Mia Rigden est l’une de ces femmes qui, après vous avoir accueilli chez elle toute une matinée, ne vous laisse pas repartir sans un bocal de granola maison. Et ce n’est pas une image. C’est exactement ce qui est arrivé à Tori et Pia quand elles ont quitté la maison de Brooklyn de Mia, après avoir passé la matinée en sa compagnie pour le shooting de cette Style Story. Cet après-midi-là, des crounch-crounch tentateurs ont résonné dans l’atelier, ça venait du bureau d’à côté, celui de Tori. A ma tête, elle a vite compris qu’elle devrait partager son butin avec moi (elle n’était pas hyper enthousiaste, c’est quand même la fille qui est capable de dire « c’est trop mignon » devant une photo de pain). Le bocal n’a pas fait la journée. Logique quand on sait que Mia est la fondatrice de Rasa, une communauté bien-être rassemblée autour d’une vision personnalisée de la santé. Ouvrez l’œil cet été, on retrouvera Mia dans notre nouvelle rubrique de recettes, The Essentials. En attendant, la voici !
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Style
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Donc j’ai demandé à deux filles de notre équipe éditoriale de se pencher sur la coupe de de t-shirt idéale… col rond ou col V. Mais je me suis vite rendu compte que ce serait impossible vu que l’intégralité de notre équipe est de la Team col rond. Du coup, j’ai commencé à interroger les gens autour de moi, des amis, de la famille, des inconnus dans la rue, le serveur du bar du coin, pour découvrir qu’eux aussi étaient adeptes du col rond.
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Histoires
Things I Learned in Silicon Valley
J’ai grandi entourée de femmes : dans ma famille, il n’y avait que des femmes (moi, ma mère et mes sœurs), et j’ai fréquenté une petite école de filles de la campagne anglaise.
Moins de 10 années plus tard, je bossais dans la Silicon Valley, à gérer certaines des politiques produit les plus délicates de Facebook. Bien sûr, il y avait plein de femmes fortes et douées dans la Silicon Valley, mais ça restait un milieu très largement dominé par les hommes. J’ai dû réapprendre à utiliser ma voix, à diriger dans un secteur qui avait adopté des méthodes de travail et de communication habituellement masculines, tout ça sans sacrifier la force que m’apportait le fait d’être une femme.
Voici quelques-unes des choses importantes que j’en ai tiré.
1. Tout le monde fait caca
Je me suis toujours dit qu’une fois que je serais à la tête d’une grande société prestigieuse, tout coulerait de source. Mes réunions auraient un ordre du jour clairement défini. Les délais seraient tous respectés. Il n’y aurait plus de raté. Et pourtant, quand j’ai commencé au sein de la direction de certaines des boîtes de technologie les plus influentes, tout le monde m’a paru incroyablement humain. Les gens faisaient des erreurs, se laissaient déborder, oubliaient des choses. “Evidemment”, m’a rétorqué mon meilleur ami quand je lui en ai parlé. “On est tous humains. Tout le monde fait caca.”
J’ai adoré cette façon de dire les choses, et je me le remémore régulièrement. Finalement, tout le monde est humain, et l’erreur est humaine. Il ne faut pas idéaliser la perfection chez les autres, mais savoir pardonner les erreurs que l’on est tous amenés à faire, inévitablement. Et pour conclure : quel que soit le prestige d’un poste, on va tous aux toilettes.
2. Réussir n’est pas une honte
C’est un peu ridicule, mais au même titre que je me sentais tout le temps obligée de faire mes preuves en tant que femme dans la Silicon Valley, j’étais aussi constamment en train de minimiser mes réussites. Je me souviens d’une réunion mensuelle, au cours de laquelle chaque membre de mon équipe partageait avec les autres sa progression sur les projets du mois. Je me suis prise à frénétiquement supprimer la rubrique ‘les objectifs que j’ai remplis haut la main ce mois-ci’ de ma présentation, parce que le collègue qui intervenait juste avant moi en avait rempli beaucoup moins et que je ne voulais pas lui faire de l’ombre.
D’où est-ce que ça vient ? J’imagine que ce sont de vieux réflexes patriarcaux qui font que je ne voulais pas paraître intimidante, arrogante ou désagréable. En tout cas, c’est complètement idiot, et il fallait que ça cesse. On a le droit d’être doué dans ce qu’on fait. Et on a le droit d’être fier de ça. J’ai eu du mal à l’intégrer, et j’ai encore du mal à dire que je suis « douée » pour certaines choses, mais c’est vraiment hyper important de savoir s’affirmer. Personne ne pourra le faire à notre place.
3. Dire non et l’assumer
Dire non, c’est une chose. Mais le dire sans avoir honte et se sentir obligée de compenser en se forçant à accomplir une autre tâche épuisante, c’en est une autre. Moi, j’étais du genre à absolument vouloir faire plaisir aux autres et avant d’apprendre à dire : “Non”, c’est moi qui prenais des notes pour l’équipe, qui rédigeais la Newsletter, qui restais tard le soir, qui gérais les urgences pendant le WE. Dire non (et l’assumer !) aux bons moments, permet de garder son énergie pour du travail plus stratégique.
4. Si ça ne vous plaît pas, alors ce n’est pas fait pour vous
Dans votre boîte, il y des snacks gratuits, des espaces de sieste, une déco sympa, une salle de jeux vidéo…. Et pourtant, vous ne vous y plaisez pas. C’est que le problème vient de vous, non ? Ne pas se sentir épanouie dans une boîte pourtant désignée comme meilleur lieu de travail vous fait passer pour une enfant gâtée et ingrate. Mais au final, si quelque chose ne vous convient pas, c’est ce qui compte. Peu importe ce que les autres en pensent, c’est vous qui partez travailler tous les jours.
5. Il n’y a pas que le travail dans la vie
Je suis intrinsèquement carriériste. En cas de dilemme dans ma vie, je privilégie toujours le travail. Une fois, je suis sortie avec un mec qui m’a lancé “Moi, je bosse pour financer mes loisirs”. Je l’ai dévisagé, décontenancée. Après avoir passé cinq ans à me tuer au travail, à passer quatre heures dans les transports chaque jour pour aller bosser, à assister à toutes les réunions, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas m’épanouir exclusivement par le travail. C’est génial d’avoir une carrière épanouissante, mais il est aussi important d’avoir des espaces de détente, de loisirs, de cultiver des relations humaines.
S’il y a une chose que vous devez retenir de ce topo, c’est celle-ci.
Brie Noel Taylor has been a long reader of the site and reached out to us asking if we were hiring freelancers. Her thorough pitches and can do attitude drove me to meet for coffee. She’s since left Facebook and you can find more about her current work here and here.
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