Atelier Doré

Cette semaine, on fête le 10ème anniversaire du blog… c’est dingue, non ??! Les histoires postées cette semaine viendront commémorer toutes les phases de la mode, de la vie, du storytelling… bref tout ce qui s’est passé ici depuis 2006 ! On est trop contents de regarder un peu en arrière et de partager avec vous quelques-uns de nos meilleurs moments… et on espère que cette petite balade vous plaira. ;)

En 10 ans, c’est clair qu’on a beaucoup appris. Et si ça n’a pas toujours été évident, ça a, en revanche, toujours été gratifiant. Donc dans un esprit de sagesse et de connaissance, on s’est dit que ce serait sympa de partager avec vous les choses les plus importantes qu’on a apprises au Studio. Certains membres de l’équipe sont là depuis plus longtemps que d’autres, mais dans un environnement créatif où on travaille dur et dans la bonne humeur, on apprend vite. C’est même indispensable !

Allez, sans être trop cucul ou sentimental… bon, allez, juste un peu…. voici ce qu’on a appris en 10 années de site. On espère que ça pourra vous inspirer dans votre travail et dans la vie en général. Et vive les dix années à venir :)

Garance – Ce que j’ai appris… Euh, TOUT ? J’étais un peu comme Jon Snow quand j’ai commencé il y a 10 ans. Je ne connaissais vraiment rien. Sur rien. Donc, si je ne devais retenir qu’une seule leçon, laquelle est-ce que ce serait… ?

Je crois que c’est… d’apprendre. Vous n’imaginez pas le nombre de bouquins et de podcasts que j’ai ingurgités, le nombre de forums que j’ai écumés, tous les conseils que j’ai demandés. C’est comme ça que j’ai appris à illustrer, photographier, photoshopper, écrire, à me comporter en société, à diriger une entreprise, écrire un livre… La liste est sans fin : tout ce que je sais, je crois que j’ai appris à le faire toute seule.

Je ne me suis jamais dit que je “savais” : la seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien. Parfois, ça m’a emmenée trop loin, j’ai demandé trop d’avis extérieurs, je me suis perdue en chemin. Parfois aussi, je me suis rendu compte que solliciter l’avis d’une seule personne ou aller chercher des conseils dans un seul livre, ça pouvait être contre-productif… pour moi.

Donc maintenant, j’essaie de réunir le plus d’infos possible quand je m’intéresse à un sujet.

Ensuite, je n’y pense plus pendant des jours, je me remémore mes véritables objectifs de vie (pas les trucs foireux genre être belle ou avoir plus d’argent)(j’y reviendrai dans un prochain post), et ensuite, je me fie à ma meilleure alliée : mon intuition.

Emily – La chose la plus difficile, c’est toujours de faire quelque chose de différent. C’est facile de parler de changement et d’évolution, mais pour faire bouger les choses, il faut vraiment travailler. Et c’est à ça qu’on est confronté chaque année lors de nos retraites d’équipe : sur le moment, on a de super idées, mais ensuite, c’est facile de rentrer et de retomber dans la même routine au boulot. Ce n’est pas parce qu’on a l’idée que ça va se faire sans un véritable élan, des efforts dédiés… Nous sommes vraiment des êtres d’habitudes.

Carie – Ne pas avoir peur de poser des questions, et en général, de demander de l’aide. On ne peut pas être bon dans tout ce qu’on fait, donc connaître et identifier ses points faibles, ça permet de trouver des gens complémentaires autour de soi. En commençant à travailler au Studio, ce qui m’a frappée, c’est que tout ce qu’on fait est une collaboration. Tout le monde à son propre rôle, ses qualités, mais on a tous besoin les uns des autres pour finaliser un projet. Moi, je suis nulle en Photoshop, donc si j’ai besoin d’une photo qui doit être modifiée, je demande de l’aide à Erik. Si je n’arrive pas à trouver le bon style pour un texte que j’écris, je demande à Natalie, notre reine incontestée du rédactionnel. Tout ce qu’on fait, c’est un travail de groupe, et on ajoute tous une pierre à l’édifice, mais il faut savoir demander de l’aide quand on en a besoin.

Brie – Une des choses les plus importantes qu’on a apprises au Studio, c’est la façon de se forger sa propre voix sur la plateforme éditoriale. Le site a énormément changé avec les années, et si la mode joue toujours un rôle clé, il nous a fallu un peu de temps pour trouver quelle était notre place. Et après tout ce temps, je crois qu’on a vraiment pris nos marques. Montrer à nos lecteurs comment s’approprier les tendances de façon simple, mélanger les marques, exclusives et plus mainstream, garder un côté terre à terre avec les sneakers et les jeans. Notre identité est plus forte que jamais, et c’est parce qu’on l’a tous construite ensemble.

Alison – On ne fournit jamais trop d’informations. Qu’il s’agisse de reconfirmer l’heure et le lieu d’un rendez-vous, de créer un brief aussi détaillé que possible pour un projet avec une marque… Les informations, c’est capital pour que les choses se déroulent sereinement, et ça facilite la vie de tout le monde (y compris la vôtre sur le long terme, même si sur le moment, on n’en a pas l’impression).

Erik – N°1 – Etre toujours gentil et chaleureux avec TOUT LE MONDE, surtout dans son univers professionnel, quels que soient leur poste et rôle… Stagiaire aujourd’hui, directeur artistique demain… Et puis c’est toujours génial de pouvoir aller à un défilé/une présentation/fête (même si c’est parce que je suis avec Garance ou Brie, qui sont toujours hyper passionnantes) sans invitation. N°2 – Toujours sympathiser avec les serveurs/ses sur un événement. Ils se fichent du blabla de la mode (et je ne m’y connais pas assez pour alimenter la conversation, donc je mens, ça c’est la leçon N°3) et ils ont accès aux meilleurs petits fours. N°4 – LA MODE NE VIT PAS AU MEME RYTHME QUE LE RESTE DU MONDE. Arriver à l’heure, c’est bizarre, parce que personne n’est jamais là, donc retour à la leçon N°2…

Natalie – Combien de temps est-ce que j’ai ?… Plus sérieusement, une des choses les plus importantes que j’ai apprises, vient de ce que Garance nous a dit lors d’un brief créatif, à savoir : « On ne se contente pas de remplir des cases. », ce qui voulait dire : on ne produit pas du contenu pour remplir notre calendrier éditorial et avoir un post par jour à publier. Il faut raconter des histoires qui ont du sens, qui vous inspirent et vous passionnent. Il n’y a pas de limites à ce qu’on peut faire (ce sont aussi les mots de Garance, même si j’aimerais pouvoir en revendiquer la paternité). Si ce que vous faites vous tient à cœur, ça se verra. Et s’enthousiasmer pour un projet, ça compense largement tout le stress, le trop-plein de café, les poussées de boutons de la phase de préparation !