The Best of Pardon My French
7 years ago by
Non, mais quelle année ! Voici le dernier podcast de notre première saison et on est vraiment super contentes et fières des rencontres qu’on a faites et des moments qu’on a partagés. Bien sûr, on revient dès le mois de septembre, mais d’ici là, je ne voulais pas qu’on se quitte sans revenir sur quelques-uns de mes moments préférés de Pardon My French.
Si j’ai eu envie de lancer PMF au départ, c’est que dans ce monde qui va de plus en plus vite, je voulais prendre le temps de me poser et d’avoir de vrais échanges avec des gens qui m’inspirent… Vous verrez que certains des thèmes qui me tiennent à coeur – savoir se trouver, développer sa créativité, trouver un équilibre de vie, garder le sens de l’humour – y sont abordés, de manière profonde, instructive et souvent drôle !!
Alors voici quelques-uns de nos passages préférés.
On commence par la façon dont nos invités ont trouvé leur voie…
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Knowing what you want to be from a young age is a pretty rare and special privilege. Many of our guests reminded us to embrace our inner selves, our budding desire to create, and the support of those around us in order to grow into the people we’re meant to be.
MICHAEL KORS
Essayer plusieurs choses et se rendre compte qu’on n’est pas forcément taillé pour…
J’ai pris des cours de théâtre. Et puis j’ai regardé autour de moi et je me suis dit : » Je ne sais pas danser, je chante mal, et je suis dans une pièce pleine de gens super doués « . Dès que je quittais mon cours de théâtre, ado, le truc que j’avais envie de faire, c’était du shopping. J’avais envie d’être plongé dans la mode. Donc j’ai essayé des choses, et j’étais suffisamment lucide sur moi-même pour savoir que ce n’est pas parce qu’on essaie des choses qui nous plaisent que c’est forcément ce pour quoi on est fait.
MICHELLE MONAGHAN
De l’importance d’être soutenue par sa famille…
Je crois que je dois en grande partie ma réussite aux fondements de mon éducation. Je l’ai vu avec mes parents, la façon dont ils ont toujours cru en leurs enfants, sans nous sous-estimer. Se sentir encouragée, soutenue comme ça, ça m’a vraiment permis de me construire.
PHILLIP LIM
Aller vers ce qui le stimule…
Mon esprit était pollué par des souvenirs, des images… je ne voulais pas m’en embarrasser. Je voulais trouver mon identité. Je n’avais pas de rêve. Certaines personnes ont un rêve depuis toujours et c’est génial, il faut suivre ses rêves. Mais moi, j’étais juste motivé par ce qui m’intéressait et me stimulait. Créer de nouveaux vêtements, détourner une pièce… pour moi, ça équivaut à gagner au loto !
CORINNE BAILEY RAE
Savoir qu’elle ferait de la musique son métier…
J’ai monté un groupe, Hellen, quand j’avais 15 ans, avec mes deux meilleures amies et mon mec de l’époque. C’était dingue, le fait de pouvoir imaginer une chanson, d’aller la répéter dans la chambre ou le salon de l’un d’entre nous, puis d’aller dans un bar ou une boîte pour la jouer sur scène, devant un public qui croyait que c’était un vrai morceau.
GAD ELMALEH
Sur la pression liée à la notoriété, la nécessité de faire une pause…
J’aime vraiment bien l’anonymat. J’ai découvert que ça m’aidait à créer, parce que je ne suis pas interrompu dans mes pensées, dans ma créativité. Je peux marcher pendant des heures, penser à mes trucs, à mes nouvelles idées. C’est très agréable.
Parfois, on se plante, c’est la vie… Mais les échecs nous apprennent beaucoup sur nos forces, nos faiblesses, et la nécessité de savoir solliciter de l’aide.
ZOSIA MAMET
La difficulté de connaître son heure de gloire…
Quand on a droit à son heure de gloire, le plus dur, c’est l’après. Il peut y en avoir plusieurs, mais c’est en se servant de son expérience dans sa propre vie qu’on peut vraiment changer.
JOAN JULIET BUCK
Ce qu’elle a appris en écrivant ce livre…
Je n’ai rien à exhiber, sauf ce que j’ai dans le cœur, et c’est ce que j’ai mis dans le livre. Et en écrivant, je me suis rendu compte que j’avais eu une vie bien remplie. C’est juste que je n’avais aucun trophée, aucune récompense à exhiber.
GWYNETH PALTROW
Ce qui l’inspire…
Je trouve que c’est une bonne chose de ne pas forcément avoir de modèles en particulier, et de ne pas vouloir faire la même chose que telle ou telle personne. Au contraire, je me dis que je vais suivre ma propre voie, je n’ai pas une référence absolue, je vais faire les choses à ma façon.
CLARE VIVIER
L’apprentissage de l’aspect business…
Il y a tellement de gens super créatifs qui ne savent pas diriger une entreprise. Et je crois qu’il ne faut jamais perdre de vue ce qu’on ne sait pas faire. Et s’entourer de gens qui savent faire exactement ça.
JENNY SLATE
Accepter de faire des erreurs…
Les erreurs, ce n’était jamais quelque chose à éviter à tout prix. Le plus important, c’était d’agir… les erreurs, ça faisait partie du truc…. Alors que les restrictions, la répression, ça ce sont des choses qui mènent à des erreurs bien plus graves.
S’accepter soi-même, tel qu’on est, ce n’est pas toujours évident. Tout le monde a des doutes… ne pas perdre de vue l’objectif final, prendre un peu de hauteur, ça aide à ne pas se laisser grignoter par ces remises en question….
ROSE BYRNE
Sur la course à la perfection dans le monde de l’Entertainment…
Je crois que c’était quelque chose qui me préoccupait beaucoup plus quand j’étais plus jeune, mais maintenant que je suis plus âgée, je suis plus détendue sur le sujet du sans faute professionnel ou de la perfection physique, surtout dans ce secteur. Paradoxalement, je stresse plus pour d’autres trucs.
KERRY DIAMOND
Assumer de ne pas tout savoir…
Je ne prétends pas tout savoir, je ne fais pas de fixette sur les autres chefs, comme beaucoup de gens « Tu connais untel ? Tu es déjà allée là-bas ? » Je ne me laisse pas intimider par ce que je ne maîtrise pas. Ça ne me dérange pas de ne pas connaître un restaurant, un chef, ou de n’avoir jamais goûté les cronuts!
ESTHER PEREL
Sur la façon dont le sentiment d’insécurité évolue avec le temps…
Moi, ça me parle. On a ce sentiment quand on est jeune, quand on est moins jeune. En gros je dirais : « Si seulement j’avais l’assurance que j’ai aujourd’hui et le physique de mes 20 ans ! » Quand j’étais jeune et belle, j’étais déprimée, et maintenant que je suis un peu moins fraîche, je me sens super bien à l’intérieur ! J’ai de l’expérience, de la maturité, et je me préoccupe moins de savoir si les gens m’aiment.
HILARY SWANK
Se comparer aux autres…
Se comparer aux autres, c’est la meilleure façon de se sentir nul. Chaque parcours est différent. Mais on peut admirer le parcours d’une personne, et vouloir s’en inspirer, ça c’est sain.
DAPHNE JAVITCH
Dompter notre voix intérieure négative…
Faire taire cette voix, même si je l’entends encore parfois… en tout cas essayer de nouer une relation amicale avec moi-même, ça a vraiment changé ma vie.
JESSI KLEIN
Comment la maternité a modifié sa perception d’elle-même…
J’ai mis deux jupes en une année. Sans exagérer. Deux jupes de chez Splendid, des maxi-jupes à taille élastiquée, avec un t-shirt. Et je me disais : « Je me fous de ce que les autres pensent parce que j’ai donné vie à un petit être, je le nourris, je ne peux pas faire mieux. J’emmerde ceux que ça dérange.
Comment s’en sortir dans un monde en évolution permanente ? Vouloir le changement, c’est une chose, mais y contribuer, encore une autre. Quelques paroles pleines de sagesse sur la façon de faire bouger les choses…
JESSI KLEIN
Sur l’importance de se montrer…
Il faut que les femmes aient envie de se montrer, de s’affirmer, dans leur propre vie, de manière courageuse. Parce que ça change tout. Vraiment.
HILARY SWANK
Profiter de la vie au maximum…
Il faut vraiment mettre à profit chaque journée, savoir ce qui est essentiel pour soi et ne pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour-même. Ça fait un peu cliché dit comme ça, mais c’est tellement vrai.
ISABEL MARANT
Sur les aspects positifs d’Instagram…
Internet c’est vraiment magique. Il y a des gens magnifiques sur Instagram, il n’y a plus de barrière entre un musicien et un label. Il suffit de poster un morceau, plus besoin de passer par un label, c’est génial !! J’espère que ça va être la même chose avec la mode, parce qu’il y a des tonnes de personnes qui ont du talent, et ça permet de montrer son travail, sa personnalité rapidement… sans avoir à passer par la case presse ou défilé, ce qui coûte une fortune. J’adore cette fenêtre ouverte, on peut vraiment échanger, trouver des gens qui ont les mêmes idées que soi. J’adore. Ça va vraiment changer le monde.
ROSE MCGOWAN
Ce qu’on peut faire pour changer la donner, apporter sa pierre à l’édifice…
Embauchez des femmes. Faites-le sciemment. Et si ça ne marche pas, embauchez-en une autre. Mais plus que ça, dans la vie de tous les jours, si vous voyez ce genre d’affiches, faites quelque chose, mobilisez-vous. Quand vous entendez des hommes, hétéro ou homo, ou même d’autres femmes, qui tiennent des propos rétrogrades ou négatifs sur les femmes, dites quelque chose, exprimez-vous. Puis proposez-leur d’aller boire un verre. Les gens pensent toujours qu’exprimer un désaccord, ça doit forcément être houleux, mais pas du tout.
Bon… Il y a un temps pour être sérieux, et un temps pour rire… à en avoir mal aux abdos. Quelques-uns de nos moments rigolos préférés…
ROSE MCGOWAN
La pratique du dating à Los Angeles…
Quand je vivais à Silver Lake (un quartier de Los Angeles), je suis sortie avec un mec de Venice Beach… et en gros, je lui ai dit : « Non, mais tu habites trop loin, c’est galère, on n’y arrivera jamais. » Et après, j’ai passé trois ans avec un mec qui vivait à New York. C’était vachement plus facile que de traverser tout LA pour aller à Venice !
GAD ELMALEH
Sur la nécessité d’inventer un détecteur de parfum…
Ah oui, merci ! Ça, c’est horrible. Je suis sorti avec une fille, je crois que je n’avais jamais vu une fille aussi belle. C’était à Londres. Elle était mannequin. Elle mettait du parfum dans ses cheveux. Mais pas le genre d’odeur mystérieuse, non, là, c’était le même parfum que celui de ma tante à Marrakech, quand j’étais petit. Ma tante, énorme, qui nous criait dessus quand on était gosses. Donc c’est impossible.
EMILY MORTIMER
L’avantage de pouvoir partager les trucs qui nous trottent dans la tête, même les pires, les plus bizarres ou barrés…
Pouvoir dire ce qui nous passe par la tête, même si c’est absurde, bizarre, et savoir que l’autre, non seulement te pardonnera, mais surtout t’aimera encore plus parce que tu as osé exprimer tout ça.
INDIA MAHDAVI
L’humour qu’on retrouve dans son travail…
Là, vous êtes assise sur ce sofa, qui peut aussi être une forme de divan. Je l’ai baptisé Œdipe, comme le complexe… ça en fait un lieu idéal pour en parler, comme le divan d’un psy !!
CAROLINE DE MAIGRET
Sur la découverte d’un âge limite pour faire de la chirurgie esthétique…
Je suis allée chez le dermato pour lui montrer un grain de beauté que j’avais sur l’oreille la semaine dernière. Il m’a fait me déshabiller pour bien m’examiner et m’a dit que tout allait bien. Mais il a rajouté : « Et pour votre visage ? » Je l’ai regardé sans comprendre. Il a continué : « Vous savez, il est presque trop tard, parce que si on commence à faire des injections maintenant, ça va vraiment changer votre visage. »
JESSI KLEIN
Au sujet de son poste au service Fictions chez Comedy Central…
Je m’apprêtais à bosser en intérim pour un type qui venait de virer son assistante. J’étais sympa, je savais faire des photocopies et envoyer des FedEx et eux me trouvaient géniale ! Par contre, le bar était décevant…
Le best-of du podcast. Extraits de nos questions-réponses. Votre gros mot préféré ? (Le podcast s’appelle Pardon My French !!)
Le conseil que vous donneriez à celle/celui que vous étiez à 20 ans ?
Elle Macpherson: Ne t’inquiète pas trop, au final tout se passera bien… et si ça ne se passe pas bien, c’est que les choses peuvent encore changer.
Anna Bond:Personne ne sait vraiment ce qu’il fait. J’ai l’impression que tout le monde bluffe jusqu’à ce que ça marche.
Grace Bonney: N’aie pas peur de t’adapter, de changer.
Jenny Slate: Ne te prends pas trop au sérieux.
Gail Simmons:N’aie pas peur d’être celle que tu es plutôt que celle que les gens attendent que tu sois.
Hilary Swank: Ne t’inquiète pas tant ! C’est encore le conseil que je me donne.
Ok, on a compris. En gros… il faut se détendre !! Et une vie heureuse, c’est quoi, pour vous ?
Gwyneth Paltrow: S’aimer soi-même. Si on s’aime, on a une vie plus heureuse.
India Mahdavi: Une vie heureuse, c’est plusieurs choses. Etre en phase avec les rêves qu’on avait plus jeune, profiter de la vie au quotidien, être entouré de gens que l’on aime.
Jenny Slate: Pouvoir exprimer sans limite son amour pour des gens. Leur faire confiance, qu’ils vous fassent confiance. Faire des choses ensemble. Une expression créative qui évolue.
Jessi Klein: Une petite pépite de bonheur chaque jour, les amis et la santé.
Rose McGowan: La solitude, la paix, des femmes, des enfants et des hommes qui ne souffrent pas.
Hilary Swank: Une vie heureuse, c’est avoir la liberté et la possibilité de faire des choix.
But, wait!…Attendez… il y a aussi le Pocket PMF !
Ce sont les épisodes plus courts dans lesquels on aborde souvent des questions d’ordre plus intime : le sexe dans une relation qui débute, les choses inavouables qu’on ne ferait jamais, quelques paroles sur la clé d’un mariage qui dure… la fascination pour les tatouages…
Merci beaucoup de nous écouter et de partager ces épisodes avec les gens que vous aimez ! Merci de nous emmener en voiture, dans le métro, dans vos promenades quotidiennes…n’oubliez pas de nous emmener à la plage !! Je suis hyper contente d’avoir pu tenter une nouvelle expérience avec Pardon My French et j’ai hâte de revenir en septembre avec de nouveaux invités géniaux. Bisous ! Passez un bel été !!—
Si hâte de retrouver ces fabuleuses interview ! Bravo pour cette première saison, un vrai régal !!
Bisous de Paris.
I love podcasts and couldn’t have been happier than when my favorite blogger–you–started one. This best-of is a wonderful reminder of the excellent interviews you’ve shared. Looking forward eagerly to the next season!
Merci pour cette très belle saison de PMF ! Un vrai tapis rouge de belles personnalités et plein d’inspiration !
Des bisous,
Midori.
http://www.bowsome.com/
Love Elle`s comment :-) The most complicated things are so easy, if you understand the logic :-)
I may have missed something really obvious but–what are those « favorite swear words » note cards in the second-to-last photo! They are amazing, where are they from, will they be in the shop someday??
Haha! So good right? Our wondrous art director Vanessa made them special for this post. But now that you’ve mentioned selling them…. x
Belle retrospective des PMF.
« Building a friendship with myself…. » me plait beaucoup comme devise.
Thank you so much for this first season! It has really changed my perspective on creativity and on life in general, by all these conversations with all these different but incredibly inspiring kinds of people. Can’t wait for September!
What a great post, I have never listened to your podcast but will . Thanks
Jandrew
Dress The Part
http://www.jandrewspeaks.com
My favourite are definitely Pocket Pardon My French!!! So please keep them coming next season as well. <3
Such a wonderful and inspiring season. I am looking forward to September for Season 2.
Have a lovely summer Garance and Atelier Dore x
I love love love PMF! I look forward to it every week. Keep it up!
I’m in love with them. Real beauty is when we love something, For which we are passionate everytime.
I enjoyed so much these series of PMF and thank you for bringing such inspiring human beings into our ears. Although, I crave so much the visual part of it, I am always picturing the scene in my head: Garance interacting with her interviewees. I am wondering… Is it too complicated to think of video podcasting?
X, Mercedes
Pardon My French is my favorite podcast of ALL TIME. I genuinely look forward to getting in the car on Thursdays when they come out. LOVE!
There were a couple of podcasts in this series that were game changers for me. 1 – Ester Perel, for showing me different ways to think about relationships and my role and habits in them; 2 – Dan Harris, whose approach to meditation clicked for me. Thank you for such thoughtful podcast subjects and interviews!