Upstate with Nhi Mundy
6 years ago by
Si vous saviez combien je suis fan de Nhi Mundy. Déjà, au milieu du shooting, elle a préparé un déjeuner digne de mes rêves les plus fous – des gnocchis dans une sauce huile d’olive et ail avec une pointe de sauge, la salade grecque la plus rafraîchissante que j’ai jamais vue et une petite portion d’olives de Kalamata puisque bon, quand même, tout le monde aime une bonne olive de Kalamata salée. Je pourrais passer le restant de mes jours à manger ce déjeuner, assiste à une table avec Nhi.
Elle est pleine de sagesse et très désireuse de la partager avec sa communauté. Sans surprise, c’est d’ailleurs le seul but de ses efforts créatifs dans le magazine Dveight. Elle met en lumière la chance et le mode de vie de créatifs qui ont choisi de vivre leur vie en suivant leurs propres règles, loin des pressions citadines. C’est donc avec amour que je vous présente, mesdames (et messieurs) Nhi Mundy !
Ton style en trois mots.
Discret, simple, sans prétention.
Qu’est-ce qui compte le plus en matière de style : le confort, la beauté ou l’innovation ?
Le confort à la campagne et la beauté en ville.
La pièce la plus précieuse que tu possèdes ?
Il y a bien longtemps, je travaillais pour Giorgio Armani donc j’ai encore un placard plein de tailleurs du monde des affaires qui sont encore superbes.
Une figure de référence pour le style ?
Pas vraiment.
Des pièces que tu ne portes jamais ?
Je ne porte pas de mini-jupes puisque je ne suis plus une ado. Et malgré le succès des Crocs dans l’industrie de la restauration, je refuse d’en porter. J’évite à tout prix les matériaux synthétiques et je déteste tout ce qui est excessivement monogrammé.
Comme beaucoup d’autres dans la communauté, tu as quitté la ville et tu t’es créé un style de vie radicalement différent ici, dans l’Upstate New York. Comment ce rythme de vie plus lent a-t-il influencé la manière dont tu t’habilles au quotidien ? Ce que tu préfères dans ton style aujourd’hui et ce qui te manque le plus de ton style en ville ?
Dans l’Upstate New York, il faut être pragmatique. On a l’air bête en portant des hauts talons (qui s’enfoncent dans le sol) ou des tongs (qui peuvent abîmer les pieds) ou un prétentieux sac de designer (l’ostentation n’est pas admise). On ne peut pas être trop apprêtée. Je me suis mise aux ballerines J. Crew, aux Chuck Taylors ou aux boots Frye. Je crois que ce que je préfère dans mon nouveau style, c’est qu’il m’a donné l’espace mental nécessaire pour me concentrer sur mes projets créatifs et ma famille (les deux vont à merveille). Mais pour être honnête, j’aime bien m’habiller. Avant d’emménager ici, je portais des talons presque tous les jours et des robes presque tous les weekends. Parfois, cette fille me manque.
Ton magazine Dveight présente une sélection impeccable et des figures créatives locales impressionnantes. Qu’est-ce que tu recherches dans chaque sujet, et que voudrais-tu que le lecteur retienne de chaque numéro ?
On peut se sentir très isolé en vivant à la campagne puisque tout est loin. Parfois, on oublie qu’il y a une communauté de soutien, avec des gens qui sont en train de créer, d’agir, ou même juste de rêver. J’ai créé Dveight pour mettre en lumière ces gens – ceux qu’on ne connaît pas, qui ne sont pas découverts et qui sont extrêmement talentueux – et pour inspirer les lecteurs, leur prouver qu’on peut être tout autant épanoui, sinon plus, hors de la ville.
Ton esprit entrepreneurial est contagieux. En sortant de chez toi, je me sentais inspirée, prête à créer. Quel élément a été déterminant pour t’encourager à prendre des risques ? Des restaurants aux magazines, tu as trouvé des moyens de rester créativement épanouie et d’avoir du succès. Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours, de la conception jusqu’au résultat final ? Qu’est-ce que tu préfères dans ce process et quels ont été les challenges les plus importants ?
Tous ceux qui ont du succès et qui proclament que cela ne tient qu’à eux ne disent pas tout. Je n’aurais pas pu atteindre tout ça sans l’aide de mon partenaire, mon époux et le père de mes enfants, Michael Mundy. Nous formons vraiment une équipe. Il est toujours là pour me guider quand je perds confiance en moi ou que je me sens submergée, il est la source de mon courage. J’ai appris trois choses de lui : Un, suis ton instinct (et en particulier le premier), assume-le et renforce-le. Deux, si tu ne sais pas quoi faire, commence par faire quelque chose. C’est le processus de l’élimination. Tu apprends directement ce qui ne marche pas et ce qui marche. Et trois, entoure-toi des meilleures personnes – tes héros. J’applique ces valeurs à chaque numéro que je sors et à chaque nouveau restaurant que j’ouvre. Mes décisions s’appuient sur mon instinct, je n’ai pas peur de me tromper et je m’entoure de gens positifs, créatifs, talentueux et prêts à travailler. Je crois que mon plus grand challenge en tant qu’entrepreneur est d’apprendre à abandonner.
Look Two – Jumpsuit, Vintage; belt, Levi’s.
Look Three – Dress, Zara; Belt, Gap; Sabrina Boots, Frye.
A genuinely inspiring story, just what i needed to read today. Thanks!
Joli !
Merci pour cette ITW, quelle belle découverte !! Nhi Mundy est très inspirante.
Authentic and honest. Thank you for this!
I really loved this post . Nih comes across as such a humble person giving a lot of credit to her partner/husband , let’s ask him ? I’m sure that we will find her to be a pillar of strength.
Jandrew
Dress The Part
http://www.jandrewspeaks.com
I loved this post . Nih Mandy comes across as a pillar of strength, giving up her city life for the country life . She seems to have found a wonderful balance . It really needs to be praised as a “city mouse” I don’t know if I could do it !
Jandrew
Dress The Part
http://www.jandrewspeaks.com
My favourite of the upstate girls. Very straightforward. I could move right into her house, which I love. Also loved the closet full of Armani power suits. I would like to see shots of her in each one!
Godd read, good inspiration. I know first hand that her restaurants Ba & Me is a great experience. Keep up the good work