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Juillet, jour 1, au hasard : Youpi, il fait trop beau!!! Ca tombe bien, j’ai rendez vous avec une copine pour boire un verre au soleil. Allez, trop chouette, j’y vais \u00e0 pied. Oh, tiens, un tee-shirt loose blanc! Ca faisait longtemps, tu m’avais manqu\u00e9* toi, tu viens on sort?<\/p>\n
Deux rues plus tard, le ciel s’assombrit. Il est encore temps d’aller chercher mon parapluie, mais non, j’accueille cette fra\u00eecheur soudaine avec l’esprit confiant. Trois rues plus tard, des trombes d’eau s’abattent sur moi, je navigue \u00e0 vue. Dans cette sinistre temp\u00eate, j’en vois pourtant qui ne perdent pas le Nord. Je me fais mater comme jamais.<\/p>\n
Qu’est ce qui se passe? Je jette un coup d’oeil. Oh my god!!! Le tee-shirt! Il a disparu!!<\/p>\n
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Non. Il est juste l\u00e9g\u00e8rement transparent. Quand il est sec.<\/p>\n
Jour 2 : Youpi! il fait beau! J’ai rendez-vous sur une p\u00e9niche pour assister \u00e0 un d\u00e9fil\u00e9 en me gavant de caviar. Ouaip. Mais de p\u00e9niche, je ne trouve pas. J’appelle donc une amie<\/a>. Elle me dit : remonte vers les Champs \u00c9lys\u00e9es. Je m’ex\u00e9cute. Le ciel s’assombrit. je presse le pas. Un quart d’heure apr\u00e8s, je cours le long des quais en maudissant le pav\u00e9 irr\u00e9gulier qui nous fait tr\u00e9bucher, mes chaussures neuves et moi, dans des flaques d’eau aussi profondes que le d\u00e9collet\u00e9 de Pamela Anderson. Je me suis tromp\u00e9e de Champs Elys\u00e9es. C’\u00e9tait dans l’autre sens. Une heure de brasse coul\u00e9e plus tard, j’arrive enfin. Juste \u00e0 temps pour apprendre \u00e0 l’esturgeon que la vengeance est un plat que je mange froide et d\u00e9goulinante.<\/p>\n
Jour 4 : Youpi! il fait beau!! l’\u00e9t\u00e9 est revenu et ce coup l\u00e0 c’est la bonne. Nous partons, avec mon amoureux** nous faire une petite balade en Vespa. Je me la joue Dolce Vita<\/a> \u00e0 mort et j’oublie que son v\u00e9hicule a effectivement connu la Dolce Vita. Il y a 40 ans, quoi. Le ciel s’assombrit, c’est hyper romantique. Je le sers fort dans mes bras. Quand je sens la petite pluie fine sur mes joues, je trouve \u00e7a presque merveilleux ce sentiment de libert\u00e9 et de communion avec les \u00e9l\u00e9ments. Mais bon, la pluie se fait plus forte.<\/p>\n
**mon amoureux : Bah oui, mon amoureux r\u00e2le parce que je ne parle jamais de lui dans ce blog. Vous y croyez \u00e7a? Y en a qui font tout effacer \u00e0 leur ch\u00e9rie<\/a>, et d’autres, non, ils r\u00e2lent. Quand je lui dis que les gens heureux n’ont pas d’histoires, il me fusille du regard. Faudrait pas qu’il commence \u00e0 me faire des histoires juste pour que… Hey, hol\u00e0! Reviens par ici, toi, oh! Oh, puis t’fa\u00e7ons il pleut, ton scoot marche pas.<\/small><\/p>","protected":false},"excerpt":{"rendered":"