Aaaaaaahhhhh j’ai l’impression d’\u00eatre comme pass\u00e9e de l’autre c\u00f4t\u00e9 du miroir !<\/p>\n
On respire un grand coup, on se souvient de son id\u00e9e et de ses r\u00eaves, et essaye de garder le cap. On se dit qu’une fois qu’on sera arriv\u00e9s au bout, peut-\u00eatre alors, tout prendra sens. On fait des erreurs, on apprend \u00e0 mieux faire, on essuie les critiques, m\u00eame celles de nos proches, et on n’essaye de ne pas trop se poser de questions parce que sinon on arr\u00eaterait tout et on retournerait se pelotonner dans le confort de ce que l’on conna\u00eet.
\nC’est brouillon, angoissant, parfois douloureux.
\nLe temps passe et de nouvelles habitudes, et de nouvelles perspectives, s’installent. Et un jour, tout ce pour quoi on avait travaill\u00e9 est soudain l\u00e0, devant nos yeux.
\nOn a en face de nous un livre. On a appris \u00e0 exceller dans ce que l’on fait (et l\u00e0, je parle de mon equipe, m\u00eame si moi-m\u00eame j’ai appris \u00e0 g\u00e9rer une equipe, je ne dis pas que j’excelle mais je suis bien meilleure que je ne l’\u00e9tais). On a le cuir endurci.
\nOn a pass\u00e9 des \u00e9preuves, ensemble, et notre esprit de corps s’est approfondi, enrichi.
\nOn est \u00e0 l’aise dans des baskets<\/a> qu’on avait du mal a remplir quelques mois auparavant. On a un blog qui a chang\u00e9, certes, mais qui nous correspond et dont on est fi\u00e8re.
\nOn a muri.<\/p>\n
Je lisais vos commentaires, ici, sur Instagram<\/a>, dans mes emails et un peu partout en fait, tellement doux, tellement profonds, tellement honn\u00eates, certains me disant qu’on avait l’impression de m’avoir perdue mais qu’on me retrouvait enfin. Rien ne me touche plus, m\u00eame si je sais que je n’\u00e9tais pas loin (j’\u00e9tais sur mon canap\u00e9 \u00e0 bosser sur mon livre, en gros ;).<\/p>\n
Et surtout, qu’on \u00e9tait all\u00e9s jusqu’au bout de l’aventure.<\/p>\n