Three Looks with Jane Larkworthy
6 years ago by
Il y aurait trop de choses formidables à dire au sujet de Jane. Nous sommes ultra-chanceuses de la connaître, et de pouvoir la considérer comme une amie du site. Elle a commencé à traiter tous les sujets beauté à Jane Magazine avant de devenir directrice beauté de W magazine. Vous pouvez aujourd’hui la lire dans de nombreux médias, y compris le Coveteur et son propre blog, The Fraudulent Chef. Je vous laisse découvrir cette femme super-chic !
Ton style en trois mots.
Structuré, confortable et blanc (souvent).
Une icône de style ?
Jackie Onassis.
Une pièce que tu ne porterais jamais ?
Un blazer.
Tu es connue en tant qu’éditrice beauté iconique et expérimentée donc il faut que nous posions la question : à quoi penses-tu en premier lorsque tu construis un look, les cheveux et le maquillage ou les vêtements ?
Les vêtements, sans aucun doute. Ceci dit, il y a sans doute des vêtements qui vont mieux avec les cheveux relevés plutôt que détachés. Mais je ne me dirai jamais “oh mon dieu, je ne peux pas porter ce pantalon avec un brushing”. Mais je prends en compte mes cheveux, mon maquillage et même mon parfum comme des accessoires de mon look. Si je porte quelque chose de très estival comme une longue chemise blanche en lin, je vais plus facilement m’asperger de Vétiver d’Annick Goutal que de mon parfum habituel. Et mon parfum d’hiver va très bien avec les pulls épais en cachemire… Peut-être parce qu’il sent la cheminée.
Est-ce que les produits de beauté influencent la manière dont tu t’habilles le matin ?
Je n’y ai jamais pensé mais oui, sans doute. Ces derniers temps j’ai tenté à porter du rouge à lèvres rouge pour la première fois de ma vie, et comme je porte beaucoup de blanc, je m’imagine un look chic avec des lèvres orange sanguine se détachant du blanc éclatant de ma robe. Mais en vérité, je finis par l’effacer vigoureusement dès que j’en mets. Je trouve que je ressemble à une enfant de cinq ans qui est tombée dans le tiroir à maquillage de sa mère et a fait n’importe quoi sur ses lèvres, en en mettant partout. Je n’ai pas des lèvres très pleines et quelques stupides années de tabagisme ont aussi laissé des rides vraiment horribles autour donc ce n’est pas la partie que je préfère mettre en valeur. Mais à part des changements de couleur de rouge à lèvres, mon maquillage reste toujours plus ou moins le même : une ombre à paupières plus ou moins nude ou taupe, du liner brun sombre, du mascara noir, une pointe de blush et mon fidèle baume à lèvres Burt’s Bees.
A quel point est-ce que New York (la ville et ses habitants) influence ton style ?
ENORMEMENT ! Je fais partie de ces femmes qui s’habillent pour les femmes. Mon mari apprécie mon style mais il n’aime pas toujours certaines pièces, en particulier les plus, comment dire, structurées. Mais j’absorbe les looks des autres femmes comme une éponge. Je me demande parfois si j’ai des goûts propres ou si mon placard entier est un mélange de toutes les femmes que j’ai admirées dans les dernières décennies. Donc oui, rien n’est original.
(English)
I love and respect this lovely kady’s hinesty that she feels her look is a derivative of so many looks that she isn’t sure if it’s really, “hers”, anymore. The freshness of her frankness adds to what appears to me to be a very original eye for quietly elegant details – her pleated, denim-like skirt with the skinny double-banded belting; the punch of the happy little red bag with both outfits; that gorgeously-faced dog!
I agree with previous comment, the honesty and the feeling of I’d say of many women – thank you, it somehow made me feel wow it ok not to “know” your style but can look stylish or well dressed.