J\u2019ai toujours eu un c\u00f4t\u00e9 un peu gar\u00e7on avec les t\u00e2ches m\u00e9nag\u00e8res. Vous le savez, je suis la pire des d\u00e9sordonn\u00e9es, la personne la moins organis\u00e9e de la plan\u00e8te, et en plus, je suis vachement trop importante pour ramasser apr\u00e8s moi.<\/p>\n
Bien s\u00fbr, tr\u00e8s vite, j\u2019ai d\u00e9couvert que si j\u2019\u00e9conomisais une paire de chaussures<\/a>, je pouvais me payer une femme de m\u00e9nage, et ma vie en a \u00e9t\u00e9 chang\u00e9e. Comble du luxe, pour moi.<\/p>\n
J\u2019ai toujours justifi\u00e9 cet \u00e9tat des choses par des \u00e9l\u00e9ments ext\u00e9rieurs, appartements new-yorkais<\/a> trop petits, manque de temps. Trop de v\u00eatements parce que bosse dans la mode, pas assez de placards. Etc, etc. Frigo vide, suivi par bonnes intentions culinaires, pour finir en courses qui pourrissent dans le frigo. Cong\u00e9lo trop petit!!! Et trop de temps au restau, vie new-yorkaise impossible, trop dur. Courses trop compliqu\u00e9es \u00e0 New York de toute fa\u00e7ons. Mieux vaut commander tout pr\u00eat. Moins cher, plus facile.
\nAmoncellement de linge sale, puis machine, suivi d\u2019oubli dans la machine parce que \u201cqui a le temps de penser \u00e0 la machine \u00e0 laver, je vous le demande\u201d. <\/p>\n
Et puis soudain voil\u00e0, plus d\u2019excuses.<\/p>\n
Je dirais m\u00eame : pour la premi\u00e8re fois, je me laisse aller au bonheur domestique.<\/p>\n
Et je ne suis pas la seule, demandez \u00e0 Chris<\/a> ce qu\u2019il fabrique dans le garage. <\/p>\n
Bon, ok, on n\u2019en est pas l\u00e0.<\/p>\n