{"id":201718,"date":"2014-03-12T09:01:14","date_gmt":"2014-03-12T13:01:14","guid":{"rendered":"https:\/\/www.wearedore.com\/?p=201718"},"modified":"2014-03-12T12:12:50","modified_gmt":"2014-03-12T16:12:50","slug":"girls-talk","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/beauty\/girls-talk\/","title":{"rendered":"Girls Talk"},"content":{"rendered":"

Ok, les hommes, pour ce post, vous allez devoir soit vous armer d\u2019un grand sens de l\u2019humour, soit passer votre tour et revenir plus tard, genre, pas tout de suite.<\/p>\n

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Parce qu\u2019aujourd\u2019hui, j\u2019ai envie de parler d\u2019un sujet que seules les femmes peuvent vraiment vraiment comprendre. Oui, vous voyez ce que je veux dire. Non, je ne veux pas parler de chaussures \u00e0 talons aiguille et de layering. Oui, je trouve qu\u2019on peut parler de tout. M\u00eame quand les mots ne sont pas forc\u00e9ment les plus jolis pour d\u00e9crire les choses.<\/p>\n

Aujourd\u2019hui, je veux parler SPM. Syndrome Pr\u00e9-Menstruel.<\/p>\n

Alors voyons. <\/p>\n

L\u2019autre jour, alors que, victime de mes hormones, j\u2019avan\u00e7ais (ou plut\u00f4t j\u2019essayais de continuer \u00e0 avancer) dans la vie, t\u00e2chant d\u2019ignorer mon jean qui me coupait la taille pour cause d\u2019enflement g\u00e9n\u00e9ralis\u00e9, ma peau tout en bourgeonnement adolescent (et au cas o\u00f9 vous n\u2019auriez pas not\u00e9, je ne suis pas du tout adolescente)(thank god !), le bas du dos \u00e0 moiti\u00e9 coinc\u00e9, la larme \u00e0 l\u2019oeil au moindre \u00e9change avec le moindre \u00eatre humain (En SPM, m\u00eame un chien affectueux peut me faire pleurer d\u2019\u00e9motion)(m\u00eame un d\u00e9fil\u00e9 Moschino<\/a> pourrait me faire pleurer d\u2019\u00e9motion)(m\u00eame un like sur Instagram pourrait me faire pleurer d\u2019\u00e9motion), je me disais :<\/p>\n

\u201cBordel, si j\u2019\u00e9tais tout le temps en mode SPM, ma vie serait un d\u00e9sastre.\u201d<\/p>\n

Non parce que je ne sais pas vous, mais moi, depuis le coll\u00e8ge, c\u2019est comme si une esp\u00e8ce de monstre \u00e9motionnel prenait possession de mon corps pendant au moins trois jours et c\u2019est non seulement les montagnes russes niveau moral, mais en plus, j\u2019ai mal \u00e0 peu pr\u00e8s partout, c\u2019est au choix :<\/p>\n

Un coup \u00e7a va \u00eatre des maux de t\u00eates. Un coup je vais enfler de partout. Un coup j\u2019ai le dos bloqu\u00e9. Un coup j\u2019ai rien, sauf un \u00e9norme bouton entre les deux yeux. Parfois j\u2019ai juste les cheveux gras et plats, et l\u00e0, franchement, je ne me plains pas.<\/p>\n

Parfois aussi, c\u2019est le menu d\u00e9gustation : tout \u00e0 la fois.<\/p>\n

Et le pire, c\u2019est que comme je suis compl\u00e8tement d\u00e9sorganis\u00e9e, je ne sais jamais exactement quand le SPM va frapper. <\/p>\n

Je veux dire, depuis le temps, je pourrais quand m\u00eame mettre \u00e7a sur mon agenda, non ? R\u00e9server ces jours pour l\u2019\u00e9criture (\u00e7a, c\u2019est le bon c\u00f4t\u00e9, je suis plus folle en SPM, donc plus dr\u00f4le, ou bien plus \u00e9mue, et \u00e7a marche plut\u00f4t bien pour l\u2019\u00e9criture, la folie ou l\u2019\u00e9motion) ou pour l\u2019illustration (Le top. Moi, mon ordi, et ma musique, allez tous vous fait #@&$, franchement, on ne peut pas trouver plus SPM-Friendly), ou pour juste me mettre au lit et mater quatre saisons de How I Met Your Mother, ce qui est en fait tout ce que j\u2019ai envie de faire ces jours-l\u00e0.<\/p>\n

Bien s\u00fbr, je n\u2019aime pas parler de \u00e7a. Parler de \u00e7a, c\u2019est la porte ouverte \u00e0 toutes les fen\u00eatres sexistes et blagues bidon \u00e0 la \u201cbaaah alooors, ma petite dame (ma petite dame = au secours, envie de meurtre), on a ses r\u00e8gles ?\u201d (Ta gueule, connard) d\u00e8s qu\u2019on dit un mot un peu plus haut que l\u2019autre.<\/p>\n

Mais bon donc, si j\u2019\u00e9tais organis\u00e9e, voici les trucs que je ne pr\u00e9voirais certainement pas en p\u00e9riode de SPM :<\/p>\n

Une discussion avec mon mec. Typique. Moi : me retrouve \u00e0 hurler pour rien, lui : me regarde avec un air ahuri, moi : pars en claquant la porte, moi : reviens en mode Calimero pour l\u2019implorer de me pardonner, le tout avec grands moulinets de bras et airs \u201cfin du monde\u201d, alors qu\u2019on parlait juste d\u2019organiser nos prochaines vacances.
\nLui : Attends, quel jour du mois on est, exactement ?<\/p>\n

N\u2019importe quelle apparition publique. Cf. paragraphe plus haut, aucune fringue qui ferme, peau qui brille (\u00e7a, c\u2019est si j\u2019ai de la chance, sinon Tour Eiffel sur le front), maquillage qui tourne et larme \u00e0 l\u2019oeil au moindre compliment.<\/p>\n

Un shooting. OMG, shooting en mode SPM = enfer. Mal de dos + camera super lourde = wo.
\nLe tout \u00e0 se retrouver en face de mannequins sublimes = estime de soi dans les chaussettes.<\/p>\n

Une signature chez Colette pour le lancement de ma ligne d\u2019\u00e9criture<\/a> (plus chic que papeterie, non ?). Parce qu\u2019il pourrait arriver que, d\u00e9bord\u00e9e par l\u2019\u00e9motion de rencontrer mes lecteurs et de recevoir tant d\u2019amour, je me mette \u00e0 quasiment pleurer dans les bras de l\u2019une d\u2019entre elles, qui se reconna\u00eetra. <\/p>\n