{"id":274924,"date":"2018-10-23T10:13:49","date_gmt":"2018-10-23T14:13:49","guid":{"rendered":"https:\/\/www.wearedore.com\/?p=274924"},"modified":"2018-10-23T10:56:26","modified_gmt":"2018-10-23T14:56:26","slug":"aha-moments","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/garance\/diary\/aha-moments\/","title":{"rendered":"Aha Moments"},"content":{"rendered":"

Les grands moments de V\u00e9rit\u00e9 (V\u00e9rit\u00e9 avec un grand V) ne se trouvent pas seulement en haut du Kilimandjaro ou au fin fond de l\u2019Inde ou \u00e0 Bali (vous vous souvenez<\/a>, j\u2019avais essay\u00e9).<\/p>\n

Nan. Parfois, un bon vieux d\u00eener, une rencontre bizarre, et hop ! On comprend un truc qu\u2019on n\u2019avait pas saisi en vingt ans de psy.<\/p>\n

Tenez, voici trois grands moments de V\u00e9rit\u00e9 (ce qu\u2019Oprah Winfrey<\/a> appelle un un \u201cahah moment\u201d ou une R\u00e9v\u00e9lation) tomb\u00e9s sur moi \u00e0 des moments compl\u00e8tement inattendus.<\/p>\n

Le meilleurs des d\u00eeners.<\/strong><\/center><\/p>\n

Ce d\u00eener-l\u00e0, il avait tout fait pour nous en mettre plein la vue. Organis\u00e9 par une marque qui ne m\u2019invitera plus jamais si je dis leur nom (c\u2019est surtout que je ne m\u2019en souviens plus, en fait), ce d\u00eener prenait place \u00e0 New York. <\/p>\n

Et pour \u00e9pater le gratin new-yorkais<\/a>, il en faut.<\/p>\n

On \u00e9tait donc tout en haut du milli\u00e8me \u00e9tage d\u2019un immeuble quasiment toujours en construction tellement on \u00e9tait les premiers \u00e0 l\u2019inaugurer.<\/p>\n

La salle \u00e9tait belle et spacieuse, avec une vue imprenable sur New York \u00e0 360 degr\u00e9s, et l\u2019on entendait des woooow, et des aaaaaaah \u00e0 chaque ouverture d\u2019ascenceur.<\/p>\n

N\u2019ayant jamais \u00e9t\u00e9 excit\u00e9e par les pr\u00e9paratifs pour une soir\u00e9e, j\u2019avais probablement essay\u00e9 de faire rentrer mes grandes jambes et mes \u00e9paules athl\u00e9tiques dans une robe en taille z\u00e9ro qui n\u2019avait, mais alors, absolument aucune chance de m\u2019aller.
\nEt vous savez quoi ? Je n\u2019\u00e9tais probablement pas la seule.<\/p>\n

C\u2019est peut-\u00eatre pour \u00e7a que l\u2019\u00e9nergie qui se d\u00e9gageait de l\u2019assembl\u00e9e \u00e9tait celle d\u2019une terrible ins\u00e9curit\u00e9.<\/p>\n

J\u2019entendais les photographes s\u2019exciter. Rihanna \u00e9tait l\u00e0. Je ne sais plus qui d\u2019autre \u00e9tait l\u00e0. Bradley Cooper ? Ou \u00e9tait-ce \u00e0 un autre d\u00eener ? Je m\u2019assieds, et Sophie Auster<\/a> \u00e9tait ma voisine de table. On bavarde on bavarde on bavarde, l\u2019entr\u00e9e arrive, on bavarde, nos voisins de table sont \u00e0 tomber de sommeil – et vlam, \u00e0 un moment, je m\u2019ennuie tellement profond\u00e9ment que je soupire : <\/p>\n

\u201cBon, on se fait chier, mais on ne peut pas se plaindre, on a tellement de chance d\u2019\u00eatre l\u00e0, hein ?\u201d<\/p>\n

Et l\u00e0, Sophie se retourne vers moi et me dit : <\/p>\n

\u201cMais grave qu\u2019on peut se plaindre, c\u2019est nul \u00e0 chier ce d\u00eener !!!\u201d<\/p>\n

Et l\u00e0, moment de V\u00e9rit\u00e9 mais je vous jure les enfants, vraiment profond. On a le droit de se plaindre. Et m\u00eame de se casser, si on veut.<\/p>\n

Tout le luxe du monde et tous les empl\u00e2tres fashion du monde et toute la proximit\u00e9 du monde avec toutes les Rihanna du monde n\u2019arrivent parfois pas \u00e0 cr\u00e9er une atmosph\u00e8re inspirante. <\/p>\n

La formule du plus haut, plus cher, plus c\u00e9l\u00e8bre, parfois, c\u2019est non seulement ennuyeux mais c\u2019est aussi d\u00e9sesp\u00e9r\u00e9. Et oui, on a le droit de se plaindre.<\/p>\n

Moi, c\u2019est un truc que j\u2019ai mis du temps \u00e0 comprendre. J\u2019avais l\u2019impression que j\u2019\u00e9tais arriv\u00e9e au firmament de ce monde – moi qui, au fond, peut-\u00eatre, croyait venir de nulle part, tout \u00e7a – gr\u00e2ce \u00e0 ce moment (et gr\u00e2ce \u00e0 quelqu\u2019un qui probablement connaissait tr\u00e8s bien les pi\u00e8ges de ces milieux orgueilleux), j\u2019osais enfin m\u2019avouer que ce firmament<\/a>-l\u00e0 ne me plaisait pas tant que \u00e7a.
\nEt m\u00eame, que je m\u2019y ennuyais profond.<\/p>\n

—<\/p>\n

C\u2019est Kanye qui a raison.<\/strong><\/center><\/p>\n

J\u2019ai rencontr\u00e9 Kanye il y a tr\u00e8s longtemps sur les bancs des d\u00e9fil\u00e9s. Il \u00e9tait gentil, doux, et humble. Il disait bonjour, et s\u2019il venait avec quelques amis, il faisait tout pour ne pas jouer la star. Il \u00e9tait vraiment, honn\u00eatement int\u00e9ress\u00e9. Je le croise parfois \u00e0 LA. <\/p>\n

[Je trouve aussi que ce mec a fait plein de choses bien et qu\u2019il faudrait aujourd\u2019hui que quelqu\u2019un de responsable s\u2019occupe de sa sant\u00e9 mentale<\/a> parce qu\u2019il est en train de s\u2019\u00e9crouler devant nos yeux et que le spectacle est bien trop triste et juteux pour la presse \u00e0 scandale pour que \u00e7a s\u2019arr\u00eate sans qu\u2019il y ait un vrai drame. \u00c7a me rend hyper triste bien s\u00fbr, parce que Donald Trump profite de tout \u00e7a, mais aussi parce que j\u2019ai r\u00e9cemment regard\u00e9 les documentaires sur Avicii et sur Whitney Houston et, bref – la c\u00e9l\u00e9brit\u00e9, c\u2019est violent et \u00e7a peut mener sur des chemins tr\u00e8s, tr\u00e8s sombres. ANYWAY. C\u2019\u00e9tait mon point de vue sur Kanye.]<\/p>\n

Ce jour-l\u00e0, on bavardait apr\u00e8s un d\u00e9fil\u00e9. <\/p>\n

Je crois que j\u2019avais demand\u00e9 \u00e0 Kanye qui l\u2019envoyait sur les Fashion Weeks<\/a>. La plupart des c\u00e9l\u00e9brit\u00e9s se font payer pour aller aux d\u00e9fil\u00e9s. Premi\u00e8re classe, palaces, ils se font habiller et payer des sommes coquettes pour se laisser prendre en photo au premier rang<\/a>. <\/p>\n

Et Kanye dit : \u00ab\u00a0Mais moi, personne ne me paye. Je me paye moi-m\u00eame. Je m\u2019envoie moi-m\u00eame aux fashion weeks. Je suis vraiment int\u00e9ress\u00e9. Je ne suis pas l\u00e0 pour gagner de l\u2019argent.\u00a0\u00bb<\/p>\n

Gah, comme \u00e7a avait r\u00e9sonn\u00e9 en moi.<\/p>\n

Il est de coutume, dans la mode, d\u2019accueillir les cadeaux avec un m\u00e9lange de reconnaissance et d\u2019obs\u00e9quiosit\u00e9. Beaucoup de gens y vivent d\u2019ailleurs de cadeaux. Ils n\u2019ont achet\u00e9 aucun des v\u00eatements qu\u2019ils portent, ne payent aucun des h\u00f4tels cinq \u00e9toiles dans lesquels ils descendent et n\u2019auraient jamais les moyens de se payer un billet d\u2019avion en business class.<\/p>\n

Et pourtant, non seulement ils adorent profiter de ces cadeaux, mais ils les attendent et finissent par penser que tout \u00e7a leur appartient. Qu\u2019ils sont riches. Je connais des \u00e9diteurs qui passent leur vie enti\u00e8re d\u2019un voyage de presse \u00e0 l\u2019autre, vivant une vie par procuration, au fond.<\/p>\n

J\u2019avais toujours ressenti un malaise \u00e0 cette id\u00e9e mais je n\u2019arrivais pas \u00e0 mettre le doigt dessus parce que, il n\u2019y a pas \u00e0 chier : voyager en business, c\u2019est mieux que de voyager en coach. <\/p>\n

Le probl\u00e8me, c\u2019est que bien s\u00fbr, une fois qu\u2019on a \u00e9t\u00e9 gav\u00e9 de privil\u00e8ges \u00e0 tel point qu’on en oublie qui on est vraiment – une personne normale avec un salaire normal – , c\u2019est comme une drogue : on ferait absolument n\u2019importe quoi pour ne pas perdre nos privil\u00e8ges.<\/p>\n

Et donc, on perd tout esprit critique. Quand on ne choisit pas ce qui nous est donn\u00e9 et que tout ce que l\u2019on recherche, ce sont les oripeaux d\u2019une vie de privil\u00e8ges (accompagn\u00e9 par l\u2019ins\u00e9curit\u00e9 de savoir qu\u2019au fond, rien de tout cela ne nous appartient) alors on finit par tout accepter de peur que la source se tarisse.<\/p>\n

Alors que dire non aux dorures qui n\u2019ont pas de sens, c\u2019est non seulement le summum de l\u2019\u00e9l\u00e9gance – mais c\u2019est aussi l\u2019unique moyen de rester vrai.<\/p>\n

Et rester vrai, c\u2019est l\u2019unique fa\u00e7on de vivre. <\/p>\n

Donc merci Kanye et j\u2019esp\u00e8re que Kris Jenner va faire une intervention. Il me semble qu\u2019elle seule a la poigne maternelle qu\u2019il faut pour nous sortir du triste spectacle dont tu es la vedette.<\/p>\n

—<\/p>\n

The Fun Table and the boring table.<\/strong><\/center><\/p>\n

J\u2019\u00e9tais \u00e0 l\u2019un de ces d\u00eeners, encore une fois seule, mais heureusement, c\u2019\u00e9tait quelques ann\u00e9es plus tard. J\u2019avais m\u00fbri et je n\u2019\u00e9tais plus autant encombr\u00e9e par mes ins\u00e9curit\u00e9s. J\u2019\u00e9tais habill\u00e9e avec mes v\u00eatements \u00e0 moi, simples et confortables, et j\u2019\u00e9tais curieuse de la soir\u00e9e, sans en attendre quoi que ce soit de sp\u00e9cial.<\/p>\n

J\u2019avais d\u00e9cid\u00e9 de ne pas boire, et de faire un peu attention \u00e0 ce que j\u2019allais avaler ce soir-l\u00e0. J\u2019avais envie de me coucher t\u00f4t, d\u2019aller au yoga le lendemain matin, d\u2019\u00eatre bien, quoi.<\/p>\n

BREF, J\u2019\u00c9TAIS COOL, MAIS J\u2019\u00c9TAIS AUSSI CHIANTE.<\/p>\n

Assise \u00e0 mes c\u00f4t\u00e9s, un pot de make up souriant, mince comme sac Clasp C\u00e9line. Probablement une influenceuse<\/a>, me disais-je.
\nEn face de moi, une \u00e9ditrice de mode sympa, mince comme un sac Clasp C\u00e9line.
\nDe l\u2019autre c\u00f4t\u00e9, mais trop loin pour vraiment faire sa connaissance, une jolie fille.<\/p>\n

J\u2019ai commenc\u00e9 \u00e0 parler avec l\u2019influenceuse, me disant que ce serait int\u00e9ressant vu nos (accrochez-vous mes enfants) vingt ans d\u2019\u00e9cart, de savoir comment elle voyait le monde. Elle \u00e9tait douce, gentille.<\/p>\n

Je lui dis : \u00ab\u00a0Tu as vu toutes ces c\u00e9l\u00e9brit\u00e9s ?\u00a0\u00bb
\nElle me r\u00e9pond : \u00ab\u00a0Non je ne connais personne, pour moi les c\u00e9l\u00e9brit\u00e9s, c\u2019est sur Instagram. Les gens du cin\u00e9ma et de la t\u00e9l\u00e9, je ne connais pas du tout. Je ne connais personne ici.\u00a0\u00bb (Il y avait litt\u00e9ralement un parterre de c\u00e9l\u00e9brit\u00e9s.)<\/p>\n

Je lui dis : \u00ab\u00a0Alors tu vis \u00e0 LA ?\u00a0\u00bb
\nElle me r\u00e9pond : \u00ab\u00a0Oui, je suis venue pour tenter ma chance [ndlr : dans l\u2019influencerie ?] mais c\u2019est tr\u00e8s dur quand m\u00eame ici.\u00a0\u00bb<\/p>\n

Je lui dis : \u00ab\u00a0Alors, de quoi tu parles sur tes plateformes ?\u00a0\u00bb
\nElle me r\u00e9pond : \u00ab\u00a0De beaut\u00e9, de mode, et d\u2019empowerment.\u00a0\u00bb<\/p>\n

Je lui dis : \u00ab\u00a0Ah, empowerment c\u2019est int\u00e9ressant, quel est ton message ?\u00a0\u00bb
\nElle me r\u00e9pond (yeux vides, faux cils en suspension) : \u00ab\u00a0Ben, empowerment, quoi.\u00a0\u00bb<\/p>\n

Woooof, le d\u00eener va \u00eatre long, je me dis. J\u2019essaye de lancer des sujets, mais rien ne prend. La conversation finit par se poser sur les pour et les contres du r\u00e9gime vegan, autrement dit la conversation la plus boring qui existe \u00e0 la surface de la terre.<\/p>\n

Le premier plat arrive et je me rends compte que non seulement personne ne boit \u00e0 ma table, mais en plus, personne ne mange. L\u2019\u00e9ditrice de mode est vegan donc elle ne peut manger que des feuilles sans sauce. Quant \u00e0 mon influenceuse (6 millions de followers puisque vous voulez savoir), elle est v\u00e9g\u00e9tarienne et ne mange ni produit laitier ni sucre ni – je sais plus, enfin elle ne mange rien \u00e0 part du make up.<\/p>\n

Un peu comme moi, quoi.<\/p>\n

ON EST OFFICIELLEMENT LA TABLE LA PLUS CHIANTE DE LA SOIR\u00c9E – et je note parfaitement le parall\u00e8le avec ma vie, merci beaucoup.<\/p>\n

Juste \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de nous, quatre femmes sont p\u00e9t\u00e9es de rire. L\u2019alcool coule \u00e0 flots, les plats sont d\u00e9gust\u00e9s puis engloutis, dessert compris, les verres clinquent et les \u00e9clats de voix aussi. Je prie pour que quelque chose se passe et que je puisse \u00e9changer mon si\u00e8ge avec l\u2019influenceuse qui est assise \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de l\u2019une d\u2019entre elles (nos tables sont coll\u00e9es) et qui se perd dans un sourire vitreux \u00e0 leurs blagues salaces – que je m\u2019efforce d\u2019entendre du mieux que je peux.<\/p>\n

Ces filles sont intelligentes, sympas, dr\u00f4les, hyper friendly et je donnerais tout le kale du monde pour \u00eatre assise \u00e0 leur table. Je me rends compte quelques temps plus tard que je suis en pr\u00e9sente du posse de Tiffany Haddish qui est absolument hilarante et qu’il faut que tout le monde connaisse.<\/p>\n

Moi, en g\u00e9n\u00e9ral, je suis la fun table \u00e0 moi toute seule. Quand il y a du fun \u00e0 avoir, je saute dessus sans arri\u00e8res pens\u00e9es. Je bois, je mange, je ris, je fume, je parle trop fort et je kiffe la vie. C\u2019est moi. C\u2019est ma personnalit\u00e9. Et m\u00eame si parfois \u00e7a me joue des tours et que je le regrette, je ne me reconnais pas vraiment dans cette fille saine et pos\u00e9e que j\u2019essaye (et que j\u2019ai besoin) de devenir. Mais j\u2019ai tenu bon.<\/p>\n

J\u2019ai su appr\u00e9cier la fun table et exploser de rire \u00e0 leur blagues, mais aussi comprendre la boring table et me dire que ces nanas \u00e9taient l\u00e0 pour leur job et qu\u2019elles avaient tout \u00e0 fait le droit de manger et de vivre comme bon leur semble. Et d\u2019\u00eatre timides. Et d\u2019\u00eatres jeunes et pleines de r\u00eaves et de make up\u2026<\/p>\n

J\u2019ai pris ma voiture, claire comme au r\u00e9veil tellement je n\u2019avais bu que de l\u2019eau p\u00e9tillante. J\u2019ai fil\u00e9 dans la nuit chaude de LA. J\u2019\u00e9tais bien, au clair avec mes choix.<\/p>\n

C\u2019est chouette parfois de savoir qu\u2019on avait un but et de s\u2019y tenir. De pouvoir passer quelques moments sympas avec la fun table et d\u2019assumer les moments dans la vie o\u00f9 on est assis \u00e0 la boring table\u2026 <\/p>\n

Et qu\u2019il y a des moments o\u00f9 c\u2019est n\u00e9cessaire, qu\u2019il y a des moments o\u00f9 il faut accepter de changer, et que \u00e7a nous va tr\u00e8s bien au teint.<\/p>","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

D\u00e9sol\u00e9, cet article est seulement disponible en Anglais Am\u00e9ricain.<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[475,5025],"tags":[4430,2621,892,6136],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/274924"}],"collection":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=274924"}],"version-history":[{"count":8,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/274924\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":274934,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/274924\/revisions\/274934"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=274924"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=274924"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=274924"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}