{"id":16598,"date":"2011-04-05T07:48:15","date_gmt":"2011-04-05T11:48:15","guid":{"rendered":"https:\/\/www.wearedore.com\/?p=16598"},"modified":"2014-01-12T15:58:56","modified_gmt":"2014-01-12T20:58:56","slug":"talking-fashion-2","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/illustrations\/talking-fashion-2\/","title":{"rendered":"Talking Fashion #2"},"content":{"rendered":"

M\u00eame si je sais que la mode n’est pas, non, n’est pas<\/strong> un univers parall\u00e8le, il y des moments o\u00f9 j’ai des doutes.<\/p>\n

On a vu la derni\u00e8re fois que le langage appliqu\u00e9 \u00e0 la vie professionnelle<\/a> n\u00e9cessitait une imagination fertile. Et bien aujourd’hui, nous \u00e9tudierons la s\u00e9mantique de la fashion week.<\/p>\n

L\u00e0 encore, bienvenue dans le monde doux et duveteux de la parabole, \u00e9coutez \u00e7a :<\/p>\n

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En raison de l’ergonomie du nouvel espace qu’a choisi notre designer pour d\u00e9filer, nous ne pourront malheureusement pas donner suite \u00e0 votre demande d’invitation <\/em>= Qui \u00eates-vous et qui est l’imb\u00e9cile qui vous a donn\u00e9 mon adresse email ?<\/p>\n

Oh, tu sais, cette fois-ci j’ai d\u00e9cid\u00e9 de vivre la fashion week diff\u00e9remment. Je ne me d\u00e9place que pour les shows qui me plaisent, voir les jeunes cr\u00e9ateurs, l\u00e0 ou se trouve la VRAiE inspiration <\/em>= depuis que j’ai chang\u00e9 de magazine, je ne suis plus invit\u00e9e aux shows importants.<\/p>\n

Tu fais quoi apr\u00e8s le show ? Moi je suis oblig\u00e9e d’aller backstage, pfffffff… <\/em>= Je connais le designer = Je suis plus puissante que toi.<\/p>\n

Ce que je pense de ce d\u00e9fil\u00e9 ? Oh ! Il me faut toujours un peu de temps pour dig\u00e9rer ce que j’ai vu… <\/em>= j’ai pas encore eu le temps checker le twitter de Cathy Horyn pour voir ce que je pense du d\u00e9fil\u00e9.<\/p>\n

Ce que je pense de ce d\u00e9fil\u00e9 ? Oh ! J’ai ador\u00e9 la musique <\/em>= J’ai d\u00e9test\u00e9 mais la marque ach\u00e8te 30 pages de pub dans mon magazine chaque ann\u00e9e. Et on se connait pas assez pour que je te dise :<\/p>\n

Ce que je pense de ce d\u00e9fil\u00e9 ? Oh ! Mon dieu, c’\u00e9tait un drame. Il faut bruler ces v\u00eatements ! Des fringues comme \u00e7a, c’est une famine de la beaut\u00e9 ! <\/em>= c’est la fin de la fashion week, j’ai perdu tout sens de la mesure. Ma vie est un soap opera dont je suis l’h\u00e9ro\u00efne. Ou bien je suis Andr\u00e9 Leon Talley.<\/p>\n

Tu viens ce soir ? <\/em>= \u00c0 la party super priv\u00e9e dont tout le monde parle. Bien s\u00fbr que tu vois parfaitement la soir\u00e9e dont je parle. \u00c7a m’\u00e9tonnerait que tu sois invit\u00e9e.<\/p>\n

Ah ? Tu viens ce soir ? <\/em>= Ils t’ont invit\u00e9e ? Toi ?<\/p>\n

Excusez-moi, quel est le num\u00e9ro inscrit sur votre invitation ? <\/em>= D\u00e9gage de mon front row, connasse.<\/p>\n

Il y a aussi, bien sur, le langage non-verbal. Tr\u00e8s important le langage non-verbal.<\/p>\n