Text Me When You Get Home
6 years ago by
Que vous évoque le titre de ce post ?
Qui échange ce type de phrases ?
Les femmes.
Les filles.
Les dames.
Les copines.
Moi je l’ai dit. Des centaines de fois. Dans la rue, à chaque fois qu’on se quittaient, au moment où on s’embrassaient et où nos chemins se séparaient. Je l’ai laissée cent fois disparaître dans la nuit en lui glissant cette requête, « tu m’envoies un message quand t’es rentrée. »
Peu de mots pour dire tant de choses.
Rentre bien.
Dis-moi que tu vas bien.
Mais aussi, parle-moi encore. C’était trop court ce soir.
Raconte-moi la glace que tu as mangée en rentrant. A même la boîte. En râlant contre la couche de « glace protectrice » que tu as dû racler pour accéder au plaisir.
Dis-moi ce qu’il a répondu à ce texto qu’on a mis une heure à écrire.
Dis-moi bonne nuit.
Mes amitiés féminines demeurent les phares qui m’aident à naviguer dans la vie – je vous l’ai déjà confié.
Alors quand j’ai lu ce titre, j’ai poussé des petits cris de joie. C’était évident. Tellement évident à quel point ce livre était nécessaire.
Et puis, ce titre, il est juste brillant.
Et heureusement, le livre est à la hauteur.
Dans son premier roman, Text Me When You Get Home, Kayleen Schaefer aborde le caractère essentiel de l’amitié au féminin et à quel point ça a été une révélation pour elle (c’est une ancienne guy’s girl reconvertie), mais également la prise de conscience de son existence par la société – car, croyez-le ou non, on avait l’habitude de considérer l’amitié comme un loisir réservé aux hommes, ce n’était soit-disant pas dans la nature des femmes, d’être amies.
Si vous avez toujours rêvé de mieux comprendre votre mère ou la femme du bureau d’à côté, lisez ce livre.
Il explore l’histoire des amitiés féminines mais je crois qu’il nous apporte aussi la dose d’empathie dont on a besoin pour évoluer en tant que femme dans notre société et réussir à avancer en prenant appui sur de solides amitiés.
fron