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Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment avec Karl Lagerfeld, mais diable! Il est partout. Enfin, il va \u00eatre partout. Le tr\u00e8s attendu Lagerfeld Confidentiel<\/em><\/a> de Rodolphe Marconi sort mercredi 10 et dans le m\u00eame temps para\u00eet Merci Karl!<\/em>, le livre interdit** d’Arnaud Maillard.<\/p>\n

Ce qu’on y apprend sur Lagerfeld? Pas grand chose qu’on ne sait d\u00e9j\u00e0. Au d\u00e9but, on est comme perdu, trop pr\u00e8s d’un Seurat. Ces petites touches de monstre sacr\u00e9, ces petites manies, ces millions d’anecdotes, le tout enlev\u00e9 par la mode qui cr\u00e9pite autour de lui comme des Frizzy Cola.<\/p>\n

Alors on l’observe. Avec un m\u00e9lange de fascination et d’\u00e9coeurement.<\/p>\n

Son corps. Que lui-m\u00eame appelle \u00ab\u00a0la marionette\u00a0\u00bb depuis cet hyper m\u00e9diatique r\u00e9gime. Ses cheveux, vigoureux, disciplin\u00e9s. Dont la poudre blanche s’\u00e9chappe sur ses \u00e9paules. Sa bouche, aussi large et \u00e9paisse que ses \u00e9normes doigts tordus. Et ses yeux. Qu’il ne veut pas montrer. Et que Rodolphe Marconi parvient \u00e0 capturer. Ses yeux qui trahissent une intense fatigue.<\/p>\n

Son esprit. Si vif, si fin, si tranchant, si cruel. Si dr\u00f4le. Le saviez vous? Karl danse. Son intellect aussi. C’est le patinage artistique du bon mot, le double axel de la pens\u00e9e et le backflip qui passe, repasse et raye les traces de son pass\u00e9. Un peu comme Chanel en son temps, menteuse, tricheuse et manipulatrice qui \u00e9tait all\u00e9e jusqu’\u00e0 acheter sa famille pour taire ses origines.<\/p>\n

On essaye de trouver un truc, une bonne raison d’\u00eatre l\u00e0 comme des anthropologues \u00e0 observer ce personnage tellement mythique qu’il est d\u00e9j\u00e0 irr\u00e9el. Et on en trouve aucune. La seule raison, c’est qu’il a fait de sa vie un spectacle qu’il nous livre avec toute sa c\u00e9l\u00e8bre g\u00e9n\u00e9rosit\u00e9. Immense et conditionnelle.<\/p>\n

Rien et tout, c’est ce qui se d\u00e9tache de ce double portrait, que je vous conseille de d\u00e9guster comme le ferait Karl avec son Pepsi Max et son caf\u00e9 : M\u00e9lang\u00e9s, ils prennent d’apr\u00e8s lui pour quelques fractions de seconde un go\u00fbt d\u00e9licieux de chocolat. On s’en voudrait de ne pas tenter l’exp\u00e9rience.<\/p>\n

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* Pour ceux qui ne l’auraient pas vu, Carlito’s Way, ou L’Impasse en fran\u00e7ais, c’est l’un des films du g\u00e9nial Brian de Palma.<\/small><\/p>\n

** Interdit, j’exag\u00e8re. On va dire qu’une certaine omerta frappe la presse f\u00e9minine. Quand on conna\u00eet le pouvoir du cr\u00e9ateur, qui a r\u00e9ussi a emp\u00eacher la sortie en France de \u00ab\u00a0The beautifull fall\u00a0\u00bb (on se sait toujours pas si c’est gr\u00e2ce \u00e0 son solide r\u00e9seau ou s’il a tout simplement achet\u00e9 tous les bouquins), on ne s’\u00e9tonne que moyennement.<\/small><\/p>\n

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NB : J’ai re\u00e7u le livre d’Arnaud Maillard gratuitement et en avant-premi\u00e8re. J’ai \u00e9galement eu la chance de le rencontrer avec d’autres bloggeurs. Vous retrouverez ces notes de bas de page d’un genre nouveau quand je vous parlerais de services ou de produits qui me sont parvenus par rapport au blog, pour que les choses soient bien claires entre nous :-)<\/em><\/p>","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Je ne sais pas ce qui se passe en ce moment avec Karl Lagerfeld, mais diable! Il est partout. Enfin, il va \u00eatre partout. Le tr\u00e8s attendu Lagerfeld Confidentiel de Rodolphe Marconi sort mercredi 10 et dans le m\u00eame temps para\u00eet Merci Karl!, le livre interdit** d’Arnaud Maillard. Ce qu’on y apprend sur Lagerfeld? Pas […]<\/p>\n","protected":false},"author":1,"featured_media":0,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[475,1398,15],"tags":[47,29,95,4456,256],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/161"}],"collection":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/users\/1"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=161"}],"version-history":[{"count":4,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/161\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":34365,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/161\/revisions\/34365"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=161"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=161"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=161"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}