{"id":279241,"date":"2019-03-18T09:20:35","date_gmt":"2019-03-18T13:20:35","guid":{"rendered":"https:\/\/www.wearedore.com\/?p=279241"},"modified":"2019-03-18T09:20:35","modified_gmt":"2019-03-18T13:20:35","slug":"in-her-words-samaris-pagan-on-hurricane-maria","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/features\/in-her-words-samaris-pagan-on-hurricane-maria\/","title":{"rendered":"In Her Words: Samaris Pag\u00e1n on Hurricane Maria"},"content":{"rendered":"

Samaris est l\u2019une de nos adorables stagiaires \u00e0 Atelier Dor\u00e9. Quand nous l\u2019avons rencontr\u00e9e pour la premi\u00e8re fois et que nous avons entendu son histoire, elle qui a non seulement surv\u00e9cu \u00e0 l\u2019ouragan Maria, mais aussi r\u00e9ussi \u00e0 venir \u00e0 New York, et \u00e0 s\u2019\u00e9panouir, nous avons tout de suite su que nous voulions mettre en lumi\u00e8re cette femme si gentille et enthousiaste. A chaque fois qu\u2019elle entre dans le studio, elle nous donne le sourire.
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Vingt jours. Je commen\u00e7ais \u00e0 devenir folle.<\/p>\n

Pas parce que je vivais dans la plus compl\u00e8te obscurit\u00e9, sans moyen de communiquer et sans eau depuis les derni\u00e8res semaines en raison des vents fantomatiques et d\u2019une pluie sans fin\u2026 mais parce que je ne savais pas si mon \u00eele magnifique verrait une fin \u00e0 ce supplice.<\/p>\n

Nous \u00e9tions en train de perdre le peu d\u2019espoir qui nous restait. J\u2019\u00e9tais d\u00e9vast\u00e9e et d\u00e9sesp\u00e9r\u00e9e. Je me sentais d\u00e9laiss\u00e9e par mon gouvernement, et plus encore par le gouvernement am\u00e9ricain. Je me sentais oubli\u00e9e, bless\u00e9e. Tout comme les millions de \u201cboricuas\u201d qui vivaient cette horreur.<\/p>\n

Voil\u00e0 les pens\u00e9es qui traversaient mon esprit lors du moment le plus impactant de ma vie. En r\u00e9alit\u00e9, personne n\u2019aurait pu \u00eatre pr\u00eat \u00e0 100% pour affronter la catastrophe naturelle qui nous attendait. L\u2019ouragan Irma \u00e9tait pass\u00e9 et avait caus\u00e9 tr\u00e8s peu de dommages. Alors nous \u00e9tions convaincus que l\u2019ouragan Maria changerait de route.<\/p>\n

\u00c7a n\u2019a pas \u00e9t\u00e9 le cas. Et Puerto Rico, jusqu\u2019\u00e0 aujourd\u2019hui – quasiment dix-huit mois apr\u00e8s ce d\u00e9sastre – est toujours en train de lutter.<\/p>\n

Je dois avouer que je suis plut\u00f4t du genre \u00e0 voir la vie du bon c\u00f4t\u00e9. Et je dois admettre que tout n\u2019\u00e9tait pas n\u00e9gatif, pour moi tout du moins. J\u2019ai relu tous mes livres pr\u00e9f\u00e9r\u00e9s du lyc\u00e9e ; la quasi-totalit\u00e9 d\u2019entre eux impliquaient des vampires parce que, eh bien, c\u2019\u00e9tait la mode. J\u2019avais r\u00e9ussi \u00e0 t\u00e9l\u00e9charger Ozark sur mon vieil Ipad avant qu\u2019on disparaisse des radars, je l\u2019ai binge-watch\u00e9e en quelques heures parce que, \u00e9videmment, je n\u2019avais ni \u00e9cole ni travail. Je passais mes apr\u00e8s-midis sur mon balcon avec ma m\u00e8re. On parlait de la vie, de la fa\u00e7on dont on aborderait le jour \u00e0 venir – on planifiait tout, depuis la nourriture et la lessive jusqu\u2019aux douches. On devait aussi pr\u00e9voir de fa\u00e7on strat\u00e9gique qui allait faire la queue pendant 12 heures pour obtenir l\u2019essence pour nos voitures et notre mini-g\u00e9n\u00e9rateur, et qui affronterait la file d\u2019attente de 4 \u00e0 6 heures \u00e0 l\u2019\u00e9picerie pour obtenir des bouteilles d\u2019eau et des bo\u00eetes de conserve. En tentant de rester positive \u00e0 nouveau, j\u2019ai partag\u00e9 les conversations les plus hilarantes et attendrissantes qui soient avec des gens\u2026 parce que nous \u00e9tions tous en train de vivre la m\u00eame chose. Quand nous faisions la queue, toute forme de catharsis \u00e9tait la bienvenue. Nous avions tous besoin d\u2019\u00e9vacuer tout ce que nous vivions, d\u2019avoir un moment de r\u00e9pit, pour nous habituer \u00e0 notre nouveau quotidien.<\/p>\n

Ce qui a aussi beaucoup aid\u00e9, quand on passait des heures sur le balcon avec ma m\u00e8re, c\u2019\u00e9tait de contempler des couchers de soleil fabuleux avec un ciel rose bonbon et des nuages cotonneux. On regardait les enfants du quartier courir, jouer et p\u00e9daler sur leurs v\u00e9los. \u00c7a faisait cinq ans que j\u2019habitais l\u00e0 et je n\u2019avais jamais vu ces enfants avant. J\u2019ai pu contempler les \u00e9toiles pour de vrai, \u00e9tincelantes, scintillantes, comme dans un film. Les nuits \u00e9taient fra\u00eeches et, dans un sens, \u00e9trangement, je me sentais bien, \u00e0 l\u2019aise\u2026 jusqu\u2019au retour du matin et de ma routine, toujours la m\u00eame.<\/p>\n

Ensuite, il y avait le c\u00f4t\u00e9 le moins joyeux, mes jobs \u00e9taient mis en stand-by et je n\u2019ai pas pu aller en cours pendant un mois apr\u00e8s la temp\u00eate. Quand je suis retourn\u00e9e en cours, il n\u2019y avait ni \u00e9lectricit\u00e9 ni eau courante dans mon universit\u00e9. Les cours avaient lieu sous des b\u00e2ches, dans une chaleur torride, on devait chasser les moustiques de tous c\u00f4t\u00e9s. Je ne pouvais pas assister aux cours apr\u00e8s 17h00 parce que c\u2019\u00e9tait dangereux d\u2019\u00eatre dehors une fois la nuit tomb\u00e9e. Oui, on avait un couvre-feu quotidien d\u00fb \u00e0 la hausse de la criminalit\u00e9. Alors les cours du soir avaient lieu le samedi, \u00e7a ne nous r\u00e9jouissait pas particuli\u00e8rement de devoir revenir pour assister \u00e0 des cours alors que nous n\u2019\u00e9tions pas dans le bon \u00e9tat d\u2019esprit pour en profiter pleinement.<\/p>\n

Vous vous demandez peut-\u00eatre si j\u2019\u00e9tais d\u2019humeur \u00e0 parler de gestion et de marketing global. NON. Mes professeurs parlaient, parlaient, et moi, tout ce que je pensais, c\u2019\u00e9tait : je dois acheter plus d\u2019eau pour demain, il me reste \u00bc d\u2019essence dans ma voiture, je dois faire un test en ligne sans \u00e9lectricit\u00e9 ni wifi \u00e0 la maison, je dois trouver un acc\u00e8s \u00e0 internet quelque part, il fait hyper chaud aujourd\u2019hui, J\u2019AI BESOIN D\u2019UN VERRE IMM\u00c9DIATEMENT !<\/p>\n

Mais voil\u00e0 mon disclaimer : je faisais partie des chanceux. Chez moi, l\u2019\u00e9lectricit\u00e9 et l\u2019eau courante sont revenues \u00e0 peu pr\u00e8s 40 jours apr\u00e8s l\u2019ouragan. Certaines personnes n\u2019ont eu ni l\u2019une ni l\u2019autre pendant un an apr\u00e8s la temp\u00eate. Oui, j\u2019ai lutt\u00e9 et je me suis battue pour trouver de la nourriture, de l\u2019eau et de l\u2019essence, mais j\u2019ai pu en obtenir. Pas facilement, mais j\u2019y avais acc\u00e8s et j\u2019en avais les moyens, malgr\u00e9 la perte de mes jobs.<\/p>\n

J\u2019avais aussi mon tr\u00e9sor cach\u00e9, mon \u00e9chappatoire – le seul cin\u00e9ma encore ouvert de toute l\u2019\u00eele. Un cin\u00e9ma d\u2019art et d\u2019essai. Sans mentir, je voyais 3 \u00e0 4 films par semaine, peu importe ce que c\u2019\u00e9tait. J\u2019allais \u00e0 la premi\u00e8re s\u00e9ance parce que c\u2019\u00e9tait la moins ch\u00e8re. M\u2019enfermer dans une salle obscure, avec un sac rempli de popcorn et m\u2019immerger dans l\u2019intrigue qui se jouait devant moi, c\u2019\u00e9tait ma fa\u00e7on \u00e0 moi d\u2019oublier ce qui m\u2019arrivait.<\/p>\n

Peu \u00e0 peu, les choses ont commenc\u00e9 \u00e0 s\u2019am\u00e9liorer, mais je savais que je devais agir rapidement et vite penser \u00e0 mon futur. J\u2019ai obtenu ma licence de journalisme en juin 2018. Quelques mois avant, j\u2019avais pris la d\u00e9cision de quitter ma petite \u00eele pour vraiment m\u2019immerger dans le monde de l\u2019\u00e9criture. J\u2019aurais ador\u00e9 rester \u00e0 la maison et que \u00e7a marche, mais les compagnies et les startups licenciaient les gens, ils ne recrutaient pas. J\u2019avais 3 jobs dans la vente juste pour me faire de l\u2019argent, pour avoir un filet de s\u00e9curit\u00e9 pour pr\u00e9parer mon futur.<\/p>\n

Le coeur lourd, avec l\u2019aide et le soutien de ma famille et de mes amis, j\u2019ai d\u00e9m\u00e9nag\u00e9 \u00e0 New York en novembre 2018. Le coeur lourd parce que j\u2019avais v\u00e9cu toute ma vie \u00e0 Puerto Rico. Je ne connaissais rien d\u2019autre en dehors de ma vie tropicale. Ma famille, mes amis et mes habitudes \u00e9taient l\u00e0 – c\u2019\u00e9tait ce qui me rendait si heureuse et m\u2019emplissait d\u2019une joie immense. Je me rappelle tr\u00e8s bien avoir pleur\u00e9 pendant tout le vol vers New York. La femme assise \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de moi avait l\u2019air tr\u00e8s inqui\u00e8te, mais je ne pouvais pas m\u2019en emp\u00eacher. L\u2019id\u00e9e de d\u00e9m\u00e9nager, de fa\u00e7on aussi radicale, c\u2019\u00e9tait tellement impressionnant pour moi et j\u2019\u00e9tais tellement effray\u00e9e. D\u2019autant plus que j\u2019entreprenais tout \u00e7a quasiment seule.<\/p>\n

Mon enfance, mon \u00e9ducation, mes souvenirs : c\u2019\u00e9tait douloureux de laisser tout \u00e7a derri\u00e8re moi.
\nMais j\u2019ai vite r\u00e9alis\u00e9 que je ne laissais pas tout \u00e7a derri\u00e8re moi, ces choses seraient toujours l\u00e0. J\u2019avais juste besoin de les laisser pr\u00e8s de mon coeur et de m\u2019en servir d\u2019une fa\u00e7on ou d\u2019une autre. C\u2019\u00e9tait le moment de grandir et de trouver mon propre chemin, et \u00e0 ce moment-l\u00e0, pendant ces moment difficiles, j\u2019ai su que je ne pourrais pas y arriver \u00e0 Puerto Rico. Je ne me sentais pas coupable de quitter l\u2019\u00eele alors qu\u2019elle \u00e9tait en train de se reconstruire. Je sais que j\u2019ai contribu\u00e9 autant que j\u2019ai pu, que ce soit en travaillant dans une boutique locale ou m\u00eame en consommant les produits locaux autant que je pouvais. Comme je l\u2019ai dit, la seule vie que j\u2019avais connue, c\u2019\u00e9tait \u00e0 Puerto Rico, et j\u2019\u00e9tais certaine que des tas d\u2019exp\u00e9riences et l\u2019\u00e9panouissement m\u2019attendaient ailleurs. C\u2019\u00e9tait l\u2019impulsion dont j\u2019avais besoin pour me lancer pour de bon.<\/p>\n

\u00c7a fait quatre mois que je suis arriv\u00e9e \u00e0 New York<\/a>. Cette folie et cette vie \u00e0 cent \u00e0 l\u2019heure, et m\u00eame la terrible exp\u00e9rience de l\u2019ouragan que j\u2019ai travers\u00e9e, m\u2019ont aid\u00e9e \u00e0 r\u00e9aliser que rien ne me serait servi sur un plateau d\u2019argent. Je dois travailler, travailler dur, plus dur que jamais. Je r\u00e9alise maintenant que j\u2019\u00e9tais \u00e0 l\u2019aise dans ma vie \u00e0 Puerto Rico. J\u2019avais mes habitudes et l\u2019ambiance \u00e9tait toujours d\u00e9tendue, sans stress. Ce n\u2019\u00e9tait pas une mauvaise chose, mais je savais que je devais sortir de ma zone de confort et New York \u00e9tait l\u2019endroit parfait pour le faire.<\/p>\n

Je dois avouer que je suis encore vraiment effray\u00e9e. Dans ma t\u00eate, c\u2019est un perp\u00e9tuel m\u00e9lange d\u2019\u00e9motions, mais je suis \u00e0 peu pr\u00e8s certaine que \u00e7a fait partie du voyage. <\/p>\n

Depuis que j\u2019ai d\u00e9m\u00e9nag\u00e9 ici, j\u2019ai \u00e9t\u00e9 soumise aux questions classiques : \u201cAttends\u2026 tu viens de Puerto Rico ? Tu y \u00e9tais pendant l\u2019ouragan ? Tu vas bien ? Comment \u00e7a va ?\u201d Honn\u00eatement, je ne redoute pas ces questions. C\u2019est important pour les gens, notamment ceux qui vivent aux \u00c9tats-Unis, de savoir que nous avons beaucoup souffert.<\/p>\n

Les infos ont relay\u00e9 une chose : le gouvernement et la FEMA ont fourni l\u2019aide n\u00e9cessaire, mais rien n\u2019est plus \u00e9loign\u00e9 de la v\u00e9rit\u00e9.<\/p>\n

Donald Trump a dit des choses absolument r\u00e9pugnantes\u2026 que notre trag\u00e9die allait forcer le gouvernement \u00e0 un d\u00e9passement budg\u00e9taire, que c\u2019\u00e9tait un mensonge de dire que des milliers de personnes \u00e9taient mortes, que Katrina \u00e9tait bien pire, que nous devions donc nous taire et arr\u00eater de nous plaindre. N\u2019oublions pas le clich\u00e9 tristement c\u00e9l\u00e8bre o\u00f9 il jette un rouleau de papier toilette \u00e0 une foule de Portoricains victimes de cette catastrophe. Ils n\u2019avaient pas besoin de \u00e7a. Personne ne m\u00e9rite \u00e7a, d\u2019\u00eatre tourn\u00e9 en d\u00e9rision lorsque des vies humaines sont en danger chaque jour. Je ne me suis jamais sentie aussi mal. Jamais, de toute ma vie, je n\u2019avais voulu hurler de frustration avant ce jour-l\u00e0. Ils ont transform\u00e9 cette catastrophe en d\u00e9sastre politique, et franchement, nous avons d\u00e9couvert l\u00e0 le vrai visage de beaucoup de gens. L\u2019humanit\u00e9 \u00e9tait compl\u00e8tement perdue et oubli\u00e9e.<\/p>\n

Beaucoup de choses terribles ont eu lieu et je ne veux pas qu\u2019on les oublie. Notre gouvernement et le gouvernement am\u00e9ricain ne sont pas venus en aide \u00e0 des millions de personnes dans le besoin. Mais je suis fi\u00e8re de dire que nous en sommes sortis plus grands, et nous savons que nous pouvons faire tout ce que nous voulons si nous restons unis. \u00c7a peut para\u00eetre mi\u00e8vre mais je l\u2019ai vu de mes yeux pendant cette p\u00e9riode. De nouveaux business ont \u00e9merg\u00e9, le tourisme a continu\u00e9 de fonctionner, et nous avons continu\u00e9 de tout faire avec le plus grand des sourires. \u00c7a nous a pris du temps pour trouver cette inspiration, cette motivation, mais nous les avons trouv\u00e9es dans l\u2019autre, nos voisins, nos coll\u00e8gues, nos amis, nos familles. Et, plus important, cette inspiration est venue de notre croyance en nous-m\u00eames et en nos capacit\u00e9s \u00e0 atteindre ce que nous savions m\u00e9riter et \u00e0 marquer notre territoire.<\/p>\n

Si vous avez l\u2019occasion de visiter Puerto Rico, vous ne le regretterez pas. Allez d\u00e9couvrir des plages \u00e0 couper le souffle, des plats dont vous parlerez pendant des mois, un caf\u00e9 doux comme de la soie, et encore, je ne vous parle pas de la vie nocturne. Vous vivrez des moments fabuleux, avec ses c\u00f4tes sauvages et ses ceviches. Oui, l\u2019\u00eele a encore besoin de se reconstruire, il reste encore beaucoup de travail, mais en voyant tous les progr\u00e8s d\u00e9j\u00e0 r\u00e9alis\u00e9s, je sais que rien n\u2019emp\u00eachera \u201cmi islita\u201d d\u2019avancer.<\/p>","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

D\u00e9sol\u00e9, cet article est seulement disponible en Anglais Am\u00e9ricain.<\/p>\n","protected":false},"author":9,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[1398,5021],"tags":[6901,4638,6902,6900],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/279241"}],"collection":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/9"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=279241"}],"version-history":[{"count":1,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/279241\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":279243,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/279241\/revisions\/279243"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=279241"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=279241"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=279241"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}