McQueen on the Big Screen
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L’autre soir, je suis sortie du travail sans avoir de programme précis et je me suis retrouvée à entrer seule dans le cinéma Angelika, à la recherche de climatisation et de distraction. En tant que fan de longue date du travail de Lee Alexander McQueen, j’étais ravie de voir McQueen, un nouveau documentaire sur sa courte vie et son exceptionnelle carrière.
Je ne m’attendais pas à quitter le cinéma le visage rouge d’avoir trop pleuré. Sauf que j’aurais dû m’en douter étant donné que j’ai eu la même réaction en voyant l’exposition du MET en 2011 “Savage Beauty”, qui célébrait son talent disparu trop tôt.
Co-dirigé par Ian Bonhôte et Peter Ettedgui, le film mélange des images d’archives, des vidéos des coulisses de McQueen à ses débuts et des interviews intimes avec ses amis et ses proches. Découvrir ces points de vue qui n’ont jamais été montrés donne une nouvelle profondeur à la complexité des collections de McQueen. L’arc narratif de McQueen suit celui de sa carrière, construisant et accumulant une énergie jusqu’au point de rupture, aboutissant alors à un dénouement déchirant.
Voir des vidéos de ses collections, si impressionnantes sur grand écran m’a ramenée en arrière, à l’époque de mes 13 ans lorsque j’étais fan de ses fleurs en 3D en 2007 et de ses imprimés multicolores en 2008. Je me souviens avoir ressenti intensément sa perte. Dans la chaleur de mon premier véritable été à New York, sa vision de vêtements fantastiques, émotionnels, s’appuyant sur une vraie recherche historique, repoussant toujours plus loin les limites, m’a permis de me souvenir exactement ce qui m’a fait, au départ, tomber amoureuse de la mode.
I felt exactly the same. So moving and touching. It reminded me of why I chose to be a designer.