<\/p>\n
Vous ne vous rendez pas compte l’enfer que c’est d’\u00e9crire sur la mode. L’enfer !<\/p>\n
Non seulement les mots sont soumis aux saisons au m\u00eame titre que des fringues dont on ne veut plus au bout d’un \u00e9t\u00e9, mais de nouvelles tendances, mati\u00e8res, coupes arrivent tous les trois jours et demandent ce qui leur revient de droit, \u00eatre nomm\u00e9es.<\/p>\n
<\/p>\n
Ne vous avisez pas de prononcer un mot qui est d\u00e9mod\u00e9, hein ? C’est 30 fois pire que si vous portiez une paire de Zanotti de la saison derni\u00e8re. Les regards se font fuyants, les sourires crisp\u00e9s, et si vous ne vous en sortez pas avec une pirouette du genre : \u00ab\u00a0Oh la la, l’expression de 2008 ! Qu’est ce qui m’a pris !\u00a0\u00bb<\/p>\n
Rien que dans les deux paragraphes pr\u00e9c\u00e9dents, j’ai du en aligner… Oh… Au moins une demi-douzaine. ET J’AI FAIT ATTENTION !<\/p>\n
C’est pour \u00e7a que j’ai explos\u00e9 de rire le jour o\u00f9 mon amie Violaine, qui vient juste de lancer le beau magazine Velour<\/a>, m’a dit qu’elle avait une liste de mots bannis du magazine.<\/p>\n
BANNIS ! Et vous trouviez que les hauteurs de talons \u00e9taient une tyrannie !?<\/p>\n
Je rajoute pour ma part:<\/p>\n
PARCE QUE BON, MAINTENANT, JE LES REMPLACE PAR QUOI, MOI, CES MOTS ?<\/p>\n