{"id":261092,"date":"2017-11-07T09:00:40","date_gmt":"2017-11-07T14:00:40","guid":{"rendered":"https:\/\/www.wearedore.com\/?p=261092"},"modified":"2017-11-07T09:28:40","modified_gmt":"2017-11-07T14:28:40","slug":"dear-editor","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/garance\/diary\/dear-editor\/","title":{"rendered":"Dear Editor"},"content":{"rendered":"

Dans les prochains mois, j\u2019ai envie d\u2019\u00e9crire des lettres aux choses et aux gens qui m\u2019entourent. Certaines seront dr\u00f4les et douces. D\u2019autres comme celle que vous allez lire ci-dessous, touchent des \u00e9motions plus profondes que l\u2019intimit\u00e9 d\u2019une lettre m\u2019aide \u00e0 explorer.<\/p>\n

O\u00f9 commence et o\u00f9 s\u2019arr\u00eate le harc\u00e8lement au travail ? Peut-on quantifier la souffrance ? Comment diff\u00e9rencier un simple imb\u00e9cile d\u2019un vrai bully ? Que peut-on accepter, que doit-on refuser ? Voici une histoire telle que je l\u2019ai v\u00e9cue, je vous en laisse les juges.<\/em> <\/p>\n

______<\/center><\/p>\n

Cher R\u00e9dacteur en Chef,<\/p>\n

Je ne vous \u00e9cris pas pour vous pr\u00e9senter mon travail, parce que cela fait bien longtemps que je ne r\u00eave plus de travailler pour votre magazine.<\/p>\n

Je vous \u00e9cris pour vous rappeler un \u00e9pisode dont vous ne vous souvenez probablement pas, mais que moi je n\u2019oublierai jamais.<\/p>\n

C\u2019\u00e9tait \u00e0 un d\u00e9fil\u00e9 de mode, \u00e0 New York. J\u2019\u00e9tais assise, toute seule, \u00e0 la place qui m\u2019avait \u00e9t\u00e9 assign\u00e9e, sage et intimid\u00e9e, comme toujours. Ce n\u2019\u00e9tait pas la premi\u00e8re fois que j\u2019\u00e9tais assise \u00e0 un premier rang de d\u00e9fil\u00e9, et si j\u2019en \u00e9tais un peu fi\u00e8re, je n\u2019arrivais toujours pas \u00e0 m\u2019expliquer l\u2019importance d\u00e9mesur\u00e9e qui \u00e9tait donn\u00e9e \u00e0 ce placement. <\/p>\n

J\u2019avais aussi du mal avec l\u2019attention qui m\u2019\u00e9tait accord\u00e9e. On me regardait, on me photographiait. Je me disais que j\u2019avais de la chance.<\/p>\n

Mais je n\u2019avais jamais voulu admettre que \u00e7a me fragilisait. <\/p>\n

Je voulais \u00eatre forte. Je croyais en ce que je faisais. Je savais qu\u2019Internet \u00e9tait l\u2019avenir. Que mon placement, ici, au premier rang, s\u2019il \u00e9tait parfois lourd \u00e0 porter, n\u2019\u00e9tait pas si incongru.<\/p>\n

Je ne me sentais jamais assez mince, ou assez parfaitement habill\u00e9e. Ou assez \u00ab importante \u00bb – je savais pertinemment que je d\u00e9rangeais. Je n\u2019avais pas, comme beaucoup d\u2019\u00e9diteurs pr\u00e9sents dans la salle, gravi les \u00e9chelons petit \u00e0 petit, d\u2019assistante \u00e0 \u00e9ditrice. Je n\u2019avais pas d\u2019\u00e9quipe avec moi pour me prot\u00e9ger. Je venais de nulle part. Je prenais des photos tout le temps, et c\u2019\u00e9tait d\u00e9rangeant au premier rang d\u2019un d\u00e9fil\u00e9, o\u00f9 l\u2019on est juste cens\u00e9 s\u2019asseoir, prendre sa pose la plus chic et regarder les silhouettes passer.<\/p>\n

Je savais bien que les premiers rangs des d\u00e9fil\u00e9s \u00e9taient un monde fabriqu\u00e9 qui n\u2019avait aucune importance au-del\u00e0 de ses propres fronti\u00e8res. Parfois, je me rassurais comme \u00e7a.<\/p>\n

Mais la plupart du temps, j\u2019attendais juste que les lumi\u00e8res s\u2019\u00e9teignent et que le show commence. L\u00e0, enfin, je comprenais ce que je faisais l\u00e0.<\/p>\n

Mais ce jour-l\u00e0, le show ne commen\u00e7ait pas. C\u2019\u00e9tait long, beaucoup trop long. J\u2019\u00e9tais assise, j\u2019attendais.<\/p>\n

Vous \u00eates arriv\u00e9, grand, mince, impeccablement habill\u00e9, avec des airs de roi. Derri\u00e8re vous, votre cour. Ensemble, vous arboriez un air d\u2019auto-satisfaction, de suffisance, de faux d\u00e9tachement.<\/p>\n

Puis vous avez soudain eu l\u2019air confus en trouvant votre si\u00e8ge. Furieux. Vous \u00eates devenu rouge, vous avez marqu\u00e9 une pause, puis vous avez tourn\u00e9 les talons. <\/p>\n

Pour revenir, quelques secondes plus tard, escort\u00e9 d\u2019une publiciste tellement apeur\u00e9e qu\u2019elle enfon\u00e7ait son visage dans sa chemise noire (l\u2019accoutrement de choix des publicistes – ne surtout pas faire d\u2019ombre aux \u00e9diteurs).
\nVous lui avez dit quelques mots que je ne pouvais pas entendre, mais que j\u2019ai tr\u00e8s vite compris.<\/p>\n

Cher \u00e9diteur, il me suffit de vous \u00e9crire ces mots pour sentir mon coeur battre de honte.<\/p>\n

Vous aviez d\u00e9cid\u00e9 qu\u2019il n\u2019\u00e9tait pas digne de votre rang d\u2019\u00eatre plac\u00e9 \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de moi.<\/p>\n

La publiciste s\u2019est avanc\u00e9e vers moi, me demandant de confirmer mon si\u00e8ge. J\u2019ai confirm\u00e9. J\u2019\u00e9tais bien cens\u00e9e \u00eatre assise l\u00e0, juste \u00e0 vos c\u00f4t\u00e9s. Votre \u00e9quipe avait \u00e9t\u00e9 plac\u00e9e au deuxi\u00e8me rang, comme cela se fait.<\/p>\n

Tout le monde \u00e9tait assis \u00e0 pr\u00e9sent, sauf vous, et votre publiciste, cher \u00e9diteur.
\nTout le monde nous regardait.<\/p>\n

Vous avez menac\u00e9 de quitter le show si une solution n\u2019\u00e9tait pas trouv\u00e9e.
\nTout cela, sans jamais me regarder.<\/p>\n

J\u2019\u00e9tais recroquevill\u00e9e sur mon si\u00e8ge, mortifi\u00e9e. Fragilis\u00e9e, aux yeux de tous ces gens dont le regard arrivait \u00e0 me faire me sentir moindre, minuscule, inad\u00e9quate.<\/p>\n

J\u2019avais l\u2019habitude de ce genre de traitement, cher r\u00e9dacteur en chef.
\nJe savais que c\u2019\u00e9tait le prix \u00e0 payer quand on est les premiers. Les premiers blogueurs au premier rang, les premiers \u00e0 croire que le luxe a sa place sur Internet, les premiers \u00e0 remettre en cause un monde aux r\u00e8gles si parfaitement huil\u00e9es.<\/p>\n

On m\u2019avait d\u00e9j\u00e0 claqu\u00e9 la porte au nez, on m\u2019avait invit\u00e9e, puis d\u00e9sinvit\u00e9e. On avait fait semblant de ne pas me connaitre, pour d\u00e9cider du jour au lendemain que ce que je faisais \u00e9tait important et me fondre dessus comme un aigle sur sa proie. <\/p>\n

C\u2019\u00e9tait comme \u00e7a. \u00c7a n\u2019allait pas m\u2019emp\u00eacher d\u2019avancer.<\/p>\n

Par contraste, les gens curieux, ouverts, \u00e9taient mes h\u00e9ros. Ceux qui m\u2019ont accueillie, donn\u00e9 des conseils, aid\u00e9e bien avant m\u00eame que je devienne, eeeeuh… In\u00e9vitable.
\nIl faut que je vous le dise, mon cher \u00e9diteur, ces gens-l\u00e0 ont aujourd\u2019hui bien plus de succ\u00e8s que vous et que votre petite arm\u00e9e. Ils se sont bien adapt\u00e9s. Ils ont \u00e9volu\u00e9 avec leur temps. Certains sont des amis proches. D\u2019autres ne savent m\u00eame pas \u00e0 quel point un simple sourire a pu \u00e9clairer ma voie. Un sourire. C\u2019est aussi simple que \u00e7a.<\/p>\n

J\u2019avais toujours non seulement ignor\u00e9, mais aussi pardonn\u00e9 l\u2019ignorance et la m\u00e9chancet\u00e9. Je comprenais. Je comprenais que ce monde \u00e9tait construit sur tellement d\u2019ins\u00e9curit\u00e9s et de r\u00e8gles in\u00e9branlables qu\u2019il ne fallait pas en vouloir – il fallait juste avoir un peu de compassion, savoir reconna\u00eetre \u00e0 quel point tout cela refl\u00e9tait mes propres ins\u00e9curit\u00e9s. Continuer, ouvrir les bras, avoir la m\u00e9moire courte. <\/p>\n

Mais ce jour-l\u00e0, je ne l\u2019oublierai jamais. <\/p>\n

La tension montait, et \u00e0 pr\u00e9sent, il n\u2019y avait plus un bruit, tous les yeux \u00e9taient sur nous. Vous attendiez, les bras crois\u00e9s, r\u00e9volt\u00e9. Vous avez menac\u00e9, \u00e0 haute voix, de quitter le d\u00e9fil\u00e9. <\/p>\n

C\u2019\u00e9tait ridicule. C\u2019\u00e9tait l\u2019ar\u00e8ne. C\u2019\u00e9tait cruel. J\u2019avais envie de disparaitre. C\u2019est ce que j\u2019ai fait.
\nDu deuxi\u00e8me rang, un bras m\u2019a attrap\u00e9e et m\u2019a propos\u00e9 un si\u00e8ge, que j\u2019ai pris.<\/p>\n

Monsieur l\u2019\u00e9diteur, vous avez lev\u00e9 le nez, pris bien garde \u00e0 ne surtout pas me regarder. Vous vous \u00eates pos\u00e9 sur votre banc en plastique, juste devant moi.
\nVotre monde \u00e9tait enfin revenu \u00e0 la normale. Vous n\u2019aviez pas eu \u00e0 vous asseoir aux c\u00f4t\u00e9s de quelqu\u2019un qui n\u2019\u00e9tait pas de votre rang.<\/p>\n

J\u2019ai pass\u00e9 le d\u00e9fil\u00e9 \u00e0 regarder votre nuque, tellement bless\u00e9e par tant d\u2019in\u00e9l\u00e9gance que je ne pensais m\u00eame pas \u00e0 vous, mais au sens de ma vie.<\/p>\n

J\u2019ai probablement quitt\u00e9 le d\u00e9fil\u00e9 pour aller engloutir un scone au Chelsea Market, juste \u00e0 c\u00f4t\u00e9. <\/p>\n

Ce jour-l\u00e0, l\u2019un de mes r\u00eaves a \u00e9t\u00e9 bris\u00e9. Celui du style traduisant l\u2019\u00e9l\u00e9gance. Car styl\u00e9 vous \u00eates, cher \u00e9diteur en chef. Mais \u00e9l\u00e9gant, certainement pas. Et un roi, encore moins.<\/p>\n

Un imb\u00e9cile born\u00e9 et m\u00e9chant, \u00e7a, c\u2019est absolument s\u00fbr.<\/p>\n

Cher \u00e9diteur, je ne me vengerai jamais. Ma m\u00e8re me l\u2019a toujours dit, la vie se charge de tout, continue \u00e0 aimer, \u00e0 \u00eatre heureuse et \u00e0 ouvrir les bras.
\nJe me demande aujourd\u2019hui pourquoi c\u2019est la premi\u00e8re fois que je parle de ce moment aussi minuscule que douloureux. <\/p>\n

Peut-\u00eatre parce que je n\u2019ai plus \u00e0 m\u2019y coller, aux premiers rangs des d\u00e9fil\u00e9s.
\nPeut-\u00eatre parce qu\u2019\u00e0 l\u2019\u00e9poque, je ne m\u2019aimais pas assez pour r\u00e9agir avec plus de confiance, de fiert\u00e9.
\nPeut-\u00eatre un peu par honte, peut-\u00eatre par peur, cette honte et cette peur que l\u2019on ressent quand on est enfant et que l\u2019on se fait emmerder dans la cour de r\u00e9cr\u00e9. <\/p>\n

C\u2019est pour \u00e7a qu\u2019aujourd\u2019hui je d\u00e9cide de vous \u00e9crire, parce que j\u2019ai grandi, parce que j\u2019ai d\u00e9cid\u00e9 de ne plus me recroqueviller.<\/p>\n

Au cours de mes ann\u00e9es de d\u00e9fil\u00e9s, vous avez continu\u00e9, inlassablement, de m\u2019ignorer. De tourner les talons quand bien malencontreusement quelqu\u2019un essayait de nous pr\u00e9senter. De pr\u00e9tendre de n\u2019absolument pas me conna\u00eetre quand, bien forc\u00e9 par une personne plus importante que vous, vous avez d\u00fb capituler et serrer ma main. Parfois de mani\u00e8re tellement cocasse que personne n\u2019arrivait \u00e0 comprendre ce qui venait juste de se passer. J\u2019ai continu\u00e9 \u00e0 ignorer votre comportement. J\u2019ai m\u00eame commenc\u00e9 \u00e0 en rire.
\nJ\u2019ai commenc\u00e9, moi aussi, \u00e0 tourner les talons \u00e0 la simple vue de votre silhouette dans l\u2019assembl\u00e9e. <\/p>\n

\u2014\u2014\u2014<\/p>\n

Il y a quelques mois, j\u2019\u00e9tais \u00e0 l\u2019a\u00e9roport quand j\u2019ai aper\u00e7u cette silhouette, au loin.<\/p>\n

Vous aviez vieilli. Vous \u00e9tiez seul et, sans vos costumes parfaitement taill\u00e9s, vous ressembliez \u00e0 absolument tout le monde, juste un peu plus perdu.
\nLe monde avait chang\u00e9 autour de vous. Votre magazine, de plus en plus fin, souffrait probablement \u00e9norm\u00e9ment, car c\u2019est ce que tous les magazines endurent en ce moment. <\/p>\n

Vos privil\u00e8ges et vos cadeaux et vos voyages de presse et l\u2019obs\u00e9quiosit\u00e9 dont vous aimiez tant vous entourer avaient probablement \u00e9t\u00e9 bien amoch\u00e9s par cette nouvelle \u00e9conomie que vous aviez refus\u00e9 de voir grandir. Vous aviez probablement d\u00fb, \u00e0 votre tour, \u00eatre assis aux c\u00f4t\u00e9s de cette nouvelle g\u00e9n\u00e9ration de gens d\u2019internet pour qui aujourd\u2019hui, c\u2019est acquis.
\nQui n\u2019ont, contrairement \u00e0 moi, ni \u00e0 s\u2019excuser, ni \u00e0 se faire accepter, ni \u00e0 faire leurs preuves.
\nEt \u00e0 qui je souhaite bien des succ\u00e8s.<\/p>\n

\u2014\u2014\u2014<\/p>\n

Moi qui suis toujours la premi\u00e8re \u00e0 saluer les gens que je reconnais, je vous ai vu arriver. J\u2019ai tout fait pour faire taire mon \u00e9lan naturel qui m\u2019aurait pouss\u00e9 \u00e0 vous sourire poliment, malgr\u00e9 tout ce que je pense de vous.<\/p>\n

Je vous ai vu vous diriger vers moi pour, pour la premi\u00e8re fois de votre vie, poser les yeux sur moi, et me saluer. <\/p>\n

Je vous ai regard\u00e9 droit dans les yeux, et j\u2019ai trac\u00e9 ma route.<\/p>\n

Peut-\u00eatre que ce n\u2019est rien pour vous, mais je soup\u00e7onne qu\u2019apr\u00e8s vous \u00eatre donn\u00e9 tant de mal \u00e0 avoir si consciemment projet\u00e9 vos sentiments d\u2019inf\u00e9riorit\u00e9 sur moi (et sur tant d\u2019autres, comme je l\u2019ai d\u00e9couvert plus tard) cet insignifiant d\u00e9tail a probablement \u00e9t\u00e9 pour vous une cinglante claque \u00e0 l\u2019ego. <\/p>\n

J\u2019ai fil\u00e9 prendre mon avion. <\/p>\n

Le monde est bien trop grand pour donner plus d\u2019\u00e9nergie que cela \u00e0 un bully. <\/p>","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

D\u00e9sol\u00e9, cet article est seulement disponible en Anglais Am\u00e9ricain.<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[475,5025],"tags":[2621,828,892],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/261092"}],"collection":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=261092"}],"version-history":[{"count":10,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/261092\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":261107,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/261092\/revisions\/261107"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=261092"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=261092"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=261092"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}