JJ in Monaco
6 years ago by
La gentillesse de JJ, associée à son style et à son comportement posé, fait d’elle le parfait compagnon de voyage. Si vous avez en plus quelques-unes de ses époustouflantes robes à imprimés, vous n’avez pas besoin de grand chose d’autre pour obtenir les élégantes vacances de vos rêves. Continuez à lire pour comprendre pourquoi nous sommes fan de cette native de Los Angeles qui vit aujourd’hui à Milan !
Avec ta magnifique collection, La DoubleJ, tu es la reine des imprimés. Qu’est-ce que tu aimes dans les imprimés ? Des conseils ou astuces à partager pour apprendre à mélanger les imprimés sans avoir l’air d’une couverture en patchwork ?
J’ai lu récemment que les personnes déprimées n’aimaient pas les couleurs – elles ont beaucoup plus tendance à porter du noir et blanc – et je pense que c’est pour ça que je suis attirée par les imprimés colorés. Ils ont une vibration très élevée, une énergie propre qui me met de bonne humeur et me rend heureuse, juste en les voyant. Et les jours où je suis vraiment déprimée, un beau violet profond ou un rose éclatant vont parfois me remuer le coeur, mais de manière positive. Nous avons l’immense chance de disposer d’une source inépuisable d’imprimés vintage issus des archives Mantero, sur le lac de Côme – et tout ce que nous faisons est imprimé à Côme, pas en Chine ou en Inde où cela coûterait 10 fois moins cher. Je porte souvent plusieurs imprimés, et je les mélange aussi sur la table de ma salle à manger. Il vaut mieux mélanger des imprimés géométriques et floraux, et des petits imprimés avec des grands. Je trouve aussi que rester dans une gamme de couleurs unique permet d’éviter la catastrophe.
Tu es originaire de Los Angeles, et tu es passée par New York avant de t’installer en Italie. Comment est la vie d’une expat en Italie ? As-tu emporté avec toi tes habitudes américaines, ton style ou même ton argot anglais, pour les mélanger au style de ton pays d’accueil, l’Italie ? Ou as-tu l’impression de devenir plus italienne de jour en jour ?
Les trois premières année, j’ai erré dans un état de grande hébétude et de confusion. Je ne trouvais pas de sushis, pas de yoga, de nourriture à emporter, de cafés internet, de car wash à proximité, de magasins pour développer les photos en une heure (c’était l’époque pré-Iphones), le pressing en 24h ou du gluten-free. Il a fallu que j’abandonne toutes ces choses et que je m’habitue aux manières de faire italiennes. C’était vraiment un choc au début et j’ai eu un peu de mal, et puis je me suis calmée et maintenant je fais les choses à l’italienne. De toute façon, ils font tout mieux. Mais quand j’ai quitté mon poste de journaliste pour fonder ma propre entreprise, tous les Italiens m’ont regardée comme si j’étais PAZZA. Personne n’arrivait à comprendre que je prenne un tel risque – et c’est là que le génial état d’esprit volontaire américain intervient, il fait toujours partie de moi.
Il est vrai que les Italiennes ont une approche différente de la vie. Elles ne portent pas de vêtements de sport dans la rue, font des dîners de trois heures – les Italiennes savent vivre. Quelle est la chose la plus inspirante que les femmes de ton pays d’adoption t’ont appris ?
Ce sont des maîtresses de maison incroyables – mêmes celles qui ont un métier, des femmes créatives qui travaillent à plein temps savent comment TENIR UNE MAISON. Ce n’est jamais le bazar chez elles. Ou hors de contrôle. Elles savent comment tout organiser : elles-mêmes, le personnel de maison, les placards, le linge de maison, le repassage, la nourriture, la vaisselle, les fêtes, les fleurs, tout. C’est vraiment incroyable. J’ai passé de nombreuses années à observer bouche bée la symphonie de ces incroyables organisatrices de soirées avant d’aborder ce sujet dans la section School of Sciura de notre site. Je trouve aussi la manière dont elles s’habillent très inspirante – personne ne marche dans Milan en vêtements de sport. Dieu merci ! Et enfin, et c’est le plus important, j’ai beaucoup appris des Italiens simplement en les regardant vivre librement, avec bonheur, passion, en suivant leurs sentiments, sans règles et sans jugement extérieur ou critiques. Ils font partie des gens les plus heureux et à l’aise que j’ai jamais rencontrés.
Que mets-tu dans ta valise pour un voyage comme ce séjour de trois jours à Monaco ?
En toute honnêteté, je suis très mauvaise pour les valises. Donc le plus important est que je sois assez concentrée en faisant ma valise pour ne pas oublier une catégorie entière, comme les sous-vêtements ou les produits de toilette, ce qui m’arrive souvent ! Cette fois-ci, je n’ai oublié que mon dentifrice, c’est un miracle. J’avais aussi une nouvelle valise, Away de Margherita Missoni, ma première petite valise à roulettes et c’était génial. Je ne me rendais pas compte de tout ce qu’on pouvait mettre dedans. Je porte les chaussures encombrantes dans l’avion et je mets dans ma valise les petites chaussures fines comme mes ballerines Alvaro ou mes chausson vénitiens ViBi. Je prends aussi mes affaires de yoga puisque j’en fais partout où je vais – ici j’ai pris un cours ce matin à 7h au bord de piscine, sous un grand arbre. Je prend toujours des huiles essentielles, ce sont d’excellents compagnons de voyage. Et pour finir, beaucoup de robes à imprimés La DoubleJ. Elles passent partout, tout le temps.
« They are some of the most happy, well-adjusted people I’ve ever come into contact with. » I agree! I was born in Italy but left as a child and feel the need to go back for an extended stay. I love her sentiments and those colorful prints are inspiring!