{"id":282510,"date":"2019-07-05T09:00:14","date_gmt":"2019-07-05T13:00:14","guid":{"rendered":"https:\/\/www.wearedore.com\/?p=282510"},"modified":"2019-07-08T10:28:26","modified_gmt":"2019-07-08T14:28:26","slug":"in-her-words-being-black-in-south-africa-vs-the-u-s","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/features\/in-her-words-being-black-in-south-africa-vs-the-u-s\/","title":{"rendered":"In Her Words: Being Black in South Africa Vs. the U.S."},"content":{"rendered":"

Je suis n\u00e9e dans le temple mondial du racisme – l\u2019Afrique du Sud pendant l\u2019apartheid, dans les ann\u00e9es 80. Un parc d\u2019attractions de la supr\u00e9matie blanche tellement complet qu\u2019il ne manque aucun d\u00e9tail.<\/p>\n

Etre noir l\u00e0-bas, \u00e0 cette \u00e9poque, impliquait de vivre sous surveillance militaire, avec un couvre-feu. D\u2019\u00e9tudier une histoire fictive dans une \u00e9cole qui c\u00e9l\u00e9brait notre d\u00e9faite et enjolivait la violence raciste quotidienne de l\u2019Etat et des habitants blancs banals de l\u2019Afrique du Sud. Cela impliquait aussi de recevoir une deuxi\u00e8me \u00e9ducation, plus nuanc\u00e9e, \u00e0 la maison. En tant que fille, je ch\u00e9rissais les histoires de ma grand-m\u00e8re sur les hy\u00e8nes avides et les crocodiles orgueilleux. Dans son histoire, la hy\u00e8ne engloutit trop de moutons et finit par \u00eatre pi\u00e9g\u00e9e par sa propre avidit\u00e9. Elle ne peut pas sortir de l\u2019enclos des moutons par l\u00e0 o\u00f9 elle \u00e9tait venue, son estomac d\u00e9sormais trop gonfl\u00e9 se transformant en menotte de chair.<\/p>\n

J\u2019adorais aussi le fait que ma grand-m\u00e8re \u00e9tait son propre ensemble. C\u2019\u00e9tait un monde \u00e0 part enti\u00e8re. Un appartement de trois pi\u00e8ces en parpaings lou\u00e9 par le gouvernement. Mes grands-parents sont arriv\u00e9s l\u00e0 dans les ann\u00e9es 50, d\u00e9plac\u00e9s de force des zones urbaines blanches. Ils faisaient partie des millions d\u2019Africains \u00e9vacu\u00e9s des terrains spoli\u00e9s. L\u2019Etat voulait que les \u201czones blanches\u201d soient purifi\u00e9es des points noirs. Je me souviens de cette pr\u00e9cieuse atmosph\u00e8re de vie anim\u00e9e et chaleureuse dans ce tout petit espace. Dans ces trois pi\u00e8ces, ma famille m\u2019a montr\u00e9 une existence qui n\u2019\u00e9tait pas centr\u00e9e sur la race mais sur l\u2019humanit\u00e9.<\/p>\n

La st\u00e9r\u00e9o r\u00e9sonnait fort tous les matins avec de la musique, les haut-parleurs des voisins install\u00e9s dans le parking toute la journ\u00e9e. Il y avait des couleurs vives sur les murs, et on trouvait un esprit anim\u00e9 dans les histoires les plus simples. On trouvait de l\u2019imagination et de la transcendance dans ce que voyaient les gens quand ils vous regardaient, et dans la mani\u00e8re dont ils se voyaient eux-m\u00eames.<\/p>\n

La mode r\u00e9gnait en ma\u00eetre. On ne pouvait pas esp\u00e9rer obtenir des faveurs ou avoir de la valeur dans cet univers sans savoir qu\u2019une veste en cuir va bien avec un pantalon parfaitement repass\u00e9 et une bonne vieille coiffure Jheri Curl. Je consid\u00e8re toujours que Soweto est un temple de la mode unique. Rien ne capture mieux l\u2019attitude subversive, audacieuse et la bravoure de l\u2019\u00e9criture de soi-m\u00eame que le style sowetan. Je vois, dans les chemises imitations Versace et les cha\u00eenes dor\u00e9es de cette \u00e9poque, dans les Afros coup\u00e9es court et dans les hauts courts, les German-cuts, comme on les appelait, des gens qui insistent \u00e0 s\u2019habiller dans la soie pure de la royaut\u00e9. Notre mode c\u00e9l\u00e9brait notre dignit\u00e9 irr\u00e9pressible et iris\u00e9e.<\/p>\n

J\u2019y reconnais aussi une insistance muette \u00e0 \u00eatre vu comme nous nous voyions nous-m\u00eames. Noirs, oui. Et tr\u00e8s fiers. Mais aussi comme les auteurs de nos propres vies. Des intellectuels – concierges qui connaissaient mieux Shakespeare que la duchesse de Sussex. Des femmes de chambre et des mineurs qui travaillaient pour aller \u00e0 l\u2019\u00e9cole de nuit puis envoyer leurs enfants \u00e0 la fac avec des revenus pas plus \u00e9lev\u00e9s qu\u2019un salaire d\u2019esclave. Je vois le neurochirurgien du lyc\u00e9e d\u2019Orlando, une l\u00e9gende que mon p\u00e8re connaissait directement – des hommes qui ont miraculeusement triomph\u00e9 de tous les \u00e9cueils vers l\u2019excellence. Je vois des colporteurs, des femmes d\u2019affaires, des infirmi\u00e8res et des professeurs qui ont surv\u00e9cu chaque jour \u00e0 l\u2019apartheid. En restant noirs, bienheureux et fabuleux, ils menaient une vie de r\u00e9sistance.<\/p>\n

Aujourd\u2019hui, l\u2019Afrique du sud est un autre pays. L\u2019apartheid a \u00e9t\u00e9 retir\u00e9e des livres d\u2019histoire mais les tentacules de la supr\u00e9matie blanche sont longues, flexibles et envahissantes. L\u2019Afrique du sud blanche, une minorit\u00e9 de 9 pour cent, contr\u00f4le encore 90 pour cent des richesses du pays. Nous avons le pays le plus in\u00e9galitaire au monde. Si vous voulez voir ce que \u00e7a donne, ou comprendre les traumatismes noirs en temps r\u00e9el, vous n\u2019avez qu\u2019\u00e0 r\u00e9server un voyage pour Cape Town.<\/p>\n

La beaut\u00e9 \u00e9poustouflante de Cape Town d\u00e9fie les mots. Quand j\u2019y vivais, un voyage pour racheter du lait ou du pain d\u00e9passait l\u2019arriv\u00e9e de Marie Antoinette \u00e0 Versailles. Les majestueuses montagnes derri\u00e8re vous. Et les deux oc\u00e9ans, dans le seul endroit o\u00f9 les eaux chaudes de l\u2019oc\u00e9an Indien rencontrent les courants froids de l\u2019Atlantique. Et un mode de vie – pour le peu qui peut se le permettre – qui ne d\u00e9\u00e7oit pas. Des vins que Napol\u00e9on Bonaparte aimait, des poissons frais dignes des dieux et tout le confort dont on peut avoir besoin pour vivre mieux que la classe moyenne am\u00e9ricaine. Tout est l\u00e0. Mais vivre \u00e0 Cape Town en \u00e9tant noir\u2026 eh bien, c\u2019est une histoire compl\u00e8tement diff\u00e9rente.<\/p>\n

Dans \u00e0 peu pr\u00e8s tous les bons restaurants de Cape Town, je suis la seule Africaine qui n\u2019est pas en uniforme de serveur. Dans les conversations quotidiennes, j\u2019entends r\u00e9guli\u00e8rement des pr\u00e9suppos\u00e9s fous sur qui ou ce que je dois \u00eatre quand je r\u00e9v\u00e8le que je viens de Soweto – c\u2019est un endroit dangereux me disent souvent des gens qui n\u2019ont jamais mis les pieds dans ma ville d\u2019origine. Et on me rappelle constamment la schizophr\u00e9nie \u00e9conomique de l\u2019Afrique du Sud. La plupart des Africains ont un niveau de vie \u00e9quivalent aux citoyens les plus pauvres du Bangladesh. Quand mon oncle install\u00e9 \u00e0 Soweto est venu \u00e0 Cape Town pour la premi\u00e8re fois en 57 ans, sa premi\u00e8re fois dans un avion, et clairement ses premi\u00e8res vacances, il \u00e9tait incr\u00e9dule. Comment est-ce que cela pouvait exister, alors que nous avions un tel mode de vie, se demandait-il ? <\/p>\n

J\u2019aurais pu dire tellement de choses. Les choses que je veux montrer ou dire \u00e0 mes amis am\u00e9ricains quand ils expriment leur d\u00e9sapprobation envers l\u2019Afrique du Sud blanche. Le cordon ombilical qui a nourri la soci\u00e9t\u00e9 la plus in\u00e9galitaire du monde est aux racines de la naissance de l\u2019Am\u00e9rique aussi, ai-je envie de leur dire. Ce sont deux \u00c9tats de supr\u00e9matie blanche jumeaux ; ils ont grandi dans le m\u00eame ut\u00e9rus et se sont nourris au m\u00eame sein noir. Et \u00e0 moins d\u2019\u00e9tudier la signification de nos diff\u00e9rentes libert\u00e9s dans chaque endroit, nous risquons de voir la version intelligence artificielle de When They See Us de Ava DuVernay dans vingt ans. Et je parle pas de reprise. Je parle bien d\u2019un nouveau casting de corps noirs mutil\u00e9s comme les Central Park Five de 2039.<\/p>\n

Je trouve que je suis d\u00e9j\u00e0 famili\u00e8re avec le fait d\u2019\u00eatre noir aux Etats-Unis. Oui, je suis choqu\u00e9e par le racisme de l\u2019Am\u00e9rique mais il ne me surprend pas. L\u2019Am\u00e9rique est le plus grand oxymore dont j\u2019ai jamais fait l\u2019exp\u00e9rience. 397 ans de supr\u00e9matie blanche dans la plus belle tarte d\u2019opportunit\u00e9s que vous avez jamais vues. Des opportunit\u00e9s dont j\u2019ai profit\u00e9 en tant qu\u2019immigrante africaine. Des opportunit\u00e9s qui sont d\u00e9ni\u00e9es \u00e0 mes fr\u00e8res noirs – les descendants des premiers Am\u00e9ricains – les anc\u00eatres africains qui ont construit ce pays. L\u2019\u00e9ducation est un bon exemple. L\u2019Am\u00e9rique m\u2019a d\u00e9roul\u00e9 un tapis rouge de bonheur pour mes ann\u00e9es \u00e0 la New York University. C\u2019\u00e9tait un r\u00eave qui a ouvert d\u2019innombrables portes. Mais que dire du fait que le symbole le plus embl\u00e9matique, le plus appr\u00e9ci\u00e9 de NYU, le Washington Square Park est install\u00e9 sur un terrain qui a \u00e9t\u00e9 vol\u00e9 deux fois ? D\u2019abord les Lenape, un peuple autochtone qui a perdu ce terrain face aux Hollandais, en 1609. Puis aux Africains \u00e9mancip\u00e9s qui cultivaient Washington Square Park. <\/p>\n

Les Hollandais ont import\u00e9 des Africains comme esclaves sur l\u2019\u00eele \u00e0 partir de 1626. Les Africains des d\u00e9buts de l\u2019Am\u00e9rique avaient des noms, un pass\u00e9, des r\u00eaves ; des gens comme Domingon Anthony, qui a \u00e9pous\u00e9 Catalina Anthony, des gens comme Manuel Trumpeter. Et quand de nouveaux navires d\u2019esclaves sont arriv\u00e9s, au fur et \u00e0 mesure que les premiers esclaves ont vieilli, ils ont lutt\u00e9 pour leur libert\u00e9. Ils ont fini par conclure un march\u00e9 avec les Hollandais. Ils pouvaient installer une ferme dans un petit hameau \u00e9loign\u00e9, \u201cLittle Africa\u201d, au nord de Canal Street et au sud de Washington Square Park, \u00e0 condition de payer un tribut annuel. Les Hollandais \u00e9taient heureux de s\u2019en servir comme tampon entre la Nouvelle Amsterdam, dans le bas de Manhattan et les Lenape au Nord, qui luttaient contre la domination coloniale avec des raids violents.<\/p>\n

Quand les Britanniques ont gagn\u00e9 contre les Hollandais en 1664, ils ont r\u00e9voqu\u00e9 les droits de propri\u00e9t\u00e9s des premiers esclaves de New York – entre temps devenus des propri\u00e9taires terriens noirs et libres. Les Britanniques ont vol\u00e9 les fermes de Catalina, Domingo, Manuel et d\u2019autres qui cultivaient Washington Square Park, et ont distribu\u00e9 leurs b\u00e9n\u00e9fices ch\u00e8rement gagn\u00e9s \u00e0 de riches types blancs. <\/p>\n

Je pourrais encore parler de cette anecdote historique pendant six jours, jusqu\u2019\u00e0 dimanche, et insister sur l’incroyable ressemblance avec la gentrification moderne dans des quartiers noirs comme Harlem, Bed-Sty ou Fort Green. Mais, l\u2019\u00e9ducation.<\/p>\n

Je le vois bien, il y a tr\u00e8s peu de descendants des premiers Am\u00e9ricains, ceux qui habitaient Washington Square Park, puis des personnes noires spoli\u00e9es, qui deviennent \u00e9tudiants dans ma fac. Quel est le rapport ?<\/p>\n

Je me souviens d\u2019une de mes remarques pr\u00e9f\u00e9r\u00e9es de com\u00e9die de Chris Rock. L\u2019Am\u00e9rique ressemble \u00e0 l\u2019oncle qui vous a agress\u00e9 quand vous \u00e9tiez enfant<\/em>, dit Chris, mais qui maintenant veut vous offrir l\u2019inscription \u00e0 la fac<\/em>. Que faire de cette offre ? Que fait Chris, par exemple, de la tentative de Georgetown University pour se repentir de l\u2019esclavage et de la vente de 272 Africains pour rembourser la dette de l\u2019\u00e9cole en 1838 ? Ou mieux encore, a-t-il une perle de sagesse \u00e0 partager avec Elizabeth et Shepard Thomas – descendant d\u2019un des 272 esclaves ? Elizabeth et Shepard font partie des premiers \u00e9tudiants re\u00e7us dans le cadre de la tentative de repentir de Georgetown.<\/p>\n

J\u2019ai tellement de questions \u00e0 poser \u00e0 Elizabeth et Shepard. Des questions qui m\u2019habitent, en lien avec mon propre \u00eatre – ma participation et ma formation dans les exp\u00e9rimentations en cours pour la libert\u00e9 en Afrique du Sud et les questions am\u00e9ricaines que j\u2019explore dans mon oeuvre de fiction<\/a>. Des questions sur les lois actuelles sur la r\u00e9paration de la Chambre, un cas rendu c\u00e9l\u00e8bre et magiquement expliqu\u00e9 par Ta-Nehisi Coates dans son article r\u00e9volutionnaire dans l\u2019Atlantic<\/a>. <\/p>\n

Des questions comme : pourquoi est-ce que les Noirs rendent absoooooolument tout dans la culture – du jazz au blues et au service de Serena – tellement plus cool ? Comme : que faire de ma nostalgie pour le Cosby Show dans les ann\u00e9es 80, et la dure r\u00e9alit\u00e9 de comment les choses sont entrem\u00eal\u00e9es ? Ou comment faire pour vivre avec mes cheveux dans une zone o\u00f9 les salons de coiffure sont allergiques \u00e0 la texture de cheveux type<\/a> 4c ? <\/p>\n

Des questions comme : comment exprimer l\u2019ampleur de ma gratitude envers la peau dans laquelle je suis n\u00e9e ? Comment remercier b\u00e9b\u00e9 J\u00e9sus de mani\u00e8re appropri\u00e9e pour son nouveau scepticisme, son humour noir et le style \u00e9lectrique que ma couleur de peau de personne n\u00e9e \u00e0 Soweto, avec une enfance difficile, m\u2019accorde chaque jour que je passe dans ce corps ? Ou : comment faire pour que Cape Town ou New York semblent plus proches de la chaleur du foyer de ma grand-m\u00e8re, pour tous les enfants noirs et marrons, avant de condamner un autre enfant dans une reprise des Central Park Five en 2019 ? Ou comme : pourquoi est-ce que le lien radioactif entre l\u2019esclavage, Jim Crow et la crise actuelle des fronti\u00e8res o\u00f9 des enfants marrons sont mis dans des cages n\u2019est pas \u00e9vident pour tout le monde ?<\/p>\n

Comme je vous l\u2019ai dit, j\u2019ai des questions. Et si vous r\u00e9fl\u00e9chissez aux questions de race ou de supr\u00e9matie blanche dans votre propre vie, j\u2019esp\u00e8re que vous resterez ouvert d\u2019esprit pour vous poser \u00e0 vous-m\u00eame et aux autres des questions importantes mais parfois difficiles, en plus des joyeuses. Comme : que mangeait Dieu le jour o\u00f9 elle a cr\u00e9\u00e9 Michelle Obama<\/a> ou l\u2019\u00e2me triomphante de ma m\u00e8re ? Comment est-ce que vous pourriez, vous ou n\u2019importe qui d\u2019autre \u00e9lev\u00e9 dans un tel contexte de supr\u00e9matie blanche, ne pas avoir de pr\u00e9jug\u00e9s ? Des questions comme : si vous comprenez que la supr\u00e9matie blanche est le contexte par d\u00e9faut de notre soci\u00e9t\u00e9 mondiale – cela fait partie de votre \u00e9ducation, que vous l\u2019ayez demand\u00e9 ou non, que vous le vouliez ou non – qu\u2019est-ce que vous allez faire ?<\/p>\n

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Magogodi oaMphela Makhene est une \u00e9crivaine<\/a> qui a re\u00e7u toutes sortes de prix prestigieux, y compris celui de plus grande fan de gifs de singe. Quand elle ne s\u2019occupe pas de singes, elles essaie de voir comment aider les gens normaux comme vous \u00e0 Stimuler leur cr\u00e9ativit\u00e9 avec sa super startup, KYNDRED Co.<\/a>
\n<\/em><\/center><\/p>","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

D\u00e9sol\u00e9, cet article est seulement disponible en Anglais Am\u00e9ricain.<\/p>\n","protected":false},"author":42,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[1398,5021],"tags":[911,6970,5998,4638,7181,525,7308,7307,7306],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/282510"}],"collection":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/42"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=282510"}],"version-history":[{"count":10,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/282510\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":282588,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/282510\/revisions\/282588"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=282510"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=282510"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=282510"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}