Adina Reyter Necklaces
6 years ago by
Quand j’ai quitté LA pour NY la première fois, il y a plein de choses qui m’ont choquée… La taille des cafards par exemple. L’odeur d’une rame de métro vide. Ma capacité à transpirer de sous les seins par une caniculaire et humide journée du mois d’août. Le rythme auquel tous les New-Yorkais insistent pour marcher, même quand pour aller à leur propre enterrement.
Mais il y a un choc qui éclipse tous les autres.
Celui des clubs de sport à NY.
Alors oui, bien sûr, il y a des clubs de sport à LA, mais beaucoup moins, parce que là-bas, les gens profitent du grand air pour randonner, faire du surf, du ski, ou courir toute l’année puisque grâce au climat, on peut courir 365 jours par an à LA.
J’étais une fille assez active qui se considérait « en forme » mais n’avais jamais mis les pieds dans une salle de sport jusqu’à il y a quelques années, quand je me suis pointée à un cours de HIIT en vieux legging et t-shirt crado (qui me servait aussi de torchon quand je renversais des trucs dans ma cuisine)… oui, ma penderie est juste à côté de ma cuisine, parce que bon… New York.
J’ai été un peu déstabilisée, parce que je pensais que tout le monde venait à ce cours pour transpirer un bon coup – ce que je fais super bien – alors que les autres femmes avaient presque l’air d’être apprêtées pour aller à une fête.
Le pire, c’est que mes collègues de sport avaient autour du cou de délicats colliers avec des diamants. Mais les diamants, c’est pour les boîtes à bijoux. Pas pour un cours de boxe où on paie un prof 30 euros pour qu’il vous dise qu’on fait mal nos burpees. (Ça s’appelle comme ça. Je crois que c’est le truc quasi-impossible à faire. Il faut se jeter à terre et ensuite… fuyez !)
Bref, trois ans plus tard, je suis l’une de ces femmes qui transpire des litres d’eau mais arbore elle aussi un diamant au cou.
Qu’est-ce qui a changé ?
Mon approche des diamants et ma façon d’appréhender le style de vie new-yorkais.
Eh oui. J’ai cessé de voir les diamants comme quelque chose de précieux et d’attendre qu’on m’en offre. Je m’achète maintenant ce que j’appelle « mes diamants de tous les jours » Eh oui, à chaque nouvelle étape professionnelle, je m’offre un bijou. Quelque chose en mon honneur. Et franchement, même si ça fait un peu superficiel, c’est agréable de voir sa réussite professionnelle scintiller à son cou. J’ai toujours cru que ce luxe m’était inaccessible, mais j’ai désormais mon petit secret : Adina Reyter, où on peut s’acheter un collier avec diamant pour le prix d’un jean J Brand.
Les bijoux d’Adina sont de ceux qu’on peut mettre et oublier, dans le sens positif du terme. On peut les porter qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente ou qu’on transpire sans y penser (pour moi, les meilleurs bijoux qui soient). Les bijoux d’Adina sont en phase avec mes journées actives et je crois que c’est pour ça que j’y reviens sans cesse.
Je sais aussi pourquoi ces femmes portaient leurs pendentifs à la salle de sport. Elles n’ont pas la patience de les enlever et de les remettre. Je le sais car je n’ai pas non plus envie de perdre du temps à les retirer et à les remettre. Et dire qu’il y a eu une époque où j’assortissais mes bijoux à ma tenue tous les jours ! Mais cette époque est révolue. Maintenant, j’aime investir dans des pièces que je peux porter ensemble, et parfois pendant des semaines. Et j’y pense, je crois que je peux facilement décrire les bijoux que portent les filles au bureau les yeux fermés parce que c’est la seule chose qui ne change pas au quotidien.
Pia porte un délicat collier en argent qu’elle tripote parfois quand elle réfléchit. Tori porte la même bague à pierre verte et les mêmes petites créoles dorées qu’on voit quand elle a le visage dégagé. Vanessa a une accumulation de bagues et de bracelets sur laquelle je louche (le nec plus ultra du look directrice artistique cool). Emily a toute une collection de fines bagues en or et un pendentif avec diamant baguette assorti à sa bague de fiançailles qui sied parfaitement à son élégance décontractée. Brittany porte une bague assez voyante qui appartenait à sa grand-mère et qui curieusement, lui va plutôt bien. Caitlin a des alliances absolument démentes et le célèbre bracelet Clou de Cartier, qu’elle ne retire jamais par peur de les perdre. Mary porte elle des b.o. que personne ne pourrait porter comme elle… on veille presque à ce que rien ne leur arrive !
En plus de mes bijoux Adina, moi je porte les diamants de fiançailles de mon arrière-grand-mère (les plus modestes qui soient car elle était femme de pêcheur). Mon grand-père les a faits ressertir pour une bague offerte à ma grand-mère avant de la faire remettre à ma taille.
C’est assez intéressant de voir qu’à l’Atelier, tout le monde a son identité bijoux. C’est une autre façon de définir son style de manière intemporelle (et de s’économiser quelques crises avec son fermoir à bracelet tous les matins).
Hello Atelier Doré, very sparkling article …and what Garance is wearing ? In Los Angeles and New York ?