{"id":107,"date":"2007-05-02T09:53:16","date_gmt":"2007-05-02T08:53:16","guid":{"rendered":"https:\/\/www.wearedore.com\/2007\/05\/02\/forever-hyeres-a-defaut-detre-forever-young\/"},"modified":"2014-01-13T12:08:11","modified_gmt":"2014-01-13T17:08:11","slug":"forever-hyeres-a-defaut-detre-forever-young","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/wp.wearedore.com\/fr\/illustrations\/forever-hyeres-a-defaut-detre-forever-young\/","title":{"rendered":"Forever Hy\u00e8res (\u00e0 d\u00e9faut d’\u00eatre forever young)"},"content":{"rendered":"
<\/a><\/p>\n Hy\u00e8res, c’\u00e9tait tellement bien que je \u00e7a m’a rendue un peu shizo. D’autant plus qu’\u00eatre entour\u00e9e de deux G\u00e9raldine (Caf\u00e9 Mode<\/a> et Punky b<\/a>), si d\u00e9licieuses soient elles, ne m’a pas aid\u00e9 \u00e0 avoir les id\u00e9es claires. Voici comme promis le compte-rendu, mon dieu c’est long oui je sais, mais apr\u00e8s, jur\u00e9, plus un mot sur Hy\u00e8res. Comment \u00e7a croiser les doigts ne compte pas?<\/p>\n Vendredi :<\/p>\n – Mon dressing : Je dois \u00eatre la derni\u00e8re fille sur terre \u00e0 ne pas avoir de valise \u00e0 roulettes. Ce qui ne m’a pas emp\u00each\u00e9 de partir, pour ces trois jours \u00e0 Hy\u00e8res, avec 3 jeans, 2 larges 1 slim, 4 tee-shirts loose en coton blanc et 1 noir, 3 robes, 4 blouses, 4 paires de ballerines, 3 paires de nus-pieds et 2 de talons, 2 jupes, 3 shorts et aucune strat\u00e9gie, la preuve : ce soir, je suis en jean et marini\u00e8re tout simple, et croyez-moi, ceci n’est que le d\u00e9but de mon fashion crash.<\/p>\n – Le festival : Il fait beau. La Villa Noailles est toujours aussi cubique, et son gazon, toujours aussi vert fluo, j’adore. La fashionista afflue, compl\u00e8tement d\u00e9tendue en ces terres \u00e9loign\u00e9es de tout tribunal fashion, et va et vient un verre \u00e0 la main. Ses talons s’enfoncent dans le gazon mais elle rit avec ostentation du bonheur de se retrouver entre soi. Je retrouve mon \u00e9quipe de choc, et on file tous au d\u00e9fil\u00e9s.<\/p>\n – La f\u00eate : La f\u00eatarde que je suis va avoir droit ce soir \u00e0 sa le\u00e7on n\u00b01 : Si tu veux sortir faire la f\u00eate, ne suis pas les G\u00e9raldine et leurs charmants compagnons aux restaurant. Leur compagnie si agr\u00e9able et leur app\u00e9tit de la Samedi :<\/p>\n – Mon dressing : Je sors enfin ma robe-combinaison Cacharel rose pale. Une paire de talons, un coup de blush, je me noie dans ma vanit\u00e9. C’est l\u00e0 que Raisonna, l’une des facettes de ma personnalit\u00e9 qui fait toujours surface au mauvais moment, fait affleurer \u00e0 mon cerveau des images choc : le chemin accident\u00e9 du parking de la villa Noailles \u00e0 la Villa noailles, les positions smurfisantes que sous-entend mon reflex en action, le gazon… je descends de mes talons et reviens \u00e0 du plat. Super. Ma robe-combinaison m\u00e9rite mieux. Je la mettrais ce soir.<\/p>\n – Le festival : Gros coup de coeur au d\u00e9fil\u00e9 d’hier soir : Peter Berstch, dont les silhouettes \u00e9tranges et organiques<\/a> le mettent direct en orbite sur mon palmares perso. Il faut que je le rencontre, mais c’est l’irr\u00e9sistible Sandra Backlund qui nous tombe dans les bras. Ses variations en volume sur la maille<\/a> ont conquis tout le festival, et son charme finit de me convaincre qu’elle a d\u00e9finitivement une carte \u00e0 jouer ici. A la villa, le people commence \u00e0 arriver, et notamment Julie Gayet, l’une de mes idoles de style, avec sa beaut\u00e9 et ses sabots<\/a>, des Dansko<\/a>, qui sont en passe de devenir le fashion frisson de ce festival.<\/p>\n – La f\u00eate : Ce coup ci j’ai compris, je laisse ma fine \u00e9quipe \u00e0 ses ambitions fritesques et je file \u00e0 la f\u00eate. En chemin, j’ai une pens\u00e9e \u00e9mue pour ma petite robe-combinaison rose que je n’ai pas eu le temps d’enfiler ce soir. Arriv\u00e9e l\u00e0-bas, c’est plut\u00f4t calme. On met un verre de vodka pomme entre mes mains et on me demande o\u00f9 est le dealer. Je file aux toilettes voir quelle t\u00eate j’ai pour \u00eatre accost\u00e9e comme \u00e7a, mais rien de sp\u00e9cial. Aux toilettes, rebelotte \u00ab\u00a0tu sais pas ou je pourrais trouver de la c?\u00a0\u00bb oui ben non mais qu’est ce que j’ai moi oh? Dimanche<\/p>\n – Mon dressing : Suite \u00e0 la soir\u00e9e d’hier, j’ai disons-le franchement, un teint aux coloris changeants entre la teinte n\u00b012 : \u00ab\u00a0Sojasun \u00e0 la pistache\u00a0\u00bb et n\u00b031 \u00ab\u00a0Riz au lait Bonne Maman\u00a0\u00bb. Mes boucles ont d\u00e9cid\u00e9 de rentrer \u00e0 Paris avant moi, j’ai le cheveu d\u00e9prim\u00e9. Je pars en qu\u00eate d’un expresso. Seule dans les jolies rues de Hy\u00e8res au petit matin, je me sens aussi d\u00e9plac\u00e9e qu’on Pete Doherty dans un go\u00fbter Sweets, et pourtant j’ai \u00e9t\u00e9 d’une sobri\u00e9t\u00e9 exemplaire hier soir. Tous mes efforts pour faire honneur \u00e0 ce festival de mode sont tomb\u00e9s \u00e0 plat, j’ai finalement sorti mon 3\u00e8 tee-shirt loose Gap, et en avant.<\/p>\n – Le Festival : Je rencontre Peter Bertsch, enfin. Il est sublime. Je tombe follement amoureuse de lui. Nous tournons le dos \u00e0 la mode et courons main dans la main vers notre avenir. Mais en chemin, je tombe sur Julie (Gayet). Finalement, je pr\u00e9f\u00e8re bavasser dix minutes avec elle que passer le restant de ma vie avec un designer qui va bient\u00f4t faire le tour de la plan\u00e8te en jet pour honorer les commandes de marques prestigieuses. C’est que c’est l’heure du palmares. Et il vient de recevoir le prix 1.2.3<\/em>, ce qui est un d\u00e9but tr\u00e8s prometteur. Sandra remporte tous les suffrages. Elle est la grande gagnante. Amour, Gloire et Beaut\u00e9, la fashion industrie sait reconna\u00eetre les siens.<\/p>\n – La f\u00eate : Apr\u00e8s un drink on the beach \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de Sophie Fontanel et de son irrepressible jean bleu d\u00e9lav\u00e9 Chlo\u00e9, je suis stratifi\u00e9e de fatigue. La mode La mode La mode<\/em> me court apr\u00e8s* pour avoir mon avis de pro sur Kate Moss. J’ai un peu peur de m’\u00eatre survendue en leur disant que j’avais un point de vue fascinant sur la question. Mais bon. J’entra\u00eene mes G\u00e9raldine dans l’aventure. Je ne coulerais pas toute seule sur Paris Premi\u00e8re<\/em>. Ce soir, d\u00eener \u00e0 la Villa. Je serai chic ou je ne serai pas. Le dieu de la mode rit tout seul en entendant \u00e7a et il me joue encore un de ses tours. J’arrive donc \u00e0 la Villa en tee-shirt blanc loose Gap et irr\u00e9m\u00e9diablement \u00e0 plat, au sens propre comme au figur\u00e9. Pour me rassurer, je me dis que je suis la Sophie Fontanel du tee shirt blanc loose Gap. Quelques verres de champagne plus tard, je me souviens que j’ai un train \u00e0 neuf heures le lendemain matin, et toujours pas de valise \u00e0 roulettes. Tant pis pour La mode La mode La mode<\/em>, pourtant notre avis sur Kate valait son pesant de talonettes.<\/p>\n ————–<\/p>\n *Cette note est un v\u00e9ritable festival international de je me la p\u00e8te, je m’en rends bien compte rassurez vous. Si, malgr\u00e9 toutes mes excuses, ce name dropping poussif vous \u00e9nerve, laissez moi vous dire que Christian Lacroix, apr\u00e8s qui j’ai couru pendant trois jours, m’a ouvertement ignor\u00e9e, que Ma\u00efda, la DA du festival, m’a officiellement dit que je la so\u00fblais, et que le JRI de La mode Lamode la Mode<\/em> m’a publiquement communiqu\u00e9 son mail poubelle, que j’ai failli vous livrer ici par vengeance, mais non, je ne suis pas une fille comme \u00e7a (retenez moi).<\/small><\/p>","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Hy\u00e8res, c’\u00e9tait tellement bien que je \u00e7a m’a rendue un peu shizo. D’autant plus qu’\u00eatre entour\u00e9e de deux G\u00e9raldine (Caf\u00e9 Mode et Punky b), si d\u00e9licieuses soient elles, ne m’a pas aid\u00e9 \u00e0 avoir les id\u00e9es claires. 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A d\u00e9faut, nous entonnons avec passion des hits 80’s dans ma Yaris qui n’en demandait pas tant.<\/p>\n
\n\u00ab\u00a0Rien\u00a0\u00bb, me dit le dealer. \u00ab\u00a0Tout le monde en cherche et j’\u00e9tais en retard. Si on te repose la question, tu dis que je suis l\u00e0\u00a0\u00bb. Une petite demi-heure plus tard, curieusement, la f\u00eate bat son plein.<\/p>\n