle le r\u00e9p\u00e9tait souvent quand nous r\u00e2lions pour nous entra\u00eener le soir apr\u00e8s l\u2019\u00e9cole.<\/p>\n
Ma m\u00e8re n\u2019est pas une pianiste professionnelle mais elle joue bien. Ma grand-m\u00e8re lui a fait apprendre le piano, \u00e0 elle et \u00e0 ses fr\u00e8res et soeurs. Ma grand-m\u00e8re avait appris en \u00e9coutant. Pendant toute mon enfance, ma famille s\u2019est r\u00e9unie autour du piano. C\u2019est un objet de nostalgie \u00e0 mes yeux, un souvenir ind\u00e9l\u00e9bile. Chez ma grand-m\u00e8re, c\u2019\u00e9tait le petit piano droit blanc qui doit avoir au moins 70 ans aujourd\u2019hui. Apr\u00e8s le d\u00eener, nous allions tous dans le salon pour chanter autour du piano, surtout des com\u00e9dies musicales. C\u2019est l\u00e0 que j\u2019ai appris Carousel, Hello Dolly, Le fant\u00f4me de l\u2019Op\u00e9ra, La M\u00e9lodie du bonheur et beaucoup, beaucoup d\u2019autres avant m\u00eame de pouvoir lire. Chez ma m\u00e8re, c\u2019\u00e9tait, et c\u2019est encore, le piano droit Baldwin qui nous a \u00e9t\u00e9 livr\u00e9 en 1990. Ma soeur Suzanne avait sept ans, j\u2019en avais quatre, mon fr\u00e8re Robbie n\u2019\u00e9tait qu\u2019un b\u00e9b\u00e9 et Christina n\u2019allait na\u00eetre que trois ans plus tard.<\/p>\n
C\u2019est difficile de croire que l\u2019\u00e9poque avant B. (avant Baldwin) a exist\u00e9. Et pourtant, je me souviens de la nuit o\u00f9 il est arriv\u00e9, de l\u2019excitation de ma m\u00e8re. \u201cMaintenant les filles\u201d, a-t-elle dit. Elle \u00e9tait couch\u00e9e entre Suzanne et moi, nos lits rapproch\u00e9s l\u2019un contre l\u2019autre au milieu de la pi\u00e8ce. Nous les rapprochions parfois pour jouer avant de nous coucher. Et parfois, nous les rapprochions pour les grandes occasions. L\u2019arriv\u00e9e imminente du piano repr\u00e9sentait une grande occasion. \u201cLa seule r\u00e8gle avec le piano, c\u2019est qu\u2019il faut se laver les mains avant d\u2019en jouer\u201d, a-t-elle ajout\u00e9. Ses grands yeux bruns p\u00e9tillaient, son visage enfantin \u00e9tait rayonnant. Elle avait 37 ans mais elle semblait plus jeune que nombre de femmes de 25 ans et on pourrait encore dire la m\u00eame chose d\u2019elle aujourd\u2019hui, \u00e0 65 ans. Mais ce n\u2019est pas seulement son apparence physique qui lui donne cet air \u00e9ternellement enfantin, c\u2019est sa personnalit\u00e9. Sa curiosit\u00e9 pour les gens, sa vivacit\u00e9, son enthousiasme pour tout.<\/p>\n
Elle jouait parfois des m\u00e9lodies douces pour nous aider \u00e0 nous endormir quand nous \u00e9tions couch\u00e9es \u00e0 l\u2019\u00e9tage. Et parfois, quand nous chantions autour du piano, elle en faisait un jeu. \u201cFermez les yeux\u201d, disait-elle. Et nous comprenions qu\u2019elle allait choisir une chanson, jouer les premi\u00e8res notes et voir si nous pouvions deviner ce que c\u2019\u00e9tait.<\/p>\n
Suzanne a commenc\u00e9 \u00e0 prendre des cours en 1990, \u00e0 sept ans. Ma m\u00e8re a trouv\u00e9 notre prof de piano, Mme Edwards, par l\u2019interm\u00e9diaire d\u2019une famille que nous connaissions \u00e0 l\u2019\u00e9cole. C\u2019est dr\u00f4le de voir comment \u00e7a s\u2019est pass\u00e9 : cette famille a d\u00e9m\u00e9nag\u00e9 peu apr\u00e8s mais Mme Edwards a pris une place tr\u00e8s importante dans nos vies. Au d\u00e9but, elle venait chez nous une fois par semaine pour 30 minutes, puis pour une heure quand j\u2019ai eu sept ans et que j\u2019ai commenc\u00e9 \u00e0 prendre des cours, puis 1h30 avec Robbie et enfin pour 2h quand Christina a commenc\u00e9 aussi. Quand Suzanne est partie \u00e0 la fac, notre grand-m\u00e8re a pris sa place.<\/p>\n
Mme Edwards avait un parfum frais, un m\u00e9lange qui sentait un peu le papier et la poudre – subtil, attirant, apaisant. Elle remontait la moiti\u00e9 de sa chevelure brune avec une barrette et elle avait un teint naturel, sans maquillage. Elle portait des v\u00eatements classiques, des pulls \u00e0 col rond, des pantalons kaki moulants et des mocassins. Elle \u00e9tait gentille. Elle invitait \u00e0 un respect tranquille mais, par rapport \u00e0 de nombreux adultes, elle n\u2019\u00e9tait pas aussi intimidante pour des enfants timides. Si vous n\u2019aviez pas travaill\u00e9 de la semaine, un simple regard de sa part suffisait \u00e0 vous faire vous sentir honteux. Sa mani\u00e8re de jouer du piano \u00e9tait un prolongement de sa personnalit\u00e9 : fluide, facile, naturelle, magnifique. J\u2019\u00e9tais fascin\u00e9e par la mani\u00e8re dont ses doigts s\u2019agitaient sans peine sur les touches quand elle nous pr\u00e9sentait un nouveau morceau. Elle avait environ l\u2019\u00e2ge de ma m\u00e8re quand elle a commenc\u00e9 \u00e0 nous donner des cours. Et, comme ma m\u00e8re, elle semblait sans \u00e2ge – elle a gard\u00e9 la m\u00eame apparence pendant les 22 ans o\u00f9 elle nous a donn\u00e9 des cours.<\/p>\n
Quand j\u2019\u00e9tais enfant, j\u2019aimais Mme Edwards parce qu\u2019elle \u00e9tait gentille et avait la voix douce. Elle \u00e9tait adulte et je la consid\u00e9rais comme une source d\u2019inspiration, une mani\u00e8re diff\u00e9rente d\u2019\u00eatre. Elle semblait r\u00e9ussir tranquillement, loin de la pression des attentes sociales. Elle avait suivi sa passion et vivait de ce qu\u2019elle aimait. Elle \u00e9tait dou\u00e9e mais se moquait d\u2019elle-m\u00eame et \u00e9tait humble, elle faisait ce qu\u2019elle voulait : elle n\u2019\u00e9tait pas mari\u00e9e<\/a> quand nous l\u2019avons rencontr\u00e9e et ne s\u2019est mari\u00e9e que quand elle a trouv\u00e9 la bonne personne, des ann\u00e9es plus tard, vers la fin de sa quarantaine ou peut-\u00eatre m\u00eame au d\u00e9but de la cinquantaine. Il y a quelques ann\u00e9es, elle m\u2019a dit : \u201cTu peux attendre. Il n\u2019y a pas de bon moment ou de bon \u00e2ge. Ce n\u2019est pas facile donc il vaut mieux s\u2019assurer que c\u2019est la bonne personne.\u201d Maintenant que j\u2019ai 33 ans, j\u2019y repense souvent.<\/p>\n Je repense souvent \u00e0 ces le\u00e7ons de piano comme une \u00e9poque de confort et de protection. Je crois que mes souvenirs ont voil\u00e9 cette p\u00e9riode dans ma t\u00eate parce que, en r\u00e9alit\u00e9, sous la surface, \u00e7a n\u2019a pas toujours \u00e9t\u00e9 le cas. Mais gr\u00e2ce aux rituels que nous avions \u00e0 la maison, aux le\u00e7ons de piano et \u00e0 l\u2019ambiance fantaisiste instaur\u00e9e par ma m\u00e8re, j\u2019avais cette impression. Quelle que soit la r\u00e9alit\u00e9, elle arrivait \u00e0 installer un monde libre, heureux, plein de piano, de chansons, de jeux et d\u2019histoires.<\/p>\n J\u2019aime isoler ce souvenir : jouer au piano apr\u00e8s l\u2019\u00e9cole, en automne, avec de la soupe de poulet sur le feu, mes fr\u00e8res et soeurs en train de faire leurs devoirs et de jouer. Quand je joue une chanson de la BO L\u2019Oeuvre de Dieu, la Part du Diable – un classique m\u00e9lancolique et d\u00e9licat – \u00e7a m\u2019y fait penser.<\/p>\n Quand je suis partie \u00e0 la fac, j\u2019ai arr\u00eat\u00e9 de jouer du piano et de chanter. J\u2019\u00e9tais occup\u00e9e, je testais diff\u00e9rentes mani\u00e8res d\u2019\u00eatre, je pensais que j\u2019arrivais enfin \u00e0 me trouver mais je me perdais de plus en plus. Je travaillais dans le journal de l\u2019\u00e9cole et je me dirigeais vers une carri\u00e8re dans le journalisme de mode. Apr\u00e8s la fac, j\u2019ai emm\u00e9nag\u00e9 \u00e0 New York<\/a> et je suis devenue \u00e9ditrice dans un magazine. J\u2019ai continu\u00e9 \u00e0 ne pas jouer du piano. Les appartements \u00e0 New York ne sont pas assez grands pour accueillir un piano (en tout cas pas les appartements que je pouvais me payer) et ce n\u2019\u00e9tait pas tr\u00e8s grave parce que je ne pouvais pas me payer un piano de toute fa\u00e7on. Et donc, quand l\u2019attrait de la nouveaut\u00e9 de l\u2019industrie de la mode s\u2019est dissip\u00e9, quand je me suis retrouv\u00e9e \u00e0 un point mort dans mon travail et dans ma vie – \u00e0 peu pr\u00e8s cinq ans plus tard – je me suis rendu compte que quelque chose me manquait, et que c\u2019\u00e9tait le cas depuis un moment. J\u2019\u00e9tais en train de marcher dans une rue pav\u00e9e bord\u00e9e d\u2019arbres dans le West Village en automne. C\u2019est une des choses que je pr\u00e9f\u00e8re faire \u00e0 New York, fl\u00e2ner, me balader, choisir un quartier et voir o\u00f9 \u00e7a va me mener. (Un autre jeu de mon enfance imagin\u00e9 par ma m\u00e8re.) J\u2019ai remarqu\u00e9 une maison de pierres avec une grande fen\u00eatre sur la fa\u00e7ade r\u00e9v\u00e9lant une pi\u00e8ce lumineuse avec un grand piano et un enfant faisant ses gammes – il \u00e9tait clairement en train de r\u00e9p\u00e9ter, \u00e0 contre-coeur. J\u2019ai soudainement eu le mal du pays. J\u2019avais envie d\u2019\u00eatre chez moi, avec un piano – m\u00eame si les deux choses, ma maison et le piano \u00e9taient si intimement li\u00e9es que je ne pouvais pas les distinguer.<\/p>\n J\u2019ai commenc\u00e9 \u00e0 passer devant des magasins de piano d\u00e8s que possible pour me r\u00e9conforter. J\u2019ai cherch\u00e9 des pianos d\u2019occasion sur Craigslist, juste pour me dire que je pourrais potentiellement en avoir un. Je r\u00eavais de jouer du piano comme je n\u2019en avais jamais r\u00eav\u00e9 auparavant.<\/p>\n Au fur et \u00e0 mesure que je me retrouvais, j\u2019ai commenc\u00e9, doucement, \u00e0 m\u2019autoriser \u00e0 me demander si je voulais toujours m\u2019identifier \u00e0 New York, \u00e0 mon poste d\u2019\u00e9ditrice de magazine. Quand j\u2019ai baiss\u00e9 la garde et que je me suis autoris\u00e9e \u00e0 \u00eatre honn\u00eate avec moi-m\u00eame, je me suis rendu compte que ce qui me rendait vraiment heureuse, c\u2019\u00e9tait d\u2019\u00eatre au milieu des arbres, dans la nature, au grand air, ma maison et le piano. Je voulais \u00e9crire mais je n\u2019avais pas forc\u00e9ment besoin d\u2019\u00eatre \u00e9ditrice de magazine. Je serais heureuse d\u2019\u00eatre \u00e9crivaine freelance. \u00c7a m\u2019a pris quelques ann\u00e9es pour me pr\u00e9parer mais 10 ans apr\u00e8s avoir emm\u00e9nag\u00e9 \u00e0 New York, je suis rentr\u00e9e chez moi<\/a>.<\/p>\n Pour moi, le fait de jouer du piano est une activit\u00e9 sans aucun lien avec le travail, les apparences, les pressions sociales, les copains, les relations ou n\u2019importe quoi d\u2019autre. Quand j\u2019apprends une nouvelle chanson, mon objectif du moment est de r\u00e9ussir \u00e0 la jouer. Je ne pense \u00e0 rien d\u2019autre. Et une fois que j\u2019y suis arriv\u00e9e, la fiert\u00e9 que je ressens me donne confiance en moi. Et \u00e0 chaque fois, je choisis une chanson un peu plus difficile que la pr\u00e9c\u00e9dente. C\u2019est la joie pure d\u2019apprendre une chose pour soi, seulement pour soi. Sans pression. Le piano a le pouvoir de vous transporter tout de suite, de vous permettre de vivre dans l\u2019instant en laissant derri\u00e8re vous votre t\u00e9l\u00e9phone pour vous laisser envelopper par la musique. \u00c7a vous met tout de suite de meilleure humeur quand vous \u00eates triste ou stress\u00e9. \u00c7a peut vous donner la chair de poule, vous calmer. C\u2019est comme \u00e7a que je m\u00e9dite.<\/p>\n Je joue Moon River quand je me sens nostalgique et d\u2019humeur fantaisiste. Je joue des gospels quand je me sens d\u2019humeur expressive. Je joue des chansons Disney quand je veux me sentir libre. Je joue la chanson d\u2019Am\u00e9lie quand j\u2019ai envie de me sentir comme une h\u00e9ro\u00efne de film. Je joue des chansons de The Secret Garden quand je suis d\u2019humeur solennelle. Et ainsi de suite.<\/p>\n C\u2019est au piano que j\u2019ai joyeusement jou\u00e9 en duo avec un copain, que je suis tomb\u00e9e amoureuse, qu\u2019on m\u2019a bris\u00e9 le coeur et que j\u2019ai rencontr\u00e9, parfois, un immense chagrin. Et ce que je pr\u00e9f\u00e8re, c\u2019est que \u00e7a marche dans toutes les circonstances, quelle que soit votre humeur, ou quelle que soit l\u2019\u00e9tape de votre vie. Quand on sait jouer du piano, on peut s\u2019y asseoir, d\u00e8s qu\u2019il y a un piano, et en jouer. Et c\u2019est un des plus grands bonheurs de ma vie. D\u00e9sol\u00e9, cet article est seulement disponible en Anglais Am\u00e9ricain.<\/p>\n","protected":false},"author":42,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[1398,5021],"tags":[6191,4638,9,1654,7495,7280],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/284012"}],"collection":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/42"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=284012"}],"version-history":[{"count":4,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/284012\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":284031,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/284012\/revisions\/284031"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=284012"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=284012"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=284012"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}
\n<\/p>","protected":false},"excerpt":{"rendered":"