lost in fashion
17 years ago by
Entre moi et la mode, il y a toujours eu un pacte de bonne intelligence. J’aime la regarder, j’aime en parler, je sais ce qui me va ou pas, j’ai quelques marques fétiches, quelques accessoires cultes et j’ai comme Anne-So deux ou trois icônes qui me guident dans ces terres hasardeuses que sont le style et le cool.
Et puis, miséricorde! J’aime acheter.
Or, depuis quelques temps, je ne me reconnais plus dans mon placard. Je ne sais jamais quoi mettre. Je n’arrive plus à assembler, à mixer, à m’amuser…
Et bien entendu, je hulule à qui veut l’entendre : « j’ai plus rien à me meeeettre! »
Assez! J’ai tenté d’identifier les fautifs, et je crois que je les tiens, et que je vais les envoyer rôtir dans les flammes de l’enfer.
– coupable n°1 : Les petit prix. C’est super. Au lieu de m’acheter 1 belle robe, et bien j’en achète 25 moyennes, qui virent au premier lavage, sont démodées en deux semaines et portées par tout humanidé femelle à la ronde. Et vu les fluctuations de mon budget, quand j’aperçois LA robe de mes rêves, j’ai les 25 autres qui me disent : « hé bé naaaaannnn! » grrrrr….
– coupable n°2 : Les nouveaux modes de consommation. Non contents d’avoir asséché ma CB, ils on eu raison de ma belle pondération. Prenons Zara, par exemple. Si je vois en janvier une robe que je ne pourrais mettre qu’au mois d’août par temps de canicule avancée, et bien ça y est, j’ai compris le truc : J’achète tout de suite. De jolies choses me sont trop souvent passées sous le nez et je me suis auto-conditionnée. Je me retrouve donc au mois d’août avec une robe que je regarde dans le blanc des yeux depuis six mois, et qui m’ennuie déjà.
– coupable n° 3 : moi-même : Arrêtons de faire porter le chapeau aux grandes enseignes. J’ai ma part de responsabilité dans cette débâcle fashion. Moi, donc, qui m’offre des talons 3 fois trop haut sous prétexte que je suis une vraie femme, des tops tellement fragiles qu’ils sont même interdits de pressing, et des jeans importables juste parce que… euh.. parce que c’est la mode!
Et moi surtout, qui ne saurait m’en tenir à un style ou deux, et qui achète ce qui me plaît sans réfléchir et sans rationaliser, et qui me retrouve à devoir gérer une garde-robe désunie, désassortie, démoralisante.
Où sont mon oeil et ma raison passés?
Assez j’ai dit! Je prends le taureau par les cornes, ma renaissance fashion est annoncée! Je vous dis comment je compte m’y prendre au prochain billet parce que sinon je vais écrire une thèse!
D’ici là, si vous avez des idées…
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Ps : Je sais pas vous, mais j’en veux énormément à Chanel d’avoir osé reprendre le thème de l’un de mes films préférés, Le Mépris de Godard, pour l’une de ses pubs… Si jolie que soit Natalia Vodianova (oups, Marion me dit que c’est Julie Ordon), il en faut de la grâce pour arriver à la (sublime) cheville de Bardot dans ce (sublime) film…
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Vouc pouvez retrouver les commentaires sur ce billet sur mon ancien blog, ici.