Atelier Doré

Si vous êtes passés par ici vendredi, vous avez sans doute lu le post décrivant la maison d’Heidi Merrick à Silverlake, aussi belle que passionnante. Vraiment, une maison de rêve. Aujourd’hui, on est de retour, cette fois-ci dans la boutique de Heidi, au cœur de Los Angeles… qui ressemble à sa maison dans sa richesse, mais aussi à sa marque, moderne et élégante. Une fois de plus, on laisse la parole à Heidi.

Peux-tu nous décrire ta marque en quelques mots ?
Ah là là… Une collection de lifestyle californien, qui met en avant les silhouettes et le fait main ? J’ajouterais aussi le concept de « cool » quelque part, parce que j’aime bien ce qui est cool.

Qui est la femme Heidi Merrick ?
Une femme qui aime s’éclater au bord de la mer, mais qui voudra aussi être habillée le soir venu. Une femme qui aime être à la fois cool et élégante, sans se prendre trop au sérieux. Elle a de l’humour, elle a envie d’être jolie, de manière complètement décomplexée. Une femme qui aime savoir où et comment ses vêtements sont faits.

Quelle est la genèse de la marque ?
J’ai fait ma robe de mariage avec ma mère, et le jour de mon mariage, quelques personnes m’ont dit que franchement, si je n’arrêtais pas tout pour faire des robes, je n’avais rien compris. Haha.

La déco de la boutique est-elle un prolongement du style de la marque ? J’aime beaucoup l’interprétation moderne des planches de surf… tout cadre parfaitement avec l’idée d’un mode de vie californien contemporain.
Oui, je la vois un peu comme un prolongement de mon atelier, mais en plus propre et plus vivable (j’espère). Il y a des références très claires à ma maison, comme le lit ou les planches de surf. A l’époque, downtown, c’était un univers très urbain, et je me suis dit qu’ajouter un peu d’authenticité californienne ne ferait pas de mal. J’ai grandi dans une boutique de surf, donc j’adore être entourée de planches de surf. J’aime leur côté profilé et sexy à la fois.

[NDLR : La boutique de surf dans laquelle Heidi a grandi, c’est Channel Islands, ouverte par son père Al Merrick en 1969. Al est un surfeur, mais c’est aussi un fabricant de planches de surf réputé dans le monde entier. Bref, le cool, c’est de famille.]

Où trouves-tu ton inspiration ?
Dans la vie en général, et la nature en particulier. Chez les gens et leurs fêlures. J’aimerais l’idée de contribuer à libérer les femmes de ce manque de confiance en elles, qui fait qu’elles ne se trouvent pas belles. Se sentir à son avantage, élégante, ça fait des merveilles sur l’estime de soi. Souvent j’ai pour point de départ cette question : « Dans quoi est-ce que je me sentirais belle, là, tout de suite ? »

Tu as monté ta marque à LA avant que la ville ne devienne une capitale de la mode. Comment t’est venue l’idée ?
Los Angeles, c’est l’endroit où j’ai trouvé l’amour, où j’ai fait ma vie… c’est typiquement le genre d’endroit où on peut concrétiser ses idées sans avoir à se plier à une forme d’establishment. Je crois que je ne me suis même pas posé la question de savoir ce qui était considéré comme une capitale de la mode ou non.

Si tu pouvais ouvrir ta prochaine boutique là où tu voulais ?
Ibiza ? Paris ? Biarritz ? Santa Barbara ? Napa ? C’est un bon début !