{"id":224259,"date":"2015-11-02T09:00:43","date_gmt":"2015-11-02T14:00:43","guid":{"rendered":"https:\/\/www.wearedore.com\/?p=224259"},"modified":"2015-11-02T11:29:36","modified_gmt":"2015-11-02T16:29:36","slug":"editors-letter-13","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/photos\/editors-letter-13\/","title":{"rendered":"Editor’s Letter #13"},"content":{"rendered":"
Aaaaaaahhhhh j’ai l’impression d’\u00eatre comme pass\u00e9e de l’autre c\u00f4t\u00e9 du miroir !<\/p>\n
Non non non je ne vais pas vous reparler de mon livre<\/a>, enfin, si, un peu, et d’abord pour vous dire un immense merci pour la vague d’amour que je re\u00e7ois en ce moment depuis les quatre coins du monde, mais aussi parce que pour moi, comme pour ceux qui sont autour de moi, c’est un grand moment de maturit\u00e9 et d’accomplissement que nous traversons. Pour \u00e9crire mon livre j’ai d\u00fb, comme je vous l’ai deja racont\u00e9, me couper l\u00e9g\u00e8rement du blog. Donner les outils \u00e0 mon \u00e9quipe et les laisser faire. Ca n’a pas toujours \u00e9t\u00e9 facile parce que de mon c\u00f4t\u00e9, j’avais pris l’habitude de tout faire toute seule. Et du leur, ils se retrouvaient \u00e0 devoir prendre le relai d’une relation de confiance avec mes lecteurs, d’une certaine mani\u00e8re de parler des choses et de la vie qu’il n’est pas toujours facile de dupliquer. Surtout que l’id\u00e9e ce n’est pas de dupliquer, mais d’ajouter des voix diff\u00e9rentes \u00e0 la mienne.<\/p>\n Rajoutez \u00e0 \u00e7a que nous \u00e9coutons nos lecteurs, et que les commentaires n’ont pas toujours \u00e9t\u00e9 tendres, ni \u00e0 mon \u00e9gard ni au leur, eux qui font leur maximum \u00e0 tous les instants.<\/p>\n Et pourtant, \u00e0 aucun moment il n’est possible de reculer. Quand on a pris la d\u00e9cision de se lancer dans une aventure, comme je vous l’ai souvent dit, l’important, c’est de continuer.<\/p>\n On respire un grand coup, on se souvient de son id\u00e9e et de ses r\u00eaves, et essaye de garder le cap. On se dit qu’une fois qu’on sera arriv\u00e9s au bout, peut-\u00eatre alors, tout prendra sens. On fait des erreurs, on apprend \u00e0 mieux faire, on essuie les critiques, m\u00eame celles de nos proches, et on n’essaye de ne pas trop se poser de questions parce que sinon on arr\u00eaterait tout et on retournerait se pelotonner dans le confort de ce que l’on conna\u00eet.
\n
\nJe m’explique. Tenir un blog, c’est la chose la plus facile et la plus compliqu\u00e9e du monde (ok, la plus compliqu\u00e9e, j’exag\u00e8re) mais le constant feed-back que l’on re\u00e7oit sur les choses que l’on exprime peut \u00eatre aussi stimulant qu’il peut \u00eatre paralysant.<\/p>\n
\nC’est brouillon, angoissant, parfois douloureux.
\nLe temps passe et de nouvelles habitudes, et de nouvelles perspectives, s’installent. Et un jour, tout ce pour quoi on avait travaill\u00e9 est soudain l\u00e0, devant nos yeux.
\nOn a en face de nous un livre. On a appris \u00e0 exceller dans ce que l’on fait (et l\u00e0, je parle de mon equipe, m\u00eame si moi-m\u00eame j’ai appris \u00e0 g\u00e9rer une equipe, je ne dis pas que j’excelle mais je suis bien meilleure que je ne l’\u00e9tais). On a le cuir endurci.
\nOn a pass\u00e9 des \u00e9preuves, ensemble, et notre esprit de corps s’est approfondi, enrichi.
\nOn est \u00e0 l’aise dans des baskets<\/a> qu’on avait du mal a remplir quelques mois auparavant. On a un blog qui a chang\u00e9, certes, mais qui nous correspond et dont on est fi\u00e8re.
\nOn a muri.<\/p>\n