Jane Birkin at Carnegie Hall
6 years ago by
La semaine dernière, j’ai apporté à mon coiffeur une photo de Jane Birkin jeune. Je lui ai dit que je voulais la même chose. Il s’est esclaffé. Heureusement, on est super proches, et j’ai tout de suite compris pourquoi il riait : personne ne peut être Jane Birkin à part Jane Birkin… et c’est certainement mieux comme ça.
En début de semaine, j’ai eu la chance de pouvoir aller écouter Jane Birkin parler à l’Alliance française de New York en préambule à son concert Birkin Gainsbourg The Symphonic à Carnegie Hall ce soir. Je n’avais encore jamais entendu sa voix qui parle, juste sa voix qui chante. Bien sûr, j’avais vu des centaines de photos d’elle dans toute son ingénuité juvénile. Sa voix quand elle parle a le même souffle que lorsqu’elle chante, et on est tout de suite happé par ce qu’elle raconte. Il faut tendre l’oreille pour l’écouter mais aussi parce qu’il y a quelque chose qui aimante chez elle. Je comprends pourquoi elle a continué à être la muse de Serge longtemps après leur séparation.
Ce qu’il y a de génial avec cette muse, c’est qu’elle est active. Sans sa voix, la musique de Serge n’aurait pas été la même, on continue à demander à nos coiffeurs la même coupe qu’elle… elle ne donne pas envie d’être figée dans un rôle de muse, mais plutôt d’être actrice de sa propre vie. Et Jane semble avoir une maîtrise parfaite de la sienne.